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Sunday, September 28, 2014

6 years later - Torture, kidnappings and disappearances become reality








Rwandan President Kagame 'sparked 1994 genocide'

BBC: Kagame's Role in the Shooting down of the Presidenti​al Plane, in the Rwandan Genocide 


Rwanda - 17/06/2008 : Torture, kidnappings and disappearances must be taken very seriously. They are a prelude to different RPF murders. it is now widely believed
Reports of disappearances or kidnappings followed by awful torture are
We are therefore losing no time in calling on the Uk Governement, US and Europeans, authorities to do everything possible to stop these RPF crimes and quickly find concerned intellectual Hutus.

a group of survivors and witnesses reveal.




Twenty years on from the Rwandan genocide, This World reveals evidence that challenges the accepted story of one of the most horrifying events of the late 20th century. The current president of Rwanda, Paul Kagame, has long been portrayed as the man who brought an end to the killing and rescued his country from oblivion. Now there are increasing questions about the role of Kagame's Rwandan Patriotic Front forces in the dark days of 1994 and in the 20 years since.

The film investigates evidence of Kagame's role in the shooting down of the presidential plane that sparked the killings in 1994 and questions his claims to have ended the genocide. It also examines claims of war crimes committed by Kagame's forces and their allies in the wars in the Democratic Republic of Congo and allegations of human rights abuses in today's Rwanda.
Former close associates from within Kagame's inner circle and government speak out from hiding abroad. They present a very different portrait of a man who is often hailed as presiding over a model African state. Rwanda's economic miracle and apparent ethnic harmony has led to the country being one of the biggest recipients of aid from the UK. Former prime minister Tony Blair is an unpaid adviser to Kagame, but some now question the closeness of Mr Blair and other western leaders to Rwanda's president.



Par Gaspard Musabyimana
03/06/2014
Au Rwanda le journal pro-gouvernemental « igihe.com » dans son édition du 02 juin 2014 rapporte que 16.000 personnes ont disparu de la région de Ngororero (Gisenyi-Nord du pays). Come le apporte le journal, les autorités locales et le ministre de l’Intérieur, James Musoni, minimise la situation, se contentant d’affirmer que ces personnes sont parties dans d’autres régions du pays à la recherche des terres ou qu’elles auraient rejoint les FDRL (Forces de Libérations du Rwanda) en République Démocratique du Congo (RDC).

Le nombre de 16.000 personnes est impressionnant. Il est impossible qu’un mouvement aussi massif de populations passe inaperçu dans une région donnée du Rwanda. En effet, le territoire rwandais est quadrillé par des militaires. Ils sont éparpillés par petits groupes sur bon nombre de collines du pays. Ils sont secondés par les membres de la défense locale (LDF: Local Defense Force), une milice chargée d’encadrer la population par tranches de 10 ménages.

Il y a également la tentaculaire DMI (renseignements militaires). Ses agents sont infiltrés partout notamment dans le Nord du pays où l’on craint des infiltrations des combattants des FDRL. L’avènement des « Intore » (les élus, les meilleurs) est une autre trouvaille du FPR pour surveiller la population. Il s’agit des personnes choisies et qui passent de maison à maison pour vérifier si leurs occupants sont affiliés au parti FPR, au pouvoir. Au niveau communal, il y a les « abakada » (cadres), et la police communale.

Le citoyen est tenu donc quotidiennement à l’œil par ces structures qui ne lui laissent pas la liberté de mouvement. Même une simple visite familiale est assujettie aux formalités administratives: le visiteur doit aller d’abord se faire enregistrer auprès de l’autorité sitôt arrivé dans une localité.

Dans ces conditions, il est clair que ces personnes ont été victimes de « disparitions forcées », c’est-à-dire qu’elles ont été arrêtées ou enlevées par ces milices et ces militaires qui sillonnent les collines en repérant leurs cibles. Ces personnes sont détenues dans des endroits secrets de façon que nul sait ce qu’elles sont devenues. Il est évident que cela se fait avec l’acquiescement des hautes autorités du pays car 16000 personnes, c’est toute une région qui a été quasi littéralement vidée de ses habitants.

Les disparitions forcées sont monnaie courante ces derniers temps au Nord du pays. Dans son communiqué du 16 mai 2014, Human Right Watch parle d’un nombre croissant de personnes qui ont été victimes de disparitions forcées ou qui ont été officiellement portées disparues au Rwanda depuis mars 2014. Cette organisation précise qu’un grand nombre de cas sont survenus dans le district de Rubavu, dans la province de l'Ouest. HRW a reçu des informations selon lesquelles certaines victimes de disparitions forcées ont été appréhendées par des militaires de l’armée rwandaise et autres milices qui infestent la région.
Ces disparitions massives dans la région nord du Rwanda sont juridiquement des disparitions forcées selon la définition de HRW, car ces personnes sont privées de leur « liberté par des agents de l'État ou par des personnes agissant avec son consentement, suivi d'un refus de reconnaître la privation de liberté ou de la dissimulation du sort réservé à la personne disparue ». 

Il est à rappeler, à l’attention des autorités rwandaises concernées, qu’une disparition forcée est un crime contre l'humanité selon les lois internationales.


The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine

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