Rwanda: Cartographie des crimes
Rwanda: cartographie des crimes du livre "In Praise of Blood, the crimes of the RPF" de Judi Rever
Kagame devra être livré aux Rwandais pour répondre à ses crimes: la meilleure option de réconciliation nationale entre les Hutus et les Tutsis.
Let us remember Our People
Let us remember our people, it is our right
You can't stop thinking
Don't you know
Rwandans are talkin' 'bout a revolution
It sounds like a whisper
The majority Hutus and interior Tutsi are gonna rise up
And get their share
SurViVors are gonna rise up
And take what's theirs.
We're the survivors, yes: the Hutu survivors!
Yes, we're the survivors, like Daniel out of the lions' den
(Hutu survivors) Survivors, survivors!
Get up, stand up, stand up for your rights
et up, stand up, don't give up the fight
“I’m never gonna hold you like I did / Or say I love you to the kids / You’re never gonna see it in my eyes / It’s not gonna hurt me when you cry / I’m not gonna miss you.”
The situation is undeniably hurtful but we can'stop thinking we’re heartbroken over the loss of our beloved ones.
"You can't separate peace from freedom because no one can be at peace unless he has his freedom".
Malcolm X
Welcome to Home Truths
The year is 1994, the Fruitful year and the Start of a long epoch of the Rwandan RPF bloody dictatorship. Rwanda and DRC have become a unique arena and fertile ground for wars and lies. Tutsi RPF members deny Rights and Justice to the Hutu majority, to Interior Tutsis, to Congolese people, publicly claim the status of victim as the only SurViVors while millions of Hutu, interior Tutsi and Congolese people were butchered. Please make RPF criminals a Day One priority. Allow voices of the REAL victims to be heard.
Everybody Hurts
“Everybody Hurts” is one of the rare songs on this list that actually offers catharsis. It’s beautifully simple: you’re sad, but you’re not alone because “everybody hurts, everybody cries.” You’re human, in other words, and we all have our moments. So take R.E.M.’s advice, “take comfort in your friends,” blast this song, have yourself a good cry, and then move on. You’ll feel better, I promise.—Bonnie Stiernberg
KAGAME - GENOCIDAIRE
Paul Kagame admits ordering...
Paul Kagame admits ordering the 1994 assassination of President Juvenal Habyarimana of Rwanda.
Why did Kagame this to me?
Inzira ndende
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Hutu Children & their Mums
Rwanda-rebranding
Rwanda-rebranding-Targeting dissidents inside and abroad, despite war crimes and repression
Rwanda has “A well primed PR machine”, and that this has been key in “persuading the key members of the international community that it has an exemplary constitution emphasizing democracy, power-sharing, and human rights which it fully respects”. It concluded: “The truth is, however, the opposite. What you see is not what you get: A FAÇADE”
Rwanda has hired several PR firms to work on deflecting criticism, and rebranding the country.
Targeting dissidents abroad
One of the more worrying aspects of Racepoint’s objectives
was to “Educate and correct the ill informed and factually
incorrect information perpetuated by certain groups of expatriates
and NGOs,” including, presumably, the critiques
of the crackdown on dissent among political opponents
overseas.
This should be seen in the context of accusations
that Rwanda has plotted to kill dissidents abroad. A
recent investigation by the Globe and Mail claims, “Rwandan
exiles in both South Africa and Belgium – speaking in clandestine meetings in secure locations because of their fears of attack – gave detailed accounts of being recruited to assassinate critics of President Kagame….
Ways To Get Rid of Kagame
How to proceed for revolution in Rwanda:
- The people should overthrow the Rwandan dictator (often put in place by foreign agencies) and throw him, along with his henchmen and family, out of the country – e.g., the Shah of Iran, Marcos of Philippines.Compaore of Burkina Faso
- Rwandans organize a violent revolution and have the dictator killed – e.g., Ceaucescu in Romania.
- Foreign powers (till then maintaining the dictator) force the dictator to exile without armed intervention – e.g. Mátyás Rákosi of Hungary was exiled by the Soviets to Kirgizia in 1970 to “seek medical attention”.
- Foreign powers march in and remove the dictator (whom they either instated or helped earlier) – e.g. Saddam Hussein of Iraq or Manuel Noriega of Panama.
- The dictator kills himself in an act of desperation – e.g., Hitler in 1945.
- The dictator is assassinated by people near him – e.g., Julius Caesar of Rome in 44 AD was stabbed by 60-70 people (only one wound was fatal though).
- Organise strikes and unrest to paralyze the country and convince even the army not to support the dictaor – e.g., Jorge Ubico y Castañeda was ousted in Guatemala in 1944 and Guatemala became democratic, Recedntly in Burkina Faso with the dictator Blaise Compaoré.
Almighty God :Justice for US
Killing Hutus on daily basis
RPF Trade Mark: Akandoya
Fighting For Our Freedom?
KAGAME VS JUSTICE
Sunday, March 29, 2015
par FreeDiomi le 29 mars 2015
Guerre imminente dans les Grands-Lacs ?
Une inquiétante course aux armements dans la la région
Par Jean-Jacques Wondo Omanyundu
On assiste depuis fin 2013 à une augmentation à la fois spectaculaire et inquiétante des dépenses militaires dans la région des Grands Lacs. L’Angola, la RDC, le Rwanda et la Tanzanie sont les pays les plus concernés dans cette course à l’armement. Ces dépenses militaires sont telles qu’elles entrainent une hausse des budgets militaires des pays concernés. S’agit-il juste des dépenses de mise à jour et de modernisation des outils militaires des pays concernés ou bien des achats en prévision d’une escalade militaire qui ne dit pas son nom. C’est ce que nous allons tenter de décrypter dans cette analyse.
Lorsqu’on observe les pays concernés, l’on se pose la question sur les motivations qui les poussent subitement à consacrer autant de budget pour le secteur de la défense alors que par le passé, hormis peut-être l’Angola, la part du budget consacré à la défense et sécurité était la plus faible comparativement à d’autres secteurs de l’Etat.
L’Angola en tête de la course
En décembre 2013, DESC a publié un article faisant état de l’achat par l’Angola des équipements militaires pour un milliard de dollars, notamment des avions de chasse russe de type Sukhoi. Les contrats ont été en octobre 2013 lors de la visite à Luanda du vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine. Cela avait permis à l’Angola de redevenir le premier client africain d’armement russe. Selon un porte-parole deRosoboronexport, l’agence chargée de l’exportation des équipements militaires russes, cela concernait une livraison de 18 avions de combat de type Su-30K pour environ 500 millions de dollars[1]. Le montant du contrat comprend la maintenance et l’armement de ces chasseurs.
Par ailleurs, l’Angola avait également commandé de pièces de rechange pour des matériels datant de la période soviétique (et ils sont nombreux), des armes légères, des munitions, des blindés, des canons et des hélicoptères de transport Mi-17. Aucune précision n’a été donné sur les volumes à livrer. Enfin, il a été convenu de construire dans le pays une usine destinée produire des cartouche.
Les Forces aériennes angolaises (FAA) mettent en œuvre des MiG-21 Fishbed, des MiG-23 Flogger et quelques Su-27 Flanker acquis auprès de la Biélorussie, ainsi que des Sukhoi Su-22 Fitter et des Su-25 Frogfoot pour l’attaque au sol. Si les appareils d’origine soviétique sont prédominants, Luanda a toutefois cherché à diversifier ses sources d’approvisionnement, en commandant plusieurs avions du constructeur brésilien Embraer (EMB-314 et EMB-312) ou de l’avionneur suisse Pilatus (PC-7).
Sur la base des données du think tank suédois SIPRI (Stockholm International Peace Research Institute), en 2012, l’Angola a été le quatrième pays d’Afrique ayant le plus dépensé dans le secteur de la défense avec 4,146 milliards de dollars derrière l’Algérie (9,325 milliards), l’Afrique du Sud (4,470 milliards) et l’Egypte (4,372 milliards) et loin devant le Nigeria à la 7ème position avec 2,327 milliards de dollars. Cela fait de lui incontestablement la puissance militaire absolue de l’Afrique noire et donc le gendarme de l’Afrique médiane.
C’est depuis la fin des années 1980, durant la guerre civile contre la rébellions de l’UNITA de Savimbi que l’Angola a compris l’extrême nécessité de moderniser et d’équiper son armée, grâce à l’assistance des mercenaires de la firme militaire privée sudafricaine Executive Outcomes (EO) qui a permis au gouvernement angolais de récupérer la concession pétrolière de Soyo (extrême nord de l’Angola) des mains des rebelles de l’UNITA de Savimbi [2].
Après leurs victoires sur le groupe rebelle de l’UNITA et l’intégration très sélective et rigoureuse des combattants de cette rébellion au sein des FAPLA[3], les FAA se sont lancées, avec détermination, dans un ambitieux projet de leur modernisation basée sur le concept de « combat performance »[4]. Ce programme a particulièrement mis l’accent sur l’amélioration et le renforcement de la puissance de feu de la composante aérienne des FAPLA, avec l’acquisition d’un nombre important des avions militaires de tout genre et le déploiement d’un dispositif de défense anti-aérien (DCA), qui ont joué un rôle décisif dans l’écrasement de la rébellion de l’UNITA ou dans l’intervention de l’armée angolaise à Sao Tomé, au Congo-Brazzaville, en RDC et sur d’autres terrains d’opérations militaires, notamment en menant des offensives vers le Sud du pays. Une puissance de feu qui contraignit notamment l’Afrique du Sud à accepter les conditions de son retrait dans le Sud de l’Angola.[5] Bien sûr, les forces navales ont également bénéficié de nouvelles infrastructures acquises grâce à ce projet[6].
Rappelons enfin qu’en 2013, les forces armées angolaises ont bénéficié d’un budget de 5,7 milliards de dollars, soit 8,26% du budget national de l’Angola et plus 75% du budget national de la RDC en 2013. Le pays peut compter sur d’importantes ressources pétrolières (9 milliards de barils de réserves prouvées, production de 1,91 million de barils par jour en 2008) ainsi que sur l’exploitation de mines de diamants. Un effort qui, à en croire le quotidien russe Vedomosti, permet aujourd’hui à Luanda de se payer dix-huit avions de chasse Sukhoi-30 utilisés auparavant par l’armée de l’Air indienne.
Toutefois, le professeur adjoint à Elliott School of International Affairs, de l’université de Washington, David Shinn, ancien ambassadeur américain en Ethiopie (1996-1999) et au Burkina Faso (1987-1990) a déclaré, dans une interview par email accordée à Business Africa, au vu des derniers développement concernant l’acquisition des avions Su-30K par l’Angola, que l’on doit se demander pourquoi l’Angola a besoin d’avions de combat si performants et qui est l’ennemi potentiel ? Selon lui, « l’Angola est un pays riche en pétrole et peut s’offrir cet achat, mais il semble que cet argent pourrait être utilisé de façon plus judicieuse. Il y a aussi la question de savoir qui va piloter ces avions et qui va s’occuper de la maintenance. L’Angola a-t-il des pilotes formés pour voler avec ces Su-30Ks ? J’en doute. Jusqu’à ce que les pilotes angolais soient formés, des pilotes étrangers seront-ils engagés ? Et si oui, à quoi cela rime-t-il ? Je suis plus préoccupé par la logique qui mène à l’achat de ces avions que par l’état de ces avions particuliers« , affirme Shinn. Il ajoute : « En toute justice à l’égard de l’Angola, d’autres pays africains ont acquis ou prévoient d’acquérir des SU-30s en Russie. L’Ouganda en a reçu six et a exprimé son intérêt pour six autres. (Kester Kenn Klomegah, Survol de la coopération militaire entre la Russie et l’Angola, 2013-11-25, Numéro 304http://pambazuka.org/fr/category/features/89749)
Plusieurs matériels militaires achetés par la RDC pour la GR principalement
Après la victoire des FARDC contre le M23 en novembre 2013, aidées par la brigade d’intervention de la MONUSCO, les autorités militaires congolaises se sont lancées dans les achats des matériels militaires. Le site defensenews.com a livré ce 17 février une information selon laquelle Le premier groupe de défense de l’Ukraine, Ukroboronprom, a annoncé qu’elle a signé un contrat pour livrer les chars de combat de type 50 T- 64BV-1 d’une valeur d’environ 100 millions de hryvnia (environ 11,5 millions de dollars américains ) dans un pays étranger que la société n’a pas identifié. Mais le site d’information russe Lenta.ru indique que ces chars seront livrés à la République démocratique du Congo. Le site russe précise en outre que la RDC a signé ce contrat en fin 2013 pour un prix unitaire de $200 000. Ce type de char est une version améliorée du char T- 64 de conception soviétique. (http://www.defensenews.com)[8]. Selon les informations très fiables et précises parvenues à DESC, l’Ukraine ne s’est pas limitée à vendre des chars à la RDC mais aussi plusieurs armes, munitions et véhicules de transport des troupes.
C’est principalement vers les pays de l’ex-bloc soviétique (Biélorussie, Serbie, Ukraine et Tchéquie, Russie) que le général Olenga, alors chef de l’armée de terre, porte son choix pour l’équipement des FARDC. Dans notre récente publication Les Forces armées de la RD Congo : une armée irréformable ?, (http://desc-wondo.org/portfolio-item/une-armee-irreformable/), nous livrons en détails l’état des lieux quasi exhaustifs de l’armement des FARDC et des coopérations militaires bilatérales avec des pays comme le Soudan. Cependant, la situation de guerre qui prévaut en Ukraine et le changement de régime suite à la fuite de Viktor Ianoukovtch, grand ami de Kabila, en Russie, une partie de matériel commandé par les FARDC n’a pu être livrée. Ce qui mit en colère les autorités congolaises, les amenant à piéger des casques bleus ukrainiens de la MONUSCO dans un guet-apens digne d’un far-west[9].
Olenga était à Saint-Petersbourg, en début mars 2015, pour la cargaison des matériels militaires
Selon une source de l’état-major général des FARDC, le Général François Olenga, le chef d’état-major particulier de Kabila était en début du mois de mars 2015 à Saint-Petersbourg, la deuxième grande ville de Russie pour superviser l’embarquement des matériels de guerre russe achetés par la RDC. La même source nousa confirmé que le contentieux financier concernant l’achat des armes ukrainiennes est réglé. Les autorités ukrainiennes ont accepté de rembourser la totalité des sommes versés par la RDC, soit un plantureux pactole de 85.000.000 de dollars. Ce remboursement se fera en plusieurs tranches pour ne pas éveiller l’attention des occidentaux, via la banque indo-pakistanaise, RawBank, connue pour être une banque couvrant des transactions nébuleuses en RDC . Toutefois, la coopération technique militaire avec l’Ukraine se poursuit. Il y a actuellement à Kinshasa, la présence d’une équipe technique ukrainienne pour l’entretien des matériels volants : Hélicoptères MI-8/17, MI-24/35; Avions de combats Sukhoi Su-25 K et Mig-23 flogger. Les relations RDC-Ukraine se sont refroidies avec la fuite de Ianoukovitch, mais elles ne sont pas rompues, nous précise notre source.
Rarement aperçus sur les terrains des opérations militaires en 2012 et 2013 contre le M23, le gros du matériel militaire acheté par Kinshasa concerne la dotation de la garde présidentielle, la GR[10] et est généralement exhibé lors des défilés militaires pour intimider la population ou pour la répresson des populations civiles, comme dernièrement lors des manifestations à Kinshasa, Bukavu et Goma, contre le projet de loi électorale et le régime Kabila.
Dans notre dernier ouvrage susmentionné, nous renseignons que la part réservée dans le budget national 2014 pour le secteur de la Défense nationale était d’environ 400 millions de dollars. Cela constitue une hausse considérable de plus de 62 % par rapport à l’année budgétaire précédente. Une hausse due sans doute aux conséquences de l’effort de la guerre contre le M23 et la poursuite de la traque des autres groupes armés (ADF/Nalu, FDLR, Maï-Maï, etc.). Cette augmentation se justifie également du fait de l’acquisition en 2014 d’un important lot de matériel militaire et d’armement, en provenance principalement de l’Ukraine, de la Tchéquie et de la Serbie[11].
Après la défaite du M23, le Rwanda a acheté des missiles sol-air chinois
La China North Industries Corporation, basée à Beijing, a exporté avec succès son système Sky Dragon 50 des missiles de défense aériens TL -50 au Rwanda , selon Kanwa Defense Review , un magazine militaire de langue chinoise basé au Canada. Le Rwanda est actuellement le premier et le seul pays en Afrique à utiliser le missile sol-air TL- 50. Conçu à la base chinoises PL- 12 air -to-air missile, le TL- 50 peut attaquer des cibles entre 20 et 30 km à partir du sol avec une gamme d’attaque de 50 km. Selon le magazine Kanwa, le TL-50 est actuellement le anti-aérien le plus performant avancé en Afrique de l’Est. Avec la capacité de pourchasser 144 cibles, le TL-50 peut lancer 12 missiles pour intercepter 12 cibles entrants simultanément. Le Rwanda doit posséder au moins quatre lanceurs TL- 50 car c’est la plus basse unité opérationnelle du système.
Vue de l’hélicoptère de combat Fennec d’Airbus Helicopters. © airbushelicopters.com
La Tanzanie vient de renforcer son arsenal militaire aérien
La Tanzanie a accordé un marché de plusieurs centaines de millions d’euros à Airbus Helicopters (filiale de l’européen Airbus Group), pour la fourniture d’une douzaine d’appareils, à usage militaire pour la plupart. Cette commande négociée en toute discrétion, le 27 juin 2014, était classée « confidentielle ». Il s’agit d’une commande de douze appareils à la firme aéronautique française Airbus Helicopters, filiale de l’européen Airbus Group, dont le siège est à Toulouse et le capital détenu à hauteur de 12 % par l’État français, selonJeune Afrique.
Le montant de la transaction – 240 millions d’euros – est inhabituel dans le domaine de la défense en Afrique subsaharienne. C’est aussi le plus important contrat jamais décroché par une entreprise française d’armement en Tanzanie. Huit de ces appareils sont en effet à usage militaire : quatre pour le transport tactique et quatre (type Fennec) pour le combat.
Il existe des hélicoptères Fennec de type AS550 et AS555 Fennec2. Ce sont des hélicoptères militaires légers et polyvalents.
Ces hélicoptères sont considérés par les experts du monde aéronautique comme étant les plus forts de leur catégorie qui allient classe, puissance, discrétion, forte capacité de tir et surtout une grande furtivité (faible détectabilité)[12].
Le Fennec AS550 et le Fennec C3 sont spécialement conçus pour voler dans les cadres des missions aériennes de reconnaissance (Recce) dans le but principal de localiser et d’attaquer des cibles d’opportunité. Ils s’appuient sur un très large éventail de qualités : furtivité, puissance, simplicité et stabilité de tir, pour mener avec succès très des missions exigeantes de reconnaissance armée. Ils sont aussi capables d’assurer les missions de suivi, d’observation, d’identification et de fixation des véhicules blindés, tout en transmettant des rapports ou des informations de dépistage des cibles difficilement détectables. Enfin, outre les missions de reconnaissance, indispensable pour la réussite d’une action armée, l’hélicoptère AS550 Fennec C3e a la capacité de tirer et de détruire tout type d’arme et d’assurer avec célérité l’appui-feu aux troupes au sol en contact avec les forces ennemies (Eni) et dispose d’une forte autonomie de destruction des cibles au sel.
A quoi tout cela rime ?
C’est la question que plus d’un observateur se pose.
Si pour l’Angola, l’achat de son matériel militaire fait partie d’une tradition de modernisation et de remise à neuf de son matériel vieille de deux décennies, pour la RDC, depuis Mobutu, l’achat des équipements militaires ont souvent servi à des fins politiciennes, la dotation de la garde prétorienne (DSP, GSSP et GR), mais aussi à des fins de trafic illicite d’armes vers des zones ou des pays sous embargo ou sous restriction d’achat d’armes comme l’UNITA[13] de Savimbi ou le Zimbabwe[14].
Ce qui inquiète, c’est plutôt cette course aux armes à laquelle se livrent particulièrement le Rwanda et la Tanzanie. En effet, en mai 2013, trois mois après la signature de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, les relations entre ces deux pays membres de l’EAC[15] et de la CIRGL[16] se sont brutalement dégradées. Les déclarations du président Jakaya Kikwete appelant le Rwanda à ouvrir des négociations avec les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), installées dans l’est de la RDC après le génocide de 1994, ont suscité le mécontentement des autorités rwandaises.
Entre juillet et août 2013, la Tanzanie a expulsé des milliers d’’anciens réfugiés rwandais résidant dans la zone frontalière de Kagera. Selon Kikwete, le secteur s’était transformé en hub des criminels armés qui terrorisaient la population locale. Le président rwandais avait répliqué qu’il était prêt à frapper tout régime qui essayait de le déstabiliser avant que Jakaya Kikwete lui rappelle que la Tanzanie est prête à défaire les dictatures comme elle l’avait fait en son temps pour Idi Amin Dada. Ces échanges avaient menacé la dislocation de l’EAC, car la Tanzanie menaçait d’en sortir. La mort d’un casque bleu tanzanien en RDC dans des combats contre le M23 avait fait monter la tension entre les deux Etats membres de l’EAC et de la CIRGL[17].
Pourquoi l’achat des missiles antiaériens chinois par le Rwanda et contre quel ennemi?
L’achat des missiles chinois peuvent s’expliquer des points de vue technique, financier, diplomatique et militaire.
D’abord du point de technique et financier, le Rwanda s’est tourné vers la Chine, plus que probablement parce que dans les autres pays exportateurs de missiles, les procédures peuvent être plus compliquées pour cause de déficit démocratique et surtout que le pays de destination final est des plus répressifs d’Afrique. Le prix compétitif et les facilités de paiement éventuelles pourraient également expliquer l’achat des missilesMade in China[18]. Enfin, il pourrait s’agir d’une subtile stratégie de séduction de la Chine, la puissance émergente rampante en Afrique pour l’opposer ses anciens alliés et parrains occidentaux, principalement les Etats-Unis.
En effet, ayant longtemps été l’état-pivot du dispositif américain dans les Grands Lacs sous administrations Clinton et Bush Jr, depuis l’arrivée de Barack Obama à la Maison blanche en 2008 et la défaite du M23, Kigali est en train de perdre progressivement son hégémonie régionale au profit de la Tanzanie et de la RDC dans une moindre mesure. Plusieurs résolutions de l’ONU votées ces dernières années accusent le Rwanda de soutenir les rébellions en RDC et par ricochet restreignent la marge d’action militaire du Rwanda en RDC et sa capacité diplomatique.
En 2008, suite à son soutien au CNDP de Laurent Nkunda et à la publication d’un rapport du Groupe d’experts de l’ONU sur la RDC[19], plusieurs bailleurs importants du Rwanda, dont les Pays-Bas, la Suède, le Canada, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, avaient mis fin, suspendu ou envisagé de suspendre, en tout ou en partie, leur aide financière au Rwanda. Ensuite en juillet 2012, Washington avait décidé de suspendre l’aide militaire américaine de 200 000 dollars censés financer une académie militaire au Rwanda en raison du soutien de Kigali aux mutins du M23. Selon RFI, « la mesure marque néanmoins une inflexion. Les Etats-Unis ont longtemps compté parmi les plus solides alliés du président Kagame »[20]. Enfin, les Etats-Unis ont encore annoncé le 3 octobre 2013 avoir sanctionné le Rwanda en raison de l’enrôlement d’enfants soldats par la rébellion du M23 en RDC, un mouvement que Kigali est accusé de soutenir[21].
Kigali, dans sa stratégie de smart power visant à former des coalitions opportunistes pour continuer d’exercer son influence régionale, peut trouver dans l’Empire du Milieu, un allié stratégique qui l’aiderait à compenser sa mise à l’écart progressive (pas encore totale) par les Etats-Unis afin de continuer de dicter l’agenda géopolitique régionale.
Mais l’achat des missiles de défense aériens répond aussi à un besoin opératique et tactique militaire, corollaire de son échec de la guerre en RDC, via le M23 interposé. En effet, lors de la guerre menée en RDC en soutien au M23, les troupes rwandaises ont expérimenté à leur dépens et subi la puissance de feu des bombardements des hélicoptères ‘Rooivalk’ d’appui au combat de l’Armée de l’Air sud-africaine mis à la disposition de la MONUSCO. Les Rooivalk ont été décisifs en appui aux troupes au sol des FARDC grâce à des incessants bombardements des positions du M23 de Kanyamahoro pour ouvrir la voie à Kibumba ayant permis aux FARDC de poursuivre leur assaut final jusqu’à leur éviction des collines de Chanzu et Runyonyi. Après avoir perdu Rumangabo et Bunagana, le M23 fut confiné dans ces deux collines, essayant de nouveau de résister pendant quelques jours en contenant les tentatives d’assaut infructueuses de la task force GR (Garde républicaine) des FARDC avant que les hélicoptères Rooivalk ne viennent faire le dernier nettoyage[22]. Sans doute, c’est à ce niveau précis que le Rwanda a compris son infériorité tactique et la vulnérabilité de sa défense. C’est alors que Kigali a pris la décision d’acquérir des missiles sol-air capables d’atteindre des cibles aériens.
Sachant en outre que les américains ne cessent de se rapprocher de la Tanzanie, le choix des armes chinois comportent également un autre élément tactique supplémentaire non négligeable qu’est la confidentialité de ses spécificités techniques et tactiques particulières que ne peuvent détenir, en principe, les sud-africains et les américains.
La réponse du berger tanzanien à la bergère rwandaise ?
N’ayant envoyé que des troupes au sol en RDC, dont trois militaires tués aux combats contre le M23/RDF (armée rwandaise) et ayant côtoyée la suprématie aérienne sud-africaine en RDC, la Tanzanie a jugé nécessaire de se doter d’un matériel militaire aérien performant pour optimiser la puissance de feu de son armée. Par ailleurs, lorsque l’on analyse les spécificités des acquisitions tanzaniennes, l’on peut admettre que leur achat a tenu compte des tractations rwandaises d’achat des missiles sol-air. Ce qui a poussé la Tanzanie à acheter des hélicoptères d’une très haute performance tactique, mais surtout à très faible capacité de détectabilité ou à haute furtivité. Cela montre également la force des renseignements militaires tanzaniens qui étaient au courant du type de système défense sol-air que le Rwanda voulait acquérir pour lui opposer des hélicoptères adaptés et capables de faire échec à ce dispositif. Mais c’est sur le terrain de bataille que l’on saura effectivement évaluer les performances réelles de toutes ces acquisitions. Car l’avantage technologique ne suffit certes pas à assurer systématiquement à un Etat la supériorité ou la victoire militaire sur le champ de bataille. En effet, lorsque des systèmes technologiques sophistiqués se mettent en place, les adversaires ne tardent pas à concevoir des réponses appropriées, souvent par des moyens asymétriques. Nous l’avons vu lors de la guerre du Kosovo où l’armée yougoslave a rendu inefficace l’utilisation optimale des moyens technologiques colossaux déployées par les forces de l’OTAN lors de l’opération « Force alliée« , conduite par l’OTAN du 24 mars au 9 juin 1999. Il en est de même de la douloureuse expérience russe en Tchétchénie entre 1996-2000.
Une région sous tension politique et en pleine mutation géopolitique
Avec des présidents qui arrivent en fin mandat d’ici à deux ans (2017), la tension sécuritaire dans la région risque d’être attisée par les situations politiques respectives dans les pays de la région. Cela risque faire en sorte que des alliances et/ou des mésalliances puissent se nouer ou se défaire, fussent-elles contre nature et qui pourraient modifier les rapports de forces existants dans une zone en pleine mutation géopolitique. Constitutionnellement, le mandat de Paul Kagame finit en 2017, celui de Joseph Kabila en 2016, le mandat de Jakaya Kikwete prendra fin mandat dans le courant de cette année 2015. Il n’est pas exclu que ce dernier règle ses quatre vérités à Kagame avant son départ.
C’est entre autres grâce à l’armée de la Fédération de Tanzanie que les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda et l’Ouganda ont été défaits en 2013. La Tanzanie dispose d’une armée qui a fait ses preuves dans la région notamment lors de la chute du régime du maréchal Idi Amin Dada en 1979.
La pression de la communauté sur les autorités congolaises de lancer des opérations contre les FDLR peuvent également ajouter une pression supplémentaire et faire monter l’escalade militaire[23].
Des indices des bruits de bottes en gestation
Ces indices sont fournis par le site Ikazeiwacu.fr qui renseigne les informations suivantes :
1) Les infiltrations des militaires rwandais déguisés en civil et des agents des services secrets rwandais en RDC et au Burundi; 2) L’appel récent (mois d’octobre dernier) de recruter des nouveaux militaires, lancé par le Ministère rwandais de la défense, pour augmenter l’effectif de l’armée rwandaise; 3) L’achat des véhicules blindés dont certains sont mis à la disposition des forces d’intervention rapide de la communauté des États de l’Afrique de l’Est; 4) L’achat récent des hélicoptères de combats dont 7 ont été mis, pour le moment, à la disposition des forces de paix des Nations Unis; 5) Les récentes menaces des soldats du M23 d’attaquer encore la RDC et 6) Le récent achat d’un missile de défense TL-50 dont il est notamment question dans cette analyse[24].
Tableau comparatif des effectifs, budgets et matériels militaires des pays de la région
Conclusion
L’Afrique des Grands Lacs traverse une période très inquiétante de grandes mutations géopolitiques où de nouveaux rapports de forces et équilibres pourraient s’établir. Le moyen le plus rapide d’opérer ce nouvel ordre régional recomposé passe indubitablement par une dynamique conflictuelle belligène ou guerrière. Celle-ci, dans une perspective clausewitzienne, étant la prolongation ou la conclusion des tensions politiques et diplomatiques régionales nées à la suite de la signature de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba en février 2014, de la défaite du M23 ainsi que de la pression actuelle sur la RDC de traquer les FDLR. A cela, il ne faudrait surtout pas minimiser les risques d’implosion internes qui, suspendus telle une épée de Damoclès en RDC, au Burundi, en Ouganda et au Rwanda où les présidents actuels tenteront l’impossible pour se maintenir au pouvoir, pourront s’inviter comme le feu nécessaire qui embrasera la poudrière des Grands lacs.
Selon le think tank suédois SIPRI, l’Afrique est le continent où la hausse des dépenses militaires est la plus forte (+ 8,3 % en un an). En 2013, les États africains ont affecté 44,9 milliards de dollars à leurs armées. C’est très loin des dépenses mondiales (1 747 milliards) et même en deçà du seul budget militaire de l’Inde, mais l’effort est tout de même spectaculaire. En 2013, l’Algérie est ainsi devenue le premier pays africain à avoir franchi le seuil des 10 milliards de dollars (+ 8,8 % en un an) et l’Angola, en deuxième position sur le continent avec 6,1 milliards, a vu son budget de défense croître de 36 %. Le pays lusophone dépasse l’Afrique du Sud (4,1 milliards) : une première.
Selon l’hebdomadaire américain Defense News, les dépenses militaires en Afrique vont augmenter de 20 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie contre plus de 40 milliards en 2012, sur la base des chiffres de SIPRI. Ce phénomène est lié au développement récent de plusieurs armées en Afrique qui, depuis la fin de l’époque coloniale, connaît bon nombre de guerres, d’insurrections et de coups d’État. Vous voilà prévenus !
Jean-Jacques Wondo Omanyundu / Exclusivité DESC
[2] Jim Hooper, Blood Song.
[3] Il s’agissait du cantonnement et du désarmement d’environ 50 000 combattants, l’intégration d’une poignée d’entre eux (seulement 5 000) dans les Forces armées angolaises (F.A.A.)
[4] Le concept de « Performance Combat » renvoie au programme militaire entreprise par l’armée angolaise dans les années 1980 et axée sur l’amélioration substantielle de la capacité et de la performance militaires par l’acquisition d’un important équipement digne d’une armée conventionnelle. Lire aussi: Headquarters, Department of Army, Angola – a country study, Washington, 1991, pp.203-257. Ou encore:http://www.marines.mil/news/publications/Documents/Angola%20Study_5.pdf
[5] Headquarters, Department of Army, Angola – a country study, Washington, 1991, p.231.
[6] JJ Wondo O., Les Armées au Congo-Kinshasa – Radioscopie de la Force publique aux FARDC, 2013.
[7] http://desc-wondo.org/explosif-cooperation-militaire-ukraine-rdc-lombre-de-lamitie-kabila-ianoukovitch-jj-wondo/.Lire aussi http://desc-wondo.org/enfin-le-materiel-militaire-ukrainien-est-arrive-a-boma-jj-wondo/. Ou encore http://desc-wondo.org/devoir-denquete-livraison-darmes-ukrainiennes-a-la-rdc-jj-wondo/.
[8] http://desc-wondo.org/explosif-cooperation-militaire-ukraine-rdc-lombre-de-lamitie-kabila-ianoukovitch-jj-wondo/.Lire aussi http://desc-wondo.org/enfin-le-materiel-militaire-ukrainien-est-arrive-a-boma-jj-wondo/. Ou encore http://desc-wondo.org/devoir-denquete-livraison-darmes-ukrainiennes-a-la-rdc-jj-wondo/.
[11] JJ Wondo Omanyundu, Les Forces armées de la RD Congo : une armée irréformable ?, Décembre 2014, p.111.
[12] Ils sont capables de voler en toute sécurité dans les champs de bataille grâce à leur silhouette élancée. Le Fennec émet un très faible signal radar grâce à l’utilisation massive de matériaux composites ainsi qu’à une peinture réfléchissante à faible rayon infrarouge.
[13] « Jusqu’au renversement de Mobutu, au mois de mai 1997, l’UNITA a utilisé le Zaïre comme base pour entreposer des armes et c’est avec des certificats dits « d’utilisateur final » zaïrois que les intermédiaires travaillant pour le compte de l’UNITA ont pu se procurer les armes demandées par Savimbi. Mobutu fournissait les certificats zaïrois à Savimbi, qui lui donnait en échange des diamants et des espèces. Savimbi faisait ensuite passer les certificats à Marcelo Moises Dachala (dit « Karriça »), qui remplissait les fonctions de représentant de l’UNITA au Zaïre. Karriça les remettait à son tour à Kabir, qui les utilisait pour acheter les armes demandées par l’UNITA .Celles-ci arrivaient directement du pays d’origine à Kinshasa ou Gbadolite, souvent à bord d’un appareil appartenant à un Sud-Africain d’origine belge appelé Jacques « Kiki » Lemaire… Extrait de Rapport final du Groupe d’experts créé par le Comité du Conseil de sécurité conformément à la résolution 1237 (1999) du 7 mai 1999, Lettre datée du 10 MARS 2000. Lire en détails in JJ Wondo O., Les Armées au Congo-Kinshasa – Radioscopie de la Force publique aux FARDC, 2013, p.91.
[14] http://desc-wondo.org/la-rdc-est-elle-devenue-la-plaque-tournante-du-trafic-darmes-vers-le-zimbabwe-desc/.
[15] East African Community.
[16] Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs.
[17] Cyril Musila, « RDC, Economie et géopolitique de la paix dans les Grands Lacs – Impacts de l’économie régionale sur les accords de paix en RDC », Irénées.net , octobre 2014.
[18] http://ikazeiwacu.fr/2014/11/10/rdgl-tout-indique-que-le-rwanda-va-bientot-lancer-une-guerre-meurtriere-dans-la-region/.
[19] S/2009/603, 23 novembre 2009. (http://www.un.org/french/documents/view_doc.asp?symbol=S/2009/603).
[20] http://www.rfi.fr/afrique/20120722-etats-unis-suspendent-aide-militaire-rwanda-m23-rdc-paul-kagame/.
[22] Jean-Jacques Wondo O, Les Forces armées de la RD Congo : Une armée irréformable ?, Desc-Wondo, Aalst, 2015, p.113.
[23] Jotham Rwamiheto, http://ikazeiwacu.fr/2014/11/10/rdgl-tout-indique-que-le-rwanda-va-bientot-lancer-une-guerre-meurtriere-dans-la-region/.
[24] http://ikazeiwacu.fr/2014/11/10/rdgl-tout-indique-que-le-rwanda-va-bientot-lancer-une-guerre-meurtriere-dans-la-region/.
[25] Il se peut que plusieurs chars ne soient plus opérationnels pour cause de défaillance logistique, de manque d’entretien et de rupture d’approvisionnement en pièces de rechange.
[26] Il se peut que plusieurs avions et hélicoptères ne soient plus opérationnels pour cause de défaillance logistique, de manque d’entretien et de rupture d’approvisionnement en pièces de rechange.
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Burundi/Sécurité: Une grande guerre se prépare à l’EST de la RDC CONGO
Région-Sécurité. La carte maîtresse des « opposants burundais » (les Bahima burundais), c’est la grande guerre qui s’annonce imminente en RDC Congo.
La RDC Congo, ce sont plus de 1000 Milliards d’USD d’exportations de matières premières par an. Ce gros gâteau planétaire tente tout un tas de beau monde et advienne que pourra … Malheureusement pour les élections burundaises !
La RDC Congo, ce sont plus de 1000 Milliards d’USD d’exportations de matières premières par an. Ce gros gâteau planétaire tente tout un tas de beau monde et advienne que pourra … Malheureusement pour les élections burundaises !
A Bujumbura, ce mardi 24 mars 2015, un citoyen burundais du nom de M. Kazirukanyo Martin, a appelé les Forces de Sécurité du Burundi à une très grande vigilance [ Burundi : Les forces de l’ordre en cette période cruciale doivent rester lucides, vigilantes et impliquées ? (Kazirukanyo) – http://www.burundi-forum.org/Burundi-Les-forces-de-l-ordre-en ]. En effet, selon des sources de services de renseignements (…), une guerre imminente s’annonce à l’est de la RDC Congo.
Des signes avant-coureurs comme :
(1) - Les sources congolaises affirment que le M23 est entrain de se remettre d’aplomb au Rwanda et en Ouganda.
Les mauvaises relations diplomatiques entre les USA et la RDC Congo ne présagent pas de bonnes choses. [ RDC protège les Fdlr ; le M23 se régénérerait à partir du Rwanda et Uganda – http://rwandaises.com/2015/03/rdc-protege-les-fdlr-rwandaises-le-m23-se-regenererait-a-partir-du-rwanda-et-uganda/ ]
Les mauvaises relations diplomatiques entre les USA et la RDC Congo ne présagent pas de bonnes choses. [ RDC protège les Fdlr ; le M23 se régénérerait à partir du Rwanda et Uganda – http://rwandaises.com/2015/03/rdc-protege-les-fdlr-rwandaises-le-m23-se-regenererait-a-partir-du-rwanda-et-uganda/ ]
(2) – Depuis mi 2014 où la France (voir l’acharnement des articles de RFI et l’AFP sur ce sujet ) avait fait pression pour que les militaires Burundais, qui coopéraient en toute légalité avec les Forces Armées de la République Démocratique du Congo – RDC, se retirent du Sud-Kivu, ces derniers jours des bruits de bottes se font entendre.[ L’armée burundaise se retire de l’est de la RDC – http://www.rfi.fr/afrique/20141007-burundi-armee-RDC-sud-kivu-kiliba-retrait-presence-est-congo-monusco-onu-fardc/ ]
Le dossier Bafulero contre Barundi ( ces Barundi sont des burundais et des rwandais du clan des Banyakarama, des authentiques du Bugesera qui essayent de se donner une existence en RDC Congo comme les fameux Banyamulenge du Nord KIVU) vient d’être réactivée au SUD-KIVU, notamment on peut le percevoir à travers l’article des journalistes (« français ») de l’AFP Jean-Baptiste BADERHA et Marc JOURDIER ( RDC: entre violences communautaires et abandon économique, la plaine de la Ruzizi se meurt – http://www.afriqueexpansion.com/depeches-afp/19862-2015-03-25-16-32-20.html ou Massacre ethnique en RDC: HRW accuse l’armée et l’ONU de passivitéhttp://www.rtbf.be/info/monde/detail_massacre-ethnique-en-rdc-hrw-accuse-l-armee-et-l-onu-de-passivite?id=8307962 ). Derrière ce dossier Bafulero contre Barundi il y avait déjà en 2012 l’ADC IKIBIRI [ Burundi: L’ADC Ikibiri tente de créer un Royaume en RDC -http://burundi-agnews.org/2.57/index.php/societe/sport/2268-burundi-ladc-ikibiri-tente-de-creer-un-royaume-en-rdc ].
Le dossier Bafulero contre Barundi ( ces Barundi sont des burundais et des rwandais du clan des Banyakarama, des authentiques du Bugesera qui essayent de se donner une existence en RDC Congo comme les fameux Banyamulenge du Nord KIVU) vient d’être réactivée au SUD-KIVU, notamment on peut le percevoir à travers l’article des journalistes (« français ») de l’AFP Jean-Baptiste BADERHA et Marc JOURDIER ( RDC: entre violences communautaires et abandon économique, la plaine de la Ruzizi se meurt – http://www.afriqueexpansion.com/depeches-afp/19862-2015-03-25-16-32-20.html ou Massacre ethnique en RDC: HRW accuse l’armée et l’ONU de passivitéhttp://www.rtbf.be/info/monde/detail_massacre-ethnique-en-rdc-hrw-accuse-l-armee-et-l-onu-de-passivite?id=8307962 ). Derrière ce dossier Bafulero contre Barundi il y avait déjà en 2012 l’ADC IKIBIRI [ Burundi: L’ADC Ikibiri tente de créer un Royaume en RDC -http://burundi-agnews.org/2.57/index.php/societe/sport/2268-burundi-ladc-ikibiri-tente-de-creer-un-royaume-en-rdc ].
La sécurité burundaise doit être prête à gérer une guerre à l’Est de la RDC Congo pendant les élections démocratiques qui auront lieu entre les mois de Mai 2015 et Juillet 2015. Cette guerre impliquera la RDC Congo face au Rwanda, Ouganda, avec en arrière fond la France (la Belgique) et les USA. L’ADC IKIBIRI ( FRODEBU, MSD et RWASA), l’UPRONA (aile BUYOYA), la France et la Belgique vont tout faire pour que le Burundi soit toucher par cette guerre qui était déjà programmée ( à coup de Milliards USD (*) ) pour morceler l’EST de la RDC Congo définitivement. L’idée de ces acteurs burundais et Européens est aujourd’hui d’impliquer l’ armée burundaise FDN dans ce guerre imminente. Derrière le dossier du 3ème mandat, qui est une sorte d’alibi pour ces comploteurs, ils tentent en vain depuis 3 mois de trouver un militaire burundais pour organiser un Coup d’Etat militaire au Burundi. De nombreux officiers (connus) ont été approchés. Ces comploteurs espèrent qu’ils pourront prendre le pouvoir au Burundi, profitant de leur assaut en RDC Congo.
La RDC Congo, la Tanzanie, l’Angola, l’Afrique du SUD, le Zimbabwe et surtout la Chine et la Russie devraient déjà être avertis urgemment.
Le Burundi devra gérer ( militairement, diplomatiquement, et surtout médiatiquement ) les grandes perturbations qui s’annoncent pour sauvegarder ses élections démocratiques du mois de mai 2015. Les Barundi comprennent donc que le dossier Nkurunziza n’est qu’un prétexte pour le Coup d’Etat Militaire prévu depuis l’échec de l’opération de fin décembre 2014 – [ Burundi: un groupe armé attaque Cibitoke – http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2014/12/141229_burundi_attack ] [ Communiqué du Gouvernement sur l’Attaque Cibitoke – http://ambassadeduburundi.ca/?p=395] [ Quid de l’attaque armée à Cibitoke ce 30 décembre 2014 ? (Innocent Bano) – http://www.burundi-forum.org/Quid-de-l-attaque-armee-a-Cibitoke ] [ Burundi/Cibitoke: 95 assaillants tués – 9 prisonniers – 2 FDN et 2 civils morts –http://burundi-agnews.org/le-politique/securite/?p=15618 ]
La RDC Congo, la Tanzanie, l’Angola, l’Afrique du SUD, le Zimbabwe et surtout la Chine et la Russie devraient déjà être avertis urgemment.
Le Burundi devra gérer ( militairement, diplomatiquement, et surtout médiatiquement ) les grandes perturbations qui s’annoncent pour sauvegarder ses élections démocratiques du mois de mai 2015. Les Barundi comprennent donc que le dossier Nkurunziza n’est qu’un prétexte pour le Coup d’Etat Militaire prévu depuis l’échec de l’opération de fin décembre 2014 – [ Burundi: un groupe armé attaque Cibitoke – http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2014/12/141229_burundi_attack ] [ Communiqué du Gouvernement sur l’Attaque Cibitoke – http://ambassadeduburundi.ca/?p=395] [ Quid de l’attaque armée à Cibitoke ce 30 décembre 2014 ? (Innocent Bano) – http://www.burundi-forum.org/Quid-de-l-attaque-armee-a-Cibitoke ] [ Burundi/Cibitoke: 95 assaillants tués – 9 prisonniers – 2 FDN et 2 civils morts –http://burundi-agnews.org/le-politique/securite/?p=15618 ]
(*) Financés ditons par de « bonnes œuvres » ou des Fonds ( paravents de multinationales déjà cités dans des rapports de l’ONU sur le pillage de la RDC Congo ) qui, selon certaines sources finances des ONGs comme HRW …
DAM, NY, AGNEWS, le mercredi 25 mars 2015
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The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
Wednesday, March 4, 2015
L’auteur est avocat et fonctionnaire de l’ONU, André Sirois a notamment contribué à mettre sur pied le Tribunal international pour le Rwanda de 1995 à 1997.
L’anniversaire des massacres du Rwanda devrait être enfin l’occasion de revoir la version des faits partisane et mensongère que, bien souvent pour des raisons inavouables, l’on tente de nous imposer depuis 20 ans. J’ai participé à la mise sur pied du Tribunal international pour le Rwanda de 1995 à 1997 et depuis, je suis étonné de voir la facilité avec laquelle est acceptée une version qui devrait être critiquée très sévèrement.
Il est impossible d’entreprendre de corriger ou de questionner ici toute la masse d’informations fausses que l’on nous assène ainsi. Je voudrais cependant indiquer quelques questions de fond que l’on devrait se poser à la lecture d’un texte au sujet des massacres du Rwanda.
Combien y a-t-il eu véritablement de victimes? 800 000 ou un million? Si l’auteur utilise un de ces chiffres, il faut s’inquiéter tout de suite : cela veut dire qu’il n’a fait que reprendre n’importe quoi sans rien vérifier ni critiquer. On ne connaît pas le nombre de victimes; personne n’a jamais pu l’établir. Depuis 20 ans, à tous ceux qui me mentionnent un chiffre à ce sujet, je demande méthodiquement d’où ils le tiennent. Il est impossible d’avoir une réponse.
La seule explication qui semble assez près de la réalité, c’est que, pendant les massacres, un employé de la Croix-Rouge internationale a fait un calcul approximatif des personnes disparues de son agglomération, Hutus et Tutsis confondus, puis il a fait une extrapolation pour l’ensemble du pays qui l’a amené à dire qu’il pourrait y avoir eu à ce moment-là environ 200 000 morts au Rwanda.
Quelques jours plus tard, le ministre des Affaires étrangères d’Allemagne affirmait qu’il y en avait 500 000. Personne n’a jamais pu savoir d’où il tenait ce chiffre. Puis, des ONG américaines –pour amener le gouvernement américain à parler de génocide, ce qui, en droit américain, l’aurait obligé à intervenir– ont commencé à affirmer qu’il y avait un million, non pas de disparus de toutes origines, mais un million de victimes tutsies.
En arrivant à Kigali un peu plus tard, je me suis mis à demander d’où venait ce chiffre; personne n’a jamais pu me répondre et beaucoup voyaient dans ma question un manque de respect pour les victimes et une expression de sympathie envers les génocidaires.
Je considérais, et je considère encore, que dans cette affaire, la vérité est déjà assez monstrueuse et terrible –une seule innocente victime est une victime de trop– et je craignais qu’en répétant n’importe quoi le Tribunal mette en jeu sa crédibilité.
On a fini par démontrer qu’il était absolument impossible qu’il y ait eu un million de victimes tutsies et on s’est alors rabattu sur le chiffre tout aussi fictif de 800 000. Rappelons que les experts estiment que la population du Rwanda était de 6 à 7,5 millions de personnes; les Tutsis constituaient de 10 à 15% de ce nombre, c’est-à-dire qu’ils étaient de 600 000 à 1 125 000 personnes.
C’est clair qu’il ne peut y avoir eu un million de victimes et probablement pas 800 000 non plus si on tient compte des survivants au Rwanda et à l’étranger ainsi que des morts naturelles et accidentelles. Donc, prudence si votre interlocuteur utilise ce chiffre fictif, voire fantaisiste.
Autre question : pourquoi le Tribunal international pour le Rwanda n’a-t-il jamais enquêté sur l’attentat commis contre l’avion présidentiel qui a déclenché les massacres que l’on connaît? C’était bien à l’intérieur de son mandat pourtant. Pourquoi ne l’a-t-il pas fait?
Ou plus exactement, pourquoi, après avoir finalement demandé à l’enquêteur Michael Hourigan de faire cette enquête, la Procureure du Tribunal, Louise Arbour, a-t-elle enterré son rapport et a-t-elle mis fin à l’enquête? Pourquoi enquêter sur tous les massacres du Rwanda et refuser des rechercher les responsables de l’attentat qui en est la cause? C’est tout à l’honneur de la France d’avoir tenté de le faire.
Pourquoi le Tribunal n’a-t-il jamais fait de véritable enquête sur les atrocités commises par les Tutsis ougandais, le Front patriotique rwandais (FPR)? Poser la question, c’est y répondre.
Dès mon arrivée au Rwanda, voyant l’ingérence ouverte du FPR et de certaines ONG américaines dans le travail d’enquête et de mise en accusation du Tribunal, j’en suis venu à la conclusion –et je l’ai annoncée–que dès que nous commencerions à enquêter sur les atrocités du FPR, nous serions chanceux si on nous permettait de nous rendre à l’aéroport pour quitter le pays.
Or quand Carla del Ponte a voulu entreprendre ce type d’enquêtes, elle a été contrainte de venir à Kigali présenter des excuses à Kagamé, et elle a finalement perdu son poste de Procureure du Tribunal.
S’agissant des deux questions qui précèdent, il faut bien garder à l’esprit que le gouvernement rwandais s’est opposé vivement et très officiellement à la création du Tribunal par les Nations Unies. Qu’avait-il à craindre de la création d’un tel tribunal? N’était-ce pas ce que la communauté internationale pouvait faire de mieux pour les victimes et les familles de victimes? De même, et il s’est toujours opposé aussi à toute enquête sur l’écrasement de l’avion présidentiel.
Pourquoi, s’il n’a rien à se reprocher, et si, comme il le dit, les responsables sont des hutus? L’écrasement de l’avion présidentiel et les atrocités du FPR constituent deux sujets d’enquête légitimes, intéressants, essentiels même pour établir l’entière vérité sur ce qui s’est passé alors.
Le gouvernement rwandais de Kagamé a préféré entreprendre une campagne de culpabilisation de la communauté internationale, qui lui est beaucoup plus profitable financièrement : qui peut expliquer en quoi juridiquement la communauté internationale aurait le devoir de payer pour des crimes commis par des Rwandais – et des Tutsis ougandais – contre des Rwandais?
Il faut bien voir que dans ces décisions diplomatiques et dans ces procès médiatisés, les victimes et les familles de victimes comptent très peu ou pas du tout. Je l’ai dit à des familles de victimes avant de quitter le Rwanda (j’étais l’un des seuls employés du Tribunal à avoir des contacts directs et soutenus avec les familles de victimes): comme personne ne peut ressusciter les victimes, ni établir la vérité ou punir les vrais coupables, les familles des victimes auraient dû demander l’abolition du Tribunal qui n’était qu’un tremplin pour carriéristes et qu’un écran de fumée masquant d’inavouables intrigues de politique internationale.
Même les accusés comptaient très peu dans ce spectacle. On en a eu une belle preuve avec le bourgmestre de Taba Jean-Paul Akayesu. Il a eu la malchance d’être le premier accusé à passer devant le Tribunal, alors que depuis déjà trop longtemps, les États membres de l’ONU, après y avoir englouti plus de 350 millions de dollars selon certains, demandaient des résultats. Or pour un Tribunal, des résultats, c’est des procès et, de préférence, au moins une condamnation.
Plus on avançait dans le temps, plus on investissait, moins la présomption d’innocence avait d’importance. Le malheureux Akayesu a été condamné à l’emprisonnement à vie sur la foi de déclarations de témoins « instantanés » qui sont apparus trois ans et demi après les faits, et ce, après que l’enquête à Taba – à laquelle j’ai participé – eut permis de voir que les témoins présentés comme témoins à charge se contredisaient, n’avaient rien à dire ou même le défendaient.
J’ajouterai que lorsque j’étais au Tribunal, nous savions que pour 25 $, n’importe qui pouvait s’offrir une brigade de six faux témoins qui viendraient raconter n’importe quoi aux enquêteurs et peut-être même aux juges. Très utile pour qui veut se débarrasser d’un rival ou d’un concurrent.
À qui profite le crime? Dans cette affaire, il profite à des Tutsis de l’Ouganda qui, trois ou quatre générations plus tard, « reviennent » au Rwanda en libérateurs, en envahisseurs ou en occupants. Cela pose de graves questions de droit international.
C’est comme si, en 1945, au moment de la Libération, les soldats canadiens-français, se prévalant de leurs origines et du fait qu’ils libéraient la France, avaient proclamé qu’ils « revenaient » dans ce pays et y avaient imposé leur administration.
La question se pose alors pour les Rwandais comme pour nous tous de savoir quels sont les droits d’une armée d’étrangers qui vient « libérer » un pays, ou sauver une minorité à l’intérieur d’un pays, et qu’elle en prend le contrôle? Cette armée a-t-elle le droit de prendre le pouvoir et de s’y installer indéfiniment? Sinon, pendant combien de temps?
Quelques exemples viennent à l’esprit: la question s’est posée aux Américains et aux Alliés lors de la libération de la France, comme le confirment des documents rendus publics récemment. Étaient-ils une armée de conquérants ou une armée de libérateurs? Ils ont choisi d’être des libérateurs puis sont rentrés chez eux.
Le même problème s’est posé aux Vietnamiens lorsqu’ils sont allés délivrer les Cambodgiens des Khmers rouges. Ils sont ensuite retournés dans leur pays.
À Kigali, après 20 ans d’occupation, les « libérateurs » ougandais eux ne parlent pas de rentrer dans leur pays et personne ne se risque à leur poser la question. Outre les victimes des massacres de 1994, il y a aussi les victimes actuelles : les Tutsis et les Hutus du Rwanda qui n’ont plus un mot à dire chez eux parce que s’ils parlent, on les accusera d’avoir survécu par complicité avec les génocidaires.
L’autre victime, c’est aussi la démocratie, la vraie. Comme les Hutus représentent 85 % de la population du Rwanda, ils pourraient facilement s’élire un gouvernement, ce que les politiques tutsis ougandais ne sauraient tolérer.
Rappelons qu’un ancien président du Burundi, qui avait à peu près la même composition démographique que le Rwanda, n’hésitait pas à dire peu avant les massacres du Rwanda que le Burundi devait se débarrasser de « l’excédent de Hutus » (soit 70% de la population du Burundi).
Une autre question et pas la moindre : pourquoi continue-t-on de répéter avec insistance la thèse du génocide « programmé » et « planifié » par des « extrémistes » hutus qui fonde la soi-disant légitimité du régime du général Kagamé alors que tous les jugements du Tribunal international, sauf un, en première instance comme en appel, ont établi que cette thèse n’avait aucun fondement?
Sans parler des questions concernant l’assassinat de plusieurs critiques et adversaires de Kagamé et concernant toute l’administration du système de justice expéditive des gacacas qui, dans bien des cas, n’ont de justice que le nom.
Il s’agit là de quelques questions fondamentales qui sont ignorées, voire escamotées, par la légende officielle et qui demeurent sans réponse.
Il y a eu au Rwanda de terribles massacres et il y a eu un très grand nombre de victimes d’horreurs indescriptibles. Et justement le simple respect dû à ces victimes nous impose le devoir de chercher la vérité, toute la vérité, de trouver les responsables et de ne pas dire n’importe quoi ni permettre que ces victimes soient instrumentalisées au profit de quelques-uns.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
Thursday, February 26, 2015
BLOCKREPORTRADIO.COM
[Since 1994, the world witnesses the horrifying Tutsi minority (14%) ethnic domination, the Tutsi minority ethnic rule with an iron hand, tyranny and corruption in Rwanda. The current government has been characterized by the total impunity of RPF criminals, the Tutsi economic monopoly, the Tutsi militaristic domination, and the brutal suppression of the rights of the majority of the Rwandan people (85% are Hutus)and mass arrests of Hutus by the RPF criminal organization =>AS International]
Activist
Claude Gatebuke of the African great lakes action network talks about what is
going on currently in Congolese and Rwandan politics; like Kabila and Kagame
trying to extend their presidential terms. You could go to www.blockreportradio.com to hear more on the topic and on other pan African
topics.
Human Rights Concerns
Rwandan engagements in the East Congo continue to perpetuate violence in the region. In January General Laurent Nkunda, the leader of the Congolese Tutsi militia (CNDP) was arrested and held in Rwanda. Meanwhile, the Rwandan government came to an agreement with the Congolese government to collaborate in attacking the Rwandan Hutu militia (FDLR). Roughly 7,000 Rwandan troops entered the Democratic Republic of Congo in late January 2009 to begin military operations. Amnesty International was concerned that the increase in military activity endangered the civilian population, especially after the end of the operation.
It is feared that Rwanda’s continuing support of militias is linked to participation in the trade of natural resources that has fueled the arms trade in the region. In Rwanda itself, the Kagame government, which had squelched the political process in its elections, continued to impose strict restrictions and to arrest journalists who voiced criticisms of the government. At the same time, a long held prisoner of conscience, the journalist Dominique Makeli, was released. A prisoner of conscience and journalist detained almost 12 years without trial, he was released by a Gacaca tribunal on Oct 16, 2008.
The restrictions on human rights NGOs eased somewhat, but still continued to prevent them from operating freely. Gacaca trials continued, with reports of witnesses being intimidated, and thousands arrested after their initial releases, increasing the prison population to more than 60,000 — the majority of whom remain incarcerated on charges of participating in the genocide. Many are held without any charges. The Rwandan government continues relatively frequently to charge individuals with participation in the genocide, resulting in the long-term imprisonment of opposition political candidates and the repression of the press and human rights organizations.
Prisoner of Conscience Francois-Xavier Byumba
The case of prisoner of conscience Francois-Xavier Byumba, a long-standing human rights defender and activist for an NGO dealing with children’s rights, involves a judgment of guilty in a trial Amnesty International considers unfair. Byumba, was sentenced to 19 years' imprisonment on May 27, 2007, after an unfair trial by the gacaca community court in the Bilyogo sector of Kigali.Turengere Abana, the organisation François-Xavier Byuma chairs, had looked into allegations that the judge presiding over the trial had raped a young girl. The judge therefore had a clear conflict of interest in the trial. The Appeals court decided on August 18, 2007 that the first instance verdict should stand, and the sentence of 19 years' imprisonment would remain. The court did not motivate its verdict, and gave no explanation on whether it had considered the question of impartiality of the judge in first instance. This failure by the court amounts to a gross miscarriage of justice. Amnesty International has called for a review of this case in line with international standards of fair trial.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
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Profile
I am Jean-Christophe Nizeyimana, an Economist, Content Manager, and EDI Expert, driven by a passion for human rights activism. With a deep commitment to advancing human rights in Africa, particularly in the Great Lakes region, I established this blog following firsthand experiences with human rights violations in Rwanda and in the DRC (formerly Zaïre) as well. My journey began with collaborations with Amnesty International in Utrecht, the Netherlands, and with human rights organizations including Human Rights Watch and a conference in Helsinki, Finland, where I was a panelist with other activists from various countries.
My mission is to uncover the untold truth about the ongoing genocide in Rwanda and the DRC. As a dedicated voice for the voiceless, I strive to raise awareness about the tragic consequences of these events and work tirelessly to bring an end to the Rwandan Patriotic Front (RPF)'s impunity.
This blog is a platform for Truth and Justice, not a space for hate. I am vigilant against hate speech or ignorant comments, moderating all discussions to ensure a respectful and informed dialogue at African Survivors International Blog.
Genocide masterminded by RPF
Finally the well-known Truth Comes Out.
After suffering THE LONG years, telling the world that Kagame and his RPF criminal organization masterminded the Rwandan genocide that they later recalled Genocide against Tutsis. Our lives were nothing but suffering these last 32 years beginning from October 1st, 1990 onwards. We are calling the United States of America, United Kingdom, Japan, and Great Britain in particular, France, Belgium, Netherlands and Germany to return to hidden classified archives and support Honorable Tito Rutaremara's recent statement about What really happened in Rwanda before, during and after 1994 across the country and how methodically the Rwandan Genocide has been masterminded by Paul Kagame, the Rwandan Hitler. Above all, Mr. Tito Rutaremara, one of the RPF leaders has given details about RPF infiltration methods in Habyarimana's all instances, how assassinations, disappearances, mass-slaughters across Rwanda have been carried out from the local autority to the government,fabricated lies that have been used by Gacaca courts as weapon, the ICTR in which RPF had infiltrators like Joseph Ngarambe, an International court biased judgments & condemnations targeting Hutu ethnic members in contraversal strategy compared to the ICTR establishment to pursue in justice those accountable for crimes between 1993 to 2003 and Mapping Report ignored and classified to protect the Rwandan Nazis under the RPF embrella . NOTHING LASTS FOREVER.
Human and Civil Rights
Human Rights, Mutual Respect and Dignity
For all Rwandans :
Hutus - Tutsis - Twas
Rwanda: A mapping of crimes
Rwanda: A mapping of crimes in the book "In Praise of Blood, the crimes of the RPF by Judi Rever
Be the last to know: This video talks about unspeakable Kagame's crimes committed against Hutu, before, during and after the genocide against Tutsi in Rwanda.
The mastermind of both genocide is still at large: Paul Kagame
KIBEHO: Rwandan Auschwitz
Kibeho Concetration Camp.
Mass murderers C. Sankara
Stephen Sackur’s Hard Talk.
Prof. Allan C. Stam
The Unstoppable Truth
Prof. Christian Davenport
The Unstoppable Truth
Prof. Christian Davenport Michigan University & Faculty Associate at the Center for Political Studies
The killing Fields - Part 1
The Unstoppable Truth
The killing Fields - Part II
The Unstoppable Truth
Daily bread for Rwandans
The Unstoppable Truth
The killing Fields - Part III
The Unstoppable Truth
Time has come: Regime change
Drame rwandais- justice impartiale
Carla Del Ponte, Ancien Procureur au TPIR:"Le drame rwandais mérite une justice impartiale" - et réponse de Gerald Gahima
Sheltering 2,5 million refugees
Credible reports camps sheltering 2,500 million refugees in eastern Democratic Republic of Congo have been destroyed.
The UN refugee agency says it has credible reports camps sheltering 2,5 milion refugees in eastern Democratic Republic of Congo have been destroyed.
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Peter Erlinder comments on the BBC documentary "Rwanda's Untold Story
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Rwanda, un génocide en questions
Bernard Lugan présente "Rwanda, un génocide en... par BernardLugan Bernard Lugan présente "Rwanda, un génocide en questions"
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Everything happens for a reason
Bad things are going to happen in your life, people will hurt you, disrespect you, play with your feelings.. But you shouldn't use that as an excuse to fail to go on and to hurt the whole world. You will end up hurting yourself and wasting your precious time. Don't always think of revenging, just let things go and move on with your life. Remember everything happens for a reason and when one door closes, the other opens for you with new blessings and love.
Hutus didn't plan Tutsi Genocide
Kagame, the mastermind of Rwandan Genocide (Hutu & tutsi)