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Friday, January 22, 2016

APPEL A LA MOBILISATAION GENERALE POUR L’ULTIME COMBAT


[Since 1994, the world witnesses the horrifying Tutsi minority (14%) ethnic domination, the Tutsi minority ethnic rule with an iron hand, tyranny and corruption in Rwanda. The current government has been characterized by the total impunity of RPF criminals, the Tutsi economic monopoly, the Tutsi militaristic domination, and the brutal suppression of the rights of the majority of the Rwandan people (85% are Hutus)and mass arrests of Hutus by the RPF criminal organization =>AS International]



http://www.nabacu.org/en/
The Would-be President of Rwanda
Mrs. Ingabire Victoire, UMUHOZA WACU
Nobody can give you freedom. Nobody can give you equality or justice or anything. If you're a man, you take it.
..................................... Malcolm 


appel a la mobilisation generale pour l’ultime combat

QUELQUE SOIT LA LONGUEUR DE LA NUIT, LE SOLEIL APPARAITRA !!!
        Au moment où le jour de la liberté profile à l’horizon, nous sommes conscients que la lutte pour la liberté n’est pas facile ; acceptons la souffrance. Nous sommes déjà conscients qu’aucun de nous ne peut réussir seul ; quelque soit la forme de ta contribution, elle ne sera jamais négligeable.
        Quand le peuple d’Israël était en désarroi se retournait à la bible. Nous aussi lisons 1Cor3 : 4-9
« Quand l’un vous déclare : « j’appartiens à Paul » et un autre : « j’appartiens à Apollos », n’agissez-vous pas comme n’importe quel être humain?
Au fond qui est Apollos ?  Et qui est Paul ? Nous sommes simplement les serviteurs de Dieu, par les quelles vous avez été amenés à croire.. Chacun de nous accomplit le devoir que le Seigneur lui a confié. J’ai planté Apollon a arrosé, mais Dieu a fait croître ; en sorte que ce n’est pas celui qui plante ni celui qui arrose, mais Dieu qui fait croître. Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail. Car nous sommes ouvriers avec Dieu.
 
Rwandaises Rwandais, où que nous soyons ; quoi que nous faisons ; qui que nous soyons, hommes et femmes, vieux et vieillards, jeunes et adultes, enfants !
Debout, soldats su Christ, le maître nous appelles.
Marchons, marchons au glorieux combat.
Que dans nos rangs l’esprit Saint renouvelle le feu sacré d’un cœur qui, pour sa cause bat.
Trop longtemps désunis, affaiblis par le doute ;
Du ciel aux mondes entraînés tous les jours.
Enfin Jésus nous met sur la route où nous attend de Dieu l’invisible secours.
Si nous luttons en regardant à toi,
Tu l’as promis, il va de ta gloire
En ton fidèle augmente-nous la foi
Repos, temps et talent, santé, fortune et vie, nous donnons tous !
En priant on le peut.
Ici la croix ; demain la gloire infinie
Nous partons, Ô Jésus Dieu le veut, Dieu le veut.
 
Honneur aux vaillants et braves soldats de Dieu
Qui, mêmes chargés d’entraves, luttent en tout lieu.
Ils s’en vont,… et l’on oubli, leur noms leurs combats, mais leur sublime folie ne périra jamais.
 
Très chers compatriotes, à l’origine de ma pensée, il n’y a que la voie impérative de ma conscience et de mon désir de suivre la volonté de Dieu où qu’elle puisse conduire.
J’ai pris aussi cette décision à cause du profond souci que m’inspirent les injustices et les iniquités que mon peuple continue à subir aujourd’hui.
 
Bien entendu, je ne suis pas poussé par le désir du Martyr, car sans amour le martyr lui-même devient une forme d’orgueil spirituel.
Je viens par cette occasion pour parler et écrire au nom d’un peuple qui, sur la terre de ses ancêtres, doit choisir dorénavant de s’affirmer et d’assurer son histoire dans ses aspects tant positifs que négatifs, sans complexe aucune.
Je n’ai pas la prétention d’être un messie ou un prophète mais d’être quelqu’un qui a toujours regardé un mal de loin comme homme prudent.
 
MOBILISONS-NOUS POUR UN ULTIME COMBAT.
                                                    
Très chers semblables, il est nécessaire et il est urgent que nos cadres et nos travailleurs de la plume apprennent qu’il n’y a pas d’écriture innocente  
En ces temps de tempêtes, nous ne pouvons pas laisser à nos ennemis d’hier et d’aujourd’hui, le monopole de la pensée, de l’imagination et de la créativité.
Il faut, avant qu’il ne soit trop tard, ces élites, ces hommes de la régions des grands lacs reviennent à eux même, c'est-à-dire à leurs sociétés vouées à la division et à la misère dont nous avons hérité pour comprendre, non seulement que la bataille pour une pensée au service des masses déshéritées n’est pas veine, mais qu’elle peut devenir crédible sur le plan national, régional et international en inventant une image d’un homme véritable qui leur permettra de réaliser des changements profonds de la situation économique, sociale et politique, susceptibles de nous arracher à la domination de nos semblables et à l’exploitation étrangère qui livrent nos enfants aux guerres et combats meurtriers et sans merci.
Voici ce que moi je vois et que je propose aux autres intellectuels de la région des grands lacs à la veille des élections de nos présidents :
- il nous faut prendre la tête des révoltes qui s’annoncent dans les campagnes affolés par l’avance progressive de la pauvreté, épuisés par la faim et la soif, et sont délaissés
- Il nous faut donnés un sens idéologique aux révoltent des masses urbaines et désœuvrés frustrés et fatigués  de voir habiter des grandes villas du siècle et circuler dans les grosses véhicules ces pseudo-élites aliénés qui sont à la tête de l’état et qui leur offre rien que les fausses solutions pensées et conçues par les cerveaux  d’un groupuscule ultra fichiste et qui disposent une armée façonnée, agissant à la gestapo de l’Allemagne Nazi.
Mais à la révolte passagère, que j’appellerai simple feu de paille devait se substituer pour toujours la révolution, la lutte éternelle contre la domination d’un peuple sur un autre.
Certainement, d’autres après moi le diront à quel point s’élargit le fossé entre certains individus nanti (qui détiennent le pouvoir) et ceux qui n’aspirent qu’à manger à leur faim, boire à leur soif, survivre et conserver leur dignité.
Fort de cette certitude, je voudrai que ma pensée s’élargisse à tous ceux qui souffrent dans leurs chairs, à tous ceux qui sont bafoués dans leurs dignités d’homme par une minorité ou par un système politique qui les écrase.
Permettrez, vous qui lirez ce message ; je ne parle pas seulement au nom du peuple Rwandais tant aimé, mais également au nom de tous ceux  qui ont mal quelque part.
·                   je parle au nom de ces milliers des Congolais qui sont dans les camps de réfugiés dans leur pays ou dans les pays frontaliers et qui bénéficient d’un statut à peine supérieur de celui d’un chimpanzé protégé dans le parc des volcans
·                   je souffre au nom des réfugiés Hutus Rwandais, massacrés jour pour jour, pourchassés, humiliés et dispersés dans les forêts de l’Est du Congo à fin qu’ils n’aspirent à aucun droit et devoir civique de leur pays d’origine; et que leurs tristes sorts ne se résument qu’à la mort infligée par le gouvernement Congolais qui devrait les protégés selon le droit international.
·                   Je pleure au nom des pauvres paysans (Hutus et Tutsi) confinés et affamés dans leurs villages, sans eau ni lumière, et à qui on demande de pleurer chaque année début juillet leurs morts qui ont permis à ces ultras sanguinaires de gouverner à leurs propres destinés.
·                   Je pleure sans cesse au nom de cette femme Congolaise désabusées, violée jour et nuit par son compatriote sous l’œil complaisant de l’homme blanc, parce que sa maison, son champ, ses cultures sont implantés au-dessus du nickel, du coltan, de l’or et du diamant que cet homme blanc veut arracher de force par le truchement de nos semblables, après avoir piétiné les cadavres des frères et sœurs de cette femme.
·                   Je parle au nom des mères de toute la région qui voient mourir leurs enfants de faim à la campagne partout au Rwanda, de paludisme et d’autres maladies infectieuses, ignorant qu’il existe pour les sauver des moyens simples, que la science des pays occidentaux ne leur offre pas, par contre  préférant investir dans les guerres fratricides pour les caprices et l’égoïsme de nos chefs d’état, dont les pouvoirs sont menacés par l’excès de tyrannie et de dictature sur les peuples assoiffés de liberté et d’indépendance.
·                   Je parle également au nom de L’Enfant, L’Enfant d’un pauvre qui a faim et qui a besoin d’aller à l’école. Cet enfant grince les dents, il est rongé par la souffrance en lorgnant les camarades de son âge, belle tenue sur le corps, belles chaussures aux pieds dans les grosses véhicules sur le goudron vers l’école des grands. Cet enfant de son retour par désœuvrement il sera enrôlé de force dans les milices et groupes armés pour gonfler les chiffres des KADOGO qui vont pourchasser ses frères pour les éloignés des terres convoitées.
·                   Je parle au nom de cette journaliste Congolaise affligée par la violence faite aux femmes, essaie de donner une information juste et impartiale; fait une analyse des faits réels; de là elle propose une approche globale de solution politique concrète et vraisemblable. Malheureusement elle prêche dans le désert ; toutes ses propositions tombent dans l’oreille des sourds parce qu’ils sont acharnés à s’enrichir aux détriments de ces déshérités.
·                   Je proteste au nom de ces dirigeants locaux congolais de l’Est qui sont exploités par les systèmes politiques pourris et corrompus, et par le truchement  ces impérialistes monstrueux, sont emballés dans les projets macabres d’extermination de tout un peuple qui cherche désespérément un retour digne au pays natal pour aider à construire une Nation sans différence.
Mon peuple est un concentré de tous les malheurs des peuples, une synthèse douloureuse de toutes les souffrances de l’humanité.
C’est pourquoi je vibre naturellement au nom des orphelins et des veuves de la région des grands lacs qui scrutent avec anxiété les horizons d’une scène accaparée par les marchands de canons.
Mes pensées vont à tous ceux qui sont touchés par la destruction de la nature et de son écosystème à l’Est du Congo et les milliers de réfugiés qui vont mourir, abattus par la redoutable arme de la faim et de la maladie.
 Je ne peux pas naturellement oublier ces soldats congolais (du recru au général) obéissant aux ordres, le doigt sur la détente qui  courent derrière ces réfugiés hutus dans les forêts, et qui  savent que la balle qui va partir en appuyant sur la détente ne porte que le message de la mort.
Je m’indignerai toujours en pensant au peuple hutu qu’un certain nombre de pays occidentaux (Etats-Unis, Belgique et la Grande Bretagne) ont choisi de substituer à un autre peuple (TUTSI) hier encore martyrisé.
Je pense à ce peuple hutus c’est-à-dire à ces familles disloquées errant dans la nature en quête d’une terre d’asile ; courageux, déterminés, persévérants et infatigables depuis 1990.
Que ces réfugiés rappellent à chaque instant, à la conscience humaine la nécessité et l’obligation morale de respecter les droits d’un peuple : avec leurs frères TUTSI, ils peuvent vivre ensemble.
Aux côtés de nos frères militaires congolais qui meurent dans une guerre fratricide, suicidaire et insensée, qu’ils interpellent leur Président KABILA parce qu’il agisse contre la volonté de ses citoyens.
Je me sens également proche à nos camarades Mayi Mayi avec toutes leurs composantes, classées dans les forces négatives par les talentueux colonisateurs de la région, et  qui se battent pour la libération de leurs territoires convoités ; mais qui malheureusement leurs villages sont bombardés et pillés ; leurs sœurs et leurs femmes sont violées ainsi que leurs frères sont tués et humiliés par les TUTSI congolais soutenus par les expansionnistes avec à la tête PAUL KAGAME. Malgré tout et je les encourage,  ces camarades affrontent et affronteront avec courage et lucidité leur destin.
Enfin, par compassion je pleure aux côtés de la veuve et orphelins du feu HALYARIMANA, retranchés sur une terre d’asile qui ne leur est pas facile de s’y accrocher ; cette veuve est accusée par méchanceté de génocidaire et par conséquent, elle doit abandonner ses orphelins, aller pleurer et essuyer ses larmes en prison.
Seigneur, si les méchants de ce monde voulaient tester où arrive la résistance de l’homme, je pense qu’avec l’expérience du peuple hutu (surtout à l’Est du Congo) ils l’on déjà vu quand même !!
Cependant je me lève au nom de tous ceux qui cherchent vainement dans quel forum de ce monde, où ils pourront faire entendre leur voix et la faire prendre en considération réellement ?
Seule la lutte libère et j’en appelle  à tous ceux qui sont opprimés, à tous ceux qui sont affligés par la situation actuelle dans la région des grands lacs pour qu’ils montent à l’assaut pour la conquête de leurs droits, pour la conquête de leur dignité. 
S’il vous plait, hâtez-vous pour ne pas rater le rendez-vous de l’histoire!
 Banyarwanda banyarwandakazi, Hâtons-nous pour aller encaisser un chèque que Grégoire KAYIBANDA et ses compagnons ont signé à la première heure de l’indépendance
La lutte de notre peuple est ouverte aux malheurs de tous les opprimés. Elle doit s’inspirer de toutes les expériences des hommes depuis le 1er souffle de l’humanité.
Nous voulons être les héritiers de toutes les luttes de libération en Afrique sub-saharienne ; nous devons être à l’écoute des grands bouleversements qui ont transformés l’Afrique. Nous tirerons les leçons de la lutte de libération au Mozambique, aux Zimbabwé, à la  Namibie et en Afrique du Sud ; les leçons de leur victoire contre la domination d’une minorité blanche et leurs conséquences de ces victoires.
Ouvert  à tous les vents de la volonté des peuples et de leur révolution, nous instruisant aussi de des certains échecs quelques parts qui conduisent aujourd’hui à certains manquements de droits de l’homme (cas du Zimbabwe), à la criminalité et la pauvreté avec leurs conséquence comme la Pandémie du VIH/Sida (Afrique du sud) ; nous ne voulons une fois gagner cette lutte, que conserver le noyau du pureté qui nous interdira de nous inféoder aux réalités des autres pays, même si par la pensée nous nous retrouverons dans les systèmes d’intérêts.
Nous le savons très bien que le nouvel ordre économique international s’inscrit tout simplement à côté de tous les droits des peuples : droit à l’indépendance, droit aux libres choix des formes et des structures des gouvernements comme le droit au développement.
Tous ces droits des peuples s’arrachent dans la lutte et par la lutte des peuples. A aucun moment ils seront le résultat d’un acte de générosité.
        Chers frères et sœurs, malgré les difficultés auxquelles nous sommes confrontés aujourd'hui, nous devrons conserver une inébranlable confiance que notre mouvement de libération doit maintenir sa cohésion, renforcer son pouvoir de négociation, se trouver les alliés parmi les nations et recommencer avec ceux qui peuvent nous entendre, l’organisation sous un nouveau visage, d’un véritable mouvement politico-militaire.
        Une cause juste même s’elle ne rencontre que des revers  ou indifférence, peut à la longue trouver un écho dans le concert des nations et des peuples ; et je l’espère.
        Dès aujourd’hui, il faut à mon avis des études sérieuses prenant en compte tous les éléments qui ont conduit et qui, plus tard peut conduire d’un jour à l’autre aux calamités qui ont endeuillé notre pays.
        Sur ce, j’invite des historiens, des sociologues, des ethno- anthropologues et démographes de la région aidés par les mêmes spécialistes des pays étrangers à se pencher sérieusement sur ce problème. La conférence de la région des grands lacs basés à Bujumbura devrait apporter sa contribution.
        Ce n’est pas un secret. Aujourd'hui dans notre pays et dans les régions environnantes (MASSI – RUTCHURU) le traitement injuste infligé aux Hutus et aux autres peuples par les Tutsi est devenu une honte pour le Rwanda.
        Les hutus ne peuvent pas supporter plus longtemps en silence de telles conditions dégradantes. Nous ne pouvons pas parce que Dieu qui nous a crée tous, nous a commandé de résister au mal.
        Je me hâte aujourd'hui à réveiller votre conscience et je suis persuadé que les hutus en mettant un terme à ces conditions s’entendront aux mêmes qualités d’amour chrétien dont ils ont fait preuve pendant de longues années d’asservissement.
        Car je suis sûr qu’il y a des milliers de Tutsi de bonne volonté à travers toute la région et dans le monde qui au fond de leurs cœurs condamnent les violences populaires et le traitement inhumaine infligé au hutus. J’en appelle à ceux-la pour qu’ils s’arment de courage et qu’ils prennent la parole en faveur de la loi, de la dignité et de la moralité.
        J’ai pris cette décision à cause de mon amour propre pour le Rwanda et pour toute la région. J’écris ceci parce que mon pays  est en danger de perdre son âme et peut facilement glisser dans l’anarchie tragique et un fascisme mutilant.
       
        Il faut qu’il se produise quelque chose, dans les meilleurs délais qui éveille la conscience assoupie de notre pays avant qu’il ne soit trop tard.
       
        Si la mort est un compagnon très humble lorsqu’on n’est obligé de la côtoyer toute la vie, le temps est venu où peut-être seule l’acceptation volontaire de la souffrance par des innocents pourra inciter la nation à liquider ces fléaux qui sont le mensonge, l’injustice, l’exclusion et la dictature sur tout un peuple qui ne cherche qu’a s’avancer dans la dignité devant Dieu et devant les hommes. 
           Ce pendant, je me pose la question :
Combien d’hommes doivent mourir encore avant que nous ayons une société réellement libre, vraie et pacifique ? Cela prendra combien de temps ?
        On dit qu’on n’a pas vraiment vécu, tant qu’on n’a pas des choses à regretter (Dr Blerok).
        A mon sens si nous parvenons à comprendre et à nous imprégner de l’esprit et du sens réel de ce qui s’est passé, je crois qu’on pourra transformer notre nation en une société d’amour, de justice, de paix et de fraternité où tous les hommes (hutus – Tutsi) seront  vraiment frères, et pourront vivre côte à côte en symbiose.
        Mais la recherche de la paix va de paire avec la ferme application du droit des pays à l’indépendance, droit des peuples à la liberté et des nations à l’existence autonome. Sur ce point, le palmarès le plus impitoyable, le plus lamentable et détenu au cœur de la région des grands lacs en terme d’arrogance, d’insolence et d’un croyable entêtement par un petit pays, le Rwanda de Paul KAGAME, qui depuis plus de 15 ans, avec l’inqualifiable complicité de ses protecteurs (Etats-Unis et la grande Bretagne), continue à défier la communauté Internationale.
        Au mépris d’une histoire réelle, qui n’est pas très veille, l’histoire de l’exile des  Tutsi en 1959 et celle du fameux génocide, où les Tutsis étaient confronté à l’honneur ; Paul KAGAME et ses compagnons arrivent à infliger aux Hutus mille fois, ce qui fut leur propre calvaire.
          En tout état de cause, ces Tutsi dont beaucoup ont salué leur courage et leur sacrifice d’hier, doivent savoir que les conditions de leur propre quiétude ne résident pas dans leur puissance militaire financée de l’extérieur. On peut opprimer un peuple pendant 100 ans, il finira par se libérer et le prix à payer sera exorbitant.
        J’invite, et les autres peuvent me rejoindre, ces tutsis à commencer à apprendre à devenir un peuple comme les autres, parmi les autres. L’Afrique du Sud et le Burundi doivent leurs servir de leçons.
        Certes, ceux qu’ils étaient hier les autres le sont aujourd’hui. Ces qu’ils sont aujourd’hui, les autres peuvent le devenir demain ou après demain et eux vont repartir à la case de repart et ça sera un cercle vicieux.
        Banyarwanda  Banyarwanda Kazi à quoi serviront ces luttes sans amour ? Excellence Paul Kagome, une lutte sans amour est une lutte en vain ; le sang que tu fais couler appelle et appellera un autre sang.. A toi d’y réfléchir pour préserver le pire à vos contemporains et à vos descendants.
            Pour l’heure, je tiens à rappeler haut et fort notre solidarité militante et agissante à l’endroit des combattants, femmes et hommes de ce peuple vaillant parce que nous savons qu’il n’y a pas de souffrance sans fin.
           J’ai parcouru des milliers des Kilomètres à pied, j’ai perdu des êtres qui m’étaient chères dans des moments terribles.  Dans les durs moments que nous traversons je vous demande, à chacun de nous que nous puissions mettre ensemble nos efforts pour que :
-         cesse la morgue des gens qui n’a pas de raison,
-   s’efface le triste spectacle des femmes violées et des enfants     mourant de faim dans l’Est du Congo ;
-         disparaissent le mensonge et l’ignorance ;
-         s’arrête la traque de nos élites et leaders à l’étranger ;
-         s’arrête ces feuilleteaux politico- judiciaires et condamnations injustes      à Arusha et ailleurs ;
-         ses prisonniers de l’histoire de façon injuste trouvent leur liberté     
-         triomphe la rébellion légitime d’un peuple,
-         se taise le bruit des armes ;
Et qu’enfin, avec une seule et une même volonté, luttant pour la survie d’une partie de l’humanité, nous parvenions à chanter en cœur dans la foi :
La foi fait  tombée sous nos yeux les plus fortes murailles,
La foi nous rend victorieux et gagne les batailles,
La foi nous ouvre le trésor de la toute puissance.
Les plus faibles deviennent forts, sous sa sainte influence.
Protégés par ce bouclier, nous n’avons nulle crainte ;
Que n’ont pas souffert les héros dont noms suivons la trace ?
Que de danger, que de travaux mais quelle sainte audace ? 
Que leur victoire et leur combat enflamme notre zèle ;
Croyons et courons sur leur pas, notre chef nous appelles ;
Quand la foi vit au fond du cœur et nourrit l’espérance ;
On est pour l’amour du sauveur, joyeux dans la souffrance.
       
QUAND LE REVE DEVIENDRA REALITE,
 
        Nous chanterons en cœur avec le poète Novalis ces strophes :
-         Les astres reviendront sur terre d’où ils se sont éloignés pendant nos temps obscurs ;
-         Paul KAGAME déposera son spectre sévère et deviendra un homme parmi les hommes ;
-          Tous les peuples de la région se rassembleront à nouveau après une longue séparation ;
-          Les vieilles familles orphelines se retrouveront et chaque jour verra de nouvelles retrouvailles, de nouveaux embrassements.
-         En chaque tombe se réveillera la cendre éteinte ;
-         Partout brûleront à nouveau les flammes de la vie ;
-         Les vieilles demeures seront rebâties ;
-    Les temps anciens se renouvelleront et l’histoire sera le rêve d’un présent à l’étendue infinie.
 
« La patrie ou la mort, nous vaincrons ! 

Fait à KIGEZI
Dr. Jules MUHOZI


The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine

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