Rwanda: Cartographie des crimes
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Ways To Get Rid of Kagame
- The people should overthrow the Rwandan dictator (often put in place by foreign agencies) and throw him, along with his henchmen and family, out of the country – e.g., the Shah of Iran, Marcos of Philippines.Compaore of Burkina Faso
- Rwandans organize a violent revolution and have the dictator killed – e.g., Ceaucescu in Romania.
- Foreign powers (till then maintaining the dictator) force the dictator to exile without armed intervention – e.g. Mátyás Rákosi of Hungary was exiled by the Soviets to Kirgizia in 1970 to “seek medical attention”.
- Foreign powers march in and remove the dictator (whom they either instated or helped earlier) – e.g. Saddam Hussein of Iraq or Manuel Noriega of Panama.
- The dictator kills himself in an act of desperation – e.g., Hitler in 1945.
- The dictator is assassinated by people near him – e.g., Julius Caesar of Rome in 44 AD was stabbed by 60-70 people (only one wound was fatal though).
- Organise strikes and unrest to paralyze the country and convince even the army not to support the dictaor – e.g., Jorge Ubico y Castañeda was ousted in Guatemala in 1944 and Guatemala became democratic, Recedntly in Burkina Faso with the dictator Blaise Compaoré.
Almighty God :Justice for US
Killing Hutus on daily basis
RPF Trade Mark: Akandoya
Fighting For Our Freedom?
KAGAME VS JUSTICE
2602e et 2603e séances – matin et après-midi
"Tout en se félicitant des progrès accomplis en matière de parité des sexes, ils ont néanmoins fait part de leurs préoccupations face aux conditions de détention dans les prisons rwandaises.
Les experts, qui ont par ailleurs déploré la présentation d’un rapport trop théorique et pas assez factuel, sont chargés de surveiller l’application du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifié par le Rwanda en 1975.
S’agissant des Gacaca, de nombreux experts ont estimé qu’ils n’étaient pas conformes aux principes d’égalité devant la loi et ont déploré, à l’instar de l’expert tunisien, le fait qu’ils donnent libre cours aux dénonciations calomnieuses et aux règlements de compte.
« Si les tribunaux gacaca peuvent prononcer des peines lourdes allant jusqu’à 30 ans d’emprisonnement, un processus cohérent doit être mis en place et les deux parties doivent pouvoir être représentées par un avocat », a notamment estimé l’experte américaine.
La délégation rwandaise a vivement défendu ce système, arguant qu’il représente le moyen le plus efficace de résorber le nombre des dossiers d’accusation relatifs à un génocide qui a fait 800 000 morts. Elle a ainsi précisé que ce système avait permis de juger plus d’un million de personnes en quatre ans, et contribué au désengorgement des prisons rwandaises.
« Le génocide a été commis par le peuple et il nous fallait trouver le moyen de rendre justice tout en travaillant à la réconciliation », a souligné Joseph Nsengimana, Représentant permanent du Rwanda auprès des Nations Unies et chef de délégation.
S’agissant des problèmes d’incarcération, l’experte sud-africaine s’est notamment inquiétée des peines de réclusion criminelle à perpétuité dans l’isolement qui, selon elle, sont contraires à l’article 7 du Pacte relatif à la torture.
L’experte américaine a longuement évoqué les relations parfois difficiles entre le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) et le Gouvernement rwandais. Cette coopération ne signifie pas, s’est défendu le chef de délégation, que le Gouvernement doit se soumettre « aveuglement » aux injonctions du Tribunal.
Le rapport qui a été examiné aujourd’hui par les experts cumule les troisième, quatrième et cinquième rapports périodiques qui auraient dû être présentés en 1992, en 1997 et en 2002 ainsi que le rapport spécial qui avait été demandé par le Comité en 1995.
EXAMEN DES RAPPORTS SOUMIS PAR LES ÉTATS PARTIES CONFORMÉMENT À L’ARTICLE 40 DU PACTE
Examen du troisième rapport périodique du Rwanda ( CCPR/C/RWA/3 )
Déclaration liminaire
Il a ensuite rappelé que le Rwanda avait ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques en 1975 et que le présent rapport était un rapport cumulé. Depuis cette ratification, la plupart des dispositions du Pacte ont été introduites dans la législation nationale.
Après avoir donné un bref aperçu de l’histoire récente du Rwanda et de son système judiciaire, le représentant a expliqué que plusieurs commissions avaient été mises sur pied récemment, dont la Commission nationale des droits de la personne, la Commission nationale de lutte contre le génocide et un Office de l’Ombudsman.
Réponses aux questions écrites (CCPR/C/RWA/Q/3/REV.1/ADD.1)
Cadre constitutionnel et juridique de l’application du Pacte, droit à un recours effectif et lutte contre l’impunité (article 2)
M. EUGÈNE RUSANGANWA, chargé des droits de l’homme au Ministère de la justice, a confirmé que lorsqu’une convention ou un instrument international est ratifié, il est directement appliqué dans la législation interne, comme le prescrit l’article 190 de la Constitution rwandaise. Aucune enquête, a-t-il reconnu, n’a été effectuée pour pouvoir établir des statistiques sur les cas où les conventions ratifiées avaient été invoquées ou appliquées par les cours et tribunaux du pays. Mais, a-t-il assuré, « nous comptons lancer une telle enquête par le biais de l’Équipe spéciale nationale chargée de la rédaction des rapports d’application des traités internationaux ».
Il a tout de même donné l’exemple d’une affaire liée aux inégalités entre les hommes et les femmes durant laquelle la Cour suprême a argué que toute décision contraire au Code pénal serait contraire aux articles 3 et 26 du Pacte. Dans le cas du génocide, la Cour militaire a décidé d’une violation de l’article 10 du Pacte sur le droit à la vie. Certains articles du Pacte ont été inclus dans le libellé même de la nouvelle Constitution, alors que le Parlement rwandais fait référence à un certain nombre de traités internationaux.
Le représentant a précisé qu’il existe aussi plusieurs programmes d’éducation civique destinés à sensibiliser la communauté rwandaise sur ses droits et devoirs. Il a également attiré l’attention des experts sur les institutions chargées des droits de l’homme, de la bonne gouvernance, de la réduction de la pauvreté, de la prise en charge des personnes vulnérables et des restitutions des biens.
Il a insisté sur le fait que le principe d’égalité entre tous les Rwandais est consacré dans l’article 11 de la Constitution nationale. Les Forces rwandaises de défense sont le symbole de l’unité du pays, a aussi fait remarquer le représentant, en arguant qu’aujourd’hui tous les droits énoncés dans le Pacte sont respectés et pris en compte par la CNUR.
Quant à la coopération entre son pays et le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), il a expliqué que cette coopération se fait surtout s’agissant des enquêtes, de la protection des témoins et de la recherche des fugitifs.
Droit à la vie et interdiction de la torture (art. 6 et 7)
Des informations étayées faisant état d’exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires commises par la police militaire dans le centre de détention militaire de Mulindi en décembre 2005, la délégation a tout d’abord signalé que les exécutions extrajudiciaires sont interdites par la loi. Elle a ensuite expliqué qu’une révolte avait été provoquée dans la prison de Mulindi suite à l’interdiction, par le chef de la prison, du trafic de drogues entre les détenus et les membres de leur famille.
Révoltés par cette mesure, les détenus ont commencé à s’en prendre aux gardes de la prison qui se sont vus obligés de tirer en légitime défense, faisant ainsi trois morts. La délégation a ensuite indiqué qu’une enquête avait été effectuée par la police militaire qui a conduit à des sanctions disciplinaires et au limogeage du chef de la prison. Les victimes ont également eu droit à des dommages et intérêts. La Commission nationale des droits de la personne a suivi cette affaire et a recommandé que dans de telles circonstances, l’usage de balles réelles soit banni.
S’agissant de la compatibilité entre la peine d’emprisonnement en isolement à perpétuité et l’article 7 du Pacte, la délégation a expliqué que la loi, qui est actuellement en voie de promulgation, prévoit plusieurs dispositions qui reprendront les principes constitutionnels et empêcheront tout traitement inhumain d’une personne privée de liberté. Son article 5 stipulera notamment que toute personne condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité doit être protégée contre tout traitement cruel, inhumain et dégradant.
La délégation a précisé que l’isolement en perpétuité n’est applicable qu’aux criminels particulièrement dangereux, susceptibles de « contaminer » d’autres prisonniers. En outre, les personnes ainsi condamnées reçoivent de la nourriture en quantité suffisante et sont incarcérées dans une cellule aérée.
Répondant sur les allégations selon lesquelles, les services de sécurité, en particulier la police et les Forces de défense locale (FDL), feraient un usage excessif et illégal de la force lors de l’arrestation de suspects, en violation de l’article 6 du Pacte, la délégation a indiqué que des poursuites sont lancées contre tout agent de sécurité coupable d’usage excessif et illégal de la force. Elle a également précisé que l’usage d’une arme à feu est interdit, sauf en cas de légitime défense.
Sans toutefois citer le nombre de cas, la délégation a affirmé que les infractions commises par les agents de sécurité ont été poursuivies et punies. Elle a ensuite précisé que les membres des Forces de défense locale sont recrutés au niveau de leur circonscription d’origine sur la base de leur intégrité.
Sécurité de la personne et protection contre les arrestations arbitraires (art. 9)
Pour donner suite aux recommandations de la Commission nationale des droits de l’homme sur l’augmentation des cas de détention arbitraire par les forces de l’ordre, le responsable des droits de l’homme du Ministère de la justice, a souligné que la liberté individuelle est un principe consacré par la Constitution.
Il a attiré l’attention sur la loi sur le Code de procédure pénale qui a précisé les conditions d’arrestation et de détention, en réduisant, notamment la durée de l’arrestation et de la détention provisoire. Les juges ont compétence pour libérer immédiatement une personne détenue, s’ils constatent que le délai de garde à vue a été dépassé.
Cette loi est une avancée remarquable dans la législation nationale, a-t-il dit, avant d’ajouter que des mesures administratives ont été prises pour supprimer les lieux de détention non officiels. En outre, un officier doit au moins une fois par semaine vérifier si les mesures légales sont respectées par les membres de la police et du parquet.
Il a ensuite reconnu que le Parlement a convoqué le Ministre de la justice qui a procédé à la vérification des cas litigieux. Il s’est avéré que les arrestations en question ont été effectuées dans le strict respect de la procédure. La population rwandaise, a affirmé la délégation, est très au fait de son droit de recours, notamment en cas d’arrestation arbitraire ou de dénonciation calomnieuse.
Mme HOPE TUMUKUNDE de la Commission nationale des droits de la personne a indiqué que sa Commission, qui est totalement indépendante, effectue des visites régulières, annoncées ou non annoncées, dans les centres de détention pour vérifier le respect de la procédure.
Quant à la lutte contre le « vagabondage » qui aurait conduit à l’arrestation de centaines de personnes parmi les catégories de populations les plus vulnérables, en violation de l’article 9 du Pacte, M. NSENGIMANA a prévenu que de telles informations sont souvent exagérées. Pour des raisons de sécurité et surtout après le génocide, le vagabondage est qualifié d’effraction.
Avant d’être poursuivis, les vagabonds arrêtés passent d’abord par des centres de triage avant d’être dirigés, si rien n’est retenu contre eux, vers des centres de rééducation. Le représentant a souligné que le règlement de cette question exige celui des problèmes économiques.
En 2006, a-t-il indiqué, le Gouvernement a adopté un plan stratégique en faveur des enfants de la rue qui met l’accent sur leur intégration sociale ou la réunification avec leur famille. Plusieurs stratégies de lutte contre la pauvreté ont également été mises sur pied en milieu rural.
S’agissant du nombre considérablement élevé de prisonniers qui seraient maintenus en détention sans jugement depuis de longues périodes, suite à des accusations en relation avec des actes de génocide, le représentant du Ministère de la justice a rappelé qu’après le génocide, plus de 120 000 personnes ont été arrêtées et emprisonnées.
De depuis 2001, l’introduction du système des juridictions gacaca avait permis d’accélérer les procès du génocide, palliant ainsi la lenteur de la justice classique due au nombre limité de tribunaux et aux difficultés liées à la constitution de preuves.
La législation prévoit la libération provisoire des détenus poursuivis pour génocide et qui ont fait acte d’aveu, si la durée de leur détention pouvait dépasser la peine prévue.
À ce jour, plus de 59 000 détenus ont pu bénéficier de cette procédure, échappant à la longue attente d’un jugement. Par ailleurs, l’introduction des peines de travaux d’intérêt général a également permis de désengorger les prisons, tout en favorisant le processus de réconciliation.
L’objectif est non seulement de juger mais de permettre la réconciliation nationale, a insisté M. NSENGIMANA.
L’alternative consistant à passer une moitié de sa peine en prison et l’autre en faisant des travaux d’intérêt général, ainsi que le « plaider coupable » qui conduit à la réduction des peines, ont contribué à l’unité car il s’agit d’une justice au service de la réconciliation.
État d’urgence (art. 4)
À l’exception des dispositions de la Constitution relatives au droit à la vie, les autres droits du Pacte peuvent être limités par l’état d’urgence ou de siège, a reconnu le représentant du Rwanda, en jugeant difficile d’affirmer que pendant de telles périodes, les individus peuvent bénéficier de recours utiles. Toutefois, a-t-il dit, la déclaration d’état d’urgence est régie par des normes et doit impérativement se limiter à la durée strictement nécessaire pour rétablir rapidement une situation démocratique.
Égalité entre hommes et femmes (art. 3 et 26)
La délégation a ensuite répondu sur une éventuelle abrogation de l’article 206 du Code de la famille qui consacre le mari en tant que « chef de la communauté conjugale », de l’article 213 qui prévoit qu’une femme ne peut se lancer dans des activités commerciales ou s’engager dans un emploi sans l’autorisation de son mari, et enfin de l’article 354 du Code pénal qui prévoit une sanction plus sévère pour la femme que pour l’homme en cas d’adultère.
Plusieurs de ces articles ont déjà été abrogés, a rassuré la délégation. Elle a ensuite indiqué que le Rwanda s’était engagé dans un processus de réforme juridique afin d’éliminer tout dispositif susceptible d’être discriminatoire à l’égard des femmes.
L’ensemble de la législation du pays sera ainsi examiné prochainement pour s’assurer que les femmes bénéficient de l’ensemble de leurs droits, a-t-elle précisé. La délégation s’est ensuite félicitée du fait qu’au cours des 10 dernières années, les progrès les plus nets ont été enregistrés dans le domaine de l’égalité entre les hommes et les femmes.
La délégation a expliqué qu’en tant qu’institutions publiques, le Ministère du genre et la promotion de la famille et le Conseil national de la femme étaient dotés d’un budget annuel, qui est naturellement insuffisant compte tenu de la condition dans laquelle se trouve le pays. Ces institutions peuvent également recevoir des dons et aides extrabudgétaires. Quant aux critères d’éligibilité requis pour participer au Conseil national de la femme, la délégation a indiqué que ceux-ci n’avaient pas de limites particulières.
S’agissant de la lutte contre les violences sexuelles, la délégation a tout d’abord signalé qu’aucun cas de viol en prison n’avait été signalé. Le viol est sanctionné et puni très gravement. Le Code pénal prévoit des peines de 5 à 10 ans d’emprisonnement, peines qui sont aggravées si le viol a provoqué la mort de la victime. Elles peuvent aller jusqu’à la prison à perpétuité, la peine de mort n’existant pas au Rwanda.
Sur le plan administratif, a enchainé la délégation, la priorité est donnée aux dossiers relatifs aux viols, et il en va de même pour l’examen médical des victimes dans les hôpitaux. La délégation a également indiqué que les jugements pour viol se font là où le crime a été commis, dans le souci d’intimider la population et d’éradiquer ce type de violence.
Par ailleurs, une unité spéciale a été créée au niveau de la Police nationale, tandis que les victimes atteintes du VIH/sida reçoivent un traitement gratuit et une aide psychologique. Une loi qui figure dans le projet de code pénal réprime les violences domestiques et la traite des femmes et des enfants.
Les violences sexuelles, pratique courante pendant le génocide, bénéficient d’une attention particulière de la part du Gouvernement, a signalé la délégation. Au niveau de la police, un poste spécial a été créé pour hâter la constatation médicale du niveau de violence faite aux femmes. Des maisons d’accès à la justice destinées aux victimes de violence sexuelle ou domestique existent dans l’ensemble du pays. Les victimes et témoins bénéficient d’appui et de protection, tandis que le Code pénal réprime toute menace faite aux dénonciateurs, a également indiqué la délégation.
Après ces premières réponses, Mme RUTH WEDGWOOD, experte des États-Unis, s’est réjouie de l’examen de ce rapport attendu depuis 1992. Consciente du poids historique au Rwanda, elle a dénoncé l’échec de la communauté internationale pendant le génocide, en particulier celui de l’ONU et des États-Unis.
Elle a néanmoins souligné que le post-traumatisme ne saurait être une réponse à tout, et a attiré l’attention de la délégation rwandaise sur la nécessité de fournir des informations empiriques et transparentes. Évoquant l’article 190 de la Constitution rwandaise sur la primauté du droit international, elle a craint qu’il ne s’agisse que d’une formalité ne « menant nulle part ».
Quant au système des gacaca, elle a jugé qu’il n’est pas tout à fait conforme aux articles 14 et 19 du Pacte relatifs à l’égalité devant la loi et à la liberté d’expression. L’article 7 sur la torture n’a pas de sens non plus, compte tenu des conditions de détention au Rwanda où les prisons sont bondées d’enfants et de femmes enceintes, vivant dans l’isolement et privés de visite voire parfois de nourriture.
Notant que certaines délégations au Comité des droits de l’homme, comme celle de la Fédération de Russie, sont parfois composées d’une vingtaine de membres, elle a recommandé au Rwanda d’en faire de même pour permettre des discussions plus approfondies avec les spécialistes des différents dossiers.
Elle s’est aussi inquiétée du manque d’harmonisation dans le traitement des cas de Tutsis ou de l’Armée patriotique du Rwanda (APR), qui sont renvoyés à Kigali pour y être jugés. Cela pose un réel problème, 15 ans après les faits, a-t-elle estimé. L’experte s’est ensuite attardée sur les « nombreuses » exactions de l’armée qui tire sur des civils et harcèle la population civile, sans que l’État n’ait mis en place de processus structuré pour traiter de ces cas. L’experte a renvoyé à cet égard aux informations recueillies par feu Allison Deforges, de Human Rights Watch, et étayées par d’autres chercheurs et autres sources.
Concernant l’état de siège, elle a recommandé de voir l’article 129 par. 13 et 16 des Observations générales. Puisque, 15 ans après le génocide, on doit un minimum de respect des normes, les changements intervenus dans les tribunaux gacaca n’ont fait qu’empirer les choses, a estimé l’experte, en citant l’élargissement de la compétence aux assassins notoires, le recrutement de juges sans formation juridique ou encore la comparution d’accusés sans avocat. Elle a incité le Gouvernement à examiner cette question de toute urgence. Sans avocat de la défense, un tribunal ne saurait condamner un prévenu à 30 ans de prison, a-t-elle insisté.
Au vu du passé difficile qu’a connu le Rwanda, M. ABDELFATTAH AMOR, expert de la Tunisie, a tout d’abord félicité la délégation pour les progrès accomplis sur le plan national, notamment dans la rédaction d’une « très belle Constitution », la question de l’égalité entre les sexes et la réconciliation nationale. Déplorant néanmoins l’absence d’informations factuelles dans le rapport et dans les réponses écrites, il s’est aussi demandé si la société civile était correctement représentée au sein de la Commission de l’unité et de la réconciliation.
À son tour Mme ZONKE ZANELE MAJODINA, experte de l’Afrique du Sud, a aussi déploré l’insuffisance d’informations détaillées dans le rapport. Elle s’est ensuite interrogée sur la présence, au sein de la délégation, d’un représentant
d’organisation non gouvernementale (ONG), avant d’en venir au fond. Elle a estimé que la réclusion à perpétuité dans l’isolement était contraire à l’article 7 du Pacte et a demandé à la délégation de lui fournir plus d’explications sur ce point.
M. NIGEL RODLEY, expert du Royaume-Uni, qui se trouvaità Kigali en juin 1994, a confié que les images resteront à jamais gravées dans sa mémoire.
Parfaitement conscient de l’ampleur de la tragédie, il a jugé remarquable que le Rwanda ait réussi à abolir la peine de mort alors que le Pacte ne demande pas une abolition automatique mais encourage plutôt le développement de normes sur le droit à la vie. Il a reconnu combien il était difficile pour les États qui abolissent la peine de mort d’imposer d’autres peines comme alternatives face à la colère de l’opinion publique.
M. JOSÉ LUIS PEREZ SANCHEZ-CERRO, expert du Pérou, a voulu en savoir plus sur la compétence exacte de la Commission nationale des droits de la personne et sur son degré d’indépendance.
Qu’en-est-il, a-t-il poursuivi, de ces recruteurs d’enfants qui auraient été dépêchés par l’ancien chef du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), le général dissident Laurent Nkunda? Il ne s’agit pas, s’est-il inquiété, de recrutement volontaire mais pratiquement d’enlèvements et de placement d’enfants dans « des camps de concentration ». Les enfants disparaissent pendant la nuit puis les parents cherchent à les extirper des mains du rebelle congolais. Que fait l’État rwandais face à cette situation?
Poursuivant, l’expert péruvien a demandé au Gouvernement ce qu’il recherchait dans le renforcement de la juridiction gacaca. L’amendement apporté au statut de cette juridiction est une violation du droit à un procès équitable et du droit à un conseil juridique, a-t-il estimé.
Notant que l’article 49 de la Constitution rwandaise traite de la protection de l’environnement, M. AHMED AMIN FATHALLA, expert de l’Égypte, a voulu savoir si le pays disposait d’une législation en la matière.
À son tour, M. FABIAN OMAR SALVIOLI, expert de l’Argentine, s’est interrogé sur l’existence d’un programme national de formation en droit international. Il a aussi demandé si la juridiction militaire peut connaître des litiges de droits communs. Il a également voulu savoir si les hommes et femmes incarcérés étaient séparés dans les prisons, avant de réclamer des données plus précises sur le viol et les condamnations pour viol.
M. RAFAEL RIVAS POSADA, expert de la Colombie, a jugé insuffisantes les réponses fournies par la délégation sur l’état d’urgence. Estimant que la disposition selon laquelle toute déclaration d’état d’urgence doit émaner d’un décret présidentiel comportait des « éléments illégaux et anticonstitutionnels », il a demandé s’il était possible de la réviser. Son homologue, M. LAZHARI BOUZID, expert de l’Algérie, a demandé des précisions sur les documents de voyages, passeports ou autres, qui sont nécessaires pour quitter le Rwanda.
Répondant à cette première série de questions, M. NSENGIMANA a insisté sur le fait que le Pacte et les conventions internationales, qui ont la primauté sur les lois nationales, sont applicables immédiatement par les juridictions compétentes. Toutefois, a-t-il dit, la modification de la Constitution se fait par référendum, ce qui exige du temps. Il faut en outre sensibiliser la population à l’application d’une loi voire former les juges ou ceux qui doivent mettre la loi en pratique.
Promettant que les données statistiques seront plus nombreuses dans le prochain rapport, le représentant du Rwanda s’est attardé sur les questions relatives au gacaca. Le choix était de laisser les gens pourrir dans les prisons en attendant que la justice se prononce sur leur sort ou de mettre en place une structure inspirée des systèmes traditionnels de délibération. Non seulement, le système judiciaire classique était saisi de plus d’un million d’affaires, mais il fallait en plus faire en sorte que la justice s’accompagne de la réconciliation, a souligné le représentant.
Ni les gacaca ni le système judiciaire classique ne sont parfaits, a-t-il rappelé. Des conseillers juridiques visitent les gacaca et si quelqu’un a besoin d’un conseil, ce conseil est prodigué à toute l’assemblée pour l’éclairer dans sa décision. Le représentant a attribué les « médisances » sur ce système à de l’ignorance.
S’agissant de la liberté d’expression et de la presse, il a d’abord dit le rôle terrible que cette dernière a joué à l’époque du génocide, en rallumant tous les jours et de manière scandaleuse les divisions et en envoyant les tueurs là où se cachaient leurs futures victimes. S’il a loué des organes de presse comme « Umuseso », qui lui a fait dire « on se croirait ici quand on parle du Président et des personnalités politiques », le représentant rwandais a souligné que tout est fait pour que la presse n’incite pas à la haine.
Tout journaliste ayant commis un délit a droit à un conseil juridique, et rares sont les représentants de la presse qui ont été condamnés. Il a néanmoins souligné qu’une certaine presse a tendance à prôner les idées qui ont conduit au génocide.
Le représentant a poursuivi en indiquant que l’entrepôt de Gikondo n’est pas un centre de détention, mais bien un centre de transit et de triage où sont sélectionnés les enfants qu’on peut remettre à leurs familles ou encore les personnes âgées et autres membres de groupes vulnérables. Par exemple, les trafiquants de drogues récidivistes qui arrivent dans ce centre peuvent être poursuivis. Dans la mesure du possible, le triage est effectué de la manière la plus rapide qu’on puisse faire.
Le représentant a rejeté les allégations selon lesquelles les femmes tomberaient enceintes dans les prisons car, a-t-il affirmé, les femmes sont séparées des hommes et aucun cas de viol n’a jamais été signalé. Mais, a-t-il reconnu, certaines femmes ont été libérées puis emprisonnées à nouveau alors qu’elles étaient déjà enceintes.
Ensuite, la réclusion à perpétuité dans l’isolement qui ne signifie pas que le détenu est privé du droit de visite. Ce droit est tout simplement réduit à des visites toutes les deux semaines alors que les autres prisonniers ont droit à une visite hebdomadaire. Au Rwanda comme dans beaucoup de pays en développement, les prisonniers n’ont pas de cellule individuelle et vivent ensemble dans des dortoirs.
Évoquant ensuite la collaboration du Gouvernement rwandais avec le TPIR, le représentant a jugé que cette collaboration ne signifie pas que le Gouvernement doit se soumettre « aveuglement » aux injonctions du Tribunal. Il a affirmé que certains témoins avaient été maltraités lors de leur passage au TPIR qui, du reste, refuse de respecter la résolution du Conseil de sécurité sur la clôture de ses travaux.
On ne peut comparer les situations en Bosnie-Herzégovine et au Rwanda, s’est encore défendu le représentant. Dans mon pays, a-t-il dit, il y a eu une lutte entre les forces qui ont provoqué et commis le génocide et celles qui y ont mis fin.
S’il est vraisemblable que des abus aient été commis par les forces qui ont mis un terme au génocide, il faut néanmoins placer les choses dans leur contexte, a-t-il plaidé. Après que le Procureur d’Arusha a identifié comme crime de guerre les actes commis par des prêtres et des évêques fusillés par la suite par de jeunes soldats, un jugement a été rendu et les deux soldats ont été condamnés.
Passant aux problèmes liés aux exécutions extrajudiciaires et aux disparitions des personnes, la délégation a affirmé que les personnes coupables de ce type de crime ont été jugées et punies. Elle est revenue sur la fusillade provoquée à la prison de Mulindi pour rappeler que des mesures punitives ont été appliquées. La délégation a également ajouté que des enquêtes ont été menées sur tous les cas de disparition.
La Commission pour l’unité et la réconciliation comprend de nombreux membres de la société civile, a ensuite rassuré la délégation, en soulignant que le processus de réconciliation est un long processus. Le Gouvernement, qui s’attaque à la pauvreté, a réussi à intégrer de nombreux survivants du génocide et bourreaux qui bénéficient de programmes de microfinance.
La représentante de la Commission nationale des droits de la personne a expliqué que la Commission a lancé un important processus de plaidoyer sur le Pacte. Faisant partie de l’ensemble du processus de rédaction du présent rapport, la Commission n’avait pas à présenter un rapport distinct, a-t-elle estimé.
L’examen juridique actuellement en cours prend bien en compte les questions relatives à l’égalité entre les sexes, a-t-elle aussi précisé.
La représentante a également signalé qu’une dimension sexospécifique figure dans tous les budgets de l’État car la responsabilité en matière de parité incombe à tous les ministères. Elle a expliqué qu’un observatoire de l’égalité des sexes s’assure de la conformité des budgets et des autres instruments dont dispose l’État.
Apportant une autre précision, le représentant du Rwanda a indiqué que l’article 154 de la Constitution prévoit que la juridiction militaire ne peut connaître les affaires civiles que si un crime a été commis en collusion entre un civil et militaire. Dans un tel cas, la personne civile est jugée par un tribunal militaire.
Par ailleurs, il a indiqué qu’il existe une loi sur l’environnement ainsi qu’une agence nationale qui traite de cette question. Il a rappelé que le Rwanda a signé plusieurs traités de sauvegarde de l’environnement, avant de souligner, par exemple, que les sacs en plastique sont interdits dans son pays.
Répondant sur la question relative aux documents officiels nécessaires pour quitter le Rwanda, la délégation a indiqué que le laissez-passer est utilisé pour les pays limitrophes car il coûte moins cher. Revenant à une question sur le rôle de la Commission nationale des droits de la personne, sa représentante a précisé qu’elle est chargée d’éduquer la population, d’examiner les violations commises sur tout le territoire, d’effectuer des enquêtes sur le terrain, de faire le suivi auprès de la justice et de présenter des rapports au Parlement.
Concernant les informations sur les recrutements d’enfants, le représentant du Rwanda a vu de la « mauvaise foi ou mauvaise volonté » dans le rapport du Groupe d’experts. Alors qu’il y a eu des cas d’arrestations de recruteurs et d’enfants qui allaient rejoindre le général Nkunda, le rapport ne le mentionne.
Il a signalé, par exemple, que le Gouvernement du Rwanda avait bien alerté sur la livraison d’uniformes militaires à Laurent Nkunda. Ce rapport, a jugé le représentant, est impartial et cache une partie de la vérité. Le Gouvernement a agi conformément à ses obligations internationales, en confisquant les équipements destinés au CNDP.
Réclamant encore plus de précisions, l’experte américaine a voulu savoir pourquoi des enfants continuaient d’être détenus dans des entrepôts. Elle a ensuite estimé que si les tribunaux Gacaca peuvent prononcer des peines lourdes allant jusqu’à 30 ans d’emprisonnement, un processus cohérent doit être mis en place et les deux parties doivent pouvoir être représentées par un avocat.
Poursuivant, elle a estimé qu’on ne peut assimiler incitation au génocide et dissidence politique. Nous voulons des réponses écrites sur les questions posées à ce sujet, a-t-elle dit, avant de passer à la coopération avec le TPIR et de demander que le Gouvernement rwandais mène ses enquêtes en toute transparence. Elle a notamment évoqué les exactions commises après le génocide, en arguant que même en temps de guerre, la légitime défense ne peut être éternellement invoquée.
S’agissant de la prison de Mulundi, l’expert britannique s’est interrogé sur la nature des infractions commises par les militaires punis, remarquant que la délégation avait argué de la légitime défense. L’experte sud-africaine a demandé plus de précisions sur l’indépendance de la Commission nationale des droits de la personne et sur la nouvelle loi concernant l’incarcération en isolement.
L’expert tunisien a rappelé que certaines voix se réclamant de la presse continuent d’appeler au divisionnisme, avant de demander, d’autre part, la définition du concept de vagabondage au Rwanda.
Rejetant l’idée selon laquelle l’invocation de la Radio Mille Collines est invoquée pour museler la presse, le représentant a ensuite accusé le TPIR d’abus du principe de juridiction universelle.
By Régine Kapinga and Nekwa Makwal
Can democracy be made to flourish in the land where Lies and Impunity, Autocracy and Povery prevail?
Driven by poverty, some mothers from Huye in southern Rwanda, mostly home baby sitters in the city and poor rural women get rid of their babies at birth.
To dissuade them the mayor of Butare has recently instituted a mandatory monitoring service for all pregnant women.
Every two months, there is at least a baby that is thrown into the streets of Butare, the largest city in the south of Rwanda, according to official sources. According to Aloysia Nyiransabimana, vice mayor in charge of Social Affairs in Butare, since she was appointed to this post 7 months ago, four women have been arrested and put in jail for having got rid of their babies.
"These babies are thrown into the streets by some home baby sitters who cannot afford to feed them and by women who failed to meet the family planning requirements, " said Justin Habyarimana, coordinator of the Buseni cell, district of Butare. Among those jailed, two were home baby sitters.
In Butare, home baby sitters receive a pittance of about 5, 000 Rwandan Francs ($ 9). "With less than ten dollars a month, no home baby sitter can raise a child," said one of them met at her workplace.
According to Justin Habyarimana, "some of these home baby sitters are made pregnant by their bosses." Most of the cases he handles are incidents between home baby sitters and their bosses. "They abuse them in exchange for money," angrily said Nyemba Josephine, a psychologist from Tumba (a neglected suburban area of Butare), responsible for the psychosocial treatment of these women.
"When they give birth, some of these girls throw away their babies, they do so with the hope that their babies might end up in the hands of a "good samaritan" who could take care of them in an orphanage center, instead of starving at home," she said.
"Most of the Rwandan families live on less than a dollar a day, a situation that leads many women to throw away their children," added Josephine Nyemba. She trains about 300 families belonging to the Restoration Church, the Awakening Church. Besides poverty, girls are also afraid of being rejected by the Rwandan society and tarnishing their chances of getting married.
"In our culture, boys do not marry girls who have a child out of wedlock," said Jean Paul Maniraho, journalist at Salus, a private radio from the University of Butare.
Monitoring pregnant women
Eugenia Wamaguro, a woman from Tumba, shyly speaking in front of her home baby sitter, nicely said: "getting pregnant is not a fatality, it would therefore be better for these girls to keep their children”.
“To encourage home baby sitters to keep their children, we do a door- to-door training to explain that a home baby sitter’s child may grow up to become one day the President of Rwanda,” said Rachid Kabundi, a social health care worker at the community healthcare center of the National University of Rwanda.
"We make it clear that from now on, any woman who hides her pregnancy to the public will be brought to justice."Similarly, in rural areas where numerous large families live with increasing poverty, the local authorities have recently strengthened the enforcement of pregnant women monitoring.
In every community healthcare center, it has been three years now, that two healthcare workers have been instructed to monitor pregnant women for their entire pregnancy period. "Since the beginning of this year, we teach them how to plan their family size according to their financial means," said Rachid Kabundi. "Women are required to attend the prenatal clinics in order to be seen by the public.
This strategy is some how bearing fruits: No case of child abandonment has been reported so far these past two months," confirmed Aloysia Nyiransabimana, Deputy Mayor for Social Affairs in Butare.
Two women who have thrown away their babies are currently languishing in jail. "This is a penalty aimed at discouraging other women,” said Aloysia Nyiransabimana. However, these drastic measures will not solve the problem, which is mainly linked to the extreme poverty.
For Justin Habyarimana, "home baby sitters should form a civil rights association to better defend their rights."Note:This article was especially written by Nekwa Makwala of www.infobascongo on behalf of Great Lakes Syfia/Rwanda during his recent visit to Rwanda in Butare.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
Watch those hutu street children known as mayibobu. Terrifying scene among many others.
Poverty levels have increased dramatically in Rwanda, the health-care and education systems have collapsed, and the economic infrastructure has been shattered. Conflict in Rwanda continues to have enormous destabilizing effects on all the neighboring countries, including the Democratic Republic of Congo, Burundi, Tanzania, and Uganda. Hutus, the majority of the Rwandan population are secretely killed day after day. There is an urgent need for diologue, justice, peace, security, and poverty reduction.
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After Justice is done, Rwandans will choose the best way of handling the bloody dictator's case.
Ce graphique est recalculé chaque jour.Voici comment évolue la notoriété de Ségolène Royal - Parti Socialiste
Cet histogramme évolue en fonction du nombre d'articles, interviews, et autres documents présents sur le Net consacrés à Ségolène Royal, et aussi en fonction de l'actualité.
En pleine mobilisation des enseignants-chercheurs, un texte du professeur de sciences politiques Alain Garrigou, titré "Sarkozy et l'université – la revanche personnelle d'un cancre", s'est taillé un certain succès sur la blogosphère. Publié par le site de la Fondation Copernic et Mediapart, il y explique la "petite guerre" livrée par le chef de l'Etat aux scientifiques et aux universitaires par ses études "assez médiocres".
Il rappelle ainsi que Nicolas Sarkozy a étudié à l'IEP de Paris mais n'en a pas obtenu le diplôme, exhume un document montrant qu'il a obtenu de justesse son certificat d'aptitude à la profession d'avocat, et, principale nouveauté, jette le doute sur l'obtention de son DEA de sciences politiques, suivi à Paris X-Nanterre durant l'année scolaire 1978-1979, alors que la biographie présidentielle, sur le site de l'Elysée, précise, sans toutefois le dater, que le diplôme a été obtenu "avec mention".
D'accord, pas d'accord ? Réagissez à l'article que vous venez de lire. Abonnez-vous au Monde.fr : 6€ par mois + 30 jours offerts
Alain Garrigou, qui enseigne à Nanterre depuis 1992 , indique y avoir entendu des anciens dire que Nicolas Sarkozy avait été "collé". Peu avant l'élection présidentielle de 2007, le professeur de sciences politiques a sollicité le président de l'université, qui a fait état d'un document attestant du diplôme.
"Mais il y a quelques mois, je suis allé cherché ce qui constituerait une véritable preuve : le procès-verbal de délibération [du jury], dans les archives de l'université, auxquelles je n'ai normalement pas accès", explique-t-il. Il y a trouvé le PV de la première session (reproduit ci-dessus), où on lit que M. Sarkozy avait obtenu en séminaires les notes de 15, 17 et 16, mais n'avait pas passé l'épreuve écrite, ni le mémoire – comme beaucoup d'autres élèves. "Mais le PV de la deuxième session, en février 1980, est le seul qui manque sur quarante années d'existence du DEA", assure M. Garrigou.
UNE MENTION "ASSEZ BIEN"
Contactés par Le Monde.fr, plusieurs enseignants du DEA se sont déclarés dans l'incapacité de dire si Nicolas Sarkozy avait oui ou non obtenu son diplôme. Hugues Portelli, alors professeur à Paris X, devenu depuis sénateur UMP, se souvient d'une conversation lors de la campagne présidentielle avec l'universitaire Pierre Avril et Nicolas Sarkozy : le premier se rémémorait avoir été le directeur de thèse du second. Pierre Avril précise de son côté que le chef de l'Etat avait en effet projeté une thèse sur les barons du gaullisme, mais y avait renoncé après son élection à la mairie de Neuilly, en 1983.
Il ajoute avoir été membre du jury de mémoire de DEA de Nicolas Sarkozy, "avec René Rémond", ancien président de l'université et directeur du mémoire. Une précision qui surprend M. Garrigou et l'université, qui n'exclut pas une confusion avec René de Lacharièrre, alors enseignant du DEA. Pierre Avril se souvient en tout cas que "Nicolas Sarkozy avait obtenu une très bonne note".
L'université a de son côté indiqué au Monde.fr, après recherches, que Nicolas Sarkozy a en fait obtenu son diplôme à la session d'octobre-novembre 1980, en conservant le bénéfice de ses notes de séminaires de l'année précédente, et avec 6 à l'examen écrit, et 16 au mémoire. Soit une moyenne de 14, correspondant à la mention "assez bien".
Alain Garrigou souligne que pour terminer son diplôme l'année suivante, il faut obtenir une dérogation, "ce qui n'arrive que dans des cas exceptionnels"... L'université indique pour sa part que ce n'est pas si rare. Et a publié un communiqué sur l'affaire, vendredi 6 mars.
Claire Ané
Only because she happens to be a Hutu
Rape is criminal, humiliating and disgusting. Let Goddess punish Culprits.
The picture shows the success of the the joint forces Congolese and Rwandan operation. The criminal armed groups CNDP and Rasta fighting alongside their sponsor are now integrated in the FARDC raping, hacking of hutu and congolese villigers, blowing up and burning every single property owing to the hutu community.
The world knows nothing of these women suffering. Their stories have never been told. They suffer and die in silence.
Since October 1st, 1990, Paul Kagame uses rape as weapon of war. In Rwanda, hutu women are still systematically kipnapped, tortured and raped by RDF and LDF. We won't remind you how often these women are gangraped by the UN peacekeepers and Congolese soldiers. And to "balance" the information, criminal media accuse FDLR for having participated in this horror of mass rape of their wives and daughters.
The recent widespread raping of hutu women and girls in Eastern Congo was condoned by RDF and CNDP in their war against the FDLR.
Coffee work force or slavery practices in Rwanda
Rwanda is a source country for women and children trafficked for the purposes of forced labor and sexual exploitation. Hutu girls are trafficked within the country for domestic servitude, as well as for commercial sexual exploitation by loosely organized prostitution networks. Small numbers of children from Rwanda’s Eastern Province are trafficked to Uganda for work on tea plantations for use in commercial sexual exploitation. U.S. State Dept Trafficking in Persons Report, June, 2008
As they became landless, Hutu women became enslaved by the Tutsi ruling government in multiple coffee and thee plantations. Watch them waking with coffees pans. The way of boosting the Rwandese economy after the world cut off their aid to Rwandan criminals. => Modern-Day slavery.
We continue to raise questions about Paul Kagame and RPF Impunity. Inside Rwanda, this shameful practice became a routine to humiliate Hutu women and Tutsis women who got Hutu husbands. Rwanda remains the most dangerous place in the world for hutu women and girls.
Rape and other RPF crimes STILL go unpunished in Rwanda. "The Tutsi [Rwandan] soldiers accused me of being the wife of an FDLR combatant, just because I'm Hutu," said one woman who was raped by a Rwandan army soldier in Remeka.
"After they raped me, they burned my house", saying that it was the house of an FDLR. "I was pregnant, but there's no more movement in my womb. I think I have lost my first child," says the crying hutu woman. in The world cannot say again that it had no idea of the scope of this disaster.
February 13th press release from Human Rights Watch (HRW).
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Impunity prevails in Rwanda
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© Survivors Editions
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
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4 March 2009
http://www.allthingspass.com/
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I recently received a phone call from an Australian man who identified himself as an investigator for the prosecutor at the International Criminal Court (ICC) at The Hague, Netherlands.
The investigator and his colleague had read my story, “Merchant’s of Death: Exposing Corporate Financed Holocaust in Africa,” and they wanted my cooperation to provide more detailed evidence about the warlords behind the massacres at Bogoro, Congo, described briefly in my story.
After some weeks of back and forth discussions and me revisiting notes and photos to see what I had, I sent them an email at the definitive moment, when they were hoping to receive a brief “dossier” about the specific case—which they said “had generated a lot of interest” at the ICC—and I shared my uncertainty about the ethics of collaborating with an “International Criminal Court” that was only indicting black Africans.
I indicated my concern for the witness ‘Sandrine’, a young girl discussed in my story who named names of commanders, dates of executions, and who herself used a machete in an ethnic massacre and was raped by militiamen. I noted that witnesses identified for the Rwandan Tribunal (ICTR) had been murdered or mysteriously disappeared, and noted my awareness of the injustice of the Tribunals for Yugoslavia and Rwanda, and the disconcerting trajectory of the ICC.
I told them I couldn’t in good conscience help them, it seemed, until the ICC arrested some of the white-collar war criminals running loose around the world. It was the right decision, in light of the recent ICC indictments against another black man, and an Arab at that. It was a very stupid career move, some one else remarked.
On 4 March 2009 the ICC prosecutors announced that they were at last issuing the long threatened but first ever indictments against a sitting head of state, Omar al-Bashir, the Arab President of Sudan.
Meanwhile, Somali ‘pirates’ off East Africa recently freed a Ukrainian ship with a Panamanian registration, a Ukrainian crew and flag of Belize: The freighter carried tanks, rockets and munitions destined for Darfur, and it is owned by an Israeli ‘businessman’ and reputed MOSSAD operative named Vadim Alperin.
It is difficult to make sense of the war in Darfur—especially when people see it as a one-sided “genocide” of Arabs against blacks that is being committed by the Bashir ‘regime’—but such is the establishment propaganda. The real story is much more expansive, more complex, and it revolves around some relatively unknown but shady characters.
What follows is a short and imperfect summary of some of the deeper geopolitical realities behind the struggle for Sudan.
THE POLITICS OF WAR CRIMES
First note that the ICC can now be viewed as a tool of hegemonic U.S. foreign policy, where the weapons deployed by the U.S. and its allies include the accusations of, and indictments for, human rights violations, war crimes and crimes against humanity.
To understand this, we can ask why no white man has yet been charged with these or other offenses at the ICC which now holds five black African “warlords” and seeks to incarcerate and bring to trial another black man, also an Arab, Omar Bashir. Why hasn’t George W. Bush been indicted? Or what about Donald Rumsfeld? Dick Cheney? Henry Kissinger? Ehud Olmert? Tony Blair? Vadim Alperin? John Bredenkamp?
Following on the heals of the announcement that the ICC handed down seven war crimes charges against al-Bashir, a story broadcast over all the Western media system and into every American living room by day’s end, President al-Bashir ordered the expulsion of ten international nongovernmental organizations (NGOs) operating in Darfur under the pretense of being purely ‘humanitarian’ organizations.
What has not anywhere in the English press been reported is that the United States of America has just stepped up its ongoing war for control of Sudan and her resources: petroleum, copper, gold, uranium, fertile plantation lands for sugar and gum Arabic (essential to Coke, Pepsi and Ben & Jerry’s ice cream).
This war has been playing out on the ground in Darfur through so-called ‘humanitarian’ NGOs, private military companies, ‘peacekeeping’ operations and covert military operations backed by the U.S. and its closest allies.
However, the U.S. war for Sudan has always revolved around ‘humanitarian’ operations purportedly neutral and presumably concerned only about protecting innocent human livesthat often provide cover for clandestine destabilizing activities and interventions.Americans need to recognize that the Administration of President Barack Obama has begun to step up war for control of Sudan in keeping with the permanent warfare agenda of both Republicans and Democrats.
The current destabilization of Sudan mirrors the illegal covert guerrilla war carried out in Rwandaalso launched and supplied from Ugandafrom October 1990 to July 1994. The Rwandan Defense Forces (then called the Rwandan Patriotic Army) led by Major General Paul Kagame achieved the U.S. objective of a coup d’etat in Rwanda through that campaign, and President Kagame has been a key interlocutor in the covert warfare underway in Darfur, Sudan.During the Presidency of George W. Bush the U.S. Government was involved with the intelligence apparatus of the Government of Sudan (GoS).
At the same time, other U.S. political and corporate factions were pressing for a declaration of genocide against the GoS. Now, given the shift of power and the appointment of top Clinton officials formerly involved in covert operations in Rwanda, Uganda, Congo and Sudan during the Clinton years, pressure has been applied to heighten the campaign to destabilize the GoS, portrayed as a ‘terrorist” Arab regime, but an entity operating outside the U.S.-controlled banking system.The former campaign saw overt military action with the U.S. military missile attacks against the Al-Shifa Pharmaceutical factory in Sudan (1998): this was an international war crime by the Clinton Administration and it involved officials now in power.
The complex geopolitical struggle to control Sudan manifests through the flashpoint war for Darfur and it involves such diverse factions as the Lord’s Resistance Army, backed by Khartoum, which is also connected to the wars in the Congo and northern Uganda. Chad is involved, Eritrea and Ethiopia, Germany, the Central African Republic, Libya, France, Israel, China, Taiwan, South Africa and Rwanda.
There are U.S. special forces on the ground in the frontline states of Chad, Uganda, Ethiopia, Kenya, and the big questions are: [1] How many of the killings are being committed by U.S. proxy forces and blamed on al-Bashir and the GoS? And [2] who funds, arms and trains the rebel insurgents?
UNITED STATES AGENCY FOR INTERNATIONAL DEVASTATION
Rebels? Insurgents? The drumbeat of western propaganda portrays the conflict as a one-sided affair: a “genocidal counter-insurgency by the GoS”—in the words of Eric Reeves—versus the good Samaritans of the ‘humanitarian’ NGO community… and throw in a few (non-descript) rebels.“Sudan ordered at least 10 humanitarian groups expelled from Darfur on Wednesday after the International Criminal Court issued an arrest warrant for the country's president,” wrote Associated Press reporter Ellen M. Lederer.
“Secretary-General Ban Ki-moon said the action ‘represents a serious setback to lifesaving operations in Darfur’ and urged Sudan to reverse its decision, U.N. deputy spokeswoman Marie Okabe said.”However, when Ban Ki-moon met with Rwandan strongman Paul Kagame recently, he never called for Kagame’s arrest, no matter the findings of two international courts of law that have issued indictments against top RPA officials.
Instead Ban Ki-moon praised Kagame and called for African countries to hunt down and arrest Hutu people purportedly involved in the now specious ‘genocide’ in Rwanda in 1994.The non-governmental aid groups ordered out of Darfur by President al-Bashir on March 4 were Oxfam, CARE, MSF-Holland, Mercy Corps, Save the Children, the Norwegian Refugee Council, the International Rescue Committee, Action Contre la Faim, Solidarites and CHF International.
Of course, the western media is all over the expulsion of any big ‘humanitarian’ moneymaker from Darfur the moral outrage is so thick you can almost wipe it.
The NGOs and the press that peddles their images of suffering babes complain that hundreds of thousands of innocent refugees will now be subjected to massive unassisted suffering—as opposed to the assisted suffering they previously faced—but never asks with any serious and honest zeal, why and how the displaced persons and refugees came to be displaced or homeless to begin with.
Neither do they ask about all the money, intelligence sharing, deal making, and collaboration with private or governmental military agencies.Large ‘humanitarian’ NGOs (and ‘conservation’ NGOs) operate as de facto multinational corporations revolving around massive private profits and human suffering.
In places like the Democratic Republic of Congo, Uganda and Darfur these NGOs also provide infrastructure, logistical and intelligence collaboration that supports U.S. military and government agendas in the region. Most are aligned with big foundations, corporate sponsors and USAID—itself a close and long-time partner for interventions with AFRICOM and the Pentagon.
Refugees and displaced populations are strategic tools of statecraft and foreign policy just as ‘humanitarian’ NGOs consistently use food as a weapon and populations as human shields. The history of the U.S. covert war in South Sudan is rich with examples of the SPLA and its ‘humanitarian’ partners, especially Christian ‘charities’, committing such war crimes and crimes against humanity. (See: keith harmon snow, “Oil in Darfur? Special Ops in Somalia?” Global Research, 7 February 2007).
A peak at the board of directors of Save the Children makes it clear why the U.S. media is so devoid of truth about Darfur.Similarly, the International Rescue Committee does not work with refugees, per se, but serves as a policy and pressure group involved in funneling private profits from the west back to the west.
The IRC has also been cited for involvement in military operations in the Democratic Republic of Congo and it has deep ties to people like Henry Kissinger. The AID (read: misery) industry in Sudan was by the mid-1990’s the largest so-called‘humanitarian’ enterprise on the planet, Operation Lifeline Sudan (OLS)—a form of managed inequality and a temporary and mobile economy of white privilege, adventurism and, of course, good will (sic).
The misery industry shifted its focus from South Sudan to Darfur after a pseudopeace ‘treaty’ was organized to end the decades old war between the SPLA and GoS; the U.S. and Israel backed the SPLA from 1990 onward, and continue to do so at present. The result of more than 12 years of illegal U.S. covert low-intensity warfare in Sudan resulted in the creation of the independent and sovereign state of South Sudan in circa 2005 a state dominated by Jewish and Christian faith-based interests and western multinational corporations.
Much of the AID infrastructure in Sudan has at one time or another been used as a weapon through the use of human shields, food deliveries to refugee populations inseparable from insurgents, and shipments of weapons by ‘humanitarian’ NGOs. This is both incidental and deliberate policy.
Christian ‘relief’ NGOs played a huge role in supporting the covert western insurgency in South Sudan. One notable ‘humanitarian’ NGO involved in weapons deliveries was the Norwegian People’s Aid (known affectionately in the field as the Norwegian People’s Army).
In Darfur, Sudan, the U.S. government agenda is to win control of natural resources and lever the Arab government into a corner and, at last, establish a more ‘friendly’ government that will suit the corporate interests of the United States, Canada, Europe, Australia and Israel.Several major think tanks—read: propaganda, lobbying and pressure behind the destabilization of Sudan include the Foundation for the Defense of Democracy, Center for American Progress, Center for Security Policy, International Rescue Committee and International Crises Group.
Individuals from seemingly diverse positions of the political and ideological spectrum run these organizations, which are ultra-nationalist capitalist organizations bent on global military-economic domination.The former Clinton officials most heavily focused on the destabilization of Sudan include: Susan Rice, Madeleine Albright, Roger Winter, Prudence Bushnell, Hillary Clinton, John Podesta, Anthony Lake and John Prendergast.
Carr Center for Human Rights co-founder Samantha Power, now on the Obama National Security Council, has helped to whitewash clandestine U.S. involvement in Sudan.John Prendergast has continued to peddle disinformation disguised as policy and human rights concerns through the International Crisis Group (ICG), and through its many clone organizations like ENOUGH, ONE and RAISE HOPE FOR CONGO.
Prendergast has been a pivotal agent behind the hi-jacking of U.S. public concern and action through the disingenuous (and discredited) SAVE DARFUR movement.Other notable agents of disinformation on Sudan include Alex de Waal and Smith College Professor Eric Reeves. It is through these and other conduits to the corporate U.S. media that the story of ‘genocide’ in Sudan is cast as an Africa-Arab affair devoid of western interests.
In 1992, human rights researchers Rakiya Omaar and Alex de Waal established the London-based NGO African Rights.
In August 1995, African Rights published Rwanda: Death, Despair and Defiance, one of many pivotal ‘human rights’ reports that falsely represented events in Rwanda, set the stage for victor’s justice at the International Criminal Tribunal on Rwanda, and began the process of dehumanizing millions of Hutu people and protecting the true terrorists: Yoweri Museveni, Paul Kagame, the Rwandan Patriotic Army, and their western backers.
THE MAN FOR A NEW SUDAN
The pivotal intelligence asset working on the ground in Sudan to destabilize and overthrow the Government of Sudan (GoS) is Roger Winter profiled very disingenuously in the seven-page New York Times Magazine feature story of 15 June 2008.Interestingly, “The Man For A New Sudan” story—an establishment whitewash of the involvement of the U.S. military-intelligence establishment in Sudan was written by Eliza Griswold, a ‘Fellow’ with the New America Foundation, a left-leaning think tank and pressure group with a very confused ideological but nationalist-militaristic position.
(The NAF is obviously dependent on U.S. foundation funding, and it reveals no apparent policy formulations of substance on the Great Lakes or Horn of Africa, conflicts for which they remain completely silent).“When Roger Winter’s single-engine Cessna Caravan touched down near the Sudanese town of Abyei on Easter morning, a crowd of desperate men swamped the plane,” Griswold wrote.
“Some came running over the rough red airstrip. Others crammed into a microbus that barreled toward the 65-year-old Winter as he climbed down the plane’s silver ladder. Some Sudanese call Winter ‘uncle’; others call him ‘commander’.”Winter’s special post at the State Department was created specifically for him and his ‘work’ in Sudan.
Why do Sudanese people in South Sudan call Roger Winter ‘commander’?Roger Winter is the primary conduit for the ongoing covert destabilization of Sudan. His operations are run primarily out of Uganda, with the terrorist government of Yoweri Museveni providing support through the Uganda People’s Defense Forces (UPDF) alliance with the Sudan People’s Liberation Army (SPLA).
The SPLA is the de facto backbone of the Sudan Liberation Army, one of the main so-called ‘rebel’ factions involved in Darfur; the SPLA provides military and logistics support to Uganda from the Pentagon through unknown channels, but most likely involving the nearby Pentagon client states of Ethiopia, Kenya, Tanzania, Chad and Eritrea.
The primary Ugandan agents supporting the U.S. war in Darfur have always been, and remain, Brigadier General James Kazini, a nephew of Ugandan dictator Museveni and the chief of staff of the Ugandan People’s Defense Forces (UPDF); General Salim Saleh, half-brother of Museveni; and President Yoweri Museveni himself.
One of the main protagonists in the Darfur conflict is the current military regime in Rwanda, whose troops have been involved in Darfur under the guise of an ‘independent’ and ‘peacekeeping’ operation under the African Union ‘peacekeeping’ umbrella back by Nato and private military companies.
Little known and widely misunderstood is the role of the United States and its proxies, the UPDF and the RPA, in committing massive crimes against humanity, war crimes and genocide during the Rwandan conflagration, 1990 to 1994. Prior to the RPA invasion of Rwanda (from Uganda) in October 1990, the RPA and Rwandan Tutsi Diaspora had publications like Impuruza, published in the United States between 1984 and 1994 (when the RPA achieved the coup d’etat against Rwandan President Habyarimana).
Tutsi refugees joined Roger Winter, who was at the time the Director of the United States Committee for Refugees, to help fund the publication. The editor, Alexander Kimenyi, is a Rwandan national and a professor at California State University. Like most RPA publications Impuruza circulated clandestinely in Rwanda amongst Hutu and Tutsi elite and it peddled a genocidal ideology against Hutu people.
The Association of Banyarwanda in Diaspora USA, assisted by Roger Winter, organized the International Conference on the Status of Banyarwanda [Tutsi] Refugees in Washington, DC in 1988, and this is where a military solution to the Tutsi problem was chosen. The U.S. Committee for Refugees reportedly provided accommodation and transportation.
THE DEVIL CAME IN A HELIOCOPTER
Roger Winter was one of the primary architects of the RPA guerrilla war, organized fromWashington in 1989, that has led to the loss of more than ten or twelve million lives in the Great Lakes of Africa since 1990.
Winter acted as a spokesman for the RPF and their allies, and he appeared as a guest on major U.S. television networks such as PBS and CNN. New Yorker writer Philip Gourevitch and Roger Winter made contacts on behalf of the RPA with American media, particularly the Washington Post, New York Times and Time magazine.Roger Winter moved through Rwanda during the RPA invasion and worked the front lines of the covert war as a key Pentagon and U.S. State Department asset in collaboration with the Kagame RPA operation of terror.
From 1990 to 1994, Winter traveled back and forth from the RPA controlled zone to Washington D.C., where he briefed and coordinated activities and support with U.S. military, intelligence and government officials.Roger Winter is intimate with USAID, and a long-time ally of Susan Rice, former Assistant Secretary of State on African Affairs (1997-2001), Special Assistant to President Clinton (1995-1997), and National Security Council insider (1993-1997).
Susan Rice is the Obama Administration’s Ambassador to the United Nations and staunch enemy of Omar al-Bashir. Roger Winter is also a staunch supporter of U.S. Rep. Donald Payne, one of the leading U.S. Democrats who has pressing for action to “stop genocide” in Darfur, Sudan.
Payne sponsored the Darfur Genocide Accountability Act and he was arrested in June 2001, along with John Eibner,director of Christian Solidarity International, for protesting against the GoS. Christian Solidarity International has a very subversive relationship to ‘peace’ and ‘religion’ in Sudan, and they have been one of the frontrunner organizations peddling the accusations of slavery by the al-Bashir government, in particular; a highly contested and controversial issue generally inflated and manipulated by fundamentalist Jewish and Christian NGOs and missionary organizations, like Christian Solidarity International, Samaritan’s Purse, Servant’s Heart, and Freedom Quest International, that operate in Sudan.
“Roger Winter was the chief logistic boss for [RPA] Tutsis as early as mid-1990,” says Ugandan human rights expert Remigius Kintu, “and until their victory in 1994 they were operating from 1717 Massachusetts Avenue NW in Washington, D.C. Roger Winter told a [name deleted] South Sudanese exile at the time [1994]: ‘I have now stabilized Rwanda and will turn my full attention to Sudan’.
Winter subsequently closed up shop in Rwanda and based himself in Kampala working on Sudan. A few years later, Darfur exploded and with Winter's manipulations, Rwanda was the first to send troops into that troubled area. From my sources, the Rwanda Defense Forces [working under the African Union umbrella] have killed civilians and brought in their media experts to pile the blame on Sudanese government troops.”
This is exactly what the Kagame and Museveni terror apparatus has done in Uganda, Rwanda and the Democratic Republic of Congo. Much of the terror operations of the UPDF/RPF in Rwanda in the 1990’s were covered up by Human Rights Watch experts Alison Des Forges (d. February 2009) and Timothy Longman, Associate Prof. of Africana Studies and Political Science at Vassar College.Similarly, throughout the long war in south Sudan, and now in Darfur, the atrocities committed by the U.S.-backed factions were/are downplayed, dismissed or ignored, while those committed by competing factions are amplified and spotlighted.
Also, following the pattern of UPDF and RPA criminal activities—such as massacres committed under disguise and/or attributed to the ‘enemy’— for which there is now a long history of documentation, and given the lack of any true independent evaluation, there is no telling who actually committed the massacres always blamed on the GoS or ‘Janjaweed’ militias.
One Sudanese professional from the south told me recently that it was not the Government of Sudan but rather the UPDF and SPLA who were arming the Janjaweed the so-called Arab militias accused of wanton killing in an Arab-against-Black genocide. (This Arab-on-black genocide has been widely discredited.
Professor Timothy Longman and Alison Des Forges co-produced the fat treatise on ‘genocide’ in Rwanda, Leave None to Tell the Story, published in 1999. Longman and Des Forges produced numerous documents—based on field investigations in Congo (Zaire), Rwanda and Burundi, from 1995 to 2008—touted as independent and unbiased human rights reports but always skewed by hidden interests.
Both Longman and Des Forges had relationships with the U.S. Department ofState, National Security Council and Pentagon, both were regular consultants with USAID, and they certainly worked with Roger Winter, the Pentagon’s secret weapon in Sudan.On 25 September 2008, a Ukrainian freighter was seized by ‘pirates’ off the coast of Somalia and was held until a ransom of $3.2 million was paid on 5 February 2009. (Somali fishermen disenfranchised by international dumping of toxic {and possibly nuclear} wastes off Somalia are labeled ‘pirates’ when they fight for their rights and freedoms).
The MV Faina is registered in Belize, owned by a company registered in Panama and piloted by Ukrainians. The MV Faina carried 33 Soviet T-72 battle tanks, grenade-launchers, anti-aircraft guns and ammunition en route to Mombassa, Kenya, the Pentagon’s primary base on the east coast of Africa.The U.S. Navy’s 5th Fleet monitored the Ukrainian ship during the four-month standoff, with the MV Faina pinned down by at least six U.S. and four European warships.
The ship’s owner is Israeli national Vadim Alperin (alias Vadim Oltrena Alperin), said to be a MOSSAD agent involved with clandestine activities through offshore front companies and money laundering. The ship was unloaded in Mombassa on February 12, and the weapons are destined for Juba, South Sudan.
There are reports that weaponry also included tank munitions heads sporting deadly depleteduranium and that the final recipients are the Israeli-backed Justice and Equality Movement (JEM) ‘rebels’ in Darfur.
Sudan has previously accused Israel of supporting ‘rebels’ in the Darfur war.International arms syndicates and dealers routinely transfer ‘Soviet-era’ arms for international organized crime, including covert military operations involving proxy militias and national governments in Sudan, Uganda, Congo, Somalia, Ethiopia, Kenya and Rwanda.
© Keith harmon snow
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The oil-for-food, theth, kickbacks scandals to the Genocide against Hutus in the UN history.
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The number of these child soldiers (kadogo) is impressive.
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As of 9 December 1995, 1,711 children who are believed to be hutu children were under arrest then sent to the Congo, accounting for nearly 2 per cent of the entire prison population, which is considerable. It is estimated at approximately 4,820.
Many hutu children who survived the hostilities, and in particular the massacres by RPF in Kigali and in the north-western region of Rwanda, witnessed the cruelties and atrocities perpetrated against their parents, men, women and other children. Many of these children were too young, too sick, or too traumatized to fight against their parents exiled in the Congo during the exodus.
This dismal and terrible spectacle certainly affected and traumatized these children. They were powerless witnesses of the torture and massacre of their parents, relatives or friends. Unfortunately, the current regime has destroyed all figures relating to the number of those mayibobu street children who were victims of the massacres. Many of these hutu children were separated from their parents and given to the Tutsi families. Later, they were sent again to the Congo where they were recruited by RCD and CNDP rebellions, Rebellions financially supported by Rwanda to fight and loot mineral ressources in the Congo.
What is certain is that many of them died in appalling circumstances. Some babies had their throats cut and others were hurled against walls in the presence of their parents before the latter were themselves executed. Some children were even killed by their parents under threat from RPF rebellion and later 1995, 1996 and 1998 by APR/RDF. On 31 December 1995, there were 47,000 street children known as Mayibobu or unaccompanied hutu children.
On the other hand, the panel's draft report contradicts repeated denials by Rwanda's President Paul Kagame that his government has supported the Tutsi-led rebellion in neighbouring DR Congo in any way.
The report was drawn up by the panel of experts established to investigate breaches of an international arms embargo against Rwanda but this has never happen.
Among its findings were claims that 150 Rwandans, including 29 children, were repatriated to their home country between Jan 2007 and Oct 2008 by the UN's mission in Congo.
Most had been recruited in Rwanda and most had fought or served in Mr Nkunda's National Congress for the Liberation of the People (CNDP), the rebel army whose recent advances have forced 250,000 Congolese civilians to flee their homes.
"According to the debriefing of a dozen of these recruits, there have been incidents indicating complicity by the Rwandan authorities in their recruitment," the draft report said.
It also stated that Rwanda had supplied military equipment to Mr Nkunda's forces and allowed his movement to deposit money in Rwandan banks.
A source close to the panel of experts told The Daily Telegraph that the report presented some "inconvenient truths" to UN member states including Britain.
"It will be interesting to see how they act," the source said.
The countries France, Belgian, Great Bretain and US representatives at the UN did nothing rather condemning and blaming 4 Hutus (FDLR members) for having used child-sodiers. Shame on them. What shames these contries is that the corrupt man Bernard Kouchner might asked this resolution. Their credibility is actually in serious doubt.
How could Hutus getting blaimed for having used Kadogo to kill their own relatives? Up to now, there is no arms embargo against Paul kagame and his RPF criminal organization on targeted sanctions lists. On this list, we onfortunatelly see the FDLR accused for having used Kadogo children!
Rwanda's foreign minister, Rosemary Museminali, on Thursday again denied that her government, which has received more than £525 million of British aid over the last five years, the largest per capita amount in Africa, supported the Congolese rebel leader.
© Survivors Editions
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
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