Rwanda: Cartographie des crimes
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KAGAME - GENOCIDAIRE
Paul Kagame admits ordering...
Why did Kagame this to me?
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Hutu Children & their Mums
Rwanda-rebranding
Ways To Get Rid of Kagame
- The people should overthrow the Rwandan dictator (often put in place by foreign agencies) and throw him, along with his henchmen and family, out of the country – e.g., the Shah of Iran, Marcos of Philippines.Compaore of Burkina Faso
- Rwandans organize a violent revolution and have the dictator killed – e.g., Ceaucescu in Romania.
- Foreign powers (till then maintaining the dictator) force the dictator to exile without armed intervention – e.g. Mátyás Rákosi of Hungary was exiled by the Soviets to Kirgizia in 1970 to “seek medical attention”.
- Foreign powers march in and remove the dictator (whom they either instated or helped earlier) – e.g. Saddam Hussein of Iraq or Manuel Noriega of Panama.
- The dictator kills himself in an act of desperation – e.g., Hitler in 1945.
- The dictator is assassinated by people near him – e.g., Julius Caesar of Rome in 44 AD was stabbed by 60-70 people (only one wound was fatal though).
- Organise strikes and unrest to paralyze the country and convince even the army not to support the dictaor – e.g., Jorge Ubico y Castañeda was ousted in Guatemala in 1944 and Guatemala became democratic, Recedntly in Burkina Faso with the dictator Blaise Compaoré.
Almighty God :Justice for US
Killing Hutus on daily basis
RPF Trade Mark: Akandoya
Fighting For Our Freedom?
KAGAME VS JUSTICE
C’est au mois de mai 1994 que les militaires du Front Patriotique Rwandais arrivèrent
dans la commune de Rutobwe. Vis à vis de cette attaque, la population a réagi
différemment :
Une petite minorité composée principalement de vieillards et d’infirmes ne quittèrent pas
leur domicile. Tout ce monde fut presque exterminé. Nous reprenons ci-après des
exemples non exhaustifs.
NOM ET PRENOMS PARENTS DES AGE VICTIMES APROXIMATIF,
1 . BIZIYAREMYE Mariko HAJABAKIGA Godefroid 50 ans
2. HABARUGIRA Yohana1 ~MADENDE 100 ans
B U H A Z E 2 V e r o n i k a ~90 ans
4 - ------------ Berenadeta 80 ans
5 ZEZIFU Ludoviko MADENDE 80 ans
6. RUSIGARIYE Augustin 55 ans
7. BANDORA KIDENDE 50 ans
Epouse de BANDORA (Voire le n'7) 47 ans
9. SIMPARINKA François SIMURABIYE 60 ans
10. MUNYARUGONDO BIGEGA 35 ans
Il. KARABAYINGA (frère du n'I 0) BIGEGA 30 ans
12. NYIRAMAIIE épouse de Bigega(n°I0/11) 60 ans
13. NYIRASHENGERO 2ème épouse de Bigega 50 ans
14. MUSEMAKWELI Robert RURAKABIJE Félicien 16 ans
15. NGIRENTE 35 ans
16 ----------- Karabudiyane RWABATWA Benedigito 35 ans
Un des fils de Karabudiyane (n'l 6) ----------- Karabudiyane 16 ans
17 MUNYAKAZI Damien Karenzi 64 ans
Ce ne sont là que quelques exemples et chacune des collines de Rutobwe a subi le même malheureux sort.
1 Il s'agit de mon propre grand père
2 Il s'agit de ma propre grand mère
3 L'intéressée était la marâtre de mon père (i.e deuxième épouse de mon grand
père Habarugira Yoliana)
4Il était le petit frère de mon grand père
Il était amputé des doigts à cause de la lèpre
Une autre partie de la population prit le chemin de l’exil. Elle se rendit, dans sa
grande majorité, à Nyabikenke. Une petite partie se dirigea vers Kayenzi.
Cette foule de fuyards fut infiltrée par des éléments du FPR qui incitèrent les jeunes
à venir à Cyeza piller le Curé, l’abbé Michel Gigi, de nationalité belge, qu’ils qualifiaient d’Inkotanyi.
Tous ces jeunes, estimés à 250 personnes allaient être massacrés à Cyeza. Les
corps en décomposition furent enterrés sous la supervision du Conseiller de secteur
d’alors, Monsieur Charles Ndereyimana. Ce dernier allait être arrêté, puis relâché.
D’autres personnes furent principalement tués le 4 et 5 juillet 1974. Ils regagnaient
leur domicile, après le bombardement de la montagne de Ndiza.
Le FPR les attendaient à un pont de la rivière Bakokwe, à la frontière de
Nyabikenke et Rutobwe.
Toujours en Juillet 1994, un ancien professeur à l’École des Sciences de Byimana,
Monsieur Jean Chrisostome Twagirayezu (?), originaire du secteur Ntonde, rassemblait des foule qu’il faisait massacrer à Mpushi, un mont de la commune Nyamabuye.
Il faudrait également souligné le fait qu’après le 4 juillet, la population n’avait pas
l’autorisation de vivre chez lui. Un camp avait été érigé à Murara. De là, l’on trier
journalièrement des personnes des personnes à tuer.
Ci-jointe une liste de plus de 700 personnes assassinées en 1994.
Exemples non exhaustifs de massacres dans d’autres communes de la préfecture
d'origine de Gitarama
La préfecture de Gitarama figure parmi les cinq premières victimes de l’épuration ethnique du FPR. Ces préfectures sont : BYUMBA, KIBUNGO, KIGALI-Rural , PVK (Préfecture de la Ville de Kigali), GITARAMA et BUTARE où des “Escadrons de la mort ” du FPR ont déployé toutes les stratégies inimaginables pour massacrer le maximum de hutu possibles, parmi lesquelles :
- ceux qui n’avaient pas pu fuir les combats et qui se sont retrouvés encerclés par le FPR;
- ceux qui n’ont pas voulu fuir au Zaïre et qui sont rentrés précipitamment dans leurs biens; ceux qui ont eu la naïveté de croire à la bonne foi du FPR qui clamait la démocratie et les droits de l’homme dans ses émissions sur sa radio pirate “Muhabura”.
A lui seul, en tant que commandant des opérations dans la zone de Gitarama, le Colonel Ngoga a pu organiser des massacres qui ont fait plus de 18.000 civils hutus dans la seule préfecture de Gitarama entre juillet 94 et Juin 1995.
A. MASSACRES DE CIVILS HUTU PAR L’ARMEE DU FPR EN COMMUNE MUGINA
Toutes les techniques de mise à mort et de tortures ont été utilisées dans cette commune, où les troupes du FPR ont massacré plus de 100 hutu en représailles contre l’assassinat de 5 tutsi par les extrémistes hutu.
Avant que les troupes du FPR n’entre dans la commune Mugina, cette commune a d’abord essuyé des bombardements en provenance du Bugesera (occupé par le FPR depuis le 15 Mai 1994). Les premiers soldats du FPR y ont été aperçus vers le 4 Juin 1994. Ils venaient des communes Nyamabuye, Tambwe et Mukingi qui venaient de tomber dans leurs mains. Ils ont investi d’abord le bureau communal et le petit centre commercial. C’est autour du 18 juin 1994 que toute la commune fut occupée par les soldats du FPR et quelques civils tutsi que le FPR venait de libérer à l’Evêché de Kabgayi.
Il ne sera pas facile de déterminer le nombre exact de victimes que le FPR a fait à ce moment, puisque la majeure partie de la population étais encerclée. Certains témoins vont jusqu’à avancer un chiffre de plus de 30.000 civils hutu massacrés par les “Escadrons de tueurs” du FPR. En attendant qu’une enquête internationale et indépendante puisse déterminer l’ampleur des massacres qui y ont été commis, on peut déjà faire un petit tableau de victimes hutu massacrées entre les mois de Juin et Août 1994 dans les huit secteurs de la Commune MUGINA (Sud-Est de Gitarama):
1) Le Secteur MBATI a enregistré en 3 mois: 243 victimes essentiellement hutu
2) Le Secteur MUKINGA “ “ : 237 “ “
3) Le Secteur MUGINA “ “ : 224 “ “
4) Le Secteur KIYANZA “ “ : 171 “ “
5) Le Secteur NGOMA “ “ : 163 “ “
6) Le Secteur NTEKO “ “ : 160 “ “
7) Le Secteur BIBUNGO “ “ : 113 “ “
8) Le Secteur CYERU “ “ : 76 “ “
Soit un total de : 1.325 victimes identifiées.
Les différentes formes de mise à mort, (observées dans d’autres régions du pays où le FPR a massacré de milliers de civils depuis Byumba, Kibungo, Kigali, Gitarama, Butare jusqu’à Cyangugu) ont été relevées en commune Mugina. En voici quelques unes:
- ligoter les bras et les pieds ensemble dans le dos de façon que le corps de la victime forme un demi-cercle et le laisser mourir deux jours après par manque d’air ( la cage thoracique étant comprimée et la circulation sanguine s’en retrouvant entravée);
- coucher la victime sur le ventre par terre avant de lui asséner un ou deux coups mortels sur la tempe à l’aide d’une houe usée (faucille-agafuni). Cela permettait de faire l’économie des balles, et ça ne fait pas trop de bruit comme la détonation d’un fusil.
Ainsi, un petit groupe de tueurs a pu massacrer un grand nombre de citoyens innocents, sans faire trop de bruit ni attirer l’attention des autres personnes cibles pour pouvoir les traquer à leur tour.
- rassembler et enfermer les victimes dans une maison avant de l’incendier;
- enfermer plusieurs victimes dans une maison et lancer des grenades sur eux;
- encerler une foule lors d’une réunion publique ou un groupe de buveurs dans un cabaret et les massacrer à l’aide des grenades et des fusils;
- ligoter les victimes et les abandonner sur la colline bras et pieds liés pour qu’ils meurent de faim après plusieurs jours d’agonie;
- la pendaison ou les coups de massue sur la tempe de la victime;
C’est ainsi que des hutu, qui sont retournés dans leurs biens, ont été triés et tués par le FPR.
Les Secteurs MBATI, MUKINGA, MBATI, MUGINA, KIYANZA et NGOMA ont été les plus touchés par ces massacres à caractère ethnique. Le petit relevé ci-après des familles entières décimées de Juin à Août 94 sur les 243 victimes de MBATI illustre ces abominations:
Nom du chef de famille tué: Nombre d’enfants massacrés:
YAMURAGIYE + 2 (deux) enfants
BIREKERAHO + 10 (dix) enfants
RUGUMIRE + 4 (quatre) enfants
MUKAMANA + 4 (quatre) enfants
KIMENYI + 5 (cinq) enfants
MUKANTAGARA + 2 (deux) enfants
NZABONALIBA + 5 (cinq) enfants
NZABANDORA + 3 (trois) enfants
AKIMANA + 1 (un) enfant
MUBILIGI + 1 (un) enfant
MUSENGIMANA + sa femme + 3 (trois) enfant
HABYALIMANA + 7 (sept) enfants
Mme CYUBAHIRO + 4 (quatre) enfants
SEKABWANA + sa femme
MUNYENTWALI + sa femme + 4 (quatre) enfants
KANANI + 4 (quatre) enfants
KARANGWA + sa femme + 4 (quatre) enfants
RUJINDIRI + sa femme
NYANKARA + 2 (deux) enfants
MAHEMBE + 3 (trois) enfants
BAKUZAGARA + 4 (quatre) enfants
HALINDA + 4 (quatre) enfants
RUSEBEYA + 3 (trois) enfants
YANWARI + 5 (cinq) enfants
Mme HARELIMANA + 6 (six) enfants
Mme UKIZEBARAZA + 3 (trois) enfants
SEMAHIRE + son petit frère
HARELIMANA + 2 (deux) enfants
NSANZABAGANWA+ sa femme + 7 (sept) enfants
NGENGERA + sa femme + 5 (cinq) enfants
MUREFU + 4 (quatre) enfants
SEZIBERA + sa femme
NTAMBARA + sa femme + 1 (un) enfants
KABERA + sa femme + 7 (sept) enfants
NYIRANSABABERA + sa belle fille
BUGINGO + sa femme + 7 (sept) enfants
MUKARWEGO + 2 (deux) enfants
Mme MUGABA + 3 (trois) enfants
UTUMABAHUTU + 3 (trois) enfants
TUYISENGE + 3 (trois) enfants
Sur les 243 victimes du Secteur MBATI, 63 sont des femmes.
Massacres de paysans hutu innocents dans le Secteur NTEKO de la commune
MUGINA
Quand les soldats du FPR sont arrivés dans le Secteur NTEKO début juin 94, ils ont
immédiatement tué 6 (six) personnes dans la cellule Rusorokana dont voici les noms:
SEFARANGA Félicien
NTAGUNGIRA Théoneste
KABERUKA Gaspard
KARAMAGE Stanislas
SINDIKUBWABO Sylvère
TWAHIRWA Faustin
Tous ces hommes ont été tués uniquement parce qu’ils étaient des hutu. Ils ont été tués par les soldats du FPR à l’aide de petites houes (usées) dans la forêt de Cyumura du Secteur Nteko le 5 juin 1994. Quand leurs proches ont voulu les enterrer, les militaires du FPR les ont dispersés avec des coup de feu et les corps se sont décomposés dans cette forêt où beaucoup d’autres encore furent tués de la même façon. D’autres massacres ont eu lieu à REBERO, cellule Rusohokana. Les militaires du FPR y ont tué un très grand nombre de personnes avec des houes usées. Les cadavres ont été jetés dans des W.C qui furent par après détruits. Parmi les victimes, figurent:
TWAGIRAYEZU, fils de Kadahwema, commerçant tué avec son petit frère
HABIMANA (petit frère de Twagirayezu) et son fils
RUSATSI (fils de Twagirayezu).
SEROMBA J.Baptiste (alias”Twagirimana”) qui était commerçant aussi
NZABANDORA François.
Dans la même cellule Rusorokona, chez un nommé KANYENKORE, les militaires du FPR y ont tué 5 (cinq) hommes et une femme. Voici quelques noms de ces victimes:
KAYIBANDA, MUDAHUNGA, GATARE, NYIRAKAMANA, NCAMATWI (qui était
commerçant). Ils ont été fusillés. La femme a été enterrée par les voisins en présence des militaires. Les hommes n’ont pas été enterrés, les militaires du FPR s’y étant opposés.
Dans la vallée de la Nyabarongo et de l’Akanyaru (rivières en amont de l’Akagera), à KIMANA dans le Secteur Nteko où une grande masse de personnes s’étaient réfugiées, il y a eu d’autres massacres. En plus des habitants de la région de Mugina, s’étaient
ajoutées beaucoup de personnes en provenance du Bugesera qui s’y étaient réfugiées avec tous leurs biens. Tous ces déplacés ont pourchassés comme du gibier et tués à coups de balles et de grenades par les militaires du FPR.
Toujours au mois d’Août 1994, les militaires du FPR ont rassemblé des personnes, qui
étaient restés ou retournés dans leurs biens, dans un camp au Marché de Mugina sous prétexte de les protéger contre des “interahamwe”. Chaque nuit, ces militaires venaient trier les garçons et les hommes encore valides et les amenaient pour les tuer. Parmi ceux
qui ont été enlevés de cette façon, nous avons pu connaître quelques noms:
RUHANGARA du secteur Mugina;
GATABAZI Célestin, du secteur Mugina;
NYANDWI, du Secteur Nteko;
SEMIGABO, du Secteur Nteko.
Ces personnes ci-haut citées ont été enfermées dans la maison d’un nommé
Musanganire, et furent tuées assomées à l’aide de petites houes usées (udufuni). Leurs cadavres y ont été enterrés.
Au mois de Septembre 1994, le camp de rassemblement du FPR au Marché de Mugina rassemblait encore une population hutu de moins en moins nombreuse à cause des enlèvements nocturnes. Il y avait une barrière des militaires sur le marché. Ces militaires arrêtaient sur cette barrière des personnes qu’ils emprisonnaient dans la maison de celui qui était Président du Tribunal de Canton de Mugina. Pendant la nuit, les prisonniers étaient tués et leurs cadavres étaient jetés dans une citerne qui se trouve à côté de cette maison.
Au début d’Octobre 1994 la population hutu a été autorisée de rentrer dans ses biens.
Mais, les militaires ont continué à venir enlever des jeunes mâles et des hommes valides pour les tuer.
Parmi ceux qui ont été emmenés et tués à cette époque, figurent:
NYANDWI “alias Muzehe”, de la cellule Rusorokona, secteur Nteko;
NKULIYINGOMA François, et son petit frère
SAMUEL, tous deux du secteur Nteko.
Même pendant la journée, les militaires du FPR ne craignaient pas de venir enlever des hutu innocents sous prétexte d’aller les interroger mais pour les tuer à l’abri des regards.
Parmi les victimes enlevées pendant la journée, citons l’ancien Conseiller et le nouveau Conseiller du Secteur Kiyonza. Fin Octobre 94, un enseignant a été arrêté à l’école de Rusoro. Il fut emprisonné au cachot communal de Mugina. C’est là qu’il a été tué et enterré. Suite à cet assassinat, les élèves et les autres enseignants ne sont plus retournés à cette école de Rusoro du moins jusque fin Novembre 94 quand notre enquêteur est passé dans cette région.
Voici une liste de quelques familles décimées parmi les 160 victimes du seul
Secteur Nteko:
Nom du chef de Famille: nombres d’enfants tués:
1. MAYIRA Manassé + 9 (neuf) enfants et membres de famille
2. KANYARUTOKI + 5 (cinq) enfants et membres de famille
3. SIMBASHIRAMAKENGA + 5 (cinq) enfants et membres de famille
4. BAVAKURE + 5 (cinq) enfants
5. NYIRAMUBERWA + 4 (quatre) enfants
6. HABIMFURA + sa femme + 5 (cinq) enfants
7. HABYALIMANA + sa femme + 6 (six) enfants
8. BITUTSI + sa femme + 4 (quatre) enfants
9. MUKAGASANA + 2 (deux) enfants
10. NYILINGANGO + son fils
11. NYABENDA + sa femme : NYIRAMATABARO
12. KALISA + sa femme + 6 (six) enfants
13. RWACYATA + 2 (deux) enfants
14. NSANZABAZUNGU + 5 (cinq) enfants
+ sa femme
15. RWAGACONDO + sa femme
16. NGARUYE + sa femme
17. KAMPIRE + sa fille
18. NSABIMANA + 3 (trois) enfants
19. NSHIZIRUNGU + sa femme : NYIRAMASABO
En plus de centaines de paysans paisibles massacrés systématiquement, les intellectuels et hommes d’affaires hutu sont la cible privilégiée des militaires.
Voici quelques noms d’enseignants et de commerçants hutu tués par l’armée de FPR dans le même secteur :
PASCAL (enseignant)
MARIANNE(enseignante)
MUSHIMWIKI Aloys (commerçant)
TWAGIRIMANA Jean Baptiste (commerçant)
MUYOMBANO François (commerçant au Centre de Mugina)
GAHORERO François (commerçant au Centre de Mugina)
NZABANDORA François (commerçant au centre de Mugina)
KANDAGAYE (commerçant)
Les victimes hutu qui avaient un peu d’argent étaient rançonnés avant d’être tués et jetés
dans les WC (toilettes) qui étaient détruits pour effacer toute trace.
Massacres de paysans hutus par l’armée du FPR dans le Secteur MUGINA au cours
de la période de juin - août 1994
Parmi les cellules du Secteur MUGINA celle de KIYONZA comptait 141 victimes à la fin du
mois août:
Nous avons relevé les listes des personnes massacrées les 10, 20 et 23 Juin et le
10/07/94:
Sur 38 paysans tués le 20 juin 94, nous avons pu identifier une vingtaine d’entre
eux :
Kamana
Mukamana Claudine
Nteziyaremye
Kamugunga Pierre
Kaberuka Charles
Gacondo
Ntiruhunga
Bizimana
Mukankusi
Mukarwego
Rugandagaza
Karangwa (fils de Hitiyise oseph )
Salume
Kanyamikenke J
Kayihura
Spéciose (fille de Rugandagaza)
Hitimana Pascal
Valens
Kazura Joseph
Sur 44 paysans tués le 23 juin 94, voici les noms de vingt victimes dont 14 femmes:
Ngurube Jean
Sebugare Léonidas
Rusatsi Félicien
Mukagashugi
Nyamuziga Pierre Damien
Nyandwi Augustin
Sebumba
Mulindahabi Antoine
Sekamana
Nzabamwita Sylver
Mukantaganda
Mukashyaka Rose
Rugwizangoga Emerita
Kajeguhakwa
Nyirabalima
Nyirabititaweho
Nyirakimonyo Agathe
Mukamana
Gafuni (frère d’Agathe).
Sur 32 paysans massacrés le 10 Juillet 94, voici 20 noms de victimes dont 5 femmes
Semugeshi François
Gahakwa
Niyonkuru
Mukanoheli
Sebudago
Ngezamaguru J.M.V.
Bizimana Augustin
Uwanyiligira
Kankundiye
Ndayishimye
Gafuni (frère d’Agathe).
Musoni Côme
Dusabimana Anselme
Habiyambere
Kayonga
Rwabufigiri
Sylvania
Nyirabinama
Marie Goretti
Mukandoli Marie
La Cellule MPARO (Sec.Mugina) comptait 29 victimes fin Octobre dont voici 10
noms:
Mikushyo Benoït 6. Buregeya Ladislas
Ruvuzandekwe François
Rurangwa J.Bosco
Kanamuzeyi Michel
Sakufi Léopold
Uzamukunda Gaudence
Hitimana Véronique
Kayigamba Théoneste
Muzindutsi Cyprien
La Cellule MUGINA comptait 33 victimes dont 5 femmes fin Novembre: Voici 10
noms
Mukarusine Dativa
Majyambere
Ndahayo
Mukampalirwa
Mme Nsanzinka
Sehene Cyrille
Ntagungira + sa femme
Ruhangara Médard
Bimenyimana
Mukanyandwi
La Cellule KIREKA comptait 49 victimes dont 8 femmes et 8 enfants fin Novembre
1994
En général, les hommes et les garçons évitent de voyager pour ne pas se faire arrêter.
Une forme d’esclavage a vu le jour dans toute la commune Mugina, bien que nous l’avons constaté dans plusieurs communes du pays où les rapatriés et rescapés tutsi :
- se permettent d’asservir les rescapés hutu comme suit: les femmes (veuves), les jeunes
gens et les hommes valides qui travaillent dans les champs des tutsi ne sont pas payés.
Ils le font en espérant avoir la vie sauve dans les secteurs Nyakabungo et Ntongwe (com. Ntongwe);
Les hommes doivent offrir à boire aux tutsi afin qu’ils ne soient pas livrés aux militaires.
B. MASSACRES DE PAYSANS HUTU EN COMMUNE NTONGWE (Gitarama)
Pour ne pas encombrer ce premier volume de longues listes de victimes du FPR, voici la synthèse du nombre de victimes identifiées de Juin à Octobre 1994:
Secteurs: Cellules: Nombre de victimes (par cellule):
NTONGWE Kidaturwa 30
Cyeru 50
Kanyange 11
Nyacyonga 14
Gasuna 63
Ruko +/- 20
GISALI : 192 Nyaruteja 77
Kibanda 22
Kaduha 10
Matara 30
Kakirenzi 30
Secteur RUBONA: Nbre Victimes Secteur MUSAMO Nbre Victimes
Cellule SUSA : 40 Cellule Rwinkuba : 13 tués
Cellule Gafumba : +/- 20 Cellule Cyinama : 5 tués
Mwali : 15 tués
Secteur KINAZI Nbre Victimes
Cellule Wimana : 20 tués
Cellule Nyabusunzu: 13
Cellule Musamo : 14 tués
Cellule Nyagahama : 13
Cellule Rwinyenge : 13 tués
Karama : 39
Mirambi : 15 Secteur GATOVU Nbre Victimes
Mpemba : 34 Cellule Nyagasambu : 39 tués
Kamabuye : 7 Cellule Muhindo : 22 tués
Kinazi : 25 Cellule Rugenge : 17 tués
Nyarugenge: 27 Cellule Nyamiyonga : 12 tués
Rusunga : 67 Total tout le Secteur : 188 morts
Secteur NYARURAMA Nbre Victimes
Secteur RUTABO Nbre Victimes Cellule Gako : 46 tués
Cellule Runzenze : 5
Cellule Mukoni : 39 tués
Cellule Gitwa : 27 Total tout le Secteur : 274 morts
Cellule Rutabo : 16
Secteur NYAKABUNGO Nbre Victimes du génocide du FPR
Cellule Nyamirama : 53 tués
Secteur GIKOMA Nbre Victimes du génocide du FPR
Cellule Mitima : 51 tués
Cellule Rubiha : 13 tués
Cellules Nyarusange,
Karama,Murambi et Gikumba: 23 tués
Secteur KAREBA : 89 morts massacrés par l’armée du FPR
Le Secteur SHYIRA comptait 181 victimes de la barbarie du FPR en novembre 94.
Dans les cellules: Rusharu, Rugarama, Saruduha, Kimirana, ...
Le Secteur NYABITARE comptait 122 victimes en novembre 94:
Plusieurs cellules ont été touchées dont :
La cellule Nyabitare: plus de 70 morts,
La cellule Kanyete: plus de 26 morts dont des femmes et des enfants
La cellule Kayenzi: plus de 16 morts, etc..
C. MASSACRES DE CIVILS HUTU PAR L’ARMEE DU FPR DANS LA COMMUNE
TAMBWE-Gitarama.
N.B. : La commune Tambwe est la coùùune d’origine de l’homme fort de Kigali, Paul
KAGAME.
Comme les autres communes du pays, la Commune Tambwe n’a pas été épargnée par
les escadrons de la mort du FPR. Sur 641 victimes identifiées en Novembre 1994 dans les secteurs BUNYOGOMBE, MUNINI, MAYUNZWE, BUHORO, NTENYO, GITISI,
NYAMAGANA de la Commune Tambwe, voici les noms des victimes qui ont pu être identifiées :
Victimes du FPR dans le Secteur NYAMAGANA:
Hakizimana Enock était un enseignant;
Kabagema Déo était un enseignant;
Mme Mukandori Rose était une enseignante;
Mukarukana Vérène a été éventrée
Mukakabera Spéciose a été éventrée
Zimulinda Siméon était vétérinaire de la commune et originaire de la
commune Rutobwe (parent à l’auteur du présent ouvrage).
Senzage Fabien cultivateur
Mme BAHIZI Valérie était un Agent du Parquet. Elle a été tuée avec 13 personnes dont ses enfants et membres de famille.
Uwimana Déline était un Agent du Ministère de la Justice;
Nzamwita François était un Agent de l’Electrogaz
Twagirayezu Job a été tué à coups de machette
Gashugi Narcisse a été tué à coup de grenade
Bahufite Josué “ “ de machette
Nzaramba Spéciose “ “ de machette
Karangwa Emmanuel a été fusillé
Munyankindi Célestin a été fusillé
Iyamuremye Nathanaël a été fusillé avec toute sa Famille;
Rudasingwa Gérard a été arrêté et porté disparu;
Nshimyumukiza Abdullah a été tué à coup de couteau
Ntambara Harouna a été tué à coup de couteau
Nzaramba Emmanuel -
Mushumba Esi a été fusillé avec toute sa Famille;
Mutabaruka Froduald a été tué à coup de houe usagée;
Ndagano Fraterne a été tué à coup de houe usagée;
Rubayita -
Ngiruwonsanga -
Kamanzi Ezéchias a été tué avec toute sa Famille
Maruveri et sa Famille ont été fusillé;
Mubiligi Vincent a été tué à la machette
Gasasira a été tué à coup de houe usagée;
Mukamusoni Hadidja a été tuée à coup de machette;
Gipizi Alphonse a été tué au couteau
Le fils de Muhitira Elias a été tué à coup de houe usagée
Victimes du FPR dans le Secteur GITISI:
Rubibi François
Mubera
Niwemuhutu Elie
Mme Bayingana
Ndayisaba Jean
Habiyambere Eliphas
Munyambonwa Jean
Kamanzi
Muvuzacyuma Denis + sa famille
Simbizi Jean
Kayihura
Hakizimana Jérôme
Nyirankindi Mathieu
Gahamanyi
Katabarwa
Le fils Ndunduli Essi
Basora
D. MASSACRES DE CIVILS HUTUS PAR LE FPR EN COMMUNE MURAMA
Pour montrer la volonté “génocidaire” des extrémistes tutsi, voici à titre indicatif deux listes des familles hutues entières exterminées par le FPR dans deux secteurs :
Le Secteur BWERAMANA comptait 282 victimes dont voici quelques familles
décimées:
Nom du chef de famille Nbre d’enfants tués Nom de la Cellule
Famille CANCACANGA + 3 enfants KIVOMO
Famille NYIRAKALIZA + 4 petits enfants KARUTSINDO
Famille MUNYAKAZI + 6 enfants “
Famille MUKANSORO + 4 enfants “
Famille BAKUNZI + 2 enfants “
Famille MWONGEREZA + 11 enfants “
Famille MUKAMURENZI + 2 enfants GASHARU
Famille MUGEMANGANGO + 3 enfants KIGARAMA
Famille GAKWERERE + 5 enfants RWAVUNINGOMA
Famille NKULIKIYINKA + 6 enfants “
Famille SEKAMONYO + 8 enfants “
Famille KAYIGI + 7 enfants RWINGWE
Famille RUGARUKA + 11 enfants “
Famille KANYETAMA + 13 enfants “
Famille NDINDA + 7 enfants “
Famille MUNYANDINDA Abel + 4 enfants GASHARU
Famille MUJYARUGAMBA + 5 enfants RWAVUNINGOMA
Les Secteurs Nyabinyenga et Gacu comptait 238 victimes dont quelques familles
décimées:
Famille SENZOGA Damien + 4 enfants NYARUTOVU
Famille NZARAGIRA + 3 enfants “
Famille MUSANGWA(entière) + 8 enfants “
Famille SHAMBIWE + 12 personnes “
Famille RUBUGUZA + 6 personnes “
Famille SEBURO + 4 personnes “
Famille NIYOYITA Sixbert + 3 enfants “
Famille HITIYAREMYE + 18 personnes “
Famille MUKABAMBALI Lebec + sa fille “
Famille RUDATSIKIRA Uzila + 9 personnes “
Famille NDIKUMUZIMA + 8 personnes “
Famille MUREKEZI Enias + 5 enfants “
Famille EFURAYIMO + 4 personnes “
Famille KAREKEZI Kabatende + 5 enfants “
Famille MUKANYANDWI Régine + 5 enfants “
Famille RUBANDA + 12 personnes KARAMBI
Famille NYIRAHUKU Colette + 1 enfant “
Famille RWASINE + 6 personnes “
Famille NDUWUMWAMI Malac.+ 1 enfant “
Famille RYIVUZE Melina + 4 enfants
Pour les victimes hutu du Secteur BWERAMANA, un groupe de criminels suivants a été identifié :
KARASIRA J.M.Vianney
RUZIRABWOGA Félicien
KIBOGORA
CLAUDIEN (fils de Buranga)
Mme NIYONAGIRA Languida
E. MASSACRES DE CIVILS HUTUS PAR LE FPR EN COMMUNE NYAMABUYE
La Commune NYAMABUYE a été envahie officiellement par le FPR à partir du 2 juin
1994, jour de la prise de Kabgayi où le FPR a trouvé plusieurs réfugiés sous protection des evêques et autres chrétiens hutu, dont la majorité étaient des tutsis qui provenaient de toutes les communes de Gitarama. Il y en avait même qui étaient originaires d’autres régions du pays, notamment ceux de la Préfecture de la Ville de Kigali qui avaient fui Kigali avant la généralisation des tueries le 19 Avril 1994.
Mais c’est vers les 12 et 13 juin quand la ville de Gitarama est tombée dans les mains du FPR, que les hutus ont été massacrés par centaines.
Voici le nombre de victimes par secteur en novembre 94:
Secteur GIHUMA : 51 morts 7. Secteur GITARAMA : 42 morts
Secteur MPUSHI :124 morts 8. Secteur KIVUMU : 91 morts
Secteur TAKWE : 64 morts 9. Secteur RUKAZA :132 morts
Secteur GAHOGO :107 morts 10. Secteur RULI : 83 morts
Secteur MBUYE :297 morts 11. Secteur MUNYINYA : 49 morts
Secteur SHYOGWE 12. Secteur GATENZI : 173 morts
1. + RWAMARABA :510 morts 13. Secteur MUSUMBA: (pas d’informations)?
Les massacres se sont opérés comme dans les autres communes, mais il importe d’attirer une attention particulière sur les massacres exceptionnels dans les secteurs Shyogwe et Rwamaraba:
Cellule KIGARAMA: à Mbare chez MAHOGOTE Joseph, près de l’école primaire, plus de 307 victimes dont sa famille et ceux qui y avait trouvé refuge, ont été massacrés en juin.
Chez KAMEGERI: 72 membres de sa famille + 35 déplacés y ont été massacrés en juin 94.
En plus des militaires du FPR, voici les noms des personnes responsables de ces
tueries:
1) BICAMUMHAKA Thomas, fils de Gahutu Berchmans de Mukingi-Muhororo
2) MPOGAZI Gaspard, fils de Nyarubwana “ “
3) HITABATUMA fils de Hajabahinde
4) RWAKANA fils de Seruganwa de Nyamabuye-Shyogwe
5) RWAGATARE fils de Seruganwa “ “
Massacres de civils hutus à GATENZI (à quatre kms du domicile de l’auteur de cet
ouvrage), dans une Réunion organisée par les « caders » du FPR
C’était mi-juillet 1994, beaucoup de déplacés hutus rentraient massivement de la Zone Turquoise (établie par le Conseil de Sécurité des Nations Unies), où ils avaient fui les combats. Le Responsable militaire a d’abord convoqué une réunion à Gatenzi (dans la cellule de Kigarama).
Le premier jour, il est venu très peu de gens et la réunion fut reportée. A la deuxième convocation, les militaires ont distribué du sel et des boîtes d’allumettes pour attirer plus de monde et la réunion fut encore reportée.A la troisième convocation, les paysans sont venus nombreux. Les militaires ont alors séparé les mâles et les femelles et ont ligoté les hommes qu’ils ont tués avec des houes usées (udufuni) dans la maison de Rwamigabo.
Les femmes ont été tuées de la même façon dans la maison de Ntawugashira.
Les enfants ont été entassés et tués dans la maison de Marguerite (une vieille de 70 ans tuée) qui fut incendiée.
F. MASSACRES DE CIVILS HUTU PAR LE FPR EN COMMUNE MUKINGI-Gitarama
La Commune Mukingi a été rendue célèbre par le Rapport de Human Rights du mois de Septembre 1994, qui relatait avec beaucoup de détails le massacre du 19 juin 1994 des centaines de hutu dans la Cellule Nyagakombe, Secteur RUGOGWE à l’endroit appelé “cumi n’icyenda” (littéralement en français « dix-neuf »). Selon ce Rapport de Human Rights, les soldats du FPR ont invité la population locale et les réfugiés qui étaient dans les camps voisins à venir dans une réunion. Il s’agissait de discuter au sujet du transport des personnes vers Rwabusoro au Bugesera, disaient-ils! Ils ont d’abord tué une femme prénommée Sara et un homme nommé Bihibindi.
Une demi-heure plus tard, ils ont ouvert le feu sur la foule de centaines de personnes rassemblées sur le terrain. Les tirs ont continué toute la journée. Ceux qui ont survécu à la grêle de cartouches furent tués au marteau ou à la houe. Les soldats ont tué d’autres personnes les 20 et 21 juin, au moment où ils lançaient l’attaque contre celles qui avaient pris refuge dans le cabaret d’un prénommé Laurent. Les personnes étaient tuées sans distinction d’âge, de sexe ou de groupe ethnique. Parmi les tutsi tués se trouvait une femme identifiée comme la belle-fille du nommé Gahizi. Les victimes de l’attaque comprenaient la femme, trois enfants et la belle-fille de Karemangingo et dix personnes de la famille de Rwabigwi.
Les corps des victimes furent hâtivement ensevelis par les survivants dans trois fosses communes qui ont été localisées et photographiées par Human Rights Watch/Africa. Une fosse superficielle mesurait à peu près un mètre sur vingt et contenait approximativement 70 victimes, dont la plupart sont des femmes et des enfants(Rapport de Septembre 1994 de Human Rights Watch/Africa intitulé : “La suite du génocide au Rwanda: absence de poursuites, la continuation des tueries”)
Voici quelques noms des victimes des massacres opérés par l’armée du FPR danscette réunion du 19/06/94 à Rugogwe:
1. BIZIMANA Michel
2. NIYIRORA, agriculteur
3. NIYONGIZE Mathilde
4. VENANTIE, agriculteur
5. NZAMBAZA Mariya, fille de Mathilde
6. NYAKANIMBA, agriculteur
7. NDABAHUJE Vincent
8. MPAYIMANA,
9. BAKAKANWA, frère de Ndabahuje
10. MARIE, fille de Mukurira et son mari
11. NIYONSABA Jean, Agriculteur tous deux agents de l’Etat;
12. APHRODIS, Agriculteur
13. GAHIMA, agent de l’Hôpital Byimana;
14. KARENGERA François, Agriculteur
15. NYIRABAGWIZA Donathille
16. NYANDWI, agriculteur
17. NYIRURUGO + enfant + sa belle fille;
18. SEBANANI Célestin, agriculteur
19. SARA, une vieille femme
20. Mme Françoise + époux + 2 enfants
21. SAGAHUTU Eliab, agriculteur
22. KABUNDANZIRA Onesph.agriculteur
23. SUZANNE, épouse du Responsable de la cellule (…)
24. SEKIMONYO Michel Cellule Nyagitongwe
25. RWANDEMA Pasteur
26. FLORIDE, tuée alors qu’elle fuyait
Les soldats du FPR ont emprisonné des habitants des cellules Nyagakombe et Mayebe dans la maison de Boniface à Nyagakombe près de la forêt de Ngendombi. Par après ils l’ont incendiée et les malheureux prisonniers y ont péri. Ils ont tué, ce jour là, par balles et à coups de baïonnettes des personnes qui tentaient de s’enfuir.
Les corps de certaines victimes ont été jetés dans des WC. C’est le cas de Eliab
Sagahutu, Michel Sekimonyo et de Kabundanzira.
Les massacres des hutu par le FPR n’ont jamais cessé dans cette région. Jusqu’en
Décembre 94, le nombre de victimes hutu tués par le FPR était de 1219:
Nombre de victimes par cellule :
cellule Nyakabungo (205 tués)
cellule Mahembe (124 tués)
cellule Gitanga (88 tués)
cellule Gasharu (243 tués)
cellule Gakomeye (122 tués)
cellule Nyarusange (49 tués)
soit un total de 831 victimes identifiées.
Les auteurs de ces abominations suivants sont pointés du doigt par le population
rescapée.
Il s’agit de :
- KANYESHYAMBA
- Fidèle MUPAGASI (Représentant des commerçant de Gitarama, ancien partisan du Parti
PL power, et dont l’auteur de cet ouvrage fut garçon d’honneur pour son mariage civil)
- Sylvestre NYIRABUKARA.
G. MASSACRES DE CIVILS HUTU DANS LA COMMUNE DE KIGOMA
Depuis juin 1994 jusqu’en Avril 1995, les commandos de la mort du FPR ont fait des
ravages dans la Commune Kigoma. Le dernier relevé des victimes, hutu en majorité, mais aussi avec des tutsi qui avaient bénéficié de la protection des hutu (dont la belle-mère du beau frère de l’auteur de cet ouvrage - GATARE Emile- Cette belle-mère, Rachelle, était tutsi) s’élèvait à 1.632 tués par les soldats APR appuyés par un syndicat de délateurs tutsi extrémistes, spécialement originaires du Secteur MUKINGO (qui bat le record avec 521tués) mais très célèbres en commune Kigoma, commune de l’actuel Premier Ministre
Pierre Célestin RWIGEMA.
Voici leurs noms:
1. BIGINKOMO Augustin 9. HABYALIMANA Alexis
2. RUKIMIRANA Uzziel 10. HABARUREMA Annonciata
3. RUDASINGWA Alexis 11. MBABARIYE Evariste
4. NYIRASONI Costasie 12. MUKAMURENZI Marie Anne
5. NTAKIRUTIMANA 13. UZALIBARA Martin
6. MUKAGATARE Aloysie 14. NKUNDIMANA Laurent
7. MUKARUTABANA Marthe 15. NSABIMANA Vincent
8. NSHIYEMUBANZI François 16. UBUMWE Béatrice
Ce syndicat de délateurs n’a pas fait que massacrer seulement dans le Secteur
MUKINGO mais aussi dans les secteurs voisins:
Secteur Ngwa avec 220 tués
Secteur Kigoma avec 198 tués
Secteur Gasoro avec 127 tués
Secteur Kiruli avec 116 tués
Secteur Remera avec 110 tués.
Dans le Secteur REMERA de cette commune, nous avons pu identifier un autre syndicat
de délateurs qui orientent et appuient les militaires dans les massacres et les arrestations
arbitraires:
NICYABERA Béatrice (veuve Habimana) 4. SEBUGWIZA (fils Rwangabo Ignace)
MPAYIMANA (fils Kanyankore) 5. MUJAWAMALIYA (soeur de Béatrice)
MAHARALIYELI 6. HABIYAMBERE Epimaque (qui a jeté des
gens dans les WC en Cellune Nyamagana.
La témébilita (capacité de faire le mal) de délation est doublée d’escroquerie froide :
Après avoir fait emprisonner un innocent, ils vont proposer aux familles des victimes de
“donner de l’argent” pour les faire libérer ou pour faire cesser les dénonciations et
persécutions vis-à-vis des autres membres de la famille!
Le Conseiller du Secteur MUKINGO, MINANI (hutu), a été tué le 22 Octobre 1994 à coups
de bâtons par les militaires, parce qu’il les empêchait de poursuivre leurs massacres. Ils
l’avaient arrêté pour détention d’un fusil, qu’il avait remis aux responsables du Front
Patriotique Rwandais après leur victoire.
Tableau synthétique des victimes par secteur (manquent 2 secteurs, Butare et Rubona)
Secteur NGWA : 220 tués
Secteur KIGOMA : 198 tués
Secteur MUKINGO: 521 tués
Secteur GASORO : 127 tués
Secteur KIRULI : 116 tués
Secteur GAHOMBO : 105 tués
Secteur RWOGA : 95 tués
Secteur KAVUMU : 98 tués
Beaucoup sont morts avec toutes leurs familles. Les femmes et les enfants ne sont pas
repris dans le nombre des victimes parce que souvent leurs noms ne sont pas connus par
les témoins (hutu et tutsi rescapés confondus) :
Pour souligner l’ampleur des massacres par cellule, voici un exemple parmi des milliers d’autres:
Cellule MWANABIRI : 54 chefs de famille tués + leurs membres de famille;
Cellule KAGWA : 5 “ “ “ “
Cellule BIRORO : 34 “ “ “ “
Cellule KIGARAMA : 18 chefs de famille tués + leurs membres de famille
Soit 158 chefs de famille tués avec leurs membres de famille, à part quelques rescapés.
Deux exemples:
95 tués dans les cellules Rwinkuba et Bushenyi du Secteur RWOGA
Dans le Secteur KAVUMU, il y a eu 75 tués dans la seule cellule de Rutete
En Novembre 1994, la presque totalité des hommes avaient fui les exécutions sommaires et les arrestations
arbitraires massives et systématiques qui atteignaient le point culminant en commune Kigoma.
H. MASSACRES DE CIVILS HUTU PAR LE FPR EN COMMUNE RUNDA
Parmi les secteurs les plus touchés, celle de Ruyenzi peut retenir l’attention: 337 tués dont
les familles suivantes ont été décimées entre juillet et décembre 1994:
Nom du chef de famille: Nbre d’enfants tués: Nom de la Cellule:
NYIRASAFARI : + 3 enfants NYAGACACA
NYIRANGARE Anastasie : + sa fille “
MUKAMPUNGA Xavériné: + 6 enfants KIBAYA
GASANA : + 6 enfants RUBONA
SEROMBA : + 6 enfants “
YANKULIJE : + 3 enfants “
KAREGA Emile : + 7 enfants “
MBUNGIRA : + 4 enfants “
NYAMBWIRA : + 7 enfants KIGABIRO
MUNYANEZA Joseph : + 4 personnes KIGABIRO
NZEYIMANA : + 9 personnes “
MUKATERERA Marie : + 1 enfant “
MUKAMUSONI : + 1 enfant NYAGACYAMO
NIZEYIMANA : + 4 personnes KIGABIRO
MUNYAMPIRWA : + 4 enfants NYAGACYAMO
UKIZINKIKO : + 5 enfants “
MUPAGASI : + 10 personnes “
TERERAHO : + son épouse “
MUNYANKINDI : + 2 enfants “
NDAGIJE : + 1 enfants “
KABILIGI : + 10 personnes “
MUKARWEGO : + 3 personnes “
MULINDAHABI : + 2 personnes “
BUSIZORI : + 9 personnes “
MUHIMPUNDU : + 7 personnes “
JEANNE : + 3 enfants “
SETABARUKA : + 1 enfant “
NYIRAROMBA : + 5 personnes KIBAYA
NTAMPAKA : + 4 enfants RUGAZI
Un autre secteur parmi les plus touchés, c’est le Secteur GIHARA qui comptait 217
victimes identifiées parmi lesquelles on retrouve plus de 16 familles de 10 à 2 enfants
chacune.
Ces familles décimées ont été recensées dans les Cellules suivantes:
Nyagatare (7 familles)
Rukaragata (3 familles)
RUYIGI (3 familles)
BIMBA (2 familles dont une de 10 personnes)
KABASANZA (9 personnes).
Le Secteur RUGALIKA comptait 150 victimes recensées dans les Cellules: Nzagwa, Ruhogo, Nyarubuye, Musave, Remera, et Rutovu.
Le Secteur SHELI comptait 116 victimes recensés dans les Cellules: Karehe, Butera, Gatovu, Kagangayire et Ntebe.
Le Secteur KIGESE: 259 victimes identifiées entre le 15 juillet et 31 décembre 1994
Le Secteur KINYAMBI : 91 tués dans les Cellules: Gitwa, Karama, Bihembe, Kigarama,Kadasaya et Rusona.
I. MASSACRES DE CIVILS INNOCENTS PAR LE FPR EN COMMUNE MUSHUBATI
Les victimes ci-après ont été tuées souvent avec leurs membres de famille (visiteurs,
enfants en bas âge). Les personnes ci-après ont été tuées entre le 12 juin 1994 (le jour où
la commune Mushubati est tombée dans les mains du FPR) et le 31 décembre 1994.
Cette liste n’est pas exhaustive, car les sources d’information ne prétendent pas avoir
relevé toutes les victimes du FPR dans cette commune.
Effectivement, cette entreprise de collecte de l’information fut périlleuse, d’autant plus que
certains de ceux qui se sont investis dans cette initiative ont été enlevés par les éléments
du FPR après Juin 1995 (date à laquelle ils ont remis les listes des victimes à un militant
des droits de l’Homme).
Certaines personnes ont été invitées dans des réunions pour être abattues en toute
allègresse par les responsables militaires qui les avaient convoquées. D’autres ont été
enlevées et tuées après avoir été ligotées et torturées.
Il y a aussi des personnes qui ont été tuées après avoir été arrêtées ou en cours de route
vers la prison de Gitarama (la plus proche).
Il n’y a pas de photos, mais les ossements ont été relevés et les habitants rescapés
racontent ce qui s’est passé.
Les habitants connaissent très bien l’emplacement des fosses communes où sont
entassés les victimes des miliciens hutus et les victimes du Front Patriotique Rwandais
(FPR).
VICTIMES DU FPR EN SECTEUR REMERA, COMMUNE MUSHUBATI ( A PROXIMITE
DU CHEF-LIEU DE LA PREFECTURE DE GITARAMA).
Noms des victimes Noms des parents Cellule
Observations
NGABOYISONGA Noël
1. Rubabaza
2. Kinyenkanda
3. NZABANDORA
4. Ngaboyisonga
5. BANZUBAZE Valens
6. Banzubaze «
7. NSHAKIRAHE
8. Straton Nzirabatinyi
9. NYIRAMARORA
10. ODETTE Janvier
11. KABIZI Straton Nyirambonigaba Nyakabingo
12. BIZIYAREMYE Théopiste Nzirabatinyi «
13. IYAMUREMYE Emmanuel Rubanguka Gasharu
14. SINGIRANKABO Chrysostome
15. BAPFAKURERA
16. Etienne Kamegeli
17. BAMBERA Frédéric
18. Munigantama
19. Kinyenkanda
20. NKESHABAGABO Léopold
21. Ntimba
22. KARURANGA Alphonse
23. Ngirabatware
24. NYANDWI Munigantama
25. DOMINIQUE
26. TULIKUNKIKO Elie
27. Nkeshabagabo
28. ALOYS Mbindi
29. Ladislas
30. NYANDWI Sebahizi
31. GATANAZI Kamegeri Gasharu
32. NYANDWI - Nyakabingo
33. NZABANDORA Clément
34. DUSABUMUREMYI Joseph
35. Karekezi A.
36. HABYARIMANA
37. Iyamuremye Gasharu
38. KAREKEZI Félix
39. Baziyaka
40. Kinyenkanda
41. SAKINDI Alexis
42. Rwagahirima
43. ALIVERA
44. NZEYIMANA
45. Bisesemi Augustin «
46. MUTANGANA Eugène
47. Kamegeli Ananie
48. MINANI
49. ALOYS Mpabuka
50. Abraham Nyakabingo
51. ABEL
52. RWAGASORE Casimir
53. MELANIE
54. SHYILIBURYO Carpophore
55. Ahorwendeye
56. BAJYAMBERE
57. Sebakiga
58. TWAGIRISHEMA Théoneste
59. Bajyambere
60. HABYARIMANA
61. Semuguri
62. Gasharu
63. GERARD Karambizi J
64. NTAMATI Siméon
65. CYPRIEN Alfred
66. NYANDWI
67. Nzabilinda A.
68. ONESPHORE
69. KAGABO Philippe
70. HARELIMANA Isaïe Biriduka M.
71. THEOBALD
72. Karambizi J.
73. GODEFROID
74. LANDOUARD
75. Murengerangoma
76. JOSEPH Rukiriza F.
77. RUKIRIZA Félicien
BISESEMI Augustin
- Kinyenkanda
1. FELIX Mondo Fidèle
2. NSABIMANA
3. Ngezahayo Gasharu
4. AUDACE Abrahama
5. NTAMWETE
6. Kimonyo
7. Munini
8. NIKUZE
9. Sempinga
10. MUKANDANGA Ntamwete
11. RUTETERI Ntamwete
12. UWIZEYE
13. NIYOTWAGIRA
14. NKUBITO
15. JEANNE
16. ANASTASIE
17. MUREKEZI
18. KAREKEZI
19. UWIMANA
20. BIMENYIMANA
21. Ntezilyayo
22. HABIMANA
23. INGABIRE
24. NTUYIZERE
25. MUKARUHUNGA
26. Gasamunyiga
27. NYIRANTAMARI
28. Muhozi
29. HITIMANA -
30. MINANI Ubalijoro
31. NYANDWI
32. MUNYEMANA
33. Ruzigamanzi
34. HABIMANA
35. NSENGIYUMVA -
36. NDEKEZI
37. Ntambara
38. MUREKEZI
39. Ndekezi
40. NYIRANEZA
41. RUKWIRANGABO
42. Ribori
43. NYIRAMANA
44. Ndekezi
45. NTWALI
46. Byabarabandi
47. MODESTE
48. Munyempama
49. MUNYEMPAMA
50. Ngirumpatse
51. ZACHARIE
52. Munyempama
53. KANANI
54. GATORANO Furere
55. MUNYABARENZI Gatorano
56. MUVUNANDINDA Gatorano
57. ELIE Kaburame
58. RWAKAZAYIRE Niyibizi
59. SYLVAIN
60. TITE
61. NUWANJYE Gatorano
62. MYAMBIRAVUGA Gakuba
63. NDAHIMANA Sebyenda
64. NIYOYITA Sebyenda
65. HITIMANA
66. MUKESHIMANA Rwimirera Munini
67. NDENGEYINGOMA Sehene
68. RUTIHIMBUGUZA Kagorora
69. NIYONGIRA
70. NTEZIYAREMYE Donat
71. HITIMANA
72. MUNIGANKIKO Michel
73. HITIMANA Shakiro
74. FERINI Rusatira
75. OSCAR Hitimana
76. THEOGENE
77. HERMAN
78. MUTUMWINKA
79. PRISCILA
80. LANDOUARD
81. Rwamirera
82. MUNYENGABE
83. Furere
84. MUKAMUSONI
85. Gahizi
86. BEATRICE
87. Bigirabagabo
88. EMMANUEL Munyangabe
89. AIMABLE
90. NYIRAHABIMANA
91. MUKASHEMA
92. MUKANZOBE
93. MUKANTWARI
94. NIYITEGEKA Claver
95. MINANI
96. Munyambibi
97. BANKUNDIYE -
98. KARARA
99. Sebuturo
100. MUNYAGAHUNGA
101. Sefara
102. MUSABYIMANA
103. Nyabutsitsi
104. BENOIT Rukebesha
105. BIMENYIMANA
106. Sebyenda
107. GAHUTU
108. Rukebesha
109. ALEXANDRE
110. Rusabira
111. KABERA
112. Rujaba
113. NYAKARASHI
114. Yoboka Gasenyi
115. GIHANA
116. BWASISI
117. NGABONZIZA
118. Munyanshongore
119. ISAAC Njangwe
120. EUPHRASIE
121. ANNE MARIE Isaac
122. MUKASHEMA Habakagaba
123. MICHEL Njangwe
124. GABRIEL -
125. SYLVAIN Gabriel
126. BELTHILDE Sibomana
127. RWAGASORE
128. Ndengeyingoma
129. METHODE Rumiya
130. MELCHIOR Ngendahimana
Gasenyi
131. HARERA
132. Muvunyi
133. Nyirishema
134. NGENDAHIMANA
135. Gacencera
136. RURANGIRWA
137. Bwenge
138. SEBYENDA Bwenge
139. NTAMUKUNZI
140. Rwabalinda
141. KAMUGI
142. Nyilimbibi
143. WELLARS
144. Ngerina (Angéline)
145. KAREKEZI
146. Gatete
147. CYABABO Etienne
148. NYIRAHABIMANA
149. SIMPUNGA Rutamujyanye
150. MUKANDOLI Yoboka
151. MUKANSONERA
152. RUGABA Munyankongi
153. NYIRANTAMA Gahirima
154. MWUMVANEZA Tabaro
155. ALFRED Rugaba
156. MURWANYASHYAKA Mwumvaneza
157. STRATON Gakuru
158. MVUYAHAGA Straton
159. ISAIE Gakuru
160. GIKARA Isaïe
161. BIZIMUNGU Gashayija
162. NKURIKIYINKA
163. KABERUKA Rukanika
164. BINUMA Mushokambere
165. LAZARE
166. MUKUNDUFITE Tabaro
167. EDOUARD Baligira
168. GAHUTU
169. BALIGIRA Kaje
170. EVARISTE ANATOLE
171. PIERRE Biruwenda
172. MARTIN
173. JEAN DE DIEU Karamage
174. MUHIGIRWA Mwambari
175. KAREKEZI
176. NDAYISABYE Musoni
177. GODELINA Casimir
178. GASTON Lambert
179. BONAVENTURE Boniface
180. CYOBO Kinwabazi
181. VIANNEY Deyikora
182. FIDELE
183. EDOUARD
184. TUZA Karera
185. GERARD Vénant
186. SELISI Gérard
187. SIXBERT
188. NYIRAKANANI
189. NYIRAMANA
190. MUJAWAYEZU Muhutu
191. BLANDINE Vénant
192. NYIRANEZA BLANDINE
193. GODEBERTHE Tulikunkiko
194. EPAPHRODITE Michel
195. VENANTIE Bucyanayandi
196. SPECIOSE Michel
VICTIMES DU FPR EN SECTEUR K A R A M A .
Noms des victimes: Nom des parents: Cellule
Observations
GAFARANGA Ntawuguranayo Gihembe
NTAWUGURANAYO -
KAREGEYA Gacaca
NYANDWI Furere
ZIGIRINSHUTI Munyambibi « + épouse +3 enf.
NKEJUMUGABE Kagibwami
MURWANASHYAKA Nsengiyaremye
Mme HABIYAMBERE Nyirabazungu
BONANE (+24 ans environ) Bugunya
23
DUSINGIZEMUNGU Gahutu
CANISIUS -
FRODUALD Kamuhanda « + épouse+5 enf.
NABAGIZE Habiyambere
MUKANYANDWI Munyambibi
KALINDI
BASEKAHAMWE Vital
Deux enfants Basekahino
BICAMUMPAKA Kajyibwami
MUKANGANGO Ntabareshya
HABUMUGISHA Habumugisha
SENKWARE Adèle Mata
YANKULIJE Béata Rukamba Nyarubuye
DJUMA Kanyarwanda
NYIRAMAHE Rugema Désiré
MUNANIRA Nilibana Gatare
SEKIMONYO Gatanazi
MUKANTABANA Murasira
NYIRABATWARE Rupali
NYIRAMAKUBA Kamegeri
EMMANUEL Hitimana
VIRGINIE Ntiwizeraba
MUREKATETE Uwozahaye
NKURUNZIZA Dogo Nyarubuye
SIBOMANA - Gatare
NEMEYE Nibamwe
KANYEGAMO (50 ans environ) Hishamunda Nganzo
KARONKANO (47 ans environ) Hishamunda
MUSABIMANA Nzigira A. Gatare
BEATRICE Digidigi Ngango
TWAGIRAYEZU Bilinda Nyamyumba
NKEZABERA Ruhaka
MUKANDUTIYE Ndahweje
BIHIRA Nkezabera
MPANIYE Kanyabashi
MUBERA Mpaniye
RUSHINGABIGWI Rwigira
MUKAKANYENZI Kayigi
FLORENT Nyagatare
MUNYAWERA Rwandekwe
MUKANZIGA Karugarama
APPOLINAIRE Ndaberetse
SEZIRAHIGA Nyirabanyiginya
BUKEDUSENGE Sezirahiga
PRISCA
MUKAMANA
CONSOLEE Berchmans
MUNYESHYA Gatorano
RUGWIZANGOGA Rushingabigwi
ALPHONSE (éleve:20 ans) Sikimondo (Boutiq.)
THEOGENE Rwayitare
24
KARASIRA Ngirabakunzi + 3 enfants
KABANDA Nsabimana
SYLVIE Nsabimana « + 2 enfants
UZAMUKUNDA Nyarigina + 4 enfants
RUSANGANWA Bazira « + mère+5 enf.
NYIRAMBAKUBA Bagaruka
NSHYUYUBUHORO Gatuyuyu
KABANDA Gatuyuyu
NGAGI Fidèle (36 ans environ) Bilinda
MUKAMANA Bazira
KAKUZE Murekezi
MUKAMANA
MUKURALINDA Burakeye « + son épouse
RUGASIRA
BAHIZI Gato
KANYAMIGANDA (65 ans) Rubanguka
KAMANZI Gatorano
HATEGEKIMANA Karekezi
RWABIGWI (60 ans environ) Mulihano
KIBILIMA Abdou + 2 enfants
GAHIGI -
VICTIMES DU FPR DANS LE SECTEUR G A T I K A B I S I
Noms des victimes: Nom des parents: Cellule
Observations
NTIBATEGERA Callixte Kabano Gasovu
KIGABO François
RWAKAGABO Désiré Rugenza
NYANDWI Rwakagabo Désiré
BOSHYUWENDA Mbogamizi
TWAGIRIMANA Gaspard Ntakiye
SENKOKO André BIHIBINDI
KIBUNDI Ibrahim Senkoko
HABIYAMBERA Didace Munyarubuga
BIMENYIMANA Innocent Turikunkiko
MUGUBIRI Hategeka
CYABOSHYE Kagaba
HAGENAYEZU
LAURENT Ndolimana
LEONCE « «
MICOMBERO François Gakuba
SAVONIA Bwandagara
EMMANUEL -
RUZINDANA Bagirubwira
NYANDWI Nkurikiyinka
KAMBANDA Burasa Manitumva
GATETE Oswald
GAHIMA Godefroid Byandagara
WELLARS Bwanakeye
NYILIMANZI Rwagapfizi
RUBERANZIZA
KABERA
NGAZI
DAMASCENE Munyarubuga
MUSANGAMFURA Bagirubwira
EMMANUEL
NYIRANZIZA Isabelle -
VATIRI Hategekimana
HABINSHUTI Hitabatuma
HITABATUMA Hitabatuma
SEKABUHORO Ndamyabera
NYIRAMANGA -
FIDELE Ndamyabera
TOROTORO Biturutsekuki
EUGENE Biturutsekuki
KAYIRANGA Bizimana
BERNADETTE Thérèse
THERESE Madago
MULIGANDE Gérard Gahima
Un enfant de Rwakayiro Rwakayiro
Un enfant de Rwakayiro
NSONERA Gashangana
MUSEMINARI Kabwa
RURANGWA Herman Munyengango
MUNYAGIHUGU Senkoko
FERDINAND Uzaribara Nyarunyinya
NSABIMANA Semahigili Kabanda
MBARAGA Mukezangango
NTAMBARA Nkubito
EPHREM
NYIRAMINANI
NKUBITO Rugero
LIBERATA Bucyana
RIVINI Bucyana
NTAGANZWA Nteziyaremye
FRANCOIS
BUTORANO Mushenyi
MUNYESHULI Hitimana + son épouse et 2 enfants
JUDITH
MUKAKIGELI
EMMANUEL Munyeshuli
HITIMANA Karara
SEKAMONYO Segashaka Nyarunyinya
BIZIMANA Kayonga Kabanda
SAVERI Iyamuremye Nyarunyinya
DOGO Mujyakera
KABARERA Dogo
NIYIBIZI Rumiya
KABENGERA Bosco Kampayana Gahondo
MUNYANGANDA
TWAGIRAYEZU Semanyenzi
NIYIBIZI Rumiya Nyarunyinya
MUNYAKAZI Ferdinand Uzaribara
BWIRUKIRO Munyebumba Nyarunyinya
MUKAMWIZA Ndekezi
NKERAMUGABA Uwihoreye
THERESE Ruhamya
MUKAMANA Gatwaza Kabanda
VUGUZIGA Mataza
VINCENT Gasasira Kimirama
MBWANTIGE
MPAMBARA Ntibyiragwa Kabanda
CONSOLEE Kibilima Nyarunyinya
YANDEREYE Sempabuka
KIBEYE
MUNYANGANDA - Gahondo
UWIZEYIMANA Munyangabe
SEMBWA Mabwire
MUGANDE Budgeri Kabuba
BIZIMANA Kayonga Kabanda
NKUBANA Habineza Kabuba
BAHIZI -
KINUNGA Thomas Gahondo
KAMBANDA Burasa Manitumva
N.B. : 30 Personnes réfugiées chez Hitimana Mathias dans la cellule Karama ont été massacrées.
VICTIMES DU FPR DANS LE SECTEUR M U H A N G A
Massacres à GISORO sur la montagne de Muhanga après la chute de la ville de
Gitarama:
Depuis le 12/6/1994, une grande foule de déplacés s’était canalisée sur cette montagne
d’où l’on pouvait avoir une vue sur toutes les directions. Les soldats du FPR se sont
déguisés en FAR (ex forces armées rwandaises) avec les uniformes FAR et ont gagné la
confiance de cette foule, et cette stratégie satanique a abouti. Ils alors organisé un
quadrillage des lieux jusque tard dans la nuit.
Pendant la nuit du 14/6/96, ces soldats FPR ont demandé aux hommes de se lever et aux
femmes de coucher les enfants, sous prétexte qu’ils allaient affronter les troupes du FPR.
Quelques instants après, ces soldats qui avaient encerclé cette foule a commencé à la
mitrailler à l’aide de grenades.
Parmi les victimes massacrées à Gisoro, il y avait beaucoup de déplacés venus de Kigali,
Ruhango (commune Tambwe), et du Bugesera. Parmi elles, se trouvaient les habitants
des secteurs Kagogwe, Mata, Nkoma, Bugurube des communes Mushubati et
Nyamabuye. Ce témoignage a été rendu par les rescapés de ce grand massacre de
GISORO.
Noms des victimes: Nom des parents: Cellule
Observations
MUNYAMPENDA Silas Mukotanyi Murinja
NYIRABAHIRE -
NIYIRORA Munyampenda + 2 enfants
MADERI Semaromba
SOVIYA -
NYANDWI Maderi
NTZIYAREMYE Muzigirwa
TWAGIRIMANA Habiyambere
THARCISSE Gatorano « + son frère
SINDAMBIWE Epimaque -
RUGWITANA Alphonse -
MUKANTAGARA Ancille Kanyandekwe
MVUGABARAMYE Marc
AMIEL Rwendeye + son fils
BALTHAZAZ Biziyaremye
KAJEGUHAKWA Muyoboke
GIRUKWAYO
NTIBENDA Paul -
ALPHONSE Mukezangango
MARIE Nshakirahe
UMUKOBWA Kabago Innocent
REKERAHO Nicolas -
RUZIGANA Tharcisse -
ANDRE Harelimana Paul
UMUSAZA Mubashankwaya
BALTHAZAR Mulindabigwi
NYAMUBI Michel Ngaruye Kagogwe
NYIRASHIKAMA Xavérine -
ZIMULINDA Déogratias Bavugaruta
RWABUKWISI Valens
MAGUMIRWA Gabriel Tabaro
RUGANGO Charles Sebununguri
MUNYAKAYANZA Oscal - + sa femme et son enfant
BAVUGEYOSE Rugango + ses 5 (cinq) frères
MASHAKA Narcisse - Kagogwe
KARASANKIMA Pascal -
GAKWAYA Nicodème Nyakagaragu
MUKURALINDA Mukuralinda «
MURENGERANTWALI Charles Basabose + sa femme
NYIRAHORANA Ngwije
BIGIBWAMI « Murindi
MUBURAHE -
NIKUZE -
FISI Gasiribanyi Sylvain
MUNYENTWARI Joseph Bucoce
MUDEREVU Bucoce
BISERUKA
SENDINGA
BAGORA « + sa femme et ses 2 enfants
MUNDERE Muderevu
BIZUMUTIMA - Murindi + ses 2 enfants
MINANI Karenzi
MUKUNZI Nzamwita
NYIRAHABIYAMBERE Nyirarwoga
BAZUBAGIRA Mbanzabugabo
BIZIMANA Ngirabatware
NTAWIZIMIRA Nshagayintwari
MUNYABURANGA
MUKAKARENGERA Nyagatwa
NTIHABOSE Munyentwari
KONSIKARASIYO Munyarushoka + ses 3 frères
NDAMURIRA Munyankomane «
NGIRUMURORA Gasamunyiga
NYIRABAMPORIKI Kagina
RINDIRO Pascal Ntarindwa
MURENGERANTWALI
MUNYABAGISHA Mugarura
NYANDWI - Murindi
ABIYINGOMA Ndashobaniwe
MUKAMUTANA - «
NKIRABANGA Rwalinda
SINGIRANUMWE
WENCESLAS
KAYIRANGA Nshagayintwari
BALIHUTU Munyampenda
MUNYARUGENDO
GAHINDA
KAMBANDA
RUKERAMIHIGO Sebagina Kagogwe
FISI (fils) Rutayisire
MINANI Kajyibwami Mubuga
MUNYEMANA Buregeya
NIZEYIMANA Gatorano
MAPENDA Kibirigi + sa femme et ses 3 enfants
PAPIAS Ruzigamanzi Mubuga
EMMANUEL Edouard
BARATURWANGO Kuruvune
RUKOMEYE - Murama + sa femme
GENDANEZA Rukomeye + sa femme et son frère
NDINDA Ukize Murama
BERTIN Ndinda « + sa soeur
MUSHUMBA Karera + sa femme et ses 4 enfants
RUKEZANGANGO Kazaviyo Murama
KABAYUNDO -
MBARAGA -
NSABIMANA Munyandanguza
GASASIRA Munyamarari
MUKAMUTESI
MUKAMULIGO
NDAHAYO Munyemana
MWISOKO Rwabituku
BAHIRE Girukwayo Kanyinya
KARASIRA Mujyambere
GASHAGAZA
SUBWIGANO Nyakabwa
MUKANDEBE Rwabarara
KAZUNGU Burasinuma
RUZINDANA Munyengabe
RUKERAMIHIGI Karenge
MUNYAMBONERA Rudubi
NGERAGEZE Bagambanyi « + sa femme
ADRIEN Mbwantijye «
VICTIMES DU FPR DANS LE SECTEUR G I F U M B A
Noms des victimes: Nom des parents: Cellule
Observations
HATEGEKIMANA Benoît Kangabo
HATEGEKIMANA Bernard Hategekimana
NKURUNZIZA Semanywa
NYANDWI Ruzigaminturo
HARELIMANA Clément
SEMANYENZI Sebisaho
NTAWUMENYURUZABA Bahizi
NYIRABUTORAGURWA Bahizi
MUKESHIMANA Sebwanone
NGEZAHAYO Munyenshungwe
MINANI Mpabuka
HARELIMANA
NYIRARWOGA
MUSAYIDIRE Mukeshimana
NKUNDIMANA Twagirumwami
NTAGUNGURA Bukware
KAGERUKA Karekezi
KAGINA Rubashamuheto
NZABALINDA Karekezi
NSENGIYUMVA Nsengiyumva
NYAMVURA Rwamanywa
MUNYAWERA Bikwekwe
KAGENZI
NDAGIJIMANA Kalindi
NSENGIMANA Habimana
NIZEYIMANA Munyandamutsa
VESTINA Biharamba + ses 3 enfants
VUGUZIGA Ntawumenyeruza
TUYISENGE Karamage Kirehe
TWAGIRIMANA Nkundiye Kirehe
RWEMERA Habiyakare Kirehe
IYAKAREMYE Buhire Kirehe + son enfant
SUZANNE Semikungugu Kirehe
Un enfant de Niyonteze Niyonteze Kirehe
Un autre enfant Niyonteze Kirehe
TWAGIRAYEZU Nkuliza Kirehe
THEOGENE Munganyimana Kirehe
NTAGANDA Ruzirampuhwe Rutarabana
Un enfant de NTAGANDA Ntaganda
Mme RUKERAMIHIGO
RWAGATORE Nkulikiyinka
RWIGEMA
KAYIRANGA Bizimungu
NIZIGIYIMANA Mulindahabi
MASIDIKO
NIZEYIMANA
GAHARA Hakizuwera
EUDES Niyonteze
KAMPIRE Sedindiri
ANTOINETTE
Halindintwali
SEMWAGA
Nyandwi Gisiza
SAVELINA S
emwaga Gisiza
MUGABUKUZE Mugenzi
NSABIMANA Nzamwita
KAYIJAMAHE Kagurube
HILDEBRANDE Ndemeye Samuduha
MUNYENGANGO Kayihura
GASPARD Furere
SEBASTIEN Fabien
FREDERIC Mayonde
INNOCENT Munyangabe Samuduha
NGAMBAGE
Kanyarwanda Gifumba
NIYIBIZI
Rwakigarama Gifumba
GATSIMBANYI « Gifumba
MUTIGANDA Kanyarwanda
LAURENCE Mutiganda
LEONILLE
YUSUFU Macigata
YOHANI
HASSAN Gatabazi
VALIDI Nsengiyumva
MUCUMU Demeya
MADUGALI
ALEXIS
KANDENZI Rwamacumu
ANICET Kahama
XAVIER Bwiruka
BADEGE Mbonera
RUFORO Sagahutu
RUBAYIZA Rubugasiti
MUKAMUDENGE Rubayiza
KAJYUNGULI Kubwimana
TWAGIRUMUKIZA Françoise
WALLARS Rwabukwisi
ICYITEGETSE Seruhene
VIATEUR Sekamonyo + sa femme et ses enfants
GAHUTU Rwakigarama Gifumba + sa femme
THEOGENE Xavérina
VICTIMES DU FPR DANS LE SECTEUR K A G A R A M A
Noms des victimes: Nom des parents: Cellule
Observations
BATEGEJO Félicien
Rwatera Kanyinya
NSENGIYUMVA Karerangabe
KAGENZA Shyirambere
NDABAMENYE
Kagenza
NDIMURWANGO
Mihigo
SUBWIGANO
Sibomana
MAGOMBE Kagina
RUSHEMA Adrien Ubwantige Aloys
MUNYANEZA Bosco
Ntibarikure
MUKARUGOHI Rwakarara
MUSABYIMANA Philémon
Minani Léonidas
NSANZABERA Modeste
Munyaneza Félicien
MUKERAMIHIGI Xavier Karenge
MUKANYANDWI Dative
Kagurano Berchmans
NYIRABABIRIGI Françine
Rukeramihigo
MUKAMUSONI Joséphine
Mushorangabo Muramba
MWISOKO
Bumpaga Munziriri
BAHIRE
Rugema Vital
NDAYISABA
Majyambere
NIRAGAHIMA
Karara
TWAGIRUMUKIZA Byimbwa
UWABASENGA Byimbwa
TWAGIRIMANA
Munyandanguza Murama
BISERUKA Ruremesha
VICTIMES DU FPR DANS LE SECTEUR N T O N G W E
Noms des victimes: Nom des parents: Cellule
Observations
UWIRAGIYE Ndabasanganywe Nyarusange
MUDARADA
MVUYEKURE
UKWINDIYAZI
MPORANYI Ntihabose
LEOPOLD Mporanyi
GREGOIRE Munyanshongore
NAMBAJIMANA Xavier Munyankumburwa
BIMENYIMANA Wellars
NDAHIMANA Ngabonzima
TEGEJO Kanyabutenda mort à la prison Gitarama
UWIHANGANYE Shumbusho
UWIHANGANYE Uwihanganye
MUNYANKUMBURWA Murahangabo
BARIHE Joseph Murengera mort à la prison Gitarama
NKUNZEBOSE Faustin Mbuguje Mathias
NGENDAHAYO Bucyana
HABIMANA Bagora
RUZINDANA Kabagema Gatoki
NSHIMYUMUREMYI
NSABAKIRANA Semigabo
GATABAZI Seruheke mort à la prison Gitarama
32
RUKIMIRANA Kabeja
NSHAGAYINTWARI Musoda
KAJEGUHAKWA Byandagara
SEBARWANO Nzabilinda
NZANYWAYIMANA Ruhirika
NDOLI Tegera
KALINIJABO Munyabega tué lors de son arrestation
BIZIYAREMYE Ngendahimana
NSANZABALINDA Nyakabwa
MPAGAZEHE Ruvuzandekwa
MUYOBOKE Nyungura
MUNYANDINDA Kajyibwami
MPOZAYO Viateur Gahagamo
HATEGEKA Kajoma
NZACAHAYO Emmanuel
Mukezamfura Simon Nyabibugu
RWABUYONZA Théoneste
Kanyamurinja assassiné sur la route
NZAYISENGA Sebanani
NDAHIMANA Serara
NDEREYIMANA
Mudahumbira
MUNGANYINTWALI
Gatete
AYINKAMIYE
Mushorangabo
MUKARUYONZA
Ngirabatware
MUNYANTWALI
Mugumira Mpore
BITORWA Mugumira Mpore
MUKANSANGA Misago -Tuée avec son fils porté dans son dos
MPAKANIYE
Nkikabahizi André Mpore
BANDORA N
girumpatse Straton Mpore
LAMBERT - Mpore
JEAN BAPTISTE Sezibera Mpore
NKUNDABATUTSI Nyabirungu Mpore
RUKIZANGABO Kajyibwami
RWISHYURA Munanira
SEGATARAMA Biryababisha mort à la prison Gitarama
ELIAS Nzabahorana Antoine
MUNYANZIZA Narcisse Nyabagwene Kigufi
NDAHAYO Xavier
NZIRAGUSESWA Wellars
NARCISSE Yoboka
AIMABLE
ONESPHORE Segasagara Gonzalve
NYANDWI Innocent Munyanshongore
MUGABO Emmanuel
Niyibizi Christophe
LAMBERT Bigaruka Eulade
HABINEZA Emmanuel
Ruzibukira Patrice
APHRODISE Buregeya
Denys Kavumu
MUCUNDANYI
NGEZAHAYO Mathias Sehene
MUNYANEZA Alexis
Mushokambere Gasiza
TWAGIRAMUNGU Louis
Munnyeli Védaste Gasiza
GASHUMBA Siméon
Gatsimbanyi Gakoma
VICTIMES DU FPR DANS LE SECTEUR K A D U H A
Noms des victimes: Nom des parents: Cellule
Observations
RWANYAGAHUTU François Rubungira Jabiro
KAMAYUGI Anne Marie Munyagisigari
KABAYIZA Innocent Rwanyagahutu
NYIRAMINANI Koraboshya
MUKASHYAKA Marie Rose Kabayiza
SHINGIRO Jean Paul
NSHIMIYE Lizinde
MUPENDA Paulin
AMINA Léoncie
INGABIRE Pauline
NYIRANGOBOKA
MURWANASHYAKA
ZILIMWABAGABO Nyagatare
MUKANDANGA Vestine Hakuzimana
MUKAYIRANGA Chantal Zrimwabagabo
KAYITESI
MUKABUTERA Jeanne d’Arc Mutabazi Donat
UWIMANA Béatrice Hakizumuremyi
BAMPIRE Marthe Bitangaro
NYAGATARE François Nyagatare «
BUNANI « «
BUTORAGURWA Monique Ribanje
MUJYANAMA Nteziyaremye
BAGABO Jean
KABATETE Triphonie
ZIGIRINSHUTI Evariste
RWAMUGIMBA Jean
Nyilindekwe Kagarama
MUSONI Sofiani Kibuye Raphaël
NYILISHEMA Fidèle
Nyilishema
DUKUZEYEZU Herman
Nshimiye Raphaël
ZIGIRINSHUTI Bidugu
UZABAKILIHO Nkinanabo
MUNYEMANA Emmanuel
Gakwerere Gérard
MUSAZA Emmanuel
NDAGIJIMANA Rubaliro
SUBUKINO Seburo
MVEJURU Isidore Ntahoturi
HAKIZAMUNGU Mvuyinyanza
HABYARIMANA Juvénal Bakurakure Gabiro
NGENDO Mugenzi
KABERUKA Kaberuka
KARARA I. Shamatwa Murambi
NIKWIGIZE E. Gashumba
BANDAYANDUSHA Ntamabyariro
MBARUSHIMANA Gahago
MUGAMBIRA Rukimirana Remera
MUNYANTWARI Ruryoko
MURANYAMBABO Gashirabake
NZANANA Denys Murambi
NIYONSANGA Ananie
UWIZEYE Etienne Mureberwa
NZABALINDA Mitereko Remera
RWAMUGIMBA Nyirindekwe Kagarama
HARELIMANA Kayitana Remera
APHRODIS Hitimana Cyiciro
GATETE Ruvamwabo Jabiro
BUCYEDUSENGE Gatananzuzi Remera
NKERAMIHIGO Ruvuzampama
BAKUNDAKWITA Bukeye
SINGIRANKABO Tereraho Kagarama
HITIMANA Munyakayanza Remera
UWIZEYE Bimenyimana
MUNYAMBUBA Mivumbi Kagarama
MUNYANEZA Gasigwa Murambi
NSENGIYUMVA Bazambanza Remera
KIGUFI Mugabowibanze
NSHIMIYE Ruvuzampama
NIZEYIRYAYO Kigufu
HARELIMANA Nyabunene
RUTABAYIRO Habiyambere Mureberwa
SEGAHUTU Rwandema
NTAWUVUGANANAYO Kanyonyomba
MINANI Rucakibungo
RUTAGANDA Gahingabuye
NIZEYIMANA Ruhamyankaka Kagarama
KAYIJAMAHE Bukeye Remera
VICTIMES DU FPR DANS LE SECTEUR C U K I RO
Noms des victimes: Nom des parents: Cellule
Observations
BATENDA Munyangeyo Gacukiro
MUKUZIMANA Mpatsumushi
UWIHOREYE Shumbusho
KAGAME Mugenzi
KABAYIZA Munyagisigari
NSENGUMUKIZA Mutambuka
NTIVUGURUZWA Mutambuka
NZIGIHIMA Rwamurera
KIMONYO Rwamirera
UTABAZI Nyaruzungu
TUGILIMANA Kajoma
NDEKEZI Munyambibi + sa femme et son enfant
UMUKUNDA - Gacukiro
KWIHONGA Balikumwe
CAMAKE Bunyenzi
MUNYANZIZA Semanywa
MUNYANYINDO Kidigi
UWAMAHORO (Rdiri) Hababagaba
BANGAYANDUSHA Munyabega
NKILIYEHE Niyonshuti
BALIHUTA
MAJABO Nyehume
NSENGIYUMVA Burengereo
ANDRE Gahirima
KAREMANO Mwaga
KAMUNAZI Muramba
IYAKAREMYE Balirwanda
KANYANZIRA Gatwa
HAVUGIYAREMYE
Uwizeye Rukamiro
NTIGULIRWA Bisengimana
KARERA Ngurube
RYUMUGABE Papias Kavutse Nyanza + épouse et 2 enfants.
NYAMINANI Mahuku Nyanza
NIBARERE Boneza Ngaru
BISERUKA Gaëtan Semuzima Nyanza
TWAGIRUMUKIZA Gatwa Nyanza
NSENGIMANA Munyangabe Rukamiro
GAHUNDE Hanyurwuwenda Ngaru
HATEGEKIMANA Kanuma
HABUBUGINGO Habiyambere Gacukiro
HABIMANA Habiyambere Nyanza
MBARAGA Barakagendana Kanyoni
HATEGEKIMANA Gatanazi
MUKIZANGANGO Mbuguje
RUKARA Rusatsi Gacukiro
NGENZI Gashugi Nyanza
GAHUTU Kaduhire
BALTHAZAR Mafurebo
LANDOUARD Kabano
KABANO Mushatsi
VICTIMES DU FPR DANS LE SECTEUR M W A K A
Noms des victimes: Nom des parents: Cellule
Observations
MISAGO Adrien Gashugi Kimirama
HAKIZIMANA Gratien Yoboka Rusengesi
GAHIMA Semafara
MUGESERA
MUTARAMBIRWA Uzaribara Augustin
ALISHUNGA Munyambonera
NGOGA Mathias Butwatwa
RUBWIRANGABO Hategekimana
TWAGIRAYEZU Jean Rwambuka Nyarusange
MUGEMANA Bunyenzi
SIBOMANA Xavier
NIYONAGIRA Sibomana Xavier
KAKUZE
SEKABUGA
NYIRAKIMONYO Marie Ruhamya
SERUNTAGA Bunyenzi
NTAGARA Gérard
NZIYUMVIRA Serubatsi
HABIMANA Nyandwui
KAMASHABI Dorothée Bunyenzi
NSENGIMANA Protogène
Gafaranga Concarde Vugo
KAMEGERI Damascène
MUHIGO Gaston Karonkano
TWAGIRAYEZU Michel Kimonyo
MUSONI Carpophore
Rubonezambuga
NZIYUMVIRA Claudien Ntampigi
NZIRORERA Landouard
Murasandonyi Mataba
YAMBABARIYE Rwerekana
BIMENYIMANA
Nzabakwira
MUKANDEBE
Nzabandora
KWIRORERA Ananie Rugira
MBABAJABAHIGA Désiré
NKURUNZIZA Senani
MUKESHIMANA Jean Bayani
NYABYENDA Charles Rugira
TWAGIRUMUGABE Seramuka
NYIRAKIMONYO Consolée Munyakayanza
NIYONSABA Hyacinthe Ntezilyayo Mututu
KARIGABO Twasire
MUKESHIMANA Dancille
Bineza
SINDAMBIWE
KANYANJA Mélanie Kabumbyi
MUKAMUSONI Bucyana
HATEGEKIMANA Gaspard
Mbabazande
BAVAKURE Emmanuel
Gatako
TWAGIRUMUKIZA Livin
Rwakayigi
MUNYESHURI Vianney
Munyakazi
MUSABYIMANA Jean
Shyirambere
MUKARUBUGA Kimonyo «
HABYALIMANA
Buhigiro Gasumo
TWAGIRAYEZU Vianney
Ntawugashira
AHWISHAKIYE
Munyanganzo
NSANZABAGANWA
Ndayobotse
MPAYIMANA Lambert Hategekimana
VICTIMES DU FPR DANS LE SECTEUR G I S E K E
Noms des victimes: Nom des parents: Cellule
Observations
NGAYABARAMBIRWA Sebuturo Cyivugiza
BIDOGO Vianney
KARENZI Rubango Giseke
MBONIGABA Muhama
KAGIRANEZA Rukanikanshuro
NIYONSENGA Kirabukuya
BAYINGOMA Rukaburambuga Kigarama
FRANCOIS Kabwana
HAVUGIMANA Kanyenzi Kabingo
NYILIBAKWE Karera
NIZEYIMANA Mubashankwaya Kigarama
KANYEMERA Bayanga
ALPHONSE Simparinka
NTEZILYAYO (Magori) Kanyamirinzi
NTEZIYAREMYE Ruhigira
RUHAMANYA
MUSENGAMANA Mukangenzi
SEBALINDA Manyogote Sebibanza
ALEXANDRE Gasurugutu Nturo
EDOUARD (Dura) Shabutwa
KAGIMBANGABO L. Munyambonera
NTARISA Léonard - Nyakabuye
AMIEL Etienne Nyabiruri
DUSENGUMUKIZA W. Nkikabahizi Nyarushubi
MUNYEMANA E. Byuma
POLYCARPE Cyrille Nyakizu
UZZIEL Nkerabigwi Nyabiruri
HAKIZIMANA Ntarisa Nyakabuye
HALINDINTWALI Gatanazi Giseke
AYIRWANA Bulimwinyundo Cyivugiza
VICTIMES DU FPR DANS LE SECTEUR G I K O M E R O
Noms des victimes: Nom des parents: Cellule
Observations
MUNYEHARA Mukambuga Ntimbiri
NYIRIMBUGA Bisakumwa
MUDENGE Mupagasi Ananie
KAREGEYA Munyarushoka Gikomero
NDEKEZI Rwambari Gikomero
TWAYIGIZE Sibomana
KAREMEERA Mbwayumushi
MUNYANKINDI Nyirategejo
MUKANKUBANA Kabera
MUKABAKURIKIRA Rusake Ntimbiri
HAKUZIMANA Rwamigabo
NTOYIRYO Rwamigabo
MUNYEHARA -
NYILIMBUGA Sebusakumwa
NIYIBIZI Gahakwa
SUBUKINO Ukuyemuye Ntenderi
MUDENGE Mupagasi Ntimbiri
MANERI Ndagijimana Gikomero
ALAIN Munyandinda
ALEXANDRE Samvura
NIYONGIRA Ngirabubyeyi Murambi
KABENGERA Kamayana Mbiriri
BATSINDA
MUNYARUGANDA - Gahondo
TWAGIRAYEZU Semanyenzi
FELICIEN Ntabajyana Mbiriri
UWIZEYIMANA Ndaberetse
MUKURALINDA -
BIZIMANA Bitabi Ntenderi
DAVID Muramira
TWIZEYUMUKIZA Rwubahuka
KANYARUTOKI Twizeyumukiza
VICTIMES DU FPR DANS LE SECTEUR M A T A
Noms des victimes: Nom des parents: Cellule
Observations
SEMANYENZI Melchior Nkoma
APOLONIYA Bwenge Mubuga
UWIMANA Fidèle
UWIZEYE
JUDITH Appolinaire
RWAMU Pierre
J.de DIEU Pierre «
NIKOMEDI Pascal Tyazo
VENERANDA Paul
BAHIZI Kibilima
MURENGERANTWALI Nyilingango Mubuga
GATARI Bisabo
SEKABUKE Gakindi
DUSENGE Rukesha
GASAMUNYIGA
NDEKEZI Rukebesha
MUHIZI Shadrack
MURENGERANTWARI « Rugendabari
BANGAMWABO Schadrack
KAREKEZI « Rugendabari
HITIMANA Habamenshi Tyazo
RWANDANZIZA Nshimiye
UBALIJORO - Muhororo
DUKUZE Joseph Nshimiye Mivumba
IYAKAREMYE
SEBAZUNGU
MUSONI Ugirashebuja Mubuga
HARELIMANA
SHYIRAMBERE Rucekeri
KAMANZI Zacharie
BAMWANGIRIKI - Rugendabari
SIKUBWABO Bamwangiriki
GAHUGU
NYIRAKAMANA
NIYIGENA
GATEMAHAGE
VUMILIYA
MBARUSHIMANA
KAMAGERI
J. VICTIMES DES MASSACRES DU FPR EN COMMUNE TABA
Les personnes ci-après ont été tuées souvent avec leurs membres de famille (visiteurs,
enfants en bas âge). Elles ont été tuées pour la plupart entre juillet et décembre 1994.
Cette liste n’est pas exhaustive, certains des informateurs ayant disparu ou ayant été
emprisonnés après décembre 1994.La plupart des victimes ont été exécutées
sommairement par les troupes du FPR. D’autres ont été enlevées et tuées après avoir été
ligotées et torturées.
Il y a aussi des personnes tuées après avoir été placées en lieux de détention ou en cours
de route vers la prison de Gitarama.
VICTIMES DES MASSACRES DU FPR DANS LE S E C T E U R K A M O N YI
Noms des victimes: Nom des parents: Lieu décès Observations
RUCOGOZA Michel
Sebatwa Shenga Juillet 1994
MUTAGAWA Alivera
MUNANA Rucogoza Nyarugenge
SIBOMANA Augustin
Muterahejuru
MUNYANEZA
Kajyibwami Léonard
KAJYIBWAMI Léonard
Nzogera
NDAHAYO Raphaël
Ndekezi Joseph
NGORABAHIZI Sébastien
Ndahayo Raphaël
GAKWAYA Fidèle Sumani
MUNYANSANGA J.Damascène - Magistrat 7/94
RUGARAVU Déogratias
Baramuzambiye Kamonyi Juillet 1994
MUKAGIHANA Winifrida Epouse Rugaravu
SIBOMANA Claver Ruharijuru
HABIYAMBERE Canisius Ruharijuru
SIBOMANA Eugène
Sibomana Claver
HABIYAMBERE Egide S
ibomana Claver
NKUSI Habiyambere
BITAMA Niyitegeka Innocent Seburinkende
CACANA Nyirabagande
KABANO Jean
Nyirabagande
GAKELI Claver
BOSCO Gakeli Claver
SEYANGA
RUZIGANA Phenéas Ngoboka
SENGIMANA Emmanuel
Kavaruganda
GASIGWA André
NYIRABAJE
RUCAMUMAKUBA Joseph
Gasigwa Taba
NYIRAMANA Gasigwa Taba
NYAGAHENE Jean Baptiste
Habyarimana Gitarama
UWAYEZU Joseph
Nyagahene J.Bapt. Gitarama
BIRIKUNZIRA Pierre - Kamonyi
HABAKURAMA - Kamonyi
HATEGEKA Ennocent Mafurebo Gihinga
UTARAMBIWE Ezéchiel
KARAHAMUHETO André
SEKINORI Eugène Kabagina
KAYIRANGA Jérémie
Ngayaboshya
DEOGRATIAS
Rukebesha Augustin
KAYITESI
KALISA
NDAGIJE Emmanuel
HITIMANA
NKURIKIYABAZUNGU Tite
Nyiringabo Mathias Nkingo
MUGEMANA
EHUKU Paul
GAHIMA
KARAMAGE Elias Gatozi Gihinga Août 1994
MBANZA Birikunzira Août 1994
MAYUYA Marc Kabango Patrice
ABISHURI Petero (Pierre) - Juillet 1994
GISURERE Bugirimfura
NKULIKIYIMFURA Juvénal - - Août 1994
MUYOBOKE Bicuti
SENDAMA Samson
Semulindi Gitarama Novembre 1994
SIKUBWABO Gédéon Uzabaho « Septembre 1994
NTEZIRYAYO Vincent -
MUNYANEZA Nteziryayo
SEKAMANA Claudien
Rukariza Kigali Septembre 1994
BAGORIKUNDA Célestin
Rukumbira
KANIMBA Ezéchias
Rwangabo Nyagihinga Juillet 1994
GAFARANGA Bahintasi
MARIYAMU Epouse Kaburame
MUTABARUKA Barnabé
Ndikuyeze Kibali Septembre 1994
ABISHURI Barikage Gitarama Juillet 1994
KINYOGOTE Claver Rugwaguza
RUKIKO Boniface - Kagarama
RWAMIGABO Martin Sebudodoli
RUHATANA Kimonyo
GAHIGI Muyoboke
JEREMIE Murara
BALIGIRA Damien
SEHEMBE Emmanuel Nkubito Kagarama
GAFARANGA Frédéric Gikara Shenga
RUKELIBUGA Gratien
KARANGWA Gratien
INNOCENT
SEMABUMBA - Gihinga
NZARAMBA André Ntamuvurira Gacurabwenge
NTAMUHANGA Nafutal Sebyobo
GAHU Hermenigilde Munyantore
NTAMBARA Thomas Karahamuheto
Fils PASCAL Pascal
MFIZI Uzziel Kanyabigega Kigali
BUHIGIRO Célestin Gakuba
GATABAZI Jean Pierre Gatabazi
NSENGIYUMVA Emmanuel Mushi
FRANCOIS Serwufi Thomas
KAYIGI Anicet Muterahejuru Gisenyi
NTIVUGURUZWA Célestin
Rwabukumba Mugina
SILVIN Nkundabagenzi Gasp.
MWEREKANDE
Nyiramasasu Kigembe
MUNYESHULI Laurent Bitereyaho Nicolas Mugina
SIBOMANA Augustin Muterahejuru
MISAGO Matabaro Nkingo
RUKERIBUGA Justin
Nyiragabiro
Rugobagoba Juillet 1994
RIBERAKURORA Evariste Rwabagina
MUSENGIMANA Silas Bwasisi Kiyumba
KAMARAMPAKA Nyirabajyinduga Rugarika
MUNYENTWALI Léonidas
SEZIBERA Ildephonse Seburinkende Murehe
MUKAMUGENZI Xavérine Epouse Sezibera
NDARIGENDANA Kizito
Munyampeta Claver Nyakabanda
Madame NDARIGENDANA -
MURERWA Octavien
Kanyankore D. Mugina
GASHUMBA Joseph
Musanganya Mugina
MUKADEMOKARASI
M.Chantal Mme
Kabeba P. Kamonyi
KAMANA Marc Kabeba Kamonyi
NZAYISENGA Rugaravu Gasharu
MUNYEMANA Innocent
Mugemana Gasharu
BIZIMANA Jacques
Bicamumpaka Mugina
NSEKANABO Grégoire Muhanga
NIMUGIRE Martin
Ngenzi Aaron Satinsyi
NZABANDORA Adrien
Munyankiko Gasharu
EVERINI Gashenyi Musambira
NYIRAGATWAKAZI Anastasie
Masake Runda
FAUSTIN Ngendahayo Léonard Kirehe
HATEGEKIMANA Mohamed Kagenzi Gitarama
NDIBYARIYE Nkurikiyinka Paul
SIMON Kavumburankwavu Kiyumba
Epouse SIMON -
MUNYUKAFU Janvier Mukurarinda Boniface Kayenzi
BUCYEYE Edouard Bucyeye Kayenzi
UTARAMBIWE J.Bosco Utarambiwe A. Ruzege
MUGEMANA Rukiramakuba Kamonyi
MUNYANEZA Manassé Rukiramakuba Kigali
MUGEMANYI Kandagaye Gitarama Janvier 1995
MUSILIKARE Sebukware Nyacyonga Juillet 1994
NZAMUGURISUKA
MUKAMUNANA
KARONKANO Damien Kanyamuhanda Gisenyi
NTABUZANDIZA Karonkano
MUNYEPERU Erasto Shikama Kamonyi Septembre 1994
MUHASHYI Joseph + 5 enfants Bisekera Charles Gisenyi Juillet 1994
BUHIGIRO Célestin Gakuba Kigali
MUNYABUGINGO Harelimana Gihinga
42
MINANI Kazigaba Bugesera
HAKIZIMANA Ugirashebuja Kigali
GATETE Bihirane Bugesera
GASIMBA Etienne Gisare Gisenyi
TWAGIRAYEZU Emmanuel Nkubito Kagarama
RUKELIBUGA Gratien
NKERAMIHIGO André Ntizikwira Nyagihinga
NKERAMIHIGO J.Bosco Nkeramihigo
NGENDAHIMANA Syvère Ntibiringirwa Kigali
NTUKANYAGWE Nkeramihigo Nyagihinga
NYIRABAHIMA Esther Nyilidandi
SEKABUGA Jacques - Gihinga
GAHIGI Mbwayahandi Gihinga
MUGABO Rubanzambuga
RUBANZAMBUGA -
IGNACE Binyavanga
RUKIMIRANA Marcel Muberuka
MUHIRANWA Savérine Rutebuka Shenga
HIRWA Munyankiko Rugobagoba
KABERUKA Charles - Nyagihinga Août 1994
KAYIBANDA Aloys Ngayaboshya Gisenyi
NGENDAHAYO + 2 filles Mbarubukeye Kamonyi
RUGEMA Nsengiyera
NYANDWI Sylvère Ntirivamunda Gisenyi
NTIRIVAMUNDA Gabriel
MUKAGAKWANDI Rukiramakuba Abrah.
NYIRABASHUMBA Anastasie
NIRERE Emmanuel Nsenguwera Gihinga
KARAMAGE Elie Gatozi Gihinga
YUBU
VICTIMES DES MASSACRES DU FPR DANS LE S E C T E U R B U G U R I
Noms des victimes: Nom des parents: Lieu décès Observations
KABEZA Malachie Kamonyo Taba Juillet 1994
NYANDWI Gérard Kabeba Taba Juillet 1994
UWEREYIMFURA Didas Biligamba Taba
USABIMANA Emmanuel
NYAMINANI Barabeshya
NGENDAHIMANA Ngenzi
MUSABYIMANA Bugilimfura
NTAMUKUNZI Nshinga
MBARUBUKEYE
USABIMANA Nyamuragura
RUHORYONGO Michel Senkoko
MBARAGA Ruhumuliza
TWAGILIMANA Nuru Nzabonitegeka
NYIRARUSHASHI Sara Nyabugwene
HAGENIMANA Sebahire
UWIRAGIYE Kajeguhakwa
KIMONYO Tharcisse Kajeguhakwa
NZIRABATINYI Sylvestre Muhire Gitarama Novembre 1994
INGAMBA Fidèle Digidigi Taba Juillet 1994
HABIYAMBERE Célestin Murego Gitarama Novembre 1994
NIYOMWUNGELI Claver Taba Août 1994
MIHIGO Ignace Ruhumuliza Taba Juillet 1994
SIMON
UWISHEMA Ruboneza « Août 1994
UGIRASHEBUJA Nkubito Juillet 1994
NDAYAMBAJE Ntamukunzi
TUYIZERE Mutsinzi
KAJIMUSOZI Rugemanshuro
HAVUGIMANA Kagabo
SESILIYA (Cécile) Kabera
Famille NSENGIMANA (6 pers.) Nsengimana
NGENDAHIMANA Rashid Namararo
RUGOYI Kivunangoma
MBARUBUKEYE Gahunde
MAGEZA
GAKUNZI
MUNYAKAZI Bitabwa
DUSABE J.Bosco Cyurinyana
KALINDA Bigilimana
NDAYITABI Martin Munyampara
NYIRANSENGIMANA Munyandamutsa
MUNGANYINKA Iyabukesha
MUNYENTWALI Munganyimana Juillet 1994
BYARAMBABAJE Karekezi « Août 1994
SAFALI Ernest Ingamba « Août 1994
KABAHIRE Rwakarengwa
UWIFASHIJE Rwakarengwa
LIMENYANDE
SAFALI Jean Nzigiye
BIZIMANA Muterahejuru
GAHIMA Médard
RUBAMBANA
MUTERAHEJURU Bizimana
MBARUSHIMANA Balihuta
MUNYANKUMBURWA Rwamashongo
SAYIDI Samuel Rutabagisha
NJISHI Sayidi
NYIRAMANYWA Gashumba
RUBANGURA Ernest Mugenzi Février 1995
MUTABAZI Edouard « Kigali Juillet 1994
MUNYABARENZI Ernest Ribane
VICTIMES DES MASSACRES DU FPR DANS LE SECTEUR NGAMBA
Noms des victimes: Nom des parents: Lieu décès Observations
NTIRUMENYERWA Kabagina En prison Janvier 1995
BAZIGA Donat Iyamuremye
MISAGO Nyamashinga « Mars 1994
RURANGIRWA Emmanuel Kanyamibwa SimonNgamba Juillet 1994
KAGUYANA Munyandinda Ngamba Juillet 1994
SEMADANGA Sebukwikwi
GASIMBA
MBONARUZA Butongano
NSENGIMANA Mafene
NDAYAMBAJE Nzaramba
RUCAMUMIHIGO Nzigiye
HABINEZA Ntirumenyerwa « Août 1994
KARASIRA Dominique Ngirabatware « Septembre 1994
NKONKO Emmanuel Burengero Kiyumba Juillet 1994
GAHUTU Mubashankwaya Runda Juillet 1994
RUKUNDO Kuzujyinyanza
UWIMANA Nguije
MUNYESHYAKA Maganda
NZABAMWITA Bwashirande
UZABAKILIHO Muhinda
KAROLI (Charles) Bicaho
TWAGILIMANA Gahuranyi
MUNYANDAMA Girukwayo
NIYIGABA Singirankabo
MUNYANEZA Martin Sibomana
MUNYABUHORO Karebya Murehe
TUGIRIMANA Murera
NZARUBARA Rwakibibi
KALISA Ntibenda (Mbetezi)
NYAKARASHI
NTABUGI
KAREGEYA
MUNYANKUMBURWA Bucyanayandi
MUNYANDANGUZA Uwitonze
UWIMANA Mudogo Kigunzu Remera
MUSENGE Hategeka
KARANE Nkengera
NTAVUKA Jean Mutsinzi
SEBUHORO Ntarugera
NYIRABAHAKWA
SEBAZUNGU Bigorogonzo Murehe
KANANI Ruberabahizi
UWIMANA Jacques Rupfura Remera
GASASIRA Bikatantungura
UWIMANA Boniface Sumuni
SUMUNI (père de Uwimana)
NYIRAKIMONYO (épouse Sumuni)
MUKAMANA Sumuni Remera
KARUHIJE Nzibonera Kamuzi
KANYAMIGINA Rufuliza Kiyumba
NYIRAMUHANDA Sedari Remera
FOYIBE Bikwata
SEBYOBO Segacamati Runda
NYIRANTIBITA Mberege Remera
45
MANYEMBWA Bishangi Runda
YOHANI (Jean) Muhashyi Runda
KABASHA - Murehe
KANGABO -
HAKIZUWERA Tabaro
SEKIMONYO Philémon Sikubwabo
NTIRANDEKURA -
HAGENIMANA -
NZAYISENGA Kangabo
HABIMANA Gakuba
NIYONKAKA Ezéchiel Muhashyi Prison Gitarama Sept. 1994
NYIRAMANJWE Keberuka Murehe Juillet 1994
NZABONA Kaje Murehe
SEBUSHISHI Rwakibibi Murehe
NTAMUKUNZI Ntibenda
MUNYANEZA Bishogoshogo
NTAGANIRA Vincent -
MUNYANEZA Mathias -
NIYIBABARIRA Madadali
NIYIGABA Mutabazi
NIYOYITA Philémon Rwagasore
TWAGIRIMANA Gashumba
KAHABAYE Ngulinzira Gitarama
NIYIBIZI - Gitarama
NTILIVAMUNDA Froduald -
NDABUNGUYE -
TWAGIRIMANA Gahuranyi Runda
TABARO - Murehe
MUSABYIMANA Koyobotsi
KARAMBIZI Munyeperu Kigali
MUNYANDAMA Girukwayo Murehe
MUSENGE Hategeka Murehe
RYARUHANGA Harelimana Kigali
TUGIRIMANA Kinyamugwiti Kigali
YOHANI Muhashyi Kigali
HARELIMANA Paul Mugemanyi Kigali
VICTIMES DU FPR DANS LE SE C T E U R B U G O B A
Noms des victimes: Nom des parents: Lieu décès Observations
NSENGIYUMVA Emmanuel Barubutsa Runda Août 1994
HABIYAREMYE Sakagabo Taba
RUGUMIRIZA Alphonse Munyandekwe Taba
KALINDA Emmanuel Ugirashebuja
MUDAHUNGA Zacharie Uwereyimfura
NKURIKIYIMFURA Seruhago Septembre 1994
GASENENE Munyanziza Runda
BAZIGA Habimana Taba
BIHOYIKI Paul Baziga
MARIROSI Joseph Ruhago
KIMENYI Rutemayeze « Octobre 1994
UBITSIMBUTO Jean Murasanyi
USABIMANA Rucyahana Runda
NSENGIYUMVA Bunjya Kayenzi
HABARUGIRA Munyandekwe Runda Novembre 1994
IYAKAREMYE Emmanuel Mbaragasa Prison Gitarama
HATEGEKA Kamondo Taba
GAKUMBA Murasira Runda
KIROMBA Mucungahene
UWIMANA Gatariro
MUBILIGI Musoni Taba Octobre 1994
HABIMANA Munyangeyo
DUSHIMIMANA Jonas Gakwaya
BIBARIMANA Kabera Novembre 1994
MUHIZI Bahizi
RUSAKIZA Mushatsi
KAMALI Albert Kamali Manassé
YUSITINI (Justin) Semusaza
AKIMANA Semusaza
NZIKOBANYANGA Seruhago Runda
RUDAHANGARWA Habimana Runda
MUNYABUHORO Rwagakinga
GAKUMBA Uwereyimfura
KABERA Nyandekwe
NDAHIMANA Gasimba
NIYOMUWUNGERI Jean Rukira Taba
SYLIVERE Sebukamba
NGENDAHIMANA Bucyana
KANYAMANZA Majoro
RURANGIRWA Rutsindura Runda
SEBAZUNGU Munyantore Runda
NGARUKIYE Ngirabanzi « Décembre 1994
HABYALIMANA Munyantagara Taba Juillet 1994
KARANGWA Munyeshuri Damasc. Kigali Août 1994
HABIMANA Gicabunga Taba Décembre 1994
HABINEZA Kabagema Runda Novembre 1994
BYEMAYIRE Kayijamahe
DUSHIMIMANA Jean Kabengera Abraham « «
MUSABIMANA (+ 6 enfants) Kubutanda « Juillet 1994
KABYOGO Kubutanda « «
VICTIMES DES MASSACRES DU FPR DANS LE SE C T E U R T A B A
Noms des victimes: Nom des parents: Lieu décès Observations
BULINDWI Kamanzi Kigali Août 1994
NIYIRORA Ntibenda Remera
KANYAMIGINA Gatabazi
KAGANDE
GASANA Kajyibwami Kigali
BAVUNA Rufene Remera
KABERA « Remera
KANYARUTOKI Semafara
RUGENERA Zacharie Ndikumwami
NSENGIYUMVA François Kajyibwami
KAYUMBA Kalibushi
HABIMANA Gashumba
MINANI
RUHUMULIZA Misago Kigali
DANI Uwimana Remera
MBONYUMUGENZI
KAMILINDI Nyirantore
BYILINGIRO Uwamahoro Kayenzi Septembre 1994
UWAMAHORO Rugwizangoga Kigali
NKURUNZIZA Nshizirungu Kigali
HARELIMANA « Gacurabwenge
NTAMWEMEZI Magayane
KARAMUKA Mushotsi Kigali
GISAGARA Bizimana Gacurabwenge
SHYAKA
MURATANKWAYA Ntibenda
NTAKANGWA
NKINZINGABO Bavakure Remera
NYANDWI « Remera
KARAMBIZI Gahirita Kigali
DUSABIMANA « Gacurabwenge
RWABUZISONI Gatashya
THEOGENE
HATEGEKIMANA Munyakayiro Martin
MUSABYIMANA Amon « Kigali
VEDASTE Balibutsa
EMILE Munyeperu Gacurabwenge
NZARORA Mubiligi Kigali
NDAGIJIMANA Balibutsa
ALPHONSE Kalisa (Ayirwanda)
MULIHANO Benoît Nimahame Murambi Août 1994
ZINGAZINYWE Mulihano Benoît
UWAYEZU Théotime
LIYONSO Uwayezu Théotime
MUGENZI -
NTAMBARA Gatabazi Gacurabwenge
BICAHAGA - Gitarama Septembre 1994
KWITONDA - Remera
MUHAYIMANA Munyurangabo
UWIMBABAZI
MAFIRINGI Segahinga
GATWAZA Mpumuje
YONATANI (Jonathan) « Kigali
ISIRAHELI (Israël) « Remera
NDARUHUTSE Rwamanywa Remera
GASPARD Ntarugera Remera Juillet 1994
ADELINE
UWIMANA Adeline
MUTARAMBIRWA Théogène
Sibomana MalachieRemera
MUKAMANA Hélène
REYA (Léa) Rukesha Martin
KAGANGO Mugande
NIYONSHIMA Kavutse Jean
SEZIBERA Bugiruwenda
NTIGULIRWA Singuranayo Runda
RUSHOGORO Karekezi Remera
MATANE -
UWAMAHORO Matane
HAVUGIMANA Ngirumpatse
KARERANGABO Barinabé
NSANZUMUHIRE Rwamikeli Runda
MUREKEZI - Gitarama Février 1995
SUGABO Uwimana Remera Août 1994
KABERA Bugiruwenda Remera
SEZIBERA JACQUELINE Mutagire
ALOYS Niyifasha «
MAJORO Zacharie Kibungo Septembre 1994
ULIMUBENSHI (police commun;) - Taba Août 1994
BUREGEYA - Gitarama Mars 1995
NIYOMWUNGELI Jean Nzamubonye Kigali Août 1994
HABIYAMBERE -
NSINGA Fatukubonye
RUFULIZA - Remera «
Mme UWIMANA Jean - Remera Septembre 1994
TULIKUNKIKO - Remera
HABARUREMA Protogène Munyakayiro MartinKigali «
NDAGIJIMANA Emmanuel Karegeya Jean Juillet 1994
BIZIREMA Ndayumuntu Gacurabwenge Août 1994
UWIMANA Boniface Sumuni Remera
SUMUNI + 3 enfants -
Mme SUMUNI Nzibonera
KARUHIJE -
UWIMANA Jacques - Juillet 1994
TULIKUNKIKO -
NJEBERI Tulikunkiko « «
UWIMPUHWE Daniel Tiyofils « «
GAKUBA Jean Pierre Kagurube Jean « «
NKIRANUYE Rwamakuba Runda «
KABYOGO Kubitonda « «
MUSABYIMANA « Kayenzi «
JOSEPHINE « « «
DUSHIMIMANA Mukaragata Runda «
RUGAMBA Sefuku Taba «
MUNYARUKIKO Mihigo Taba «
NSENGIYUMVA Louis - « «
KAREKEZI Sebakiga « «
SIBOMANA Mbanzarugamba « Août 1994
MUSABYIMANA Karera « «
49
BICAHAGA - Gitarama Septembre 1994
VICTIMES DU FPR DANS LE S E C T E U R M U S E N Y I
Noms des victimes: Nom des parents: Lieu décès Observations
HABIYAMBERE P. Célestin Mulindahabi Léonard Remera Juillet 1994
HAGWIZINSHUTI J.Damascène Bujangwe « «
TWAGIRIMANA Enoch Kamonyo Thimothé « «
MUNYEMANA Ramazani Bishumba Gitarama 7 déc.1994
NSENGIYERA Philippe Niyonzima Zaburon Kigali Juillet 1994
NYAKARUNDI Magayane - «
NKURIYINGOMA Paul Gashumba Kayenzi Juillet 1994
RIBAKARE Mbonizanye Runda Juillet 1994
MUNYAKIGERI Evariste Itarumunsi « «
MUNYANTAMA Rwamakuba « «
NIZEYIMANA Félicien Byangaruharo « «
NGIRUMPATSE Cyprien Mulindahabi « «
NKULIKIYINKA Félicien Murihira Froduald « «
MUSABYIMANA Sylvestre Rwanamiza « «
NIYONSABA Vincent Rwanamiza « «
NIYONTEZE Sylvain Rwanamiza « «
DUSHIMIYITORA J.M.Vianney Kaboyi Claver « «
NSENGIYUMVA Augustin Munyarugamba « «
NZABANDORA Vardi (Evalde) « « «
SEBAHIRE Vincent Bitariho « «
GASANGWA Isaac Bisigi « «
URWINKONGI Laurent Gakwaya « «
MUNYAKINANI Vincent Baranzambiye « «
NIYONAMBAZA Cyriaque Habarugira « «
UWIZEYE Gérard Kurubone « «
HATUNGAMUNGU Twagiramungu « «
KARANGWA Bigirimana « «
SEMPABUKA Célestin Maguru « «
IYAMUREMYE Emmanuel Mutabaruka « «
HAVUGIMANA J.Bosco Gakuba Michel « «
MADENGE Jean Gashumba « «
DUSHIMIYITORA Gendabuhoro « «
NZAMWITAKUZE Isidore Ndazivunye « «
SINDAYIGAYA Nzamwitakuze « «
LIVINI Semanza « «
RUKIMBIRA Pascal Murego « «
NSENGIYUMVA Ngirabakunzi « «
NZAMUYE Rwabuzisoni « «
RWIRASIRA Léopold Buhanga
NSENGIYAREMYE Rubeba
DAMASENI (J.Damascène) Ndahayo
MUKURARINDA Rwagaju
MWIZERWA Munyakarama
SERAMUKA Buhiziza
RUTAGANDA Bigirimfura Remera
RWANYAGAHUNGU Regero
NTAGANDA Théogène « Byumba
SEMABUMBA Syl. Baraburata Remera
RUBAGUMYA Semabumba
VICTIMES DES MASSACRES DU FPR DANS LE SEC T E U R G I S H Y E S H Y E
Noms des victimes: Nom des parents: Lieu décès Observations
NGENDAHIMANA Faustin Rwagahilima Gacurabwenge Juillet 1994
NIZEYIMANA Nyirahabimana
HABIMANA Bushishi Kayenzi
NTAMUBANO Ntibazirikana
NTUKAMAZINA Selemani Rwakarengwa Kigali
TUJYEMBERE Munyangeyo
HATEGEKIMANA Murengerantwali Sam. Taba
RUZINDANA Manassé « Taba
HARELIMANA Alphonse Kabagema Taba
HABIYAMBERE Jean Nkezabo
SHYIRAMBERE Mukaruziga Kayenzi
KAREKEZI Mugwindi
NANDORA Ngirimandwa
GAKWERERE Umazubwe
SENKWARE Sebuganda Taba
KARAKE Kayibanda
KAMANZI Ruyumbu
MUNYAWERA Kajyibwami
RUGWABIZA Mpuro
USABUWERA Rugwabiza
HABIMANA Rukundakuvuga
NIYONSABA Kanyamurera
MBONYUMUGENZI Elaste Sebarera Jacques « «
UWAMAHORO Singirankabo
RENZAHO Mugarura
MINANI Gashumba
MUSENGIMANA Edouard Ngiruwonsanga « Août 1994
NDUNGUTSE Sehene Kayenzi
NIYIBIZI Gasaso Kigali
MWUMVANEZA Rugwabiza Taba
BIKIRUMURAME
NSENGIYUMVA Kayinamura Gacurabwenge Juillet 1994
NDUTIYE Rukebesha Kayenzi
GASASIRA Munyakazi Kigali
NDIKUMANA Gasigwa Taba Août 1994
NIYITANGA Kamuhanda Prison Gitaram. Févr. 1995
NSENGIYERA Mugaragu Remera Août 1994
MUKAMUKWIYE Gakware Remera
VICTIMES DU FPR DANS LE S E C T E U R K A R A N G A RA
Noms des victimes: Nom des parents: Lieu décès Observations
HITIMANA Célestin Niyibigira Jean Remera Juillet 1994
NIYISHOBORA Emmanuel Ngirabatware Remera
KAYIBANDA Polycarpe Munyandamutsa
NIYIRORA Ignace Gasore Ananie Gitarama Janvier 1995
NZABANDORA Nyirahabinka Kayenzi Septembre 1994
SEBAZUNGU Mukandekezi Remera Juillet 1994
KAYIRANGA Uwihanganye Kigali Novembre 1994
MUSENGIMANA Gatorano
THEOPHILE Murengerantwali
MUNYABURANGA Claude Hategekimana Naasson Gacurabwenge Août 1994
BOGERE Sentama Kayenzi Sept.1994
KABAYIZA Bugiruwenda Kigali Déc. 1994
HATEGEKIMANA Kayenzi Mars 1995
BERNARD Kamanzi Dismas Remera Juillet 1994
NTAMBARA Ntabajyana Remera
NTARIZABONEKA Nkuliyumwami Remera
MUGARAGU Ntagihugu Karangara
MUSABYIMANA « Karangara Mars 1995
MBERABYOMBI Biraguma Remera Juillet 1994
TWAGIRAYEZU Isaïe Rusarika Kayenzi Août 1994
MUNYANEZA Claude Harelimana Cyangugu Juillet 1994
NKUSI Vélin Munyabwishywa Butare
MUKANKUBITO Kigali
NSENGIYUMVA Félicien Bajyagahe Butare
MBUGUJE RWABIBI Remera
BURASANZWE Batambirukize
BAKAME NYANKERI Kigali
NTAMWEMEZI Habimana Remera
JOSEPH Gasamunyiga Remera Juillet 1994
K. VICTIMES DU FPR EN COMMUNE NYABIKENKE
Dans la soirée du 11 Juillet 1996, le Bourgmestre de la commune NYABIKENKE, Elie
DUSABUMUREMYI, est tombé dans une embuscade, de retour d’une réunion de
pacification à la S/préfecture de Kiyumba. Il était allé convaincre les rescapés tutsi qui avaient fui leurs domiciles de rentrer chez eux car ils n’avaient rien à craindre. Mais le S/Préfet ZIMULINDA ne semblait pas être de cet avis et l’avait réprimandé pour cette initiative. C’est en rentrant sur sa moto qu’il fut attaqué par des militaires qui étaient à bord de deux véhicules de l’APR.. Ceux qui se trouvaient dans un des deux véhicules venaient tout juste de s’entretenir avec le S/Préfet ZIMULINDA. Quand la population a voulu le secourir, elle a été refoulée à coups de fusil. A part les flaques de sang, le Bourgmestre et
sa moto ont disparu.
Dès l’arrivée du S/Préfet Zimulinda, l’insécurité s’est accrue en commune
Nyabikenke:
Assassinat en Mai 1996 de Gasana François, responsable de la cellule Kabeza
(secteur Ngoma, Nyabikenke) qui se préoccupait du sort des rescapés tutsis;
52
Assassinat d’un autre membre de cellule, Rwubaka Benoît, tué en Juin 1996 le jour de sa nomination à l’issue d’une réunion dirigée par le Bourgmestre et le S/Préfet Zimulinda.
Cette réunion faisait suite aux doléances des rescapés tutsis du secteur Kabuye.
M. VICTIMES DU FPR EN COMMUNE NYAKABANDA
Assassinat de 16 personnes en commune NYAKABANDA dans la soirée du Samedi 5
juillet 1997. En effet, deux familles hutu ont été massacrées en même temps que les visiteurs qui étaient avec eux lorsqu’ils furent assiégés par des militaires de l’APR..
1) Mr MUSABYIMANA Thaddée, Directeur de l’école secondaire privée “La Fraternité de Ndiza”, tué avec toute sa famille et d’autres personnes venues à leurs secours.
2) Mr NKUNDABATWARE Jean-Baptiste, Coordinateur de l’A.S.B.L. “Compagnons
Fontainiers Rwandais (COFORWA), tué lui aussi avec sa femme et ses cinq enfants.
3) Mr SEBAZUNGU Sylvestre, Inspecteur des Ecoles primaires de Nyakabanda.
4) Un certain SEBAZUNGU, un ami qui accompagnait Sylvestre Sebazungu et qui venait d’assister à des noces chez le nommé Musabyimana Théogène.
Déroulement des faits:
Le Samedi 5 juillet 1997, le coordinateur de COFORWA, Mr J.B. NKUNDABATWARE,
avait été occupé à transporter des troncs d’arbres avec ses voisins, destinés à la
construction d’un barrage situé sur la rivière Gatare, où les habitants de la région veulent construire une centrale hydro-électrique.
Dans la soirée, il est allé prendre un verre de bière avec ses voisins dans une buvette située à 500 mètres de chez lui. Vers 20h, d’autres voisins vinrent signaler l’arrivée des militaires. Les buveurs se hâtèrent de vider leurs verres pour rentrer chez eux. Ces soldats de l’APR, disait-on, cherchaient un jeune homme du nom de Harelimana, voisin de Nkundabatware, pour lui reprendre sa carte d’identité qu’il avait reçue alors qu’il serait “rugara” (terme donné à celui qui a reçu un entraînement militaire).
Vers 20h30, les voisins entendirent des détonations chez J.B. NKUNDABATWARE. Plus
loin,tants, à 300 mètres de là, des gens demandèrent à deux soldats de l’APR les échos qui provenaient de chez NKUNDABATWARE n’étaient pas de coups de feu.
Avant de s’en aller, ces soldats répondirent que ce bruit n’était pas celui de coups de feu mais qu’il s’agissait d’une porte qu’on venait de fermer. Les habitants qui assuraient la ronde nocturne obligatoire sont allés s’enquérir sur ce qui venait de se passer et trouvèrent cinq cadavres gisant sur le sol.
Quant à NKUNDABATWATRE, il avait été abattu dans son fauteuil. Son fils, BASENGE Eric, qui étudiait en 5ème année de la
section médicale à Gitwe était venu visiter ses parents. Apparement, il avait tenté
vainement d’échapper au massacre, car son cadavre fut retrouvé non loin de la maison.
Signe que toute la maison avait été quadrillée.
Les habitants ont alerté les militaires en poste non loin de là. Ils sont venus constater lecarnage et sont restés sur les lieux du crime toute la nuit sans entamer les enquêtes.
Mr SEBAZUNGU Sylvestre et et son homonyme SEBAZUNGU, quant à eux, ils ont été
assassinés dans la même soirée à 500 mètres du bureau communal de Nyakabanda. Ils furent tués tous les deux à l’arme blanche par un groupe de malfaiteurs. Néanmoins, unvoisin, qui a requis l’anonymat, a déclaré avoir vu une vingtaine de militaires vers 20h. Cesmilitaires descendaient la route qui conduit chez MUSABYIMANA Théogène (où s’étaientdéroulées des noces), et dans laquelle Sebazungu et son ami ont été tués.
Les massacres de Kibeho sont revenus sur la scène médiatique avec la publication, il y a quelques mois, du livre de l'australien Terry Pickard.
L'auteur est militaire et faisait partie d'une équipe médicale australienne de 32 personnes, venues au Rwanda dans le cadre d'une mission de maintien de la paix de l'ONU.
Terry Pickard a assisté aux scènes horribles où des civils sans défense furent objet de bombardements de la part des militaires du Front Patriotique Rwandais (FPR).
Les victimes étaient regroupées dans le camp de Kibeho, au sud-ouest du Rwanda, dans l'ancienne préfecture de Gikongoro. Le livre de Thierry Pickard
[1] est un témoignage de plus sur les odieux massacres de Kibeho commis entre le 18 et le 22 avril 1995. En effet, avant le livre, l'historienne sociologue Claudine Vidal[2] avait publié un long article sur le sujet, fait notamment de synthèse de rapports des Médecins Sans Frontières qui étaient eux aussi sur place lors de ce carnage.Genèse des massacres
Le scénario macabre fut le suivant : depuis le 17 avril, le camp de Kibeho fut encerclé par plus 2500 soldats de l'APR (Armée du FPR) pour empêcher tout approvisionnement des réfugiés. Ainsi jusqu'au bombardement du camp, les réfugiés furent privés d'eau, de nourriture ; l'accès aux latrines leur fut interdit. Quiconque voulaient échapper à cette torture collective était abattu. Le 22 avril 1995, en début d'après-midi, le Colonel Fred Ibingira, qui dirigeait l'opération, donna l'ordre aux militaires du FPR de tirer dans la foule : des armes lourdes, des lance-roquettes, des grenades et des kalachnikovs furent utilisés. Très vite, des cadavres d'hommes, de femmes et d'enfants jonchèrent le sol et des camions préalablement prévus étaient là pour ramasser les cadavres et les emmener dans des fours crématoires de la forêt naturelle de Nyungwe, à quelques kilomètres de là. Ce transport macabre a duré toute la nuit. Les victimes dénombrées furent de 8000 cadavres éparpillés sur le site.
Le président Pasteur Bizimungu, enjambant les cadavres de Kibeho, va parler de 300 victimes. Lors de la commémoration du génocide qui eut lieu à Kibeho le 7 avril 1999, Bizimungu, « évoquant le sort fait aux déplacés du camp de Kibeho, dont les trois quarts étaient des femmes et des enfants, n'eut qu'un mot : il s'agissait de tueurs et non de victimes innocentes comme l'avait prétendu la communauté internationale »[4].
Les Casques Bleus ont assisté en spectateur à ce massacre de masse car ils avaient reçu de leur supérieur de l'ONU l'ordre de ne pas intervenir.
Les rescapés ont été tués sur leur chemin de retour
Le journal français « Libération » du 23/06/1995 a parlé de 60.000 déplacés disparus au Rwanda : « Deux mois après la tuerie du camp hutu de Kibeho, des milliers de réfugiés manquent à l'appel ». Le journaliste Philippe Ceppi, citant les sources de l'Integrated Operation Centre (IOC), la Centrale humanitaire des Nations-Unies a écrit : « La banque de données de l'IOC a beau faire et refaire ses comptes, son total reste
Fred Ibingira sempiternellement le même : 60.000 déplacés se sont volatilisés dans la nature ». Randolph Kent, Directeur du Bureau de coordination humanitaire des Nations Unies au Rwanda (UNREO), cité par le même journal, précise : « Quels que soient les chiffres de départ, il reste que plusieurs dizaines de milliers de gens ont disparu ». Les rescapés des massacres de Kibeho ont été interceptés par les hommes de Fred Ibingira et tués sur leur chemin de retour.
Les massacres de Kibeho ont été dirigés par le Colonel Ibingira qui a bénéficié d'une totale impunité. Des voix se sont élevées et Ibingira fut jugé le 19/12/1996 dans un procès que les organisations de défense des droits de l'Homme Human Right Watch/Africa et la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l'Homme ont qualifié de simulacre dans leur déclaration du 30/12/96. Cet officier n'a jamais été inquiété..
Quelques extraits du livre de Terry Pickard
- Des personnes partaient pour des interrogatoires et n'étaient plus revus. (…) Les réfugiés étaient battus sur les points de contrôle ; les militaires du FPR venaient même chercher des malades dans le centre médical (CCP : Casuality Collection Point):
Some were taken for questioning by RPA and were never seen again…(p.57) ; the RPA was forcing refugees through the checkpoint , beating them with stick (…); the RPA occasionally came into CCP and removed all patients because we were taking too long (p.62)..
- L'Armée du FPR avait coupé l'approvisionnement en vivres et en eau cinq jours plus tôt. Les réfugiés étaient dans la survie:
The RPA had cut off all food and water supplies to the camp five days earlier. Now the refugees were showing their sheer desperation to survive (p.63).
- La solution pour les militaires du FPR étaient de tuer tout déplacé (IDPs : Internally displaced persons) qui voulait s'échapper de la ceinture du camp faite par les soldats. Les réfugiés ayant paniqué, ils ont voulu s'enfuir et les soldats ont ouvert le feu avec leur kalachnikov et des armes lourdes postés sur les montagnes environnantes. Les soldats de l'ONU observaient l'horreur l'ONU leur ayant empêché d'intervenir:
The RPA's solution was to kill any IDPs trying to break through the ring of soldiers. Back at our bunker all hell was breaking loose around us. Some of the refugees had panicked and started running towards the checkpoint to try and get out. That was when the RPA opened fire with AK47s and rocket-propelled grenades.. They also had a 50-calibre machinegun pumping away on the nearby hill overlooking the checkpoint. We could see the RPGs wobbling
Les victimesthrough the air as they headed for their target and landing among groups of refugees, killing up to half. The survivors were then mown down with rifle and machinegun fire. We could only sit and watch in horror. The restrictions placed on us by the UN charter meant we weren't allowed to react in any way with our own weapons. Under our rules of engagement, we couldn't act because our own lives were not being directly threatened. The UN had ordered us not to intervene; this was a local matter that needed to be sorted out by the Rwandan people themselves. It was all very well for them to give those orders (p.74).
- Les réfugiés qui ont voulu chercher refuge chez les soldats de l'ONU n'avaient pas de chances car ces Casques Bleus évitaient de devenir la cible des militaires du FPR.
A minute or so later, three refugees came running over the hill directly to the front of our bunker. No more than 20 metres away, they had the widest, panic-stricken eyes I have ever seen. They were trying to get to the apparent safety of the UN compound. They knew they would be killed if they couldn't find protection. But there was none. They were close to us when I said to the others that we had better get our heads below the level of the sandbags because I knew they would make attractive targets to the RPA. We all ducked down and within a few seconds a massive amount of automatic machinegun and rifle fire was directed into the area. When the shooting died down and we looked up, all three were dead. It was a man, woman and child; most likely a family. The look of pure desperation and animal-like fear in the father's dark, wide eyes will be burned into my memory forever (p.75).
- Les militaires tuaient les rescapés des bombardements avec des baïonnettes pour épargner leurs balles. Dans ce massacre, personne n'était épargné. Même des bébés sur le dos de leurs mères étaient tués. D'autres avaient la gorge coupée. C'est la première fois où Terry Pickard, dans sa vie de militaire, a vu des hommes devenir des cibles de tir à l'arme comme dans des exercices militaires. Il a demandé à un soldat zambien ce qu'il pense, comme africain, de ce que l'armée du FPR a fait pour ces réfugiés. Le soldat zambien lui a expliqué que les soldats du FPR ne sont pas des hommes, mais des animaux qui savent se servir des armes à feu.
Meanwhile, the killing just went on and on right in front of us. Those who were unfortunate enough not to be killed outright lay injured in the field until they were hunted down and shot at close range. Some were simply bayoneted were they lay, so the RPA could conserve ammunition. None were spared, not even the babies on their mother's backs. Many had their throats cut. The things I saw through my Steyr's telescopic sight were almost impossible to comprehend. When a machinegun is fired it tends to leave a pattern where the rounds land called the "beaten zone". Rounds do not land in exactly the same spot and have a spray effect. I had seen this many times on the range in Australia. I had never seen the effect when humans were the target. I had a close-up view of people dropping to the ground as they were hit. As shocking as it sounds, it went on for so long a kind of boredom set in. After a white I got talking to the Zambian soldier crouching next to me. I asked him what he thought of the RPA and what they were doing to the refugees. I wanted to know his opinion as someone from Africa.
Les victimes étaient regroupées dans le camp de Kibeho, au sud-ouest du Rwanda, dans l'ancienne préfecture de Gikongoro. Le livre de Thierry Pickard[1] est un témoignage de plus sur les odieux massacres de Kibeho commis entre le 18 et le 22 avril 1995. En effet, avant le livre, l'historienne sociologue Claudine Vidal[2] avait publié un long article sur le sujet, fait notamment de synthèse de rapports des Médecins Sans Frontières qui étaient eux aussi sur place lors de ce carnage.
Tout a commencé par le démantèlement de petits camps de la région pour forcer les gens à aller se regrouper dans celui de Kibeho. Cette fermeture forcée a fait des morts et des blessés. A la veille du bombardement du camp de Kibeho, celui-ci comptait entre 100 et 150.000 personnes. Entre-temps, le gouvernement de Kigali ayant fait savoir que ce camp était un véritable arsenal d'armes, une force combinée de 2000 militaires du FPR et de 1800 Casques Bleus de la MINUAR fit une descente surprise dans le camp de Kibeho et de Ngabo dans Gikongoro et y imposa un couvre-feu de 24 heures pour récupérer toutes les armes. A l'issue de l'opération, pas une seule arme ne fut découverte. Les fouilleurs, pour ne pas rentrer berdouille, saisirent des milliers d'outils à lames (bladed instruments)[3], bref des outils agricoles (serpette, houe,…) d'un paysan rwandais.
Le scénario macabre fut le suivant : depuis le 17 avril, le camp de Kibeho fut encerclé par plus 2500 soldats de l'APR (Armée du FPR) pour empêcher tout approvisionnement des réfugiés. Ainsi jusqu'au bombardement du camp, les réfugiés furent privés d'eau, de nourriture ; l'accès aux latrines leur fut interdit. Quiconque voulaient échapper à cette torture collective était abattu. Le 22 avril 1995, en début d'après-midi, le Colonel Fred Ibingira, qui dirigeait l'opération, donna l'ordre aux militaires du FPR de tirer dans la foule : des armes lourdes, des lance-roquettes, des grenades et des kalachnikovs furent utilisés. Très vite, des cadavres d'hommes, de femmes et d'enfants jonchèrent le sol et des camions préalablement prévus étaient là pour ramasser les cadavres et les emmener dans des fours crématoires de la forêt naturelle de Nyungwe, à quelques kilomètres de là. Ce transport macabre a duré toute la nuit. Les victimes dénombrées furent de 8000 cadavres éparpillés sur le site.
Le président Pasteur Bizimungu, enjambant les cadavres de Kibeho, va parler de 300 victimes. Lors de la commémoration du génocide qui eut lieu à Kibeho le 7 avril 1999, Bizimungu, « évoquant le sort fait aux déplacés du camp de Kibeho, dont les trois quarts étaient des femmes et des enfants, n'eut qu'un mot : il s'agissait de tueurs et non de victimes innocentes comme l'avait prétendu la communauté internationale »[4].
Les Casques Bleus ont assisté en spectateur à ce massacre de masse car ils avaient reçu de leur supérieur de l'ONU l'ordre de ne pas intervenir.
Les rescapés ont été tués sur leur chemin de retour
Le journal français « Libération » du 23/06/1995 a parlé de 60.000 déplacés disparus au Rwanda : « Deux mois après la tuerie du camp hutu de Kibeho, des milliers de réfugiés manquent à l'appel ». Le journaliste Philippe Ceppi, citant les sources de l'Integrated Operation Centre (IOC), la Centrale humanitaire des Nations-Unies a écrit : « La banque de données de l'IOC a beau faire et refaire ses comptes, son total reste
Fred Ibingira sempiternellement le même : 60.000 déplacés se sont volatilisés dans la nature ». Randolph Kent, Directeur du Bureau de coordination humanitaire des Nations Unies au Rwanda (UNREO), cité par le même journal, précise : « Quels que soient les chiffres de départ, il reste que plusieurs dizaines de milliers de gens ont disparu ». Les rescapés des massacres de Kibeho ont été interceptés par les hommes de Fred Ibingira et tués sur leur chemin de retour.
Les massacres de Kibeho ont été dirigés par le Colonel Ibingira qui a bénéficié d'une totale impunité. Des voix se sont élevées et Ibingira fut jugé le 19/12/1996 dans un procès que les organisations de défense des droits de l'Homme Human Right Watch/Africa et la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l'Homme ont qualifié de simulacre dans leur déclaration du 30/12/96. Cet officier n'a jamais été inquiété..
Quelques extraits du livre de Terry Pickard
- Des personnes partaient pour des interrogatoires et n'étaient plus revus. (…) Les réfugiés étaient battus sur les points de contrôle ; les militaires du FPR venaient même chercher des malades dans le centre médical (CCP : Casuality Collection Point):
Some were taken for questioning by RPA and were never seen again…(p.57) ; the RPA was forcing refugees through the checkpoint , beating them with stick (…); the RPA occasionally came into CCP and removed all patients because we were taking too long (p.62)..
- L'Armée du FPR avait coupé l'approvisionnement en vivres et en eau cinq jours plus tôt. Les réfugiés étaient dans la survie:
The RPA had cut off all food and water supplies to the camp five days earlier. Now the refugees were showing their sheer desperation to survive (p.63).
- La solution pour les militaires du FPR étaient de tuer tout déplacé (IDPs : Internally displaced persons) qui voulait s'échapper de la ceinture du camp faite par les soldats. Les réfugiés ayant paniqué, ils ont voulu s'enfuir et les soldats ont ouvert le feu avec leur kalachnikov et des armes lourdes postés sur les montagnes environnantes. Les soldats de l'ONU observaient l'horreur l'ONU leur ayant empêché d'intervenir:
The RPA's solution was to kill any IDPs trying to break through the ring of soldiers. Back at our bunker all hell was breaking loose around us. Some of the refugees had panicked and started running towards the checkpoint to try and get out. That was when the RPA opened fire with AK47s and rocket-propelled grenades.. They also had a 50-calibre machinegun pumping away on the nearby hill overlooking the checkpoint. We could see the RPGs wobbling
Les victimesthrough the air as they headed for their target and landing among groups of refugees, killing up to half. The survivors were then mown down with rifle and machinegun fire. We could only sit and watch in horror. The restrictions placed on us by the UN charter meant we weren't allowed to react in any way with our own weapons. Under our rules of engagement, we couldn't act because our own lives were not being directly threatened. The UN had ordered us not to intervene; this was a local matter that needed to be sorted out by the Rwandan people themselves. It was all very well for them to give those orders (p.74).
- Les réfugiés qui ont voulu chercher refuge chez les soldats de l'ONU n'avaient pas de chances car ces Casques Bleus évitaient de devenir la cible des militaires du FPR.
A minute or so later, three refugees came running over the hill directly to the front of our bunker. No more than 20 metres away, they had the widest, panic-stricken eyes I have ever seen. They were trying to get to the apparent safety of the UN compound. They knew they would be killed if they couldn't find protection. But there was none. They were close to us when I said to the others that we had better get our heads below the level of the sandbags because I knew they would make attractive targets to the RPA. We all ducked down and within a few seconds a massive amount of automatic machinegun and rifle fire was directed into the area. When the shooting died down and we looked up, all three were dead. It was a man, woman and child; most likely a family. The look of pure desperation and animal-like fear in the father's dark, wide eyes will be burned into my memory forever (p.75).
- Les militaires tuaient les rescapés des bombardements avec des baïonnettes pour épargner leurs balles. Dans ce massacre, personne n'était épargné. Même des bébés sur le dos de leurs mères étaient tués. D'autres avaient la gorge coupée. C'est la première fois où Terry Pickard, dans sa vie de militaire, a vu des hommes devenir des cibles de tir à l'arme comme dans des exercices militaires. Il a demandé à un soldat zambien ce qu'il pense, comme africain, de ce que l'armée du FPR a fait pour ces réfugiés. Le soldat zambien lui a expliqué que les soldats du FPR ne sont pas des hommes, mais des animaux qui savent se servir des armes à feu.
Meanwhile, the killing just went on and on right in front of us. Those who were unfortunate enough not to be killed outright lay injured in the field until they were hunted down and shot at close range. Some were simply bayoneted were they lay, so the RPA could conserve ammunition. None were spared, not even the babies on their mother's backs. Many had their throats cut. The things I saw through my Steyr's telescopic sight were almost impossible to comprehend. When a machinegun is fired it tends to leave a pattern where the rounds land called the "beaten zone". Rounds do not land in exactly the same spot and have a spray effect. I had seen this many times on the range in Australia. I had never seen the effect when humans were the target. I had a close-up view of people dropping to the ground as they were hit. As shocking as it sounds, it went on for so long a kind of boredom set in. After a white I got talking to the Zambian soldier crouching next to me. I asked him what he thought of the RPA and what they were doing to the refugees. I wanted to know his opinion as someone from Africa. He explained to me that he thought the RPA were not people but animals with the ability to use weapons. He also reminded me that these two tribes, the Hutu and the Tutsi, had been at each other's throats for many, many generations. The only difference now was they used AK47s and machineguns instead of spears and shields (p.76)..
D-53127 Bonn
E-mail: strizek@-t-online.de
Bonn, le 1er janvier 2009
M. Kenneth Roth
Executive Director of
Human Rights Watch
350 Fifth Avenue, 34th floor
New York, NY 10118-3299
USA
Email: hrwnyc@hrw.org
Objet.: Votre lettre adressée à Hassan Bubacar Jallow le 11 décembre 2008 et votre message adressé à Paul Kagame le 23 décembre 2008
Monsieur le Directeur Exécutif,
Paul Kagame est un homme sans scrupule et ne connaît pas des sentiments de gratitude. Alison Des Forges ne lui est plus utile. Voilà la fin d’une relation d’utilité. Elle rapportait longtemps pour Kagame, mais depuis un certain temps les pertes excédaient les bénéfices. Solde négative, donc, adieu.
Vous ne devriez pas vous en plaindre. Vous saviez depuis longtemps qui est ce partenaire de HRW. Dès son arrivée à HRW en 1992 après le départ de Rakiya Omaar et d’Alex de Waal tombés en disgrâce pour leurs positions critiques vis-à-vis de l’intervention occidentale en Somalie et la fondation de leur organisation pro-FPR African Rights, Alison Des Forges a tout au début œuvré en faveur du FPR d’une façon moins visible que ses prédécesseurs.
Cette Commission dont Alison Des Forges a fait partie en janvier 1993 a fourni un des grands faux documents de l’histoire moderne. On sait aujourd’hui que cette Commission a inventé un scénario mensonger pour aveugler la communauté internationale et divertir l’opinion publique des effets désastreux prévisibles de la reprise de la guerre le 8 février 1993 par le FPR. Puisque les membres du Conseil de Sécurité n’étaient majoritairement pas encore en faveur de l’idée de favoriser la prise totale du pouvoir au Rwanda par les rebelles tutsi du FPR, ils ont forcé celui-ci d’accepter un cessez-le-feu.
Mais le faux rapport de la « Commission Internationale d’Enquête » publié seulement après cette défaite politique du FPR a servi de « blueprint » pour la mise en place de la « lecture officielle » biaisée des événements après l’assassinat des Présidents Habyarimana et Ntaryamira le 6 avril 1994 et la reprise de la guerre immédiate par le FPR, ce qui déclencha des massacres de masse envers la population tutsi. Ces massacres provoqués par le FPR étaient prévisibles pour tout observateur averti, comme par exemple les services de renseignement américains.
Il fallait, donc, anticiper une propagande susceptible d’attribuer la responsabilité pour cette catastrophe aux « génocidaires innées » hutu (d’après Kagame). Cette propagande déjà contenue dans le rapport de la CIE en mars 1993 était d’autant plus nécessaire après la décision honteuse de l’administration Clinton de forcer les Nations Unies le 21 avril 1994 de ne pas intervenir en faveur d’un sauvetage de cette population tutsi menacée.
Le sort tragique des tutsi, a affirmé Alison Des Forges pendant presque 10 ans devant le TPIR, était uniquement le résultat de la programmation d’un génocide par des extrémistes hutu proches du régime du Président Habyarimana. Seulement, quand on s’est aperçu qu’il était déraisonnable de convaincre le monde entier que Habyarimana avait préparé un génocide rendu possible seulement par son suicide, il fallait trouver un « mastermind » en la personne du Colonel Bagosora pour l’hypothèse de la planification d’un génocide.
L’établissement du TPIR selon le modèle des procès de Nuremberg en 1945/1946 était déjà préconçu dans le rapport de la CIE en mars 1993, donc plus d’une année avant les événements horribles survenus après l’attentat du 6 avril 1994. À Nuremberg, qu’on y ait pu juger un grand nombre de responsables de la guerre d’agression et du génocide anti-juif, c’était incontestable. Pour le cas rwandais, il a fallu donc présenter Bagosora et alii comme des grands planificateurs d’un génocide tout en évitant de les accuser d’une guerre d’agression dont la responsabilité incombe sans aucun doute dès le 1er octobre 1990 au FPR.
Votre lettre adressée à Hassan Bubacar Jallow le 11 décembre 2008 demandant la poursuite des crimes du FPR fait oublier que HRW et notamment Alison Des Forges sont partiellement responsables de la mauvaise conception du TPIR dès le début.
Comme vous le savez, le 18 décembre 2008, dans son jugement dans le procès appelé « Militaires I » le TPIR a prouvé que l’hypothèse d’un génocide planifié est à écarter désormais.[3] Je dois reconnaître qu’Alison Des Forges a accepté ce fait dans sa déclaration à la journaliste Lydia Polgreen des New York Times le 19 décembre 2008 :
« The exclusion of the conspiracy charge against the men is a blow to Rwandan officials, said Alison Desforges of Human Rights Watch, because it undercuts their argument that the genocide was not a one-time event but the inevitable product of an anti-Tutsi atmosphere dating from the colonial era. “It brings us back to reality and says this genocide was a discrete historical event related to a specific set of circumstances,” Ms. Desforges said. »
Mais Mme Des Forges devrait faire un pas supplémentaire. Elle devrait reconnaître qu’elle a trop longtemps présenté sciemment des « preuves » erronées de la planification au TPIR dans ses innombrables audiences d’expertise. Elle reconnaît de par sa déclaration récente d’avoir toujours présenté les arguments des « Rwandan officials » et non pas les résultats de ses propres recherches. « Their arguments » était toujours les siens. HRW et FIDH devraient reconnaître ce fait d’autant plus que le juge norvégien Eric Møse a démantelé un par un les « signes précurseurs » à cette planification contenus dans « Leave None to Tell the Story ».
Pour rétablir l’honneur de HRW vous devriez reconnaître publiquement ces erreurs et présenter vos excuses à la Communauté internationale. Vous devriez également encourager Alison Des Forges à démissionner de son rôle de Senior Adviser for Africa de HRW.
Veuillez accepter, Monsieur le Directeur Exécutif, l’expression de ma haute considération
Helmut Strizek
[2] Je connais vos démarches en ce sens auprès du Conseil de Sécurité en 2002 et 2003. Elles sont restées sans suite du fait que le successeur de Carla del Ponte a refusé carrément – protégé par Kofi Annan – de s’occuper des crimes du FPR. Alison Des Forges a continué de servir d’expert du nouveau Procureur Jallow comme si rien ne s’était passé.
[3] Avant de disposer du texte intégral du jugement, on ne peut pas faire des commentaires approfondis sur les peines prononcées dans ce jugement. Néanmoins quelques constatations sont déjà possibles : L’acquittement du Général Kabiligi s’explique par le constat de l’absence de planification. Les peines prononcées contre Bagosora, Nsengiyumva et Ntabakuze sont justifiées par leurs soi-disant responsabilités comme supérieurs hiérarchiques de meurtres attribués à des militaires non-identifiés et non pas pour une quelconque planification d’un génocide.
Rwanda: No Conspiracy, No Genocide Planning ... No Genocide?
But, as those who have followed the ICTR closely know, convictions of members of the former Rwandan government and military are scarcely newsworthy.Ever since former ICTR Chief Prosecutor Carla Del Ponte and ICTR Chief Investigative Prosecutor Michael Hourigan went public in 2007-8 exposing US-UK manipulations to grant de facto impunity to current Rwandan President Paul Kagame and his henchmen, between 1997 and the present, convictions of the vanquished in the Rwanda war are a given.
Peter Erlinder is a professor at William Mitchell College of Law, St. Paul, MN. He is a past-President of the National Lawyers Guild, a Lead Defense Counsel-UN International Criminal Tribunal for Rwanda, and the President of the ICTR-ADAD (Association des Avocats de la Defense).
We saw no mention about the Rwandans suffering in displaced and concentration camps, massive theft of resources, rapes, arbitrary arrests and millions of deaths in Rwanda and outside of it.
Political Ponerology should be very helpful to Experts that may advise how to end the Tutsi-led RPF oppressive regime led by the mastermind and genocide merchant : General Paul Kagame.
Meanwhile, family members of the abducted victims are sending invoiced alert asking for stopping RPF criminals actually busy with "crushing the abscess" after the UN report on RPF crimes in Congo and the decision for stopping aid to Rwanda by Scandinavian and Dutch millions of Euro's that was used by RPF to enlarge their crimes against Hutus living the Eastern region of the Democratic republic of the Congo.
We have collected information from reliable sources; we have gotten all the information and they have been checked. We have ranked information sources. The situation is very very serious and should be taken seriously in view of the latest development. We will be releasing names of the abducted victims and disappeared.
THE YEAR 2009 will be - if nothing is done to protect them - a dangerous time for the Hutu ethnic members inside or outside Rwanda as RPF terror, RPF impunity in human rights violations and general lawlessness grip the nation. Up to now the world community blindly goes behind and support RPF stories, lies and genocidal ideology to eliminate and exterminate those who are able to stop the increasing genocide. On the contrary, the world community, except certain democratic European countries, has done little to stop the political killings and disappearances except take token steps to assuage local and international outcry.
On the other hand, the year also signals victories in the people’s relentless struggle against political repression, political and ethnic structure and state terrorism as the survivors’ clamor for justice and democracy starts to be echoed here in Europe...
Torture, kidnappings and disappearances must be taken very seriously. They are a prelude for RPF murders
They are suffering horrendous deaths. These tortures, killings, disappearances and kidnappings are yet other human rights abuses committed by President Paul Kagame and his RPF and again demonstrate the importance of international action/reaction to investigate and document such abuses, through an International Commission of Inquiry.”
Rwanda survivors encourage the worldwide community to use its influence and authority to promote and preserve human rights, peace and security in Rwanda for all of its inhabitants without exclusion, discrimination.
For those who have no idea about RPF crimes, the Rwanda genocide began with the 1990 invasion of northern Rwanda by the then Tutsi RPF forces that brutally targeted everyone in their path. After four years of living in displaced camps without security or food, Hutus living in those areas were terrified then displaced. They got killed, survivors became homeless, hungry and angry and—justifiably—they took up arms to defend themselves.
“The international arrest warrants issued by Spain and France against some 40 former RPF/A and current Rwanda Defense Force (RDF) are patently dismissed by Western media of all stripes, buried behind waves of pro-RPF propaganda and intimidation that labels anyone who does not support the Kigali military dictatorship as genocide deniers, themselves guilty, by extension, of genocide”. Keith Snow, 5 December, 2008.
For one reason or the other, victims all share the similar fate: They happened to be born Hutus. Personal narratives are but the painful testament to the growing callousness of the powers-that-be and a bitter indictment against the iniquity and injustice that had been and are still being committed in Rwanda, all in the name of the planed, sponsored and then merchant led genocide
We must make both the world community, the shocking Nazi adviser Tony Blair and the RPF perpetrators answerable for whatever wrongdoing that has been committed.
Everyone must be made aware that RPF tyranny cannot go unpunished though the perpetrator, be he a simple armed local defense force, DMI agents, Local RPF authorities, RPF leadership and Tutsi-led Rwandan Patriotic Army, Paul Kagame.
What is important is that justice be meted out – Truth be ferreted, RPF perpetrators be prosecuted and Hutu families be indemnified.
The process begins by assuaging our fears and saying to ourselves:
“Never again…RPF tyranny.”
All humans are born equal and created in God’s image.
N.B.: L'information ci-après doit être pris dans le contexte du moment pour vous informer. Les preuves et les aveux qui y sont présentés sont une nécessité pour nous afin de comprendre la manipulation de l'histoire par les blancs menteurs et les *Nazis* rwandais.
Les Nations Unies ont pour la première fois pris part pour la 2ème fois pris part au génocide rwandais. Mais les NationsUnies, c' est trop vague comme nom. Les instigateurs, les supporteurs du FPR sont bien connus et bien documentés.
* Le Terme "Nazi" est utilisé pour expliquer les différents crimes commis par le FPR au Rwanda surtout au Rwanda et dans la République Democratique du Congo. Tous les crimes qui ont été commis par les Nazis allemands ont été soit répétés par le FPR/APR/RDF/LDF/DMI et autres services de renseignement de Paul Kagame y compris les escadrons de la mort placés sous son propre commandement.
- http://www.dailymotion.com/visited/search/grands%2Blacs/video/xup7u_lafrique-en-morceaux-
- http://www.youtube.com/watch?v=ZW0fRwGKV2I&NR
- http://www.youtube.com/watch?v=MW8j-o3JPrY&NR
- http://www.youtube.com/watch?v=IjiIh-cN9lM&mode=related&search=
- http://www.youtube.com/watch?v=02b2V6hK3EQ&mode=related&search=
Dès ce moment, le colonel Bagosora fut présenté à l’opinion comme « cerveau du génocide », comme l’homme qui avait publiquement déclaré, lors des négociations d’Arusha, vouloir rentrer au Rwanda pour préparer l’apocalypse. Il fut également présenté comme un membre éminent de « l’Akazu » sinon comme carrément un parent du président Habyarimana et à ce titre membre des « escadrons de la mort » et autres « réseau zéro » mais surtout d’une organisation terroriste dénommée « Amasasu ».
Cependant, force est de constater que tout au long de son procès qui a duré près de six ans (2002-2008), aucun de ces clichés véhiculés par la presse ne fut formellement établi devant la Cour.
De même, Christophe Mfizi, l’inventeur du fameux « réseau zéro », malgré un rapport d’une centaine de pages commandité par le procureur et surtout grassement rémunéré, n’est pas parvenu à définir les contours de son « réseau zéro ».
Enfin, l’organisation terroriste « Amasasu » révélé par l’ancien ministre de la Défense James Gasana et qui est aussi collé au « CV » de Bagasora, ne semble pas avoir eu plus de défenseurs devant le TPIR que les autres mythes.
Acharnement par amertume et désenchantement ou désinformation ?
Le 18 décembre 2008 soit 12 ans après son arrestation, le verdict du procès Bagosora est tombé. Bagosora et deux de ses co-accusés ont été condamnés à la réclusion à perpétuité. Le quatrième été acquitté. On notera que tous les quatre furent acquittés du chef d’« entente en vue de commettre le génocide ». Dans le prononcé, il n’est dit nulle part que Bagosora est reconnu par la Cour pour avoir promis d’aller préparer l’apocalypse. Ni Bagosora, ni aucun de ses co-accusés ne fut condamné pour avoir créé et/ou été membre des « escadrons de la mort » ou des « Amasasu ». De même, la Cour n’a condamné personne pour être membre de « l’Akazu », même ceux dont les liens de parenté avec le président Habyarimana sont établis.
Prenant ses lecteurs pour des idiots, la brave Braeckman revient à la charge dans la même édition en affirmant que Bagosora a publiquement promis d’aller préparer l’apocalypse, qu’il a créé et soutenu les « escadrons de la mort » et autres « Amasasu ». Tout le contraire des conclusions auxquelles venaient d’arriver le TPIR.
Face aux caméras de France 24 et confrontée à la pugnacité du journaliste camerounais Charles Onana, Colette Braeckman se montre telle qu’elle est : une journaliste engagée, incapable de se ressaisir et peut-être sous influence. Dommage car elle est toujours présentée comme « spécialiste de la région des Grands Lacs en Afrique ».
Profile
Genocide masterminded by RPF
Human and Civil Rights
Rwanda: A mapping of crimes
KIBEHO: Rwandan Auschwitz
Mass murderers C. Sankara
Stephen Sackur’s Hard Talk.
Prof. Allan C. Stam
Prof. Christian Davenport
The killing Fields - Part 1
The killing Fields - Part II
Daily bread for Rwandans
The killing Fields - Part III
Time has come: Regime change
Drame rwandais- justice impartiale
Sheltering 2,5 million refugees
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