LES DROITS DE L’HOMME SELON LES OCCIDENTAUX

Par Jean-Jacques NGANGWESHE




Triste est de constater que les pays qui affichent sur leurs frontons : défenseurs des droits de l’homme et de la liberté, comme la France, l’Espagne, l’Angleterre, la Hollande, l’Israël, les USA, etc., sont les premiers pays qui colonisent injustement et arbitrairement différents peuples du monde et qui occupent par la force de nombreux territoires dans le monde contre la volonté de leurs peuples.
Cependant, ils trompent le monde avec l’armada des journalistes professionnels détenant d’importants moyens techniques audiovisuels et radiophoniques et qui diffusent des messages de propagandes, distillant des contre-vérités démagogiques sur la défense des libertés et des droits de l’homme. Ces campagnes de propagande sont relayées par des associations des droits de l’homme comme Human Rights Watch, Amnesty International, Ligue des Droits de l’Homme, Reporters Sans Frontières (RSF), etc.

Voici un exemple frappant : ce n’est pas du fait que les violations de droits de l’homme en Afrique préoccupent tellement la Maison Blanche que les Etats-Unis ont choisi Lopez Lomong, spécialiste du 1500 m , ancien réfugié soudanais au Kenya et militant pour le Darfour, comme porte-drapeau de leur délégation aux jeux olympiques de Beijing. C’est plutôt leurs intérêts stratégiques qui les y ont poussés.
Au Soudan, tout comme dans le reste de l’Afrique, les Etats-Unis voient d’un mauvais œil la percée économique ou l’avancée de la Chine, laquelle signe des contrats pétroliers et miniers avec plusieurs gouvernements.
Ce ne sont donc pas les droits de l’homme qui comptent pour les Etats-Unis, lesquels n’ont pas hésité à pousser le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi à agresser la République Démocratique du Congo. Cette invasion injuste a coûté la vie à plus de 5 millions de Congolais tandis que les richesses naturelles et minérales ont été systématiquement pillées.

Mais la vérité est têtue et la liberté demeure l’idéal que chercheront toujours à réaliser les peuples qui sont dominés, écrasés et qui vivent dans la soumission absolue des impérialistes. Monsieur Robert Ménard, Secrétaire Général du RSF avec son pays la France, colonise le peuple kanak, guadeloupéens, guyanais, martiniquais, etc., qui demandent l’indépendance de leurs pays respectifs et leur liberté. Ces populations sont opprimées depuis plusieurs siècles.
Nul ne peut oublier l’assassinat odieux et ignoble des leaders nationalistes Jean-Marie Tjibaou, Eloi Machoro et de centaines de milliers des villageoises et villageois kanaks. En guise de preuves, voici le rappel de certains faits.

Primo : Les assassinats sommaires et les arrestations systématiques des différents leaders nationalistes des territoires et départements d’outre-mer, à l’instar de Jean-Marie Tjibaou, Eloi Machoro et tant d’autres.

Tjibaou était un homme politique non violent. Fils d'un chef de tribu et devenu leader nationaliste kanak, il est né en 1936 et assassiné à Ouvéa en 1989 par un tireur d’élite de la Gendarmerie française ; ce qui était un crime gratuit. Ordonné prêtre en 1965 à Ouvéa, il n’avait cessé, pourtant, de prôner la culture du dialogue et d’amitiés entre les peuples.
Le 5 décembre 1984, il avait payé très cher sa nomination à la tête du FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak Socialiste). Lors de sa création, dix Kanak - parmi lesquels deux de ses frères qui roulaient dans la voiture qu'il aurait dû occuper - ont été assassinés par des colons européens dans une embuscade à Hienghène sur la route qui menait à ce congrès de FLNKS. Le RSF n’a jamais condamné ce massacre odieux.


Jean-Marie Tjibaou (Prêtre
Catholique non violent)

Par la suite, ce leader nationaliste a été assassiné le 4 mai 1989 avec Yeiwéné Yeiwéné, victime d’un complot ourdi par le pouvoir colonial français. Tjibaou était élu démocratiquement à plusieurs reprises par le peuple kanak dans différents postes publics.

Un autre leader politique nationaliste kanak, Eloi Machoro, qui avait été élu démocratiquement aux élections organisées par le pouvoir colonial, a été assassiné le 12 janvier 1985 près de Canala par des tireurs d’élite de la Gendarmerie française débarqués sur place spécialement pour tuer systématiquement les personnes qui demandaient la liberté et l’indépendance. Mais le RSF n’avait pas, non plus, dénoncé cet odieux crime barbare perpétré par la France

Le jour du massacre des Kanak, le Secrétaire Général du RSF, Mr Robert Menard, ce fameux «défenseur des droits de l’homme» et ses collaborateurs avaient défendu le colonialisme et l’impérialisme français contre les pauvres paysans kanak. Le silence de cette association avait placé une chape de plomb sur les libertés des peuples opprimés dans le monde. En outre, des centaines des Kanak croupissent dans les geôles françaises.

La seule faute et le seul grief des nationalistes guadeloupéens, kanak, guyanais et martiniquais ont été d’avoir revendiqué la liberté et l’indépendance de leurs pays qui sont devenus par la volonté des colonialistes, départements et territoires français d’outre-mer.

Les colonialistes n’ont pas honte, parce que les territoires et départements d’outre-mer demeurent une aberration qu’un homme épris de bon sens et de justice ne saurait admettre. En effet, comment peut-on annexer de force des pays entiers qui se situent dans des continents lointains (africain, américain, asiatique et océanique) et dont les peuples font montre de grandes différences culturelles avec le peuple français métropolitain ? Et pourquoi faire encore aujourd’hui la guerre contre ces peuples dans le but de les dominer et de les exploiter ?

Pour la presse occidentale ainsi que de nombreuses associations occidentales des droits de l’homme, la liberté est une réalité quand la France colonise les autres peuples contre leur volonté depuis des siècles. Ainsi, les dirigeants de l’association RSF se taisent et se voilent la face. Cependant, Mr Robert Menard se fâche et crie en public au scandale quand la Chine continue d’occuper le Tibet.

Secundo: L’Angleterre peut occuper et massacrer des milliers d’Argentins des îles Malouines situées à quatorze mille kilomètres de la Grande Bretagne sans émouvoir l’association RSF et ses dirigeants. De même, l’Espagne peut continuer de coloniser et de tuer des soldats et civils marocains dans le Détroit de Gibraltar en occupant une portion des terres marocaines (Ceuta et Melilla) sans que cela n’émeuve Mr Menard pour le condamner avec force.
En revanche, il s’insurge du fait de voir la Russie refuser la sécession de la Tchétchénie et demande des sanctions internationales contre elle.

Une autre situation tragique est celle de cette Palestine meurtrie. Lorsque les Palestiniens, assujettis à l’esclavage dans leur propre territoire, se lèvent contre leur oppression et exploitation éhontée du fait de la colonisation, par le feu et par le sang, de leur pays par Israël, Mr Menard et son association les condamnent avec la dernière énergie.

Tercio : Quand les Afrikaners, principalement d’origine hollandaise, française et anglo-saxonne, instaurent la politique de l’apartheid en Afrique du Sud, Mr Menard et son groupe préfèrent condamner les militants de l’ANC qui combattent leur assujettissement.
Il y a lieu de signaler que l’apartheid, en tant que système politique fondé sur la discrimination et la ségrégation raciales, est demeuré vivace en Afrique du Sud en dépit du fait que ce sont les Noirs qui y détiennent aujourd’hui le pouvoir. Les Afrikaners se comportent toujours en seigneurs sans que les associations occidentales des droits de l’homme ne critiquent, ni ne dénoncent cette politique.

En Cote d’Ivoire, l’armée française a commis des massacres, les hélicoptères d’attaque au sol et des blindés ont tiré, sans discontinuer, sur des foules, des civils non armés, et des légionnaires français ont tué plusieurs civils ivoiriens. Cela n’a pas ému Mr Robert Menard qui n’a pas condamné les forfaits de l’armée de son pays en terre étrangère.
En outre, le RSF ne dit rien sur le camp de concentration de Guantanamo, mais critique la Chine à propos du Tibet et demande au boycott des jeux olympiques.

Les peuples opprimés du monde ne constatent-ils pas qu’il y a une justice à deux vitesses, l’une - qui consacre l’impunité - pour les puissances impérialistes, notamment occidentales, et l’autre pour sévir avec la dernière énergie contre les peuples opprimés.

Pourquoi cette situation de deux poids et deux mesures ? Tout simplement parce que les anciens colonialistes sont de nouveau contre les nouveaux. Or, le colonialisme est un fléau et une barbarie que nous devons combattre avec la dernière énergie. Nul peuple ne peut être soumis en esclavage par un autre ; nul peuple ne peut être dominé et colonisé par un autre.
Nous devrons combattre tout système qui rétrograde les valeurs universelles de l’homme. Qu’il vienne de l’Occident, du Japon, de la Chine, de l’Inde ou du Brésil. Qu’il soit lion ou tigre, un fauve reste toujours dangereux pour l’homme. Il en est ainsi de l’impérialisme dont le colonialisme et le néocolonialisme constituent des avatars qui resteront toujours dangereux pour les opprimés.

Quarto: L’invasion militaire de l’Irak par les USA et la Grande-Bretagne a été suivie par des exécutions sommaires systématiques ayant causé des millions de morts ; ce qui est une barbarie sans commune mesure et sans précédent dans l’histoire de l’Irak.
Aucun organisme de la société civile ou association de défense des droits de l’homme n’a levé le petit doigt pour défendre les victimes irakiens, ni condamné la boucherie de plus de 2.000.000 des civils, mais l’association Human Rights Watch et la presse occidentale regrettent plus des 3.000 soldats américains envahisseurs de l’Irak qui sont morts dans le territoire d’un pays soumis en esclavage.


Camp de concentration de Guantanamo (Violation flagrante de droit
de l’homme, de nombreux prisonniers sont des innocents) / Guantanamo
est un territoire de la république Cubaine occupé par les américains par
la tricherie de l’ancien président Enzo Batista qui a cédé le territoire
pour 70.000 dollars.aux Américains



LES PRISONNIERS DONT BEAUCOUP D’INNONCENTS PIEDS
ET MAINS LIES (TRANSPORTES COMME DU BETAIL)

La presse soi-disant de liberté ne dit rien sur les massacres de 2.000.000 d’Irakiens tués par les bombardements chirurgicaux des avions et hélicoptères américains et alliés. Comment peut-on ignorer plus de deux millions (2.000.000) de morts irakiens et ne regretter que 3.000 militaires américains ? Comment peut-on ignorer plus d’un million des blessés irakiens, mais regretter seulement les quelques milliers de soldats américains blessés ? Pourquoi le RSF ne dit rien sur plus de 200.000 Irakiens emprisonnés en Irak et dans les prisons secrètes en Europe ?
Pourquoi le RSF ne dit rien sur la torture, les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité que subissent les Irakiens par les occupants Américains et Britanniques en Irak ?
Allez vite vivre les réalités des tortures dans le site ci-après (www.syti.net/Kiosque/Kiosque_TortureUSA.html) pour constater les horreurs, comme les orgies ci-après.


LES CONDITIONS INHUMAINE IMPOSSIBLE D’ALLONGER
LES PIEDS, LES CONDITIONS QUE LES ASSOCIATIONS DE
DROIT DE L’HOMME NE CONDAMNE PAS


Les soldats de la démocratie américaine ont interdit
les Irakiens de faire la prière, ils les ont exigés de
Former une pyramide humaine humiliante

Dans le pays de l’Oncle Sam, l’Homme noir n’a jamais eu de place, mais en réalité, il demeure quotidiennement victime des interpellations et d’arrestations de faciès suivi des condamnations disproportionnées. La minorité noire vit un calvaire en Amérique. En outre, ils ne bénéficient d’aucune protection sociale et, sans ressources, beaucoup meurent de faim comme dans les pays du tiers-monde, mais motus et bouche cousue. Les emprisonnements systématiques et sommaires des Noirs américains pour les délits de faciès suivis des exécutions sommaires dans les chambres à gaz ou par injection.





Les soldats américains exigeants les Irakiens Croyants
de faire la fellation entre eux pendant la prière


Voici un exemple parmi des milliers d’autres : le cas du journaliste noir américain Mumia Abou Jamal. La vérité est que plusieurs de ces prisonniers noirs sont des innocents que les juges démocrates racistes condamnent sans preuve. Le journaliste noir américain Mumia Abou Jamal croupit depuis plusieurs années dans le couloir de la mort.

Le récit succinct de l’histoire de Mumia Abu-Jamal révèle qu’il est né le 24 avril 1954. A l’âge de 14 ans, il avait été arrêté et battu pour avoir protesté contre un meeting du candidat ultra-raciste George Wallace, à Philadelphie. Peu après, il a été fiché par le FBI pour avoir voulu rebaptiser son lycée du nom du grand dirigeant afro-américain “Malcolm X”. En 1969, le jeune homme était chargé de l’information à la section de Philadelphie du Black Panther Party (BPP).
Le FBI le considérait comme l’une des personnes “à surveiller et interner en cas d’alerte nationale”. Il était l’une des cibles du Cointelpro (programme d’infiltration et de contre-espionnage) dont ont été victimes Leonard Peltier et d’autres membres de l’Américan Indian Movement et des Black Panthers.

Devenu journaliste de radio apprécié et lauréat de plusieurs prix, Mumia est surnommé “la voix des sans-voix” pour sa critique de la corruption de la Police et des dirigeants politiques locaux. Depuis 1978, il dénonçait la violente répression qui frappait la communauté MOVE et, en 1981, il a suivi le procès de son fondateur, John Africa, qui a été acquitté des charges fabriquées contre lui. Le soutien de Mumia à MOVE a exaspéré les hommes politiques et la Police de Philadelphie et lui a valu le renvoi d’une des stations de radio où il était affecté.
Aussi, Mumia était-il contraint de travailler comme taximen de nuit pour faire vivre sa famille. Aux premières heures du 9 décembre 1981, Mumia Abu-Jamal a été grièvement blessé lors d’une fusillade dans le quartier sud de la ville où il est venu déposer un client. Arrêté, il est accusé du meurtre d’un policier, Daniel Faulkner, tué dans cette fusillade.
Malgré ses dénégations et l’absence d’antécédents judiciaires, une enquête inéquitable (expertises balistiques inexistantes, balles non identifiables, absence de relevé d’empreintes, zone des faits non sécurisée, tests non effectués, etc.) a conclu à la culpabilité de Mumia. Témoins menacés, subornés, écartés, rapports de police contradictoires, violations de ses droits, mèneront, en juillet 1982, à la condamnation à mort de cet opposant politique gênant sous la pression d’un juge recordman qui a exigé cette sentence. Mumia était, par la couleur de sa peau et son action militante, “le coupable idéal”.


MUMIA ABOU JAMAL


Néanmoins, un ancien tueur à gages, Arnold Beverly, a, en juin 1999, avoué à l’une des avocates de Mumia avoir tué l’officier Faulkner dans le cadre d’un contrat mêlant police et mafia. Corroborés par un faisceau d’éléments et de témoignages concordants, les aveux de Beverly n’ont jamais été entendus par la justice sur la base du prétexte qu’ils ont été fournis “hors des délais de la procédure”.

Vous pourrez lire la suite de ce triste histoire dans plusieurs langues sur le site des défenseurs de Mumia : (http://www.mumiabujamal.net).





Ni Mr Robert Menard du « Reporters sans Frontières », ni les autres journalistes propagandistes occidentaux n’ont levé le petit doigt pour condamner cette situation injuste d’Abou Jamal. Il sera bientôt exécuté. A Paris, on n’a jamais vu un seul membre de RSF dans des manifestations réclamant la libération de Mumia.

L’Etat d’Israël qui condamne la Chine contre les violations des droits de l’homme est un cas qui relève de la conscience et de l’inconscience humaine. Le peuple israélien, dont la nation juive constitue la principale composante, compte parmi ceux qui, avec les Noirs, ont le plus souffert des atrocités de la part des autres hommes sur notre planète.
Pour autant, au risque de se moquer du monde, on ne saurait occulter la vérité : Israël est le pays qui tue chaque jour, au moins, un enfant palestinien et qui arrête et emprisonne chaque jour, au moins, 5 civils palestiniens, D’ailleurs, les deux tiers de la population palestinienne –tous ceux qui vivent effectivement en Palestine et non, en Israël et dans d’autres pays étrangers - sont en prison en Israël et beaucoup y subissent des sévices en tous genres.

Alors, il faudrait que l’on évite de vivre dans un monde des rigolos et des mythomanes : les donneurs de leçons sont des Etats qui violent systématiquement les droits humains les plus élémentaires.
Quinto: les soldats britanniques continuent de massacrer les civils argentins dans les îles Malouines (Falkland en anglais, Islas Malvinas en espagnol), un archipel de l'Atlantique Sud situé à 480 km des côtes de l'Argentine, mais à 14.000 km de l’Angleterre. La barbarie des soldats de sa Majesté est flagrante : des arrestations sommaires suivies des exécutions d’Argentins sans que la presse occidentale ne les condamne d’une quelconque façon.


LES SOLDATS ARGENTINS PRISONNIERS DES
SOLDATS BRITANIQUES SUR LEUR PROPRE TERRE

Sexto : La situation des sans papiers dans « les démocraties occidentales » : Triste est de constater que les valeurs inaliénables de l’homme sont foulés au pied, des pères de familles ont perdus leur dignité et l’honneur, ils ont perdus aussi leurs noms pour être rebaptiser par des appellations sans papiers, comme les juifs dans les camps Nazi. Les couples mixtes sont séparés de force, les parents africains sont expulsés, les femmes blanches restent tristes et seules a élevés les enfants.
Selon les dirigeants occidentaux, leurs associations instrumentalisées et leur presse stipendiée, les emprisonnements massifs, systématiques et sommaires des citoyens des pays pauvres dans les prisons des pays d’Europe participent du respect des droits de l’homme. Le délit des Africains qui remplissent les geôles des pays européens est le fait de ne pas présenter des titres de séjour en règle. Ils sont le plus souvent condamnés à trois ou six mois, voire à deux ans de prison ferme alors que ces Africains n’ont jamais volé ou insulté une personne, par contre les européens sans titre de séjour valable se prélassent en Afrique comme des princes et des seigneurs.

Beaucoup d’Africains sont victimes des bavures de la part de certains policiers européens qui n’hésitent pas à déchirer leurs titres de séjour et autres papiers d’identité tout en établissant des PV sur la base d’allégations fallacieuses. Certains sont torturés par la police des pays d’Europe, on a dénombré de nombreux cas de morts en Belgique, en France, en Italie, en Espagne, etc.


UN ENFANT AFRICAIN SANS PAPIER MENACE
PAR LA POLICE FRANÇAISE. IL RISQUE 3 MOIS
DE PRISON SELON LA LOI FRANCAISE


DES « SANS-PAPIERS » AFRICAINS DANS LA PRISON
EN BELGIQUE POUR FAIRE RESPECTER LES DROITS
DE L’HOMME DANS L’UNION EUROPEENNE.

Septimo : L’invasion militaire de la République Démocratique du Congo par les armées rwandaise, ougandaise et burundaise, à l’instigation et sous la protection des puissances étrangères, notamment, les Etats-Unis d’Amérique, l’Angleterre et la Belgique. Ces pays ont financé et armé les armées d’agressions.
Mais, le pire est que les Congolais pleurent chaque jour environ cinq millions de morts. Par ailleurs, le viol systématique des femmes autochtones congolaises est utilisé par des Rwandais – forces gouvernementales et leurs opposants - comme arme de guerre à l’Est du Congo où l’on assiste aux expulsions forcées des populations autochtones de leurs terres et à l’intensification de l’exploitation illicite des minerais stratégiques tels que le coltan et la cassitérite par les envahisseurs. Les crimes contre l’humanité commis à l’Est du Congo par les seigneurs de guerre rwandais - tutsi et hutu confondus - comme Nkundabatware Mihigo sont bien connus de tous.
Mais, Nkundabatware et ses compatriotes ne sont pas arrêtés et les USA, l’Angleterre et la Belgique n’ont jamais condamné le génocide de cinq millions des Congolais. Les clichés photographiques suivants montrent à suffisance ce que sont les atrocités subies par les populations congolaises dans les territoires toujours occupés par des troupes rwandaises, toutes tendances – forces régulières et rebelles confondues.



Ces crimes sont perpétrés sur les instructions du général Paul Kagamé, Président de la République du Rwanda, un Etat africain mercenaire, s’il en est, et dont l’actuel chef - à l’instar de son homologue de l’Ouganda, Mr Museveni - a été préparé - dans une académie militaire aux Etats-Unis, plus précisement à Arkansas chez Bill Clinton - par les puissances impérialistes occidentales pour jouer un role maccabre en Afrique centrale.
Rares sont les défenseurs des droits de l’homme occidentaux qui aient condamné ce génocide des populations congolaises perpétré par le Rwanda de Kagame, l’Ouganda de Museveni et le Burundi de Buyoya. Nombreux sont, cependant en Occident, ceux qui n’ont osé levé le petit doigt pour protester contre les crimes de guerre, de génocide et contre l’humanité commis par ceux qui se présentent comme les fidèles alliés des pays occidentaux, notamment, des Etats-Unis d’Amérique, de la Grande Bretagne et de la Belgique.



Des responsables politiques occidentaux ainsi que des dirigeants des associations des droits de l’homme présentes en Occident, notamment Robert Menard, n’ont jamais dit un mot sur le génocide au Congo. Le paradoxe de l’histoire est très étonnant et absurde : le Ministre belge des Affaires étrangères, Mr Karl de Gucht, a même accusé les Congolais d’avoir commis ces massacres eux-mêmes et il n’a pas hésité à innocenter le Rwanda et l’Ouganda.
Toutefois, son cas relève simplement de l’esprit vindicatif du colonialiste belge qui a mal accepté et digéré l’indépendance du Congo. Cependant, la Cour Internationale de Justice (CIJ), basée à la Haye , en Hollande, avait déjà condamné l’Ouganda.
Néanmoins, le Ministre belge et de nombreuses associations occidentales des droits de l’homme font chaque jour la démonstration que la vie d’un Congolais ne vaut rien contre celle d’un Tibétain.


LES DEUX HOMMES ONT ORGANISES ET PLANIFIES L’EXTERMINATION
EN GRANDE ECHELLE DE LA POPULATION CONGOLAISE DE MULENGE
DE MAKOBOLA BREF LE GENOCIDE A L’EST DE LA RD CONGO




La moindre des conclusions démontre bien volontiers qu’il existe très peu d’associations des droits de l’homme dans le monde, mais beaucoup plus d’associations de malfaisance qui sont corrompues dans des pratiques qui relèvent de la pure escroquerie organisée contre les vraies victimes des violations des droits humains à travers la planète.

Paris, mercredi, 13 / 08 / 2008
Jean-Jacques Ngangweshe
@ :Jean-jacques-ngangweshe@live.fr
@ :jjngangweshe@yahoo.fr

Rwanda: Installing a US Protectorate in Central Africa
by Michel Chossudovsky
www.globalresearch.ca 8 May 2003
The URL of this article is: http://globalresearch.ca/articles/CHO305A.html
Originally written in May 2000, the following text is Part II of Chapter 7 entitled "Economic Genocide in Rwanda", of the Second Edition of The Globalization of Poverty and the New World Order , Global Outlook, Shanty Bay, Ont. 2003. This text updates the author's analysis on Rwanda written in 1995 , which was published in the first edition of Globalization of Poverty, TWN and Zed Books, Penang and London, 1997. To order the Second Edition of The Globalization of Poverty, click here .
This text is in part based on the results of a study conducted by the author together with Belgian economist Pierre Galand on the use of Rwanda's 1990-94 external debt to finance the military and paramilitary.
The civil war in Rwanda and the ethnic massacres were an integral part of US foreign policy, carefully staged in accordance with precise strategic and economic objectives.
From the outset of the Rwandan civil war in 1990, Washington's hidden agenda consisted in establishing an American sphere of influence in a region historically dominated by France and Belgium. America's design was to displace France by supporting the Rwandan Patriotic Front and by arming and equipping its military arm, the Rwandan Patriotic Army (RPA)
From the mid-1980s, the Kampala government under President Yoweri Musaveni had become Washington's African showpiece of "democracy". Uganda had also become a launchpad for US sponsored guerilla movements into the Sudan, Rwanda and the Congo. Major General Paul Kagame had been head of military intelligence in the Ugandan Armed Forces; he had been trained at the U.S. Army Command and Staff College (CGSC) in Leavenworth, Kansas which focuses on warfighting and military strategy. Kagame returned from Leavenworth to lead the RPA, shortly after the 1990 invasion.
Prior to the outbreak of the Rwandan civil war, the RPA was part of the Ugandan Armed Forces. Shortly prior to the October 1990 invasion of Rwanda, military labels were switched. From one day to the next, large numbers of Ugandan soldiers joined the ranks of the Rwandan Patriotic Army (RPA). Throughout the civil war, the RPA was supplied from United People's Defense Forces (UPDF) military bases inside Uganda. The Tutsi commissioned officers in the Ugandan army took over positions in the RPA. The October 1990 invasion by Ugandan forces was presented to public opinion as a war of liberation by a Tutsi led guerilla army.
Militarization of Uganda
The militarization of Uganda was an integral part of US foreign policy. The build-up of the Ugandan UPDF Forces and of the Rwandan Patriotic Army (RPA) had been supported by the US and Britain. The British had provided military training at the Jinja military base:
"From 1989 onwards, America supported joint RPF [Rwandan Patriotic Front]-Ugandan attacks upon Rwanda... There were at least 56 'situation reports' in [US] State Department files in 1991… As American and British relations with Uganda and the RPF strengthened, so hostilities between Uganda and Rwanda escalated… By August 1990 the RPF had begun preparing an invasion with the full knowledge and approval of British intelligence. 20
Troops from Rwanda's RPA and Uganda's UPDF had also supported John Garang's People's Liberation Army in its secessionist war in southern Sudan. Washington was firmly behind these initiatives with covert support provided by the CIA. 21
Moreover, under the Africa Crisis Reaction Initiative (ACRI), Ugandan officers were also being trained by US Special Forces in collaboration with a mercenary outfit, Military Professional Resources Inc (MPRI) which was on contract with the US Department of State. MPRI had provided similar training to the Kosovo Liberation Army (KLA) and the Croatian Armed Forces during the Yugoslav civil war and more recently to the Colombian Military in the context of Plan Colombia.
Militarization and the Ugandan External Debt
The buildup of the Ugandan external debt under President Musaveni coincided chronologically with the Rwandan and Congolese civil wars. With the accession of Musaveni to the presidency in 1986, the Ugandan external debt stood at 1.3 billion dollars. With the gush of fresh money, the external debt spiraled overnight, increasing almost threefold to 3.7 billion by 1997. In fact, Uganda had no outstanding debt to the World Bank at the outset of its "economic recovery program". By 1997, it owed almost 2 billion dollars solely to the World Bank. 22
Where did the money go? The foreign loans to the Musaveni government had been tagged to support the country's economic and social reconstruction. In the wake of a protracted civil war, the IMF sponsored "economic stabilization program" required massive budget cuts of all civilian programs.
The World Bank was responsible for monitoring the Ugandan budget on behalf of the creditors. Under the "public expenditure review" (PER), the government was obliged to fully reveal the precise allocation of its budget. In other words, every single category of expenditure --including the budget of the Ministry of Defense-- was open to scrutiny by the World Bank. Despite the austerity measures (imposed solely on "civilian" expenditures), the donors had allowed defense spending to increase without impediment.
Part of the money tagged for civilian programs had been diverted into funding the United People's Defense Force (UPDF) which in turn was involved in military operations in Rwanda and the Congo. The Ugandan external debt was being used to finance these military operations on behalf of Washington with the country and its people ultimately footing the bill. In fact by curbing social expenditures, the austerity measures had facilitated the reallocation of State of revenue in favor of the Ugandan military.
Financing both Sides in the Civil War
A similar process of financing military expenditure from the external debt had occurred in Rwanda under the Habyarimana government. In a cruel irony, both sides in the civil war were financed by the same donors institutions with the World Bank acting as a Watchdog.
The Habyarimana regime had at its disposal an arsenal of military equipment, including 83mm missile launchers, French made Blindicide, Belgian and German made light weaponry, and automatic weapons such as kalachnikovs made in Egypt, China and South Africa [as well as ... armored AML-60 and M3 armored vehicles.23 While part of these purchases had been financed by direct military aid from France, the influx of development loans from the World Bank's soft lending affiliate the International Development Association (IDA), the African Development Fund (AFD), the European Development Fund (EDF) as well as from Germany, the United States, Belgium and Canada had been diverted into funding the military and Interhamwe militia.
A detailed investigation of government files, accounts and correspondence conducted in Rwanda in 1996-97 by the author --together with Belgian economist Pierre Galand-- confirmed that many of the arms purchases had been negotiated outside the framework of government to government military aid agreements through various intermediaries and private arms dealers. These transactions --recorded as bona fide government expenditures-- had nonetheless been included in the State budget which was under the supervision of the World Bank. Large quantities of machetes and other items used in the 1994 ethnic massacres --routinely classified as "civilian commodities" -- had been imported through regular trading channels. 24
According to the files of the National Bank of Rwanda (NBR), some of these imports had been financed in violation of agreements signed with the donors. According to NBR records of import invoices, approximately one million machetes had been imported through various channels including Radio Mille Collines, an organization linked to the Interhamwe militia and used to foment ethnic hatred. 25
The money had been earmarked by the donors to support Rwanda's economic and social development. It was clearly stipulated that funds could not be used to import: "military expenditures on arms, ammunition and other military material". 26 In fact, the loan agreement with the World Bank's IDA was even more stringent. The money could not be used to import civilian commodities such as fuel, foodstuffs, medicine, clothing and footwear "destined for military or paramilitary use". The records of the NBR nonetheless confirm that the Habyarimana government used World Bank money to finance the import of machetes which had been routinely classified as imports of "civilian commodities." 27
An army of consultants and auditors had been sent in by World Bank to assess the Habyarimana government's "policy performance" under the loan agreement.28 The use of donor funds to import machetes and other material used in the massacres of civilians did not show up in the independent audit commissioned by the government and the World Bank. (under the IDA loan agreement. (IDA Credit Agreement. 2271-RW).29 In 1993, the World Bank decided to suspend the disbursement of the second installment of its IDA loan. There had been, according to the World Bank mission unfortunate "slip-ups" and "delays" in policy implementation. The free market reforms were no longer "on track", the conditionalities --including the privatization of state assets-- had not been met. The fact that the country was involved in a civil war was not even mentioned. How the money was spent was never an issue.30
Whereas the World Bank had frozen the second installment (tranche) of the IDA loan, the money granted in 1991 had been deposited in a Special Account at the Banque Bruxelles Lambert in Brussels. This account remained open and accessible to the former regime (in exile), two months after the April 1994 ethnic massacres.31
Postwar Cover-up
In the wake of the civil war, the World Bank sent a mission to Kigali with a view to drafting a so-called loan "Completion Report".32 This was a routine exercise, largely focussing on macro-economic rather than political issues. The report acknowledged that "the war effort prompted the [former] government to increase substantially spending, well beyond the fiscal targets agreed under the SAP.33 The misappropriation of World Bank money was not mentioned. Instead the Habyarimana government was praised for having "made genuine major efforts-- especially in 1991-- to reduce domestic and external financial imbalances, eliminate distortions hampering export growth and diversification and introduce market based mechanisms for resource allocation..." 34, The massacres of civilians were not mentioned; from the point of view of the donors, "nothing had happened". In fact the World Bank completion report failed to even acknowledge the existence of a civil war prior to April 1994.
In the wake of the Civil War: Reinstating the IMF's Deadly Economic Reforms
In 1995, barely a year after the 1994 ethnic massacres. Rwanda's external creditors entered into discussions with the Tutsi led RPF government regarding the debts of the former regime which had been used to finance the massacres. The RPF decided to fully recognize the legitimacy of the "odious debts" of the 1990-94. RPF strongman Vice-President Paul Kagame [now President] instructed the Cabinet not to pursue the matter nor to approach the World Bank. Under pressure from Washington, the RPF was not to enter into any form of negotiations, let alone an informal dialogue with the donors.
The legitimacy of the wartime debts was never questioned. Instead, the creditors had carefully set up procedures to ensure their prompt reimbursement. In 1998 at a special donors' meeting in Stockholm, a Multilateral Trust Fund of 55.2 million dollars was set up under the banner of postwar reconstruction.35 In fact, none of this money was destined for Rwanda. It had been earmarked to service Rwanda's "odious debts" with the World Bank (--i.e. IDA debt), the African Development Bank and the International Fund for Agricultural Development (IFAD).
In other words, "fresh money" --which Rwanda will eventually have to reimburse-- was lent to enable Rwanda to service the debts used to finance the massacres. Old loans had been swapped for new debts under the banner of post-war reconstruction.36 The "odious debts" had been whitewashed, they had disappeared from the books. The creditor's responsibility had been erased. Moreover, the scam was also conditional upon the acceptance of a new wave of IMF-World Bank reforms.
Post War "Reconstruction and Reconciliation"
Bitter economic medicine was imposed under the banner of "reconstruction and reconciliation". In fact the IMF post-conflict reform package was far stringent than that imposed at the outset of the civil war in 1990. While wages and employment had fallen to abysmally low levels, the IMF had demanded a freeze on civil service wages alongside a massive retrenchment of teachers and health workers. The objective was to "restore macro-economic stability". A downsizing of the civil service was launched.37 Civil service wages were not to exceed 4.5 percent of GDP, so-called "unqualified civil servants" (mainly teachers) were to be removed from the State payroll. 38
Meanwhile, the country's per capita income had collapsed from $360 (prior to the war) to $140 in 1995. State revenues had been tagged to service the external debt. Kigali's Paris Club debts were rescheduled in exchange for "free market" reforms. Remaining State assets were sold off to foreign capital at bargain prices.
The Tutsi led RPF government rather than demanding the cancellation of Rwanda's odious debts, had welcomed the Bretton Woods institutions with open arms. They needed the IMF "greenlight" to boost the development of the military.
Despite the austerity measures, defense expenditure continued to grow. The 1990-94 pattern had been reinstated. The development loans granted since 1995 were not used to finance the country's economic and social development. Outside money had again been diverted into financing a military buildup, this time of the Rwandan Patriotic Army (RPA). And this build-up of the RPA occurred in the period immediately preceding the outbreak of civil war in former Zaire.
Civil War in the Congo
Following the installation of a US client regime in Rwanda in 1994, US trained Rwandan and Ugandan forces intervened in former Zaire --a stronghold of French and Belgian influence under President Mobutu Sese Seko. Amply documented, US special operations troops -- mainly Green Berets from the 3rd Special Forces Group based at Fort Bragg, N.C.-- had been actively training the RPA. This program was a continuation of the covert support and military aid provided to the RPA prior to 1994. In turn, the tragic outcome of the Rwandan civil war including the refugee crisis had set the stage for the participation of Ugandan and Rwandan RPA in the civil war in the Congo:
"Washington pumped military aid into Kagame's army, and U.S. Army Special Forces and other military personnel trained hundreds of Rwandan troops. But Kagame and his colleagues had designs of their own. While the Green Berets trained the Rwandan Patriotic Army, that army was itself secretly training Zairian rebels.… [In] Rwanda, U.S. officials publicly portrayed their engagement with the army as almost entirely devoted to human rights training. But the Special Forces exercises also covered other areas, including combat skills… Hundreds of soldiers and officers were enrolled in U.S. training programs, both in Rwanda and in the United States… [C]onducted by U.S. Special Forces, Rwandans studied camouflage techniques, small-unit movement, troop-leading procedures, soldier-team development, [etc]… And while the training went on, U.S. officials were meeting regularly with Kagame and other senior Rwandan leaders to discuss the continuing military threat faced by the [former Rwandan] government [in exile] from inside Zaire… Clearly, the focus of Rwandan-U.S. military discussion had shifted from how to build human rights to how to combat an insurgency… With [Ugandan President] Museveni's support, Kagame conceived a plan to back a rebel movement in eastern Zaire [headed by Laurent Desire Kabila] ... The operation was launched in October 1996, just a few weeks after Kagame's trip to Washington and the completion of the Special Forces training mission… Once the war [in the Congo] started, the United States provided "political assistance" to Rwanda,… An official of the U.S. Embassy in Kigali traveled to eastern Zaire numerous times to liaise with Kabila. Soon, the rebels had moved on. Brushing off the Zairian army with the help of the Rwandan forces, they marched through Africa's third-largest nation in seven months, with only a few significant military engagements. Mobutu fled the capital, Kinshasa, in May 1997, and Kabila took power, changing the name of the country to Congo…U.S. officials deny that there were any U.S. military personnel with Rwandan troops in Zaire during the war, although unconfirmed reports of a U.S. advisory presence have circulated in the region since the war's earliest days.39
American Mining Interests
At stake in these military operations in the Congo were the extensive mining resources of Eastern and Southern Zaire including strategic reserves of cobalt -- of crucial importance for the US defense industry. During the civil war several months before the downfall of Mobutu, Laurent Desire Kabila basedin Goma, Eastern Zaire had renegotiated the mining contracts with several US and British mining companies including American Mineral Fields (AMF), a company headquartered in President Bill Clinton's hometown of Hope, Arkansas.40
Meanwhile back in Washington, IMF officials were busy reviewing Zaire's macro-economic situation. No time was lost. The post-Mobutu economic agenda had already been decided upon. In a study released in April 1997 barely a month before President Mobutu Sese Seko fled the country, the IMF had recommended "halting currency issue completely and abruptly" as part of an economic recovery programme.41 And a few months later upon assuming power in Kinshasa, the new government of Laurent Kabila Desire was ordered by the IMF to freeze civil service wages with a view to "restoring macro-economic stability." Eroded by hyperinflation, the average public sector wage had fallen to 30,000 new Zaires (NZ) a month, the equivalent of one U.S. dollar.42
The IMF's demands were tantamount to maintaining the entire population in abysmal poverty. They precluded from the outset a meaningful post-war economic reconstruction, thereby contributing to fuelling the continuation of the Congolese civil war in which close to 2 million people have died.
Concluding Remarks
The civil war in Rwanda was a brutal struggle for political power between the Hutu-led Habyarimana government supported by France and the Tutsi Rwandan Patriotic Front (RPF) backed financially and militarily by Washington. Ethnic rivalries were used deliberately in the pursuit of geopolitical objectives. Both the CIA and French intelligence were involved.
In the words of former Cooperation Minister Bernard Debré in the government of Prime Minister Henri Balladur:
"What one forgets to say is that, if France was on one side, the Americans were on the other, arming the Tutsis who armed the Ugandans. I don't want to portray a showdown between the French and the Anglo-Saxons, but the truth must be told." 43
In addition to military aid to the warring factions, the influx of development loans played an important role in "financing the conflict." In other words, both the Ugandan and Rwanda external debts were diverted into supporting the military and paramilitary. Uganda's external debt increased by more than 2 billion dollars, --i.e. at a significantly faster pace than that of Rwanda (an increase of approximately 250 million dollars from 1990 to 1994). In retrospect, the RPA -- financed by US military aid and Uganda's external debt-- was much better equipped and trained than the Forces Armées du Rwanda (FAR) loyal to President Habyarimana. From the outset, the RPA had a definite military advantage over the FAR.
According to the testimony of Paul Mugabe, a former member of the RPF High Command Unit, Major General Paul Kagame had personally ordered the shooting down of President Habyarimana's plane with a view to taking control of the country. He was fully aware that the assassination of Habyarimana would unleash "a genocide" against Tutsi civilians. RPA forces had been fully deployed in Kigali at the time the ethnic massacres took place and did not act to prevent it from happening:
The decision of Paul Kagame to shoot Pres. Habyarimana's aircraft was the catalyst of an unprecedented drama in Rwandan history, and Major-General Paul Kagame took that decision with all awareness. Kagame's ambition caused the extermination of all of our families: Tutsis, Hutus and Twas. We all lost. Kagame's take-over took away the lives of a large number of Tutsis and caused the unnecessary exodus of millions of Hutus, many of whom were innocent under the hands of the genocide ringleaders. Some naive Rwandans proclaimed Kagame as their savior, but time has demonstrated that it was he who caused our suffering and misfortunes… Can Kagame explain to the Rwandan people why he sent Claude Dusaidi and Charles Muligande to New York and Washington to stop the UN military intervention which was supposed to be sent and protect the Rwandan people from the genocide? The reason behind avoiding that military intervention was to allow the RPF leadership the takeover of the Kigali Government and to show the world that they - the RPF - were the ones who stopped the genocide. We will all remember that the genocide occurred during three months, even though Kagame has said that he was capable of stopping it the first week after the aircraft crash. Can Major-General Paul Kagame explain why he asked to MINUAR to leave Rwandan soil within hours while the UN was examining the possibility of increasing its troops in Rwanda in order to stop the genocide?44
Paul Mugabe's testimony regarding the shooting down of Habyarimana's plane ordered by Kagame is corroborated by intelligence documents and information presented to the French parliamentary inquiry. Major General Paul Kagame was an instrument of Washington. The loss of African lives did not matter. The civil war in Rwanda and the ethnic massacres were an integral part of US foreign policy, carefully staged in accordance with precise strategic and economic objectives.
Despite the good diplomatic relations between Paris and Washington and the apparent unity of the Western military alliance, it was an undeclared war between France and America. By supporting the build up of Ugandan and Rwandan forces and by directly intervening in the Congolese civil war, Washington also bears a direct responsibility for the ethnic massacres committed in the Eastern Congo including several hundred thousand people who died in refugee camps.
US policy-makers were fully aware that a catastrophe was imminent. In fact four months before the genocide, the CIA had warned the US State Department in a confidential brief that the Arusha Accords would fail and "that if hostilities resumed, then upward of half a million people would die". 45 This information was withheld from the United Nations: "it was not until the genocide was over that information was passed to Maj.-Gen. Dallaire [who was in charge of UN forces in Rwanda]." 46
Washington's objective was to displace France, discredit the French government (which had supported the Habyarimana regime) and install an Anglo-American protectorate in Rwanda under Major General Paul Kagame. Washington deliberately did nothing to prevent the ethnic massacres.
When a UN force was put forth, Major General Paul Kagame sought to delay its implementation stating that he would only accept a peacekeeping force once the RPA was in control of Kigali. Kagame "feared [that] the proposed United Nations force of more than 5,000 troops… [might] intervene to deprive them [the RPA] of victory".47 Meanwhile the Security Council after deliberation and a report from Secretary General Boutros Boutros Ghali decided to postpone its intervention.
The 1994 Rwandan "genocide" served strictly strategic and geopolitical objectives. The ethnic massacres were a stumbling blow to France's credibility which enabled the US to establish a neocolonial foothold in Central Africa. From a distinctly Franco-Belgian colonial setting, the Rwandan capital Kigali has become --under the expatriate Tutsi led RPF government-- distinctly Anglo-American. English has become the dominant language in government and the private sector. Many private businesses owned by Hutus were taken over in 1994 by returning Tutsi expatriates. The latter had been exiled in Anglophone Africa, the US and Britain.
The Rwandan Patriotic Army (RPA) functions in English and Kinyarwanda, the University previously linked to France and Belgium functions in English. While English had become an official language alongside French and Kinyarwanda, French political and cultural influence will eventually be erased. Washington has become the new colonial master of a francophone country.
Several other francophone countries in Sub-Saharan Africa have entered into military cooperation agreements with the US. These countries are slated by Washington to follow suit on the pattern set in Rwanda. Meanwhile in francophone West Africa, the US dollar is rapidly displacing the CFA Franc -- which is linked in a currency board arrangement to the French Treasury.
Notes (Endnote numbering as in the original chapter)
Written in 1999, the following text is Part II of Chapter 5 on the Second Edition of The Globalization of Poverty and the New World Order. The first part of chapter published in the first edition was written in 1994. Part II is in part based on a study conducted by the author and Belgian economist Pierre Galand on the use of Rwanda's 1990-94 external debt to finance the military and paramilitary.
Africa Direct, Submission to the UN Tribunal on Rwanda, http://www.junius.co.uk/africa- direct/tribunal.html Ibid.
Africa's New Look, Jane's Foreign Report, August 14, 1997.
Jim Mugunga, Uganda foreign debt hits Shs 4 trillion, The Monitor, Kampala, 19 February 1997.
Michel Chossudovsky and Pierre Galand, L'usage de la dette exterieure du Rwanda, la responsabilité des créanciers, mission report, United Nations Development Program and Government of Rwanda, Ottawa and Brussels, 1997.
Ibid
Ibid
ibid, the imports recorded were of the order of kg. 500.000 of machetes or approximately one million machetes.
Ibid
Ibid. See also schedule 1.2 of the Development Credit Agreement with IDA, Washington, 27 June 1991, CREDIT IDA 2271 RW.
Chossudovsky and Galand, op cit
Ibid.
Ibid.
World Bank completion report, quoted in Chossudovsky and Galand, op cit.
Ibid
Ibid
See World Bank, Rwanda at http://www.worldbank.org/afr/rw2.htm.
Ibid, italics added
A ceiling on the number of public employees had been set at 38,000 for 1998 down from 40,600 in 1997. See Letter of Intent of the Government of Rwanda including cover letter addressed to IMF Managing Director Michel Camdessus, IMF, Washington, http://www.imf.org/external/np/loi/060498.htm , 1998.
Ibid.
Lynne Duke Africans Use US Military Training in Unexpected Ways, Washington Post. July 14, 1998; p.A01.
Musengwa Kayaya, U.S. Company To Invest in Zaire, Pan African News, 9 May 1997.
International Monetary Fund, Zaire Hyperinflation 1990-1996, Washington, April 1997.
Alain Shungu Ngongo, Zaire-Economy: How to Survive On a Dollar a Month, International Press Service, 6 June 1996.
Quoted in Therese LeClerc. "Who is responsible for the genocide in Rwanda?", World Socialist website at http://www.wsws.org/index.shtml , 29 April 1998.
Paul Mugabe, The Shooting Down Of The Aircraft Carrying Rwandan President Habyarimama , testimony to the International Strategic Studies Association (ISSA), Alexandria, Virginia, 24 April 2000.
Linda Melvern, Betrayal of the Century, Ottawa Citizen, Ottawa, 8 April 2000.
Ibid
Scott Peterson, Peacekeepers will not halt carnage, say Rwanda, rebels, Daily Telegraph, London, May 12, 1994.


The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine

The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine

Mon cher Helmut, Agaculama/Vidal: Rakiya Omar/Rudasingwa et leur chevauchée 1994
Vous me comblez d'aise. Agaculama a lancé ce que l'on nomme "un ballon" en journalisme. Et le ballon a cassé une vitre. Une nouvelle vraie ou fausse qui par elle même engendre démentis et confirmations. Et quand on écrème le tout, la vérité limpide apparaît. Bien sûr, Madame Théogène Rudasingwa, pardon Rakiya Omar, fait partie de la même structure que Madame Alison Liebfhalsky Desforges. African Rights est l'émanation efpéërienne d'African Rights Watch qui fut créée pour permettre aux Inkotanyi de gagner la guerre médiatique.
Je vous confirmerai, mon cher Helmut, que Rakiya Omar était au QG de Mulindi de 1993 à 1994 et qu'elle a accompagné la sanglante chevauchée fantastique du FPR jusqu'au Gisaka puis le Bugesera avec son équipe de scribes pharisianiques et d'ayatollah du Droitdelhommisme au service exclusif de Kagame! Sinon, comment expliquer que RO ait signé sa préface à son livre qui sert de réquisitoire aux procureurs d'Arusha, "Death, Despair and Defiance" de 1201 pages en septembre 1994? Seriez-vous capable en deux mois de rédiger et imprimer un bouquin de 1201 pages comme le firent Rakiya Omar et Alex de Waal en 1994? Voici exactement le parcours de Rakiya Omar, parcours qui correspond exactement à celui pris par les Inkotanyi, y compris leur passage par le Burundi avec l'aide de l'armée burundaise :
CHEVAUCHEE FANTASTIQUE DE RAKIYA OMAR EN 1994
DANS LES BAGAGES DU FPR.
Nairobi/Kenya 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30 avril, 1 mai
Ngara/Tanzania 3, 4 mai
Jonction avec le FPR 5 mai à Rusumo/Kibungo
Gahini/Kibungo 5, 6, 7, 8 mai
Rwamagana/Kibungo 8 mai
Gahini/Kibungo 9 mai
Nairobi/Kenya 12 mai
Byumba 18, 19, 20 mai
Rutare/Byumba 21 mai
Byumba 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27 mai
Kabuga/Kigali Ngali 27, 28 mai
Gahini/Kibungo 28 mai
Zaza/Bugesera 29 mai
Rukumbeli, Sake/Kibungo 29 mai
Nyamata/Bugesera 30, 31 mai, 1 juin
Ngenda/Bugesera 1 juin
Kamabuye/Bugesera 2 juin
Ruhuha/Bugesera 2 juin
Nyamata/Bugesera 2, 3, 4, juin
Kirundo/Burundi 4 juin
Nyamata/Bugesera 5 juin
Gashora/Bugesera 8, 9 juin
Cibitoke/Burundi 10 juin
Kivumu/Burundi 10, 11 juin
Mubuga/Burundi 11 juin
Shyogwe/Gitarama 11 juin
Ntongwe/Gitarama 11 juin
Tambwe/Gitarama 11 juin
Ruhango/Gitarama 12, 13 juin
Nyanza/Gitarama 14 juin
Tambwe/Gitarama 16 juin
Kabuga/Kigali Ngali 16 juin
Ndera/Kigali Ngali 17 juin
Kigali 17 juin
Kabuye/Kigali Ngali 18 juin
Kabuga/Kigali Ngali 19 juin
Gahini/Kibungo 17 juillet
Nyamata/Bugesera 20 juillet

A bon entendeur salut. Si l'Histoire est têtue, la mémoire d'Agaculama est encore plus têtue !!! Ce sont bien des faits fiables et vérifiables qui nourissent la Vérité, pas des calembradaines a posteriori.
Bien amicalement, Helmut.
Umutabazi Agaculama, l'A.M.I. des Abanyarwaanda.

The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
http://www.iff-ifoundfreedom.com/freedom/nazi1.html

Ladies and Gentlemen:

Allow me to express my appreciation & gratitude to the Mrs. Condoleezza Rice for this invaluable report on the extermination of the majority of Rwandans who happened to be born Hutus. This reports plays a meaningful and significant role to contribute towards peace in Rwanda and justifies the Spanish arrest warrants AGAINST RPF MILITARY HIGH RANKING OFFICERS. I am very proud to see the Spanish judge coming to the same conclusion with RPF leadership indictment. I am grateful to the Us Dept State for their high expertise and professional work theyfve produced relating the daily crimes faced by my fellow citizens( I have great memories about them in 1996-1997 up to 1998).

Frankly I am unimpressed with this ongoing genocide in R wanda at all levels across the country. If you happen to be an interior Hutu, please donft make loudly comments about the ongoing genocide highlighted by the US State Department.. Otherwise you are going to kick a sleeping dog, and I tell you what: with these arrest warrants, RPF criminals became mad, angry dogs. So be prepared to be bitten and be bitten bad. These RPF Nazis have no interest or intention whatsoever to earnestly surrender before the Court.

Thousands of Hutu children are charged with genocide in the Rwanda schools. Bodily or mental harm, they run away from schools and very often from their families to become street children. Their trauma, sickness, deaths have never been investigated or explained. Their families are never told. Many Rwandans who are believed to be born Hutus remains are buried in unmarked graves, often-mass graves. Genocide doesn't always happen quickly!
Hutu children were and are forcibly taken from their parents and transferred to Tutsi families to privent 'Ingengabitekerezo ya genocide" and sometimes are taken to the brainwashing Ingando's in the pursuit of a genocide. Let THEM face the ugly Truth.

Jean-Christophe Nizeyimana

Executive Secretary

ARGR – INTABAZA RWANDAN SURVIVORS ASSOCIATION

Utrecht, March 12, 2008