Rwanda: Cartographie des crimes
Rwanda: cartographie des crimes du livre "In Praise of Blood, the crimes of the RPF" de Judi Rever
Kagame devra être livré aux Rwandais pour répondre à ses crimes: la meilleure option de réconciliation nationale entre les Hutus et les Tutsis.
Let us remember Our People
Let us remember our people, it is our right
You can't stop thinking
Don't you know
Rwandans are talkin' 'bout a revolution
It sounds like a whisper
The majority Hutus and interior Tutsi are gonna rise up
And get their share
SurViVors are gonna rise up
And take what's theirs.
We're the survivors, yes: the Hutu survivors!
Yes, we're the survivors, like Daniel out of the lions' den
(Hutu survivors) Survivors, survivors!
Get up, stand up, stand up for your rights
et up, stand up, don't give up the fight
“I’m never gonna hold you like I did / Or say I love you to the kids / You’re never gonna see it in my eyes / It’s not gonna hurt me when you cry / I’m not gonna miss you.”
The situation is undeniably hurtful but we can'stop thinking we’re heartbroken over the loss of our beloved ones.
"You can't separate peace from freedom because no one can be at peace unless he has his freedom".
Malcolm X
Welcome to Home Truths
The year is 1994, the Fruitful year and the Start of a long epoch of the Rwandan RPF bloody dictatorship. Rwanda and DRC have become a unique arena and fertile ground for wars and lies. Tutsi RPF members deny Rights and Justice to the Hutu majority, to Interior Tutsis, to Congolese people, publicly claim the status of victim as the only SurViVors while millions of Hutu, interior Tutsi and Congolese people were butchered. Please make RPF criminals a Day One priority. Allow voices of the REAL victims to be heard.
Everybody Hurts
“Everybody Hurts” is one of the rare songs on this list that actually offers catharsis. It’s beautifully simple: you’re sad, but you’re not alone because “everybody hurts, everybody cries.” You’re human, in other words, and we all have our moments. So take R.E.M.’s advice, “take comfort in your friends,” blast this song, have yourself a good cry, and then move on. You’ll feel better, I promise.—Bonnie Stiernberg
KAGAME - GENOCIDAIRE
Paul Kagame admits ordering...
Paul Kagame admits ordering the 1994 assassination of President Juvenal Habyarimana of Rwanda.
Why did Kagame this to me?
Inzira ndende
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Hutu Children & their Mums
Rwanda-rebranding
Rwanda-rebranding-Targeting dissidents inside and abroad, despite war crimes and repression
Rwanda has “A well primed PR machine”, and that this has been key in “persuading the key members of the international community that it has an exemplary constitution emphasizing democracy, power-sharing, and human rights which it fully respects”. It concluded: “The truth is, however, the opposite. What you see is not what you get: A FAÇADE”
Rwanda has hired several PR firms to work on deflecting criticism, and rebranding the country.
Targeting dissidents abroad
One of the more worrying aspects of Racepoint’s objectives
was to “Educate and correct the ill informed and factually
incorrect information perpetuated by certain groups of expatriates
and NGOs,” including, presumably, the critiques
of the crackdown on dissent among political opponents
overseas.
This should be seen in the context of accusations
that Rwanda has plotted to kill dissidents abroad. A
recent investigation by the Globe and Mail claims, “Rwandan
exiles in both South Africa and Belgium – speaking in clandestine meetings in secure locations because of their fears of attack – gave detailed accounts of being recruited to assassinate critics of President Kagame….
Ways To Get Rid of Kagame
How to proceed for revolution in Rwanda:
- The people should overthrow the Rwandan dictator (often put in place by foreign agencies) and throw him, along with his henchmen and family, out of the country – e.g., the Shah of Iran, Marcos of Philippines.Compaore of Burkina Faso
- Rwandans organize a violent revolution and have the dictator killed – e.g., Ceaucescu in Romania.
- Foreign powers (till then maintaining the dictator) force the dictator to exile without armed intervention – e.g. Mátyás Rákosi of Hungary was exiled by the Soviets to Kirgizia in 1970 to “seek medical attention”.
- Foreign powers march in and remove the dictator (whom they either instated or helped earlier) – e.g. Saddam Hussein of Iraq or Manuel Noriega of Panama.
- The dictator kills himself in an act of desperation – e.g., Hitler in 1945.
- The dictator is assassinated by people near him – e.g., Julius Caesar of Rome in 44 AD was stabbed by 60-70 people (only one wound was fatal though).
- Organise strikes and unrest to paralyze the country and convince even the army not to support the dictaor – e.g., Jorge Ubico y Castañeda was ousted in Guatemala in 1944 and Guatemala became democratic, Recedntly in Burkina Faso with the dictator Blaise Compaoré.
Almighty God :Justice for US
Killing Hutus on daily basis
RPF Trade Mark: Akandoya
Fighting For Our Freedom?
KAGAME VS JUSTICE
mondialisation.ca
L’auteur
est avocat et fonctionnaire de l’ONU, André Sirois a notamment contribué à
mettre sur pied le Tribunal international pour le Rwanda de 1995 à 1997.
L’anniversaire des massacres du Rwanda devrait être enfin l’occasion de revoir la version des faits partisane et mensongère que, bien souvent pour des raisons inavouables, l’on tente de nous imposer depuis 20 ans. J’ai participé à la mise sur pied du Tribunal international pour le Rwanda de 1995 à 1997 et depuis, je suis étonné de voir la facilité avec laquelle est acceptée une version qui devrait être critiquée très sévèrement. Il est impossible d’entreprendre de corriger ou de questionner ici toute la masse d’informations fausses que l’on nous assène ainsi. Je voudrais cependant indiquer quelques questions de fond que l’on devrait se poser à la lecture d’un texte au sujet des massacres du Rwanda.
Combien y a-t-il eu véritablement de victimes? 800 000 ou un million? Si l’auteur utilise un de ces chiffres, il faut s’inquiéter tout de suite : cela veut dire qu’il n’a fait que reprendre n’importe quoi sans rien vérifier ni critiquer. On ne connaît pas le nombre de victimes; personne n’a jamais pu l’établir. Depuis 20 ans, à tous ceux qui me mentionnent un chiffre à ce sujet, je demande méthodiquement d’où ils le tiennent. Il est impossible d’avoir une réponse.
La seule explication qui semble assez près de la réalité, c’est que, pendant les massacres, un employé de la Croix-Rouge internationale a fait un calcul approximatif des personnes disparues de son agglomération, Hutus et Tutsis confondus, puis il a fait une extrapolation pour l’ensemble du pays qui l’a amené à dire qu’il pourrait y avoir eu à ce moment-là environ 200 000 morts au Rwanda.
Quelques jours plus tard, le ministre des Affaires étrangères d’Allemagne affirmait qu’il y en avait 500 000. Personne n’a jamais pu savoir d’où il tenait ce chiffre. Puis, des ONG américaines –pour amener le gouvernement américain à parler de génocide, ce qui, en droit américain, l’aurait obligé à intervenir– ont commencé à affirmer qu’il y avait un million, non pas de disparus de toutes origines, mais un million de victimes tutsies.
En arrivant à Kigali un peu plus tard, je me suis mis à demander d’où venait ce chiffre; personne n’a jamais pu me répondre et beaucoup voyaient dans ma question un manque de respect pour les victimes et une expression de sympathie envers les génocidaires.
Je considérais, et je considère encore, que dans cette affaire, la vérité est déjà assez monstrueuse et terrible –une seule innocente victime est une victime de trop– et je craignais qu’en répétant n’importe quoi le Tribunal mette en jeu sa crédibilité.
On a fini par démontrer qu’il était absolument impossible qu’il y ait eu un million de victimes tutsies et on s’est alors rabattu sur le chiffre tout aussi fictif de 800 000. Rappelons que les experts estiment que la population du Rwanda était de 6 à 7,5 millions de personnes; les Tutsis constituaient de 10 à 15% de ce nombre, c’est-à-dire qu’ils étaient de 600 000 à 1 125 000 personnes.
C’est clair qu’il ne peut y avoir eu un million de victimes et probablement pas 800 000 non plus si on tient compte des survivants au Rwanda et à l’étranger ainsi que des morts naturelles et accidentelles. Donc, prudence si votre interlocuteur utilise ce chiffre fictif, voire fantaisiste.
Autre question : pourquoi le Tribunal international pour le Rwanda n’a-t-il jamais enquêté sur l’attentat commis contre l’avion présidentiel qui a déclenché les massacres que l’on connaît? C’était bien à l’intérieur de son mandat pourtant. Pourquoi ne l’a-t-il pas fait?
Ou plus exactement, pourquoi, après avoir finalement demandé à l’enquêteur Michael Hourigan de faire cette enquête, la Procureure du Tribunal, Louise Arbour, a-t-elle enterré son rapport et a-t-elle mis fin à l’enquête? Pourquoi enquêter sur tous les massacres du Rwanda et refuser des rechercher les responsables de l’attentat qui en est la cause? C’est tout à l’honneur de la France d’avoir tenté de le faire.
Pourquoi le Tribunal n’a-t-il jamais fait de véritable enquête sur les atrocités commises par les Tutsis ougandais, le Front patriotique rwandais (FPR)? Poser la question, c’est y répondre.
Dès mon arrivée au Rwanda, voyant l’ingérence ouverte du FPR et de certaines ONG américaines dans le travail d’enquête et de mise en accusation du Tribunal, j’en suis venu à la conclusion –et je l’ai annoncée–que dès que nous commencerions à enquêter sur les atrocités du FPR, nous serions chanceux si on nous permettait de nous rendre à l’aéroport pour quitter le pays.
Or quand Carla del Ponte a voulu entreprendre ce type d’enquêtes, elle a été contrainte de venir à Kigali présenter des excuses à Kagamé, et elle a finalement perdu son poste de Procureure du Tribunal.
S’agissant des deux questions qui précèdent, il faut bien garder à l’esprit que le gouvernement rwandais s’est opposé vivement et très officiellement à la création du Tribunal par les Nations Unies. Qu’avait-il à craindre de la création d’un tel tribunal? N’était-ce pas ce que la communauté internationale pouvait faire de mieux pour les victimes et les familles de victimes? De même, et il s’est toujours opposé aussi à toute enquête sur l’écrasement de l’avion présidentiel.
Pourquoi, s’il n’a rien à se reprocher, et si, comme il le dit, les responsables sont des hutus? L’écrasement de l’avion présidentiel et les atrocités du FPR constituent deux sujets d’enquête légitimes, intéressants, essentiels même pour établir l’entière vérité sur ce qui s’est passé alors.
Le gouvernement rwandais de Kagamé a préféré entreprendre une campagne de culpabilisation de la communauté internationale, qui lui est beaucoup plus profitable financièrement : qui peut expliquer en quoi juridiquement la communauté internationale aurait le devoir de payer pour des crimes commis par des Rwandais – et des Tutsis ougandais – contre des Rwandais?
Il faut bien voir que dans ces décisions diplomatiques et dans ces procès médiatisés, les victimes et les familles de victimes comptent très peu ou pas du tout. Je l’ai dit à des familles de victimes avant de quitter le Rwanda (j’étais l’un des seuls employés du Tribunal à avoir des contacts directs et soutenus avec les familles de victimes): comme personne ne peut ressusciter les victimes, ni établir la vérité ou punir les vrais coupables, les familles des victimes auraient dû demander l’abolition du Tribunal qui n’était qu’un tremplin pour carriéristes et qu’un écran de fumée masquant d’inavouables intrigues de politique internationale.
Même les accusés comptaient très peu dans ce spectacle. On en a eu une belle preuve avec le bourgmestre de Taba Jean-Paul Akayesu. Il a eu la malchance d’être lepremier accusé à passer devant le Tribunal, alors que depuis déjà trop longtemps, les États membres de l’ONU, après y avoir englouti plus de 350 millions de dollars selon certains, demandaient des résultats. Or pour un Tribunal, des résultats, c’est des procès et, de préférence, au moins une condamnation.
Plus on avançait dans le temps, plus on investissait, moins la présomption d’innocence avait d’importance. Le malheureux Akayesu a été condamné à l’emprisonnement à vie sur la foi de déclarations de témoins « instantanés » qui sont apparus trois ans et demi après les faits, et ce, après que l’enquête à Taba – à laquelle j’ai participé – eut permis de voir que les témoins présentés comme témoins à charge se contredisaient, n’avaient rien à dire ou même le défendaient.
J’ajouterai que lorsque j’étais au Tribunal, nous savions que pour 25 $, n’importe qui pouvait s’offrir une brigade de six faux témoins qui viendraient raconter n’importe quoi aux enquêteurs et peut-être même aux juges. Très utile pour qui veut se débarrasser d’un rival ou d’un concurrent.
À qui profite le crime? Dans cette affaire, il profite à des Tutsis de l’Ouganda qui, trois ou quatre générations plus tard, « reviennent » au Rwanda en libérateurs, en envahisseurs ou en occupants. Cela pose de graves questions de droit international.
C’est comme si, en 1945, au moment de la Libération, les soldats canadiens-français, se prévalant de leurs origines et du fait qu’ils libéraient la France, avaient proclamé qu’ils « revenaient » dans ce pays et y avaient imposé leur administration.
La question se pose alors pour les Rwandais comme pour nous tous de savoir quels sont les droits d’une armée d’étrangers qui vient « libérer » un pays, ou sauver une minorité à l’intérieur d’un pays, et qu’elle en prend le contrôle? Cette armée a-t-elle le droit de prendre le pouvoir et de s’y installer indéfiniment? Sinon, pendant combien de temps?
Quelques exemples viennent à l’esprit: la question s’est posée aux Américains et aux Alliés lors de la libération de la France, comme le confirment des documents rendus publics récemment. Étaient-ils une armée de conquérants ou une armée de libérateurs? Ils ont choisi d’être des libérateurs puis sont rentrés chez eux.
Le même problème s’est posé aux Vietnamiens lorsqu’ils sont allés délivrer les Cambodgiens des Khmers rouges. Ils sont ensuite retournés dans leur pays.
À Kigali, après 20 ans d’occupation, les « libérateurs » ougandais eux ne parlent pas de rentrer dans leur pays et personne ne se risque à leur poser la question. Outre les victimes des massacres de 1994, il y a aussi les victimes actuelles : les Tutsis et les Hutus du Rwanda qui n’ont plus un mot à dire chez eux parce que s’ils parlent, on les accusera d’avoir survécu par complicité avec les génocidaires.
L’autre victime, c’est aussi la démocratie, la vraie. Comme les Hutus représentent 85 % de la population du Rwanda, ils pourraient facilement s’élire un gouvernement, ce que les politiques tutsis ougandais ne sauraient tolérer.
Rappelons qu’un ancien président du Burundi, qui avait à peu près la même composition démographique que le Rwanda, n’hésitait pas à dire peu avant les massacres du Rwanda que le Burundi devait se débarrasser de « l’excédent de Hutus » (soit 70% de la population du Burundi).
Une autre question et pas la moindre : pourquoi continue-t-on de répéter avec insistance la thèse du génocide « programmé » et « planifié » par des « extrémistes » hutus qui fonde la soi-disant légitimité du régime du général Kagamé alors que tous les jugements du Tribunal international, sauf un, en première instance comme en appel, ont établi que cette thèse n’avait aucun fondement?
Sans parler des questions concernant l’assassinat de plusieurs critiques et adversaires de Kagamé et concernant toute l’administration du système de justice expéditive des gacacas qui, dans bien des cas, n’ont de justice que le nom.
Il s’agit là de quelques questions fondamentales qui sont ignorées, voire escamotées, par la légende officielle et qui demeurent sans réponse.
Il y a eu au Rwanda de terribles massacres et il y a eu un très grand nombre de victimes d’horreurs indescriptibles. Et justement le simple respect dû à ces victimes nous impose le devoir de chercher la vérité, toute la vérité, de trouver les responsables et de ne pas dire n’importe quoi ni permettre que ces victimes soient instrumentalisées au profit de quelques-uns.
L’anniversaire des massacres du Rwanda devrait être enfin l’occasion de revoir la version des faits partisane et mensongère que, bien souvent pour des raisons inavouables, l’on tente de nous imposer depuis 20 ans. J’ai participé à la mise sur pied du Tribunal international pour le Rwanda de 1995 à 1997 et depuis, je suis étonné de voir la facilité avec laquelle est acceptée une version qui devrait être critiquée très sévèrement. Il est impossible d’entreprendre de corriger ou de questionner ici toute la masse d’informations fausses que l’on nous assène ainsi. Je voudrais cependant indiquer quelques questions de fond que l’on devrait se poser à la lecture d’un texte au sujet des massacres du Rwanda.
Combien y a-t-il eu véritablement de victimes? 800 000 ou un million? Si l’auteur utilise un de ces chiffres, il faut s’inquiéter tout de suite : cela veut dire qu’il n’a fait que reprendre n’importe quoi sans rien vérifier ni critiquer. On ne connaît pas le nombre de victimes; personne n’a jamais pu l’établir. Depuis 20 ans, à tous ceux qui me mentionnent un chiffre à ce sujet, je demande méthodiquement d’où ils le tiennent. Il est impossible d’avoir une réponse.
La seule explication qui semble assez près de la réalité, c’est que, pendant les massacres, un employé de la Croix-Rouge internationale a fait un calcul approximatif des personnes disparues de son agglomération, Hutus et Tutsis confondus, puis il a fait une extrapolation pour l’ensemble du pays qui l’a amené à dire qu’il pourrait y avoir eu à ce moment-là environ 200 000 morts au Rwanda.
Quelques jours plus tard, le ministre des Affaires étrangères d’Allemagne affirmait qu’il y en avait 500 000. Personne n’a jamais pu savoir d’où il tenait ce chiffre. Puis, des ONG américaines –pour amener le gouvernement américain à parler de génocide, ce qui, en droit américain, l’aurait obligé à intervenir– ont commencé à affirmer qu’il y avait un million, non pas de disparus de toutes origines, mais un million de victimes tutsies.
En arrivant à Kigali un peu plus tard, je me suis mis à demander d’où venait ce chiffre; personne n’a jamais pu me répondre et beaucoup voyaient dans ma question un manque de respect pour les victimes et une expression de sympathie envers les génocidaires.
Je considérais, et je considère encore, que dans cette affaire, la vérité est déjà assez monstrueuse et terrible –une seule innocente victime est une victime de trop– et je craignais qu’en répétant n’importe quoi le Tribunal mette en jeu sa crédibilité.
On a fini par démontrer qu’il était absolument impossible qu’il y ait eu un million de victimes tutsies et on s’est alors rabattu sur le chiffre tout aussi fictif de 800 000. Rappelons que les experts estiment que la population du Rwanda était de 6 à 7,5 millions de personnes; les Tutsis constituaient de 10 à 15% de ce nombre, c’est-à-dire qu’ils étaient de 600 000 à 1 125 000 personnes.
C’est clair qu’il ne peut y avoir eu un million de victimes et probablement pas 800 000 non plus si on tient compte des survivants au Rwanda et à l’étranger ainsi que des morts naturelles et accidentelles. Donc, prudence si votre interlocuteur utilise ce chiffre fictif, voire fantaisiste.
Autre question : pourquoi le Tribunal international pour le Rwanda n’a-t-il jamais enquêté sur l’attentat commis contre l’avion présidentiel qui a déclenché les massacres que l’on connaît? C’était bien à l’intérieur de son mandat pourtant. Pourquoi ne l’a-t-il pas fait?
Ou plus exactement, pourquoi, après avoir finalement demandé à l’enquêteur Michael Hourigan de faire cette enquête, la Procureure du Tribunal, Louise Arbour, a-t-elle enterré son rapport et a-t-elle mis fin à l’enquête? Pourquoi enquêter sur tous les massacres du Rwanda et refuser des rechercher les responsables de l’attentat qui en est la cause? C’est tout à l’honneur de la France d’avoir tenté de le faire.
Pourquoi le Tribunal n’a-t-il jamais fait de véritable enquête sur les atrocités commises par les Tutsis ougandais, le Front patriotique rwandais (FPR)? Poser la question, c’est y répondre.
Dès mon arrivée au Rwanda, voyant l’ingérence ouverte du FPR et de certaines ONG américaines dans le travail d’enquête et de mise en accusation du Tribunal, j’en suis venu à la conclusion –et je l’ai annoncée–que dès que nous commencerions à enquêter sur les atrocités du FPR, nous serions chanceux si on nous permettait de nous rendre à l’aéroport pour quitter le pays.
Or quand Carla del Ponte a voulu entreprendre ce type d’enquêtes, elle a été contrainte de venir à Kigali présenter des excuses à Kagamé, et elle a finalement perdu son poste de Procureure du Tribunal.
S’agissant des deux questions qui précèdent, il faut bien garder à l’esprit que le gouvernement rwandais s’est opposé vivement et très officiellement à la création du Tribunal par les Nations Unies. Qu’avait-il à craindre de la création d’un tel tribunal? N’était-ce pas ce que la communauté internationale pouvait faire de mieux pour les victimes et les familles de victimes? De même, et il s’est toujours opposé aussi à toute enquête sur l’écrasement de l’avion présidentiel.
Pourquoi, s’il n’a rien à se reprocher, et si, comme il le dit, les responsables sont des hutus? L’écrasement de l’avion présidentiel et les atrocités du FPR constituent deux sujets d’enquête légitimes, intéressants, essentiels même pour établir l’entière vérité sur ce qui s’est passé alors.
Le gouvernement rwandais de Kagamé a préféré entreprendre une campagne de culpabilisation de la communauté internationale, qui lui est beaucoup plus profitable financièrement : qui peut expliquer en quoi juridiquement la communauté internationale aurait le devoir de payer pour des crimes commis par des Rwandais – et des Tutsis ougandais – contre des Rwandais?
Il faut bien voir que dans ces décisions diplomatiques et dans ces procès médiatisés, les victimes et les familles de victimes comptent très peu ou pas du tout. Je l’ai dit à des familles de victimes avant de quitter le Rwanda (j’étais l’un des seuls employés du Tribunal à avoir des contacts directs et soutenus avec les familles de victimes): comme personne ne peut ressusciter les victimes, ni établir la vérité ou punir les vrais coupables, les familles des victimes auraient dû demander l’abolition du Tribunal qui n’était qu’un tremplin pour carriéristes et qu’un écran de fumée masquant d’inavouables intrigues de politique internationale.
Même les accusés comptaient très peu dans ce spectacle. On en a eu une belle preuve avec le bourgmestre de Taba Jean-Paul Akayesu. Il a eu la malchance d’être lepremier accusé à passer devant le Tribunal, alors que depuis déjà trop longtemps, les États membres de l’ONU, après y avoir englouti plus de 350 millions de dollars selon certains, demandaient des résultats. Or pour un Tribunal, des résultats, c’est des procès et, de préférence, au moins une condamnation.
Plus on avançait dans le temps, plus on investissait, moins la présomption d’innocence avait d’importance. Le malheureux Akayesu a été condamné à l’emprisonnement à vie sur la foi de déclarations de témoins « instantanés » qui sont apparus trois ans et demi après les faits, et ce, après que l’enquête à Taba – à laquelle j’ai participé – eut permis de voir que les témoins présentés comme témoins à charge se contredisaient, n’avaient rien à dire ou même le défendaient.
J’ajouterai que lorsque j’étais au Tribunal, nous savions que pour 25 $, n’importe qui pouvait s’offrir une brigade de six faux témoins qui viendraient raconter n’importe quoi aux enquêteurs et peut-être même aux juges. Très utile pour qui veut se débarrasser d’un rival ou d’un concurrent.
À qui profite le crime? Dans cette affaire, il profite à des Tutsis de l’Ouganda qui, trois ou quatre générations plus tard, « reviennent » au Rwanda en libérateurs, en envahisseurs ou en occupants. Cela pose de graves questions de droit international.
C’est comme si, en 1945, au moment de la Libération, les soldats canadiens-français, se prévalant de leurs origines et du fait qu’ils libéraient la France, avaient proclamé qu’ils « revenaient » dans ce pays et y avaient imposé leur administration.
La question se pose alors pour les Rwandais comme pour nous tous de savoir quels sont les droits d’une armée d’étrangers qui vient « libérer » un pays, ou sauver une minorité à l’intérieur d’un pays, et qu’elle en prend le contrôle? Cette armée a-t-elle le droit de prendre le pouvoir et de s’y installer indéfiniment? Sinon, pendant combien de temps?
Quelques exemples viennent à l’esprit: la question s’est posée aux Américains et aux Alliés lors de la libération de la France, comme le confirment des documents rendus publics récemment. Étaient-ils une armée de conquérants ou une armée de libérateurs? Ils ont choisi d’être des libérateurs puis sont rentrés chez eux.
Le même problème s’est posé aux Vietnamiens lorsqu’ils sont allés délivrer les Cambodgiens des Khmers rouges. Ils sont ensuite retournés dans leur pays.
À Kigali, après 20 ans d’occupation, les « libérateurs » ougandais eux ne parlent pas de rentrer dans leur pays et personne ne se risque à leur poser la question. Outre les victimes des massacres de 1994, il y a aussi les victimes actuelles : les Tutsis et les Hutus du Rwanda qui n’ont plus un mot à dire chez eux parce que s’ils parlent, on les accusera d’avoir survécu par complicité avec les génocidaires.
L’autre victime, c’est aussi la démocratie, la vraie. Comme les Hutus représentent 85 % de la population du Rwanda, ils pourraient facilement s’élire un gouvernement, ce que les politiques tutsis ougandais ne sauraient tolérer.
Rappelons qu’un ancien président du Burundi, qui avait à peu près la même composition démographique que le Rwanda, n’hésitait pas à dire peu avant les massacres du Rwanda que le Burundi devait se débarrasser de « l’excédent de Hutus » (soit 70% de la population du Burundi).
Une autre question et pas la moindre : pourquoi continue-t-on de répéter avec insistance la thèse du génocide « programmé » et « planifié » par des « extrémistes » hutus qui fonde la soi-disant légitimité du régime du général Kagamé alors que tous les jugements du Tribunal international, sauf un, en première instance comme en appel, ont établi que cette thèse n’avait aucun fondement?
Sans parler des questions concernant l’assassinat de plusieurs critiques et adversaires de Kagamé et concernant toute l’administration du système de justice expéditive des gacacas qui, dans bien des cas, n’ont de justice que le nom.
Il s’agit là de quelques questions fondamentales qui sont ignorées, voire escamotées, par la légende officielle et qui demeurent sans réponse.
Il y a eu au Rwanda de terribles massacres et il y a eu un très grand nombre de victimes d’horreurs indescriptibles. Et justement le simple respect dû à ces victimes nous impose le devoir de chercher la vérité, toute la vérité, de trouver les responsables et de ne pas dire n’importe quoi ni permettre que ces victimes soient instrumentalisées au profit de quelques-uns.
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Profile
I am Jean-Christophe Nizeyimana, an Economist, Content Manager, and EDI Expert, driven by a passion for human rights activism. With a deep commitment to advancing human rights in Africa, particularly in the Great Lakes region, I established this blog following firsthand experiences with human rights violations in Rwanda and in the DRC (formerly Zaïre) as well. My journey began with collaborations with Amnesty International in Utrecht, the Netherlands, and with human rights organizations including Human Rights Watch and a conference in Helsinki, Finland, where I was a panelist with other activists from various countries.
My mission is to uncover the untold truth about the ongoing genocide in Rwanda and the DRC. As a dedicated voice for the voiceless, I strive to raise awareness about the tragic consequences of these events and work tirelessly to bring an end to the Rwandan Patriotic Front (RPF)'s impunity.
This blog is a platform for Truth and Justice, not a space for hate. I am vigilant against hate speech or ignorant comments, moderating all discussions to ensure a respectful and informed dialogue at African Survivors International Blog.
Genocide masterminded by RPF
Finally the well-known Truth Comes Out.
After suffering THE LONG years, telling the world that Kagame and his RPF criminal organization masterminded the Rwandan genocide that they later recalled Genocide against Tutsis. Our lives were nothing but suffering these last 32 years beginning from October 1st, 1990 onwards. We are calling the United States of America, United Kingdom, Japan, and Great Britain in particular, France, Belgium, Netherlands and Germany to return to hidden classified archives and support Honorable Tito Rutaremara's recent statement about What really happened in Rwanda before, during and after 1994 across the country and how methodically the Rwandan Genocide has been masterminded by Paul Kagame, the Rwandan Hitler. Above all, Mr. Tito Rutaremara, one of the RPF leaders has given details about RPF infiltration methods in Habyarimana's all instances, how assassinations, disappearances, mass-slaughters across Rwanda have been carried out from the local autority to the government,fabricated lies that have been used by Gacaca courts as weapon, the ICTR in which RPF had infiltrators like Joseph Ngarambe, an International court biased judgments & condemnations targeting Hutu ethnic members in contraversal strategy compared to the ICTR establishment to pursue in justice those accountable for crimes between 1993 to 2003 and Mapping Report ignored and classified to protect the Rwandan Nazis under the RPF embrella . NOTHING LASTS FOREVER.
Human and Civil Rights
Human Rights, Mutual Respect and Dignity
For all Rwandans :
Hutus - Tutsis - Twas
Rwanda: A mapping of crimes
Rwanda: A mapping of crimes in the book "In Praise of Blood, the crimes of the RPF by Judi Rever
Be the last to know: This video talks about unspeakable Kagame's crimes committed against Hutu, before, during and after the genocide against Tutsi in Rwanda.
The mastermind of both genocide is still at large: Paul Kagame
KIBEHO: Rwandan Auschwitz
Kibeho Concetration Camp.
Mass murderers C. Sankara
Stephen Sackur’s Hard Talk.
Prof. Allan C. Stam
The Unstoppable Truth
Prof. Christian Davenport
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Prof. Christian Davenport Michigan University & Faculty Associate at the Center for Political Studies
The killing Fields - Part 1
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Drame rwandais- justice impartiale
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Sheltering 2,5 million refugees
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Bernard Lugan présente "Rwanda, un génocide en... par BernardLugan Bernard Lugan présente "Rwanda, un génocide en questions"
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Stephen Sackur, HARDtalk's presenter, has been a journalist with BBC News since 1986. Stephen Sackur, HARDtalk's pr...
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29/09/2019 By Jean-Christophe, Libre Penseur A blanket amnesty of past and present crimes whitewash to ...
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Everything happens for a reason
Bad things are going to happen in your life, people will hurt you, disrespect you, play with your feelings.. But you shouldn't use that as an excuse to fail to go on and to hurt the whole world. You will end up hurting yourself and wasting your precious time. Don't always think of revenging, just let things go and move on with your life. Remember everything happens for a reason and when one door closes, the other opens for you with new blessings and love.
Hutus didn't plan Tutsi Genocide
Kagame, the mastermind of Rwandan Genocide (Hutu & tutsi)
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