Rwanda: Cartographie des crimes
Rwanda: cartographie des crimes du livre "In Praise of Blood, the crimes of the RPF" de Judi Rever
Kagame devra être livré aux Rwandais pour répondre à ses crimes: la meilleure option de réconciliation nationale entre les Hutus et les Tutsis.
Let us remember Our People
Let us remember our people, it is our right
You can't stop thinking
Don't you know
Rwandans are talkin' 'bout a revolution
It sounds like a whisper
The majority Hutus and interior Tutsi are gonna rise up
And get their share
SurViVors are gonna rise up
And take what's theirs.
We're the survivors, yes: the Hutu survivors!
Yes, we're the survivors, like Daniel out of the lions' den
(Hutu survivors) Survivors, survivors!
Get up, stand up, stand up for your rights
et up, stand up, don't give up the fight
“I’m never gonna hold you like I did / Or say I love you to the kids / You’re never gonna see it in my eyes / It’s not gonna hurt me when you cry / I’m not gonna miss you.”
The situation is undeniably hurtful but we can'stop thinking we’re heartbroken over the loss of our beloved ones.
"You can't separate peace from freedom because no one can be at peace unless he has his freedom".
Malcolm X
Welcome to Home Truths
The year is 1994, the Fruitful year and the Start of a long epoch of the Rwandan RPF bloody dictatorship. Rwanda and DRC have become a unique arena and fertile ground for wars and lies. Tutsi RPF members deny Rights and Justice to the Hutu majority, to Interior Tutsis, to Congolese people, publicly claim the status of victim as the only SurViVors while millions of Hutu, interior Tutsi and Congolese people were butchered. Please make RPF criminals a Day One priority. Allow voices of the REAL victims to be heard.
Everybody Hurts
“Everybody Hurts” is one of the rare songs on this list that actually offers catharsis. It’s beautifully simple: you’re sad, but you’re not alone because “everybody hurts, everybody cries.” You’re human, in other words, and we all have our moments. So take R.E.M.’s advice, “take comfort in your friends,” blast this song, have yourself a good cry, and then move on. You’ll feel better, I promise.—Bonnie Stiernberg
KAGAME - GENOCIDAIRE
Paul Kagame admits ordering...
Paul Kagame admits ordering the 1994 assassination of President Juvenal Habyarimana of Rwanda.
Why did Kagame this to me?
Inzira ndende
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Hutu Children & their Mums
Rwanda-rebranding
Rwanda-rebranding-Targeting dissidents inside and abroad, despite war crimes and repression
Rwanda has “A well primed PR machine”, and that this has been key in “persuading the key members of the international community that it has an exemplary constitution emphasizing democracy, power-sharing, and human rights which it fully respects”. It concluded: “The truth is, however, the opposite. What you see is not what you get: A FAÇADE”
Rwanda has hired several PR firms to work on deflecting criticism, and rebranding the country.
Targeting dissidents abroad
One of the more worrying aspects of Racepoint’s objectives
was to “Educate and correct the ill informed and factually
incorrect information perpetuated by certain groups of expatriates
and NGOs,” including, presumably, the critiques
of the crackdown on dissent among political opponents
overseas.
This should be seen in the context of accusations
that Rwanda has plotted to kill dissidents abroad. A
recent investigation by the Globe and Mail claims, “Rwandan
exiles in both South Africa and Belgium – speaking in clandestine meetings in secure locations because of their fears of attack – gave detailed accounts of being recruited to assassinate critics of President Kagame….
Ways To Get Rid of Kagame
How to proceed for revolution in Rwanda:
- The people should overthrow the Rwandan dictator (often put in place by foreign agencies) and throw him, along with his henchmen and family, out of the country – e.g., the Shah of Iran, Marcos of Philippines.Compaore of Burkina Faso
- Rwandans organize a violent revolution and have the dictator killed – e.g., Ceaucescu in Romania.
- Foreign powers (till then maintaining the dictator) force the dictator to exile without armed intervention – e.g. Mátyás Rákosi of Hungary was exiled by the Soviets to Kirgizia in 1970 to “seek medical attention”.
- Foreign powers march in and remove the dictator (whom they either instated or helped earlier) – e.g. Saddam Hussein of Iraq or Manuel Noriega of Panama.
- The dictator kills himself in an act of desperation – e.g., Hitler in 1945.
- The dictator is assassinated by people near him – e.g., Julius Caesar of Rome in 44 AD was stabbed by 60-70 people (only one wound was fatal though).
- Organise strikes and unrest to paralyze the country and convince even the army not to support the dictaor – e.g., Jorge Ubico y Castañeda was ousted in Guatemala in 1944 and Guatemala became democratic, Recedntly in Burkina Faso with the dictator Blaise Compaoré.
Almighty God :Justice for US
Killing Hutus on daily basis
RPF Trade Mark: Akandoya
Fighting For Our Freedom?
KAGAME VS JUSTICE
Monday, September 29, 2008
K1
Déclaration de Pierre Péan au tribunal de Paris le 23/09/2008.
Après la déclaration de Claude Durand, qui représente Pierre Péan et à la Librairie Arthème Fayard, dans le procès, Pierre Péan a fait la déclaration suivante:
Monsieur le Président,Je vis ma mise en examen pour incitation à la haine raciale et diffamation raciale comme une flétrissure. Une flétrissure plus grave que la marque au fer rouge de mon ancêtre condamné pour faux-saunage et mort deux ans plus tard au bagne de Brest. Lui n'avait fait que vendre en Mayenne du sel acheté en Bretagne aux seules fins de nourrir sa famille... Ce qui m'est imputé est bien plus grave que d'avoir tenté d'éviter les gabelous pour ne pas payer une taxe inique. Si le droit pénal qualifie l'incitation à la haine raciale de délit, je la considère, quant à moi, comme un crime. Elle aboutit en effet toujours à l'effusion de sang...
Depuis presque trois ans, je suis traîné dans la boue par de nombreux médias -je pense notamment à Charlie-Hebdo qui cisèle les contours d'une liberté d'expression à sa main ; dans le meilleur des cas, j'y suis présenté comme un raciste, mais aussi comme un antisémite, un révisionniste, voire un négationniste, comme ce fut aussi le cas dans Le Point sous la plume de M. Bernard-Henri Lévy.
C'est tout simplement insupportable. D'ailleurs, mon cœur n'a pas supporté ces attaques monstrueuses et injustes. Si vous deviez suivre l'accusation de SOS Racisme, relayant l'association Ibuka, elle-même courroie de transmission du gouvernement de Kigali, c'est toute ma vie, tous mes combats, tous mes engagements que vous rayerez d'un trait.
Cette affaire m'a amené à regarder en arrière et à me poser beaucoup de questions. Je ne vais pas imposer au Tribunal la relation détaillée d'un demi-siècle d'une vie bien remplie, mais je crois indispensable qu'il sache le rôle important qu'ont joué dans mon parcours mes engagements contre le colonialisme, contre le racisme et pour le développement de ce qu'on appelait alors le tiers-monde. Après avoir milité contre l'Algérie française, participé aux grandes manifestations parisiennes, notamment, celle de Charonne en 1962, je suis parti en Afrique, à la fin de l'année 1962, avec un contrat gabonais - et non français - comme attaché de cabinet du ministre des Finances du Gabon. J'étais et je suis resté longtemps ce qu'on appelait un tiers-mondiste. J'ai vécu au Gabon jusqu'à la fin de l'année 1964, où j'ai milité contre le néo-colonialisme français. Tellement milité que j'ai été contraint de quitter le Gabon plus vite que prévu...
Depuis cette époque, j'ai maintenu des liens constants avec l'Afrique et les Africains. J'ai dû aller pas loin d'une centaine de fois sur le continent ; j'ai écrit plusieurs livres sur les relations entre la France et l'Afrique, dont celui qui m'a révélé au grand public, Affaires africaines, en 1983, mais aussi L'Argent noir, L'Homme de l'ombre, Manipulations africaines, Main basse sur Alger...
J'ai noué et gardé des relations étroites avec de nombreux Africains. J'ai été parrain de SOS Racisme, ai participé avec Christophe Nick à la création de Stop La Violence... L'Afrique était tellement présente à la maison que, dès qu'elle a fini ses études, ma fille s'est installée en Afrique. Elle y vit toujours avec ses trois enfants. Ma femme, que j'ai connue en Afrique, a une filleule congolaise. Ma sœur a épousé un Camerounais, est marraine d'une petite Congolaise, et, dans la communauté africaine de Sablé, elle est affectueusement surnommée " la maman des blacks "...
Malgré ce contexte, j'aurais donc, en 2005, à 67 ans, subitement et brutalement envoyé toutes mes convictions par-dessus bord, et été saisi d'une haine irraisonnée contre les Tutsis, j'aurais soudain mis toute mon énergie à leur faire du mal... Cela n'a évidemment pas de sens. Je respecte les Tutsis comme je respecte tous les citoyens du monde, quelle que soit leur origine, leur couleur ou leur religion, et j'éprouve même à leur égard une très grande compassion, en ayant toujours en tête le génocide qui les a visés en 1994.
Au début de ce procès, et pour apprécier les phrases qui me sont reprochées dans les pages 41 à 44 de mon livre Noires fureurs, blancs menteurs, il est important que le Tribunal comprenne la démarche qui m'a conduit à écrire ce livre.Comme tout le monde, j'avais été très choqué par les images des massacres à la machette diffusées par toutes les chaînes en avril-mai 1994, massacres qualifiés quelques semaines plus tard de " génocide des Tutsis et des Hutus modérés ". J'ai d'ailleurs été confronté personnellement aux conséquences d'un des premiers meurtres qui ont suivi l'attentat contre l'avion qui transportait les deux présidents rwandais et burundais, dans lequel a péri, le 6 avril 1994, le président Habyarimana : l'assassinat d'Agathe Uwilingiyimana, la Première ministre hutue en exercice. J'ai en effet participé au sauvetage de ses cinq enfants... J'ai suivi avec étonnement les attaques violentes contre la France quand a été décidée l'opération Turquoise ; alors que je terminais mon livre Une jeunesse française, j'ai eu le privilège de recevoir les confidences de François Mitterrand sur le drame rwandais, le 1er juillet 1994, juste avant qu'il ne reçoive Yoweri Museveni, le président de l'Ouganda ; j'ai vu pleurer dans les couloirs de l'Élysée des responsables français de la politique africaine qui ne comprenaient pas pourquoi la France était si violemment attaquée... Mais j'ai surtout, en 1996, reçu les confidences d'un ancien militant panafricain proche d'un des membres FPR du Network Commando qui a monté l'attentat du 6 avril 1994 contre l'avion présidentiel. Attentat qui avait pour objectif la prise de pouvoir par les rebelles du FPR, tutsis dans leur très grande majorité. Attentat dont tout le monde s'accorde à dire qu'il a été le facteur déclenchant du génocide des Tutsis et des Hutus modérés.
À partir de là, j'ai évidemment porté une attention plus grande à tout ce qui se disait et s'écrivait sur le drame rwandais. J'ai écrit avec Jean-François Bizot mon premier article sur ce sujet dans L'Almanach d'Actuel de 1997. Article dans lequel était déjà dit l'essentiel, à savoir que Paul Kagame, patron du renseignement militaire d'Ouganda, était parti d'Ouganda à la tête d'exilés tutsis armés par ce pays pour prendre le pouvoir à Kigali par la force, en 1994. Nous disions aussi que Paul Kagame avait terminé sa conquête en abattant l'avion dans lequel se trouvait le président du Rwanda, et qu'il savait pertinemment qu'en agissant ainsi il déchaînerait la colère des Hutus contre les Tutsis du Rwanda, considérés par eux comme des partisans des rebelles du FPR. Ce n'est pas très élégant de se citer, mais, en la circonstance, je crois que c'est important. Dans Actuel, nous avions notamment écrit ces quelques phrases : " Mettez-vous dans la tête de Kagame au moment où il décide de "dessouder" les deux présidents hutus du Rwanda et du Burundi. Il sait qu'il va précipiter le chaos, enclencher le génocide de son propre peuple, les Tutsis. À deux ans, il a dû fuir le premier génocide [allusion aux exactions de 1959, à l'heure de l'indépendance, qui vit des milliers de Tutsis s'exiler]. Il ne voit pas d'autre solution pour contraindre les Tutsis à l'insurrection. En bon révolutionnaire, il se dit que la fin justifie les moyens. On n'écrit pas l'histoire avec un poignard en caoutchouc. " Je dois dire que ce très long article resta à l'époque sans échos... Personne ne le reprit, pas même pour le contester, ni alors, ni ultérieurement.
L'année d'après, en 1998, à la suite des attaques médiatiques lancées contre la France, relayées par quelques associations - Survie en tête - et par des supporters acharnés du nouveau pouvoir de Kigali, une mission parlementaire d'information a cherché à savoir si politiques et militaires français s'étaient mal comportés au Rwanda. Le rapport Quilès, qui concluait que la France avait peut-être commis des erreurs au Rwanda, mais qu'en aucun cas elle n'avait été complice du génocide, ne calma ni Kigali, ni ses supporters français qui, au contraire, ne cessèrent, après coup, d'élever le niveau de leurs attaques. En omettant bien entendu d'évoquer la responsabilité du Network Commando dans l'attentat du 6 avril 1994...
Dès cette époque, la version de Kigali s'était pratiquement imposée comme la version officielle du drame rwandais. Version qui présente l'avantage d'être simple, je dirai même simpliste. Elle réduit en effet le drame rwandais à une confrontation entre le Mal et le Bien, les Méchants et les Bons, les méchants Hutus et les bons Tutsis... À en croire la vulgate médiatique, et pour faire bonne mesure, les Hutus auraient été dirigés par un " nazi tropical ", aidé par Mitterrand-Hitler et ses Waffen-SS...
En 2000, de plus en plus exaspéré par la propagation de ces contre-vérités manifestes, je tentai de les démasquer en initiant une nouvelle enquête sur les commanditaires de l'attentat du 6 avril, convaincu que la révélation de l'implication de Paul Kagame lui-même dans cet attentat, et donc de sa responsabilité personnelle dans le génocide, pouvait au moins faire réfléchir les gens de bonne foi... Je publiai le résultat de cette enquête dans Le Nouveau Papier journal. L'essentiel des conclusions du juge Bruguière, qui devaient fonder ses mandats d'arrêt internationaux lancés en décembre 2006, s'y trouvait... Mais ce fut un nouveau coup d'épée dans l'eau. Personne n'osa se faire l'écho des résultats de mon enquête. Les télévisions, comme les principaux médias, continuaient d'avaliser les mensonges du chef d'État rwandais que d'aucuns, comme le professeur belge Reyntjens, qui témoignera devant vous, considèrent comme le " plus grand criminel de guerre vivant ". Comme on le vit faire jadis en Union soviétique, les médias continuèrent à donner la parole exclusivement à des " idiots utiles ", comme on les appelait du temps des " compagnons de route ", et à des militants déguisés en témoins. Je ne parle pas ici des récits sincères de survivants qui perdirent toute leur famille dans les massacres, je respecte leur souffrance et leur désir de témoigner ; comme tous les témoins, ils détiennent, eux, un fragment de l'histoire. Mais l'histoire, si elle les englobe, les dépasse grandement, surtout quand elle est encore en train de se faire et que certains instrumentalisent leur souffrance.
Devant ce spectacle, mon irritation a progressivement laissé place à de la colère : car l'installation par la force de Paul Kagame à Kigali n'a pas étanché sa soif de pouvoir. Il a poursuivi la guerre au-delà des frontières du Rwanda, débordant largement (et c'est peu dire) sur l'est de la République démocratique du Congo... Les soldats du FPR, aidés des Ougandais et protégés par les forces spéciales américaines, sous prétexte de traquer les génocidaires vont tuer des centaines de milliers de Rwandais et de Congolais ; ils déstabilisent le Zaïre, allant finalement jusqu'à Kinshasa pour placer Laurent-Désiré Kabila, leur marionnette, au pouvoir en 1997. Les crimes de masse rwandais ont été accompagnés d'un pillage massif de richesses. L'année suivante, sous prétexte que leur marionnette n'exécute pas leurs décisions au doigt et à l'œil, les soldats du FPR rééditent leurs exploits militaires dans l'ex-Zaïre. Parce que Paul Kagame a réussi à s'imposer comme le représentant des victimes du génocide rwandais, la Communauté internationale ne réagit pas aux crimes de masse, qualifiés de crime de génocide par un juge espagnol, commis par son ordre et sous sa responsabilité.
Le cœur de l'Afrique saigne depuis maintenant 18 années ! J'ai, dans un premier temps, tenté de convaincre des hommes politiques et des journalistes de réagir, d'examiner la situation globale, de dénoncer les mensonges de Paul Kagame... La publication par Le Monde, en mars 2004, d'une partie de l'enquête du juge Bruguière a paradoxalement insufflé à Kigali et à ses thuriféraires un nouvel élan de combativité pour propager leur version mensongère de l'histoire du drame rwandais, pour accuser et insulter la France, ses personnels politiques et militaires...Je décidai donc de me battre à nouveau contre cette désinformation. Et la seule arme que je connaisse, c'est l'enquête. Une enquête approfondie, rapportée dans un livre de 544 pages, qui permette de faire un bout de chemin vers la vérité. Enquête qui visait à exposer comment la réécriture de l'histoire s'était faite, dédouanant de ses responsabilités Paul Kagame dans l'attentat du 6 avril 1994. Car le facteur déclenchant du génocide, je le répète, a bel et bien été cet attentat, et ce point de vue est désormais partagé par de nombreux autres connaisseurs de ce dossier.
Je mène des enquêtes depuis bientôt 40 ans et me suis spécialisé dans les enquêtes sensibles depuis une trentaine d'années. Pour approcher le drame rwandais, j'ai utilisé les mêmes méthodes que d'habitude, interrogeant beaucoup de monde, mais privilégiant au maximum les sources écrites. Toutefois, j'ai décidé de ne pas me rendre au Rwanda, car j'estimais qu'interroger des témoins sous une dictature sanguinaire qui laisse croupir des dizaines de milliers de gens en prison, qui a installé partout des tribunaux populaires, et élimine qui bon lui semble, n'avait aucun sens. La qualification de " dictature sanguinaire " ne relève pas ici d'une provocation : ce diagnostic a été porté par de nombreux observateurs et ONG, mais aussi et surtout par la justice espagnole, agissant à la suite d'une plainte du Forum international pour la vérité et la justice en Afrique des Grands Lacs présidé par Juan Carrero, pour l'assassinat de neuf Espagnols au Rwanda et en RDC (deux missionnaires, quatre frères maristes et trois membres de Médecins du Monde Espagne).
Je crois en effet qu'il est important pour la clarté des débats qui vont suivre d'avoir constamment à l'esprit la nature du régime dirigé par Paul Kagame. Et je me limiterai pour l'instant à vous lire le début de l'ordonnance espagnole qui a abouti en février dernier au lancement de 40 mandats d'arrêt contre l'appareil politico-militaire du pouvoir en place à Kigali :" À ce jour se détachent des indices rationnels et fondés selon lesquels, à partir du mois d'octobre 1990, un groupe politico-militaire fortement armé et organisé a déclenché une série d'actions à caractère criminel sur le territoire rwandais à partir de l'Ouganda.
" Au cours des quatre premières années, on a assisté à différentes actions organisées et systématiques dont le but était l'élimination de la population civile, tant par l'ouverture d'hostilités belliqueuses contre l'armée rwandaise que par la perpétration d'actes terroristes d'amplitude et d'intensité diverses, exécutés sur le territoire rwandais, principalement dans les zones septentrionale et centrale, toute cette action étant déployée sous un commandement stable et structuré, sur les plans tant stratégique qu'organisationnel. "
Une fois le pouvoir arraché par la violence, [ce groupe] a instauré avec les mêmes méthodes un régime de terreur et une structure criminelle parallèle à l'état de droit, ayant pour fin planifiée et préméditée la séquestration, le viol de femmes et de fillettes, la perpétration d'actes terroristes (parfois conduits dans le but de simuler qu'ils avaient été commis par leurs ennemis), l'incarcération de milliers de citoyens sans la moindre instruction judiciaire, l'assassinat sélectif de personnes, la destruction et l'élimination systématique des cadavres par leur entassement dans des fosses communes sans identification aucune, l'incinération massive des corps ou leur précipitation dans les lacs et rivières, ainsi que les attaques non sélectives contre la population civile sur la base d'une présélection ethnique, dans le but d'éliminer l'ethnie majoritaire, et incluant aussi la commission d'actes à caractère belliqueux tant au Rwanda que dans le pays voisin, le Zaïre (actuellement République Démocratique du Congo), y perpétrant des massacres indiscriminés et systématiques de la population réfugiée, ainsi que des actes de pillage sur grande échelle dans le but de pourvoir à l'autofinancement de ces activités criminelles en sus de l'enrichissement illicite des responsables. "
Le régime de Kigali a depuis longtemps compris l'importance de la "communication" pour sa survie et sait en tirer les ficelles. A-t-on naguère approché la réalité soviétique par des enquêtes menées en URSS, en interrogeant telles ou telles personnes au vu et au su des autorités ? Évidemment pas. Ce sont les défecteurs et les dissidents qui ont réussi à lever le voile sur la vraie nature du régime stalinien. Mais il existe suffisamment d'exilés chassés du Rwanda, y compris d'anciens proches de Kagame, pour contourner cette difficulté...Après avoir approfondi ce que je savais déjà de l'attentat du 6 avril 1994, je me suis plongé dans une imposante masse de matériaux que j'ai pu réunir sur le drame rwandais : notamment le rapport Quilès, des documents de l'Élysée, la revue de presse et, plus surprenant, de très nombreux documents rédigés par des Hutus mais qui, depuis 1994, sont littéralement frappés d'interdit pour le simple motif qu'ils sont Hutus, donc supposés tous et comme génétiquement génocidaires.
Assez rapidement, j'ai éprouvé une bizarre sensation que je n'avais jamais ressentie dans mes enquêtes précédentes. Et Dieu sait que j'ai souvent approché des gens peu recommandables, pénétré dans des univers glauques, été à de multiples reprises confronté à la désinformation et aux mensonges... Là, j'ai été frappé par l'aspect systématique, je dirais presque industriel des trucages, des faux témoignages, qui servaient à créer de toutes pièces ce qui devait apparaître à presque tous comme des vérités. Frappé par les manipulations de l'histoire opérées par les vainqueurs et par le détournement de certains mots comme celui de " victimes ", qui ne peuvent être que tutsies. Même le TPIR ne me semblait pas au-dessus de tout soupçon, puisqu'il refusait de poursuivre les responsables des massacres commis par le FPR. Comme l'a écrit Montaigne, le mensonge n'a pas, comme la vérité, un seul visage. " Car nous prendrions pour certain l'opposé de ce que dirait le menteur. Mais le revers de la vérité a cent mille figures, et un champ indéfini ", écrit-il.
Mon livre se devait de scruter les mensonges rwandais et de démasquer les menteurs qui entendaient imposer au monde une version falsifiée de l'Histoire. Noires fureurs, blancs menteurs est d'abord un livre sur les mensonges du pouvoir en place à Kigali.
Comme je l'ai écrit à la page 44 de mon livre, " les militaires utilisent souvent des leurres - avions, tanks, camions en carton ou en bois - pour que l'ennemi croie à une attaque imminente, ou gaspille ses munitions sur de fausses cibles... Les rebelles tutsis ont fait beaucoup mieux. Ils ont réussi jusqu'à présent à falsifier complètement la réalité rwandaise en imputant à d'autres leurs propres crimes et actes de terrorisme, et en diabolisant leurs ennemis. " Enquêter sur le Rwanda relève du pari impossible, tant le mensonge et la dissimulation ont été élevés par les vainqueurs au rang des arts majeurs. (Cette phrase, qui figure dans la plainte de SOS Racisme, je l'assume comme toutes les autres.) Ce qu'on y voit n'a rien de commun avec la réalité, mais avec les faux-semblants créés par Paul Kagame et ses stratèges. Les masques sont partout. Kagame et ses collaborateurs tutsis ont jusqu'à présent réussi à ce que l'opinion publique internationale prenne des vessies pour des lanternes... "Face à un tel constat, dressé au terme de plusieurs mois d'enquête, j'ai éprouvé le besoin d'aller au-delà de l'enchaînement des faits décrivant la guerre déclenchée en octobre 1990, date à laquelle les rebelles tutsis pénétrèrent au Rwanda. La sophistication de la guerre de désinformation menée par le FPR m'a obligé à tenter de mieux comprendre l'histoire et la culture du Rwanda. Au-delà de la lecture de quelques livres, j'ai ainsi rencontré Antoine Nyetera. Tutsi, descendant du roi Kigeri III, il a une excellente connaissance de l'histoire rwandaise et de ses principaux acteurs. Il est considéré comme un " observateur impartial des événements, mieux placé qu'aucun autre témoin pour clarifier certains problèmes qu'un expert étranger ne peut appréhender ", dis-je pour reprendre un document émanent du TPIR. Il a témoigné à plusieurs reprises devant de prestigieuses assemblées, notamment devant le Parlement européen. Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a fait appel à lui : il s'est rendu à Arusha en février, juillet 2002 et septembre 2006. Son témoignage était intitulé Le Mythe tutsi et son influence sur la culture du mensonge et de la violence au Rwanda.
Abordant ce chapitre, j'ai voulu replacer la désinformation, utilisée comme une arme de guerre par le FPR pour masquer sa stratégie de conquête militaire du pouvoir entre 1990 et 1994, dans la longue histoire rwandaise marquée par l'usage de ce que j'ai appelé le "mensonge", qui porte un nom spécifique en kinyarwanda : l'ubengwe. Les passages qui me sont reprochés figurent dans un premier chapitre qui ne fait que poser des jalons, " rudiments d'histoire et de géographie ", ai-je écrit (pour bien préciser que je n'ai pas la prétention de faire œuvre d'historien, mais qu'il faut bien fournir au lecteur français de quoi se faire une idée de l'histoire du pays) ; il était aussi indispensable d'adjoindre une " brève " présentation des spécificités de la société rwandaise, notamment de cette " culture du mensonge " qui est une manière de civilité très particulière, qui n'a d'ailleurs rien d'extraordinaire et est connue de longue date. Je crois n'avoir pas procéder différemment des spécialistes du terrorisme proche- et moyen-oriental qui, avant d'exposer leurs analyses, évoquent la " takya " qui est pratiquée dans ces régions : un droit de mentir pour défendre ses convictions.
L'existence d'une " culture du mensonge " au Rwanda, qui choque tant le président de SOS Racisme, est une évidence non seulement pour Antoine Nyetera, mais pour tous les Rwandais, un fait culturel indéniable que plusieurs scientifiques se sont attachés à étudier. Il s'agit, je l'ai dit, de l'ubgenge ou ubwenge, puisque la langue rwandaise possède ce terme spécifique pour le nommer.
En langue française, aucun mot ne saurait le restituer parfaitement : on peut le traduire approximativement par mensonge, ruse, dissimulation, réserve, etc. Des témoins vous parleront mieux que moi de l'ubwenge. Je me limiterai ici à citer le professeur Pierre Erny qui, dans une étude publiée dans le numéro 40 des Cahiers de sociologie économique et culturelle (INIST/CNRS), en 2003, intitulée Ubgenge : intelligence et ruse à la manière Rwanda et Rundi. Il écrit : " Dans une société où "la vérité n'est pas un élément dominant dans l'échelle des valeurs", où non seulement tout le monde est susceptible de dissimuler la vérité, mais où le "mensonge" est classé parmi les beaux-arts et les jeux de l'esprit parmi les plus excitants, personne n'est dupe, tout le monde sait à quoi s'en tenir, et comment adapter sa conduite. Autrement dit, seuls ceux du dehors se font avoir.
"Je ne dis rien d'autre. Mais, dans le cas du Rwanda, malheur à ceux qui contestent le moins du monde la version officielle. Il ne fait d'ailleurs pas bon, aujourd'hui, mettre en doute les versions officielles. Et comme il s'agit ici d'un génocide, voire d'un double génocide, on se complaît à ramener tous ces types de massacres à un seul, celui de la destruction des Juifs d'Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. J'étais bien conscient de ce piège. J'ai écrit page 22 de mon livre : " Pour rendre leur thèse inexpugnable, les défenseurs inconditionnels de Kagame ont déployé un "plan com" redoutable : assimiler ceux qui contestaient leurs thèses aux révisionnistes qui nient la réalité des chambres à gaz ou le nombre des victimes de la Shoah. Pour disqualifier ceux qui doutent de la moralité de l'actuel Président rwandais, le président de Survie n'a pas hésité à parler de "négrophobie".
" Ainsi s'est peu à peu développé un redoutable usage rhétorique du vocabulaire et du corpus d'analyses engendrés par la Shoah. En somme, puisqu'il y a eu génocide au Rwanda, il y avait forcément des nazis, des tortionnaires... et, dans la foulée, un lot de révisionnistes. Quiconque émettait quelques doutes sur la vision "kagamiste" des événements s'exposait à être à son tour rangé dans le camp des néo-faurissoniens. "C'est ce qui m'arrive, mais je dois dire que je ne suis pas seul dans ce cas ; y figurent aussi des gens éminemment respectables. Je pense notamment au journaliste Stephen Smith, qui témoignera jeudi devant vous, mais aussi au juge Bruguière qui, après avoir lancé ses mandats d'arrêt contre l'entourage de Paul Kagame, a été traité à Kigali de révisionniste, et même de négationniste ; mais aussi le juge espagnol Merelles qui, après avoir lancé 40 mandats d'arrêt contre les principaux collaborateurs de Kagame, essuie à son tour les mêmes accusations et calomnies. Les deux juges font d'ailleurs l'objet d'attaques en justice intentées par le pouvoir de Kigali...
Je me suis longtemps demandé pourquoi le président de SOS Racisme intervenait dans ce débat aux côtés de François-Xavier Ngarambe qui, en tant que président d'Ibuka, a été chargé, début 2006, par le pouvoir de Kigali, d'engager des poursuites judiciaires contre moi. Pourquoi, lors de la conférence de presse annonçant en octobre 2006 la plainte déposée contre moi et mon éditeur, il parla d'" escroquerie manifeste " à propos de mon livre et laissa l'avocat Bernard Maingain parler à mon propos de " retour à la fascination d'un certain pétainisme ".
Au printemps dernier, en lisant le livre intitulé Rwanda. Pour un dialogue des mémoires, publié en avril 2007 par les éditions Albin Michel et l'Union des Étudiants Juifs de France avec une préface de Bernard Kouchner, j'ai enfin compris. Dans cet ouvrage qui a été écrit par " des enfants de déportés juifs et des descendants d'esclaves noirs ", pour reprendre la formule de Bernard Kouchner, après un voyage d'une semaine au Rwanda, en février 2006, qui leur permit de rencontrer des rescapés du génocide, Dominique Sopo, en tant que " descendant d'esclave noir ", développe sa propre vision du drame rwandais. Sa contribution m'a permis de constater qu'il reprenait sans nuances la version officielle de la dictature en place à Kigali en l'intégrant à sa propre vision de l'histoire du monde, et qu'il n'hésite pas à son tour à assimiler le génocide des Tutsis et des Hutus modérés à la Shoah...Pour Dominique Sopo, ce qui s'est passé au Rwanda n'est que le produit du racisme et du colonialisme occidentaux. Le génocide rwandais est, selon lui, le " dernier maillon d'une longue chaîne " (page 58) qu'il décrit comme prenant sa source dans la philosophie grecque, dans laquelle il voit les prémisses du racisme : " En identifiant le beau et le bien, n'incitait-elle pas à chercher les signes du mal dans l'aspect physique ? " (page 58) Ce qui n'empêche pas Sopo d'utiliser lui aussi les mêmes critères manichéens pour analyser le monde et l'histoire : d'un côté les bons, de l'autre les méchants. Souscrivant à cette dialectique primaire, il présente l'Afrique comme un paradis perdu depuis l'arrivée des Blancs...
Le drame rwandais n'échappe pas, sous sa plume, à cette analyse rudimentaire. Reprenant la thèse de l'école burundo-française animée par Jean-Pierre Chrétien, Dominique Sopo explique que c'est l'administration coloniale du Rwanda (allemande, puis belge, je me permets de le rappeler) qui transforma deux catégories sociales, les éleveurs et les paysans, en deux races distinctes, les Tutsis et les Hutus. Le président de SOS Racisme ajoute une touche personnelle à la diabolisation des Hutus en en parlant comme " d'une race par ailleurs colonisatrice " (page 61). (Comment Sopo peut-il parler de race alors que les Hutus n'étaient - selon lui - qu'une catégorie sociale avant l'arrivée des colons ? Ce gros mot lui aura probablement échappé !) Si les Hutus sont ce qu'ils sont, c'est-à-dire des génocidaires, c'est, selon le président de SOS Racisme, parce qu'ils ont intégrés " la vision coloniale de la société rwandaise " (page 62). Autrement dit, si les Hutus sont apparemment noirs, ils sont en réalité Blancs à l'intérieur, donc mauvais. Du texte de Dominique Sopo il ressort que les Tutsis, eux, n'ont pas intégré la " vision coloniale ", qu'ils ont perdu le pouvoir parce qu'ils avaient des " prétentions indépendantistes ", et qu'ils sont donc restés, eux, authentiquement noirs.
À partir de là, Dominique Sopo construit toute une histoire dans laquelle les Hutus sont décrits comme des nazis portant en eux l'idéologie génocidaire qui ne pouvait que déboucher sur le drame de 1994. Il fait du Manifeste des Bahutu, publié en 1957 par des intellectuels hutus qui réclamaient le partage des terres et la participation des Hutus à l'administration territoriale alors entre les mains des Tutsis, le Mein Kampf du Rwanda : " Ce manifeste, écrit Dominique Sopo, jetait les bases idéologiques à venir " (pages 62 et 63). Le président de SOS Racisme impute in fine la responsabilité historique du génocide rwandais aux Blancs pour avoir imprégné les Hutus de leur vision coloniale de la société rwandaise. Dans la même logique, il explique que les Tutsis " membres d'une catégorie sociale " et " résidents multiséculaires du Rwanda ", se trouvèrent " racialisés " par les colons, et par là " extériorisés ". Je le cite : " On finira d'ailleurs par les surnommer les "Juifs d'Afrique", ce qui, chacun en conviendra, n'était pas de très bon augure " (page 61).Avant d'écrire une telle phrase, le militant antiraciste qu'il est aurait dû travailler un peu plus son dossier. Le travailler, en tout cas, au-delà de la semaine qu'il passa au Rwanda en février 2006, où il n'écouta que la version fabriquée par les Tutsis ultras, à la tête de la dictature installée à Kigali.
Il aurait ainsi découvert que l'expression " Juifs d'Afrique " fut utilisée à dessein par les Tutsis eux-mêmes dans leur propagande. Ainsi, c'est le journal Impuruza1 qui en use pour la première fois en 1983 : " Une nation en exil, un peuple sans leadership, les "Juifs d'Afrique", une nation sans Etat, toutes ces expressions pourraient faire des titres merveilleux pour décrire la saga de notre peuple... " Plus prosaïquement, il aurait suffi à Dominique Sopo de rencontrer des Rwandais n'appartenant pas au FPR et ne résidant pas actuellement au Rwanda pour se rendre compte que sa vision du Rwanda est totalement idéologique, que si les Tutsis et les Hutus se sentent différents, leurs différences ne sont pas de nature économique, mais ethnique, parce que les premiers ont dominé les seconds jusqu'à la fin des années 1950 : c'est cette réalité que l'administration coloniale a jadis prise en compte et cristallisée. Des historiens du Rwanda et des Rwandais vous exposeront à ce propos une vision toute différente de celle de Sopo.Dans son texte, et malgré une critique liminaire formelle de l'assimilation des Tutsis aux Juifs, Sopo revient constamment sur la similitude de destin des Juifs et des Tutsis, et par contrecoup des Hutus avec les nazis.
Le président de SOS Racisme semble méconnaître que confondre la Shoah et le génocide des Tutsis est une aberration historique et, de surcroît, à certains égards, une insulte à la mémoire des victimes et au sort des rescapés de la Shoah ; elle confine même à l'antisémitisme : en 1933 comme en 1939, ce n'est assurément pas une bande de Juifs qui prit les armes pour agresser l'Allemagne à ses frontières. Qui oserait soutenir pareille imbécillité ? Or, ce sont bien des Tutsis ultras du FPR qui presqu'exclusivement prirent les armes contre le pouvoir dit " des Hutus ". Et ce sont ces mêmes Tutsis qui gagnèrent la guerre civile et prirent le pouvoir...En quelques pages, Dominique Sopo résume parfaitement une version de l'histoire que je conteste radicalement dans mon livre. L'histoire qu'il rapporte est celle, officielle, fabriquée et diffusée par Kigali, et relayée par ceux que j'ai appelés les " blancs menteurs ". Enfermé dogmatiquement dans sa théorisation personnelle du racisme, Dominique Sopo, fort peu avare de procès d'intention, fait de ceux - hommes politiques, militaires, intellectuels et journalistes français - qui ne pensent pas comme lui, et qui, comme moi, parle de " double génocide ", des " complices des génocides en cours et de ceux qui adviendront dans le futur " (page 71). Le président de SOS Racisme a certes le droit de penser ce qu'il veut sur le drame rwandais, de penser selon une dialectique intégriste du Bien et du Mal comme ressort de l'Histoire, mais je lui conteste absolument celui de m'accuser de racisme sous prétexte que je ne pense pas comme lui.Dans mon livre, je n'ai cherché qu'à tenter d'approcher la vérité.Votre jugement répondra à la question posée par Hervé Deguine, de Reporters Sans Frontières, dans un article publié dans Médias : " Peut-on encore écrire librement sur le Rwanda ? "J'ai confiance que la Justice de mon pays me lavera de la terrible accusation que SOS Racisme, hors de toute légitimité et de toute vérité, fait peser sur moi.
La première audience a vu témoigner en faveur de la défense M. Filip Reyntjens, professeur à l'université d'Anvers, spécialiste du Rwanda, expert au TPIR, et M. Christophe Nick, journaliste et producteur TV ; en faveur de la partie civile, M. Ngarambe, ancien président d'Ibuka Rwanda.Sont appelés à témoigner, en faveur de la défense, lors de la deuxième audience, mercredi 24 septembre, à partir de 13h 30, MM. Bernard Debré, ancien ministre de la Coopération, auteur de deux livres sur le Rwanda ; Antoine Nyetera, ancien fonctionnaire rwandais, témoin des faits au TPIR ; le contre-amiral Marin Gillier, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos, commandant la Marine à Lorient ; Emmanuel Habyarimana, ex-ministre de la Défense de Paul Kagame ; le général Jean-Claude Lafourcade, ex-Commandant de Turquoise ; Jean-Marie Ndagilimana, ancien ministre des Affaires étrangères de Paul Kagame ; Joseph Ngarambe, expert auprès du TPIR (co-auteur avec Marcel Kabanda, Jean-François Dupaquier et Jean-Pierre Chrétien des Médias du génocide, éditions Karthala, 1995) ; maître Jordi Palou, représentant légal du Forum international pour la vérité et la justice en Afrique des Grands Lacs, à l'origine de la plainte devant la justice espagnole pour le meurtre de neuf Espagnols ; le colonel Michel Robardey, ex-conseiller de la gendarmerie rwandaise, de 1990 à 1993 et Hubert Védrine, avocat, ancien secrétaire général de l'Elysée, ancien ministre des Affaires étrangères.Sont appelés à témoigner, en faveur de la défense, lors de la troisième audience, jeudi 25 septembre, partir de 9h, MM. Hervé Deguine, collaborateur " Afrique " de Reporters Sans Frontières ; Joseph Matata, militant des droits de l'homme ; Charles Onana, éditeur et auteur de plusieurs livres sur le Rwanda ; Madeleine Raffin, retraitée, enseignante pendant 29 ans au Rwanda ; le colonel Luc Marchal, numéro 2 de la MINUAR, adjoint du général Romeo Dallaire ; Stephen Smith, journaliste, actuellement universitaire aux Etats-Unis.1. Impuruza a été le premier journal de la diaspora rwandaise. Fondé par Alexandre Kamenyi aux Etats-Unis, le choix du titre indiquait bien l'esprit de reconquête par la force du pouvoir perdu. Impuruza désigne un tambour traditionnel utilisé avant la colonisation par les Tutsi pour les appeler à la guerre.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
Déclaration de Pierre Péan au tribunal de Paris le 23/09/2008.
Après la déclaration de Claude Durand, qui représente Pierre Péan et à la Librairie Arthème Fayard, dans le procès, Pierre Péan a fait la déclaration suivante:
Monsieur le Président,Je vis ma mise en examen pour incitation à la haine raciale et diffamation raciale comme une flétrissure. Une flétrissure plus grave que la marque au fer rouge de mon ancêtre condamné pour faux-saunage et mort deux ans plus tard au bagne de Brest. Lui n'avait fait que vendre en Mayenne du sel acheté en Bretagne aux seules fins de nourrir sa famille... Ce qui m'est imputé est bien plus grave que d'avoir tenté d'éviter les gabelous pour ne pas payer une taxe inique. Si le droit pénal qualifie l'incitation à la haine raciale de délit, je la considère, quant à moi, comme un crime. Elle aboutit en effet toujours à l'effusion de sang...
Depuis presque trois ans, je suis traîné dans la boue par de nombreux médias -je pense notamment à Charlie-Hebdo qui cisèle les contours d'une liberté d'expression à sa main ; dans le meilleur des cas, j'y suis présenté comme un raciste, mais aussi comme un antisémite, un révisionniste, voire un négationniste, comme ce fut aussi le cas dans Le Point sous la plume de M. Bernard-Henri Lévy.
C'est tout simplement insupportable. D'ailleurs, mon cœur n'a pas supporté ces attaques monstrueuses et injustes. Si vous deviez suivre l'accusation de SOS Racisme, relayant l'association Ibuka, elle-même courroie de transmission du gouvernement de Kigali, c'est toute ma vie, tous mes combats, tous mes engagements que vous rayerez d'un trait.
Cette affaire m'a amené à regarder en arrière et à me poser beaucoup de questions. Je ne vais pas imposer au Tribunal la relation détaillée d'un demi-siècle d'une vie bien remplie, mais je crois indispensable qu'il sache le rôle important qu'ont joué dans mon parcours mes engagements contre le colonialisme, contre le racisme et pour le développement de ce qu'on appelait alors le tiers-monde. Après avoir milité contre l'Algérie française, participé aux grandes manifestations parisiennes, notamment, celle de Charonne en 1962, je suis parti en Afrique, à la fin de l'année 1962, avec un contrat gabonais - et non français - comme attaché de cabinet du ministre des Finances du Gabon. J'étais et je suis resté longtemps ce qu'on appelait un tiers-mondiste. J'ai vécu au Gabon jusqu'à la fin de l'année 1964, où j'ai milité contre le néo-colonialisme français. Tellement milité que j'ai été contraint de quitter le Gabon plus vite que prévu...
Depuis cette époque, j'ai maintenu des liens constants avec l'Afrique et les Africains. J'ai dû aller pas loin d'une centaine de fois sur le continent ; j'ai écrit plusieurs livres sur les relations entre la France et l'Afrique, dont celui qui m'a révélé au grand public, Affaires africaines, en 1983, mais aussi L'Argent noir, L'Homme de l'ombre, Manipulations africaines, Main basse sur Alger...
J'ai noué et gardé des relations étroites avec de nombreux Africains. J'ai été parrain de SOS Racisme, ai participé avec Christophe Nick à la création de Stop La Violence... L'Afrique était tellement présente à la maison que, dès qu'elle a fini ses études, ma fille s'est installée en Afrique. Elle y vit toujours avec ses trois enfants. Ma femme, que j'ai connue en Afrique, a une filleule congolaise. Ma sœur a épousé un Camerounais, est marraine d'une petite Congolaise, et, dans la communauté africaine de Sablé, elle est affectueusement surnommée " la maman des blacks "...
Malgré ce contexte, j'aurais donc, en 2005, à 67 ans, subitement et brutalement envoyé toutes mes convictions par-dessus bord, et été saisi d'une haine irraisonnée contre les Tutsis, j'aurais soudain mis toute mon énergie à leur faire du mal... Cela n'a évidemment pas de sens. Je respecte les Tutsis comme je respecte tous les citoyens du monde, quelle que soit leur origine, leur couleur ou leur religion, et j'éprouve même à leur égard une très grande compassion, en ayant toujours en tête le génocide qui les a visés en 1994.
Au début de ce procès, et pour apprécier les phrases qui me sont reprochées dans les pages 41 à 44 de mon livre Noires fureurs, blancs menteurs, il est important que le Tribunal comprenne la démarche qui m'a conduit à écrire ce livre.Comme tout le monde, j'avais été très choqué par les images des massacres à la machette diffusées par toutes les chaînes en avril-mai 1994, massacres qualifiés quelques semaines plus tard de " génocide des Tutsis et des Hutus modérés ". J'ai d'ailleurs été confronté personnellement aux conséquences d'un des premiers meurtres qui ont suivi l'attentat contre l'avion qui transportait les deux présidents rwandais et burundais, dans lequel a péri, le 6 avril 1994, le président Habyarimana : l'assassinat d'Agathe Uwilingiyimana, la Première ministre hutue en exercice. J'ai en effet participé au sauvetage de ses cinq enfants... J'ai suivi avec étonnement les attaques violentes contre la France quand a été décidée l'opération Turquoise ; alors que je terminais mon livre Une jeunesse française, j'ai eu le privilège de recevoir les confidences de François Mitterrand sur le drame rwandais, le 1er juillet 1994, juste avant qu'il ne reçoive Yoweri Museveni, le président de l'Ouganda ; j'ai vu pleurer dans les couloirs de l'Élysée des responsables français de la politique africaine qui ne comprenaient pas pourquoi la France était si violemment attaquée... Mais j'ai surtout, en 1996, reçu les confidences d'un ancien militant panafricain proche d'un des membres FPR du Network Commando qui a monté l'attentat du 6 avril 1994 contre l'avion présidentiel. Attentat qui avait pour objectif la prise de pouvoir par les rebelles du FPR, tutsis dans leur très grande majorité. Attentat dont tout le monde s'accorde à dire qu'il a été le facteur déclenchant du génocide des Tutsis et des Hutus modérés.
À partir de là, j'ai évidemment porté une attention plus grande à tout ce qui se disait et s'écrivait sur le drame rwandais. J'ai écrit avec Jean-François Bizot mon premier article sur ce sujet dans L'Almanach d'Actuel de 1997. Article dans lequel était déjà dit l'essentiel, à savoir que Paul Kagame, patron du renseignement militaire d'Ouganda, était parti d'Ouganda à la tête d'exilés tutsis armés par ce pays pour prendre le pouvoir à Kigali par la force, en 1994. Nous disions aussi que Paul Kagame avait terminé sa conquête en abattant l'avion dans lequel se trouvait le président du Rwanda, et qu'il savait pertinemment qu'en agissant ainsi il déchaînerait la colère des Hutus contre les Tutsis du Rwanda, considérés par eux comme des partisans des rebelles du FPR. Ce n'est pas très élégant de se citer, mais, en la circonstance, je crois que c'est important. Dans Actuel, nous avions notamment écrit ces quelques phrases : " Mettez-vous dans la tête de Kagame au moment où il décide de "dessouder" les deux présidents hutus du Rwanda et du Burundi. Il sait qu'il va précipiter le chaos, enclencher le génocide de son propre peuple, les Tutsis. À deux ans, il a dû fuir le premier génocide [allusion aux exactions de 1959, à l'heure de l'indépendance, qui vit des milliers de Tutsis s'exiler]. Il ne voit pas d'autre solution pour contraindre les Tutsis à l'insurrection. En bon révolutionnaire, il se dit que la fin justifie les moyens. On n'écrit pas l'histoire avec un poignard en caoutchouc. " Je dois dire que ce très long article resta à l'époque sans échos... Personne ne le reprit, pas même pour le contester, ni alors, ni ultérieurement.
L'année d'après, en 1998, à la suite des attaques médiatiques lancées contre la France, relayées par quelques associations - Survie en tête - et par des supporters acharnés du nouveau pouvoir de Kigali, une mission parlementaire d'information a cherché à savoir si politiques et militaires français s'étaient mal comportés au Rwanda. Le rapport Quilès, qui concluait que la France avait peut-être commis des erreurs au Rwanda, mais qu'en aucun cas elle n'avait été complice du génocide, ne calma ni Kigali, ni ses supporters français qui, au contraire, ne cessèrent, après coup, d'élever le niveau de leurs attaques. En omettant bien entendu d'évoquer la responsabilité du Network Commando dans l'attentat du 6 avril 1994...
Dès cette époque, la version de Kigali s'était pratiquement imposée comme la version officielle du drame rwandais. Version qui présente l'avantage d'être simple, je dirai même simpliste. Elle réduit en effet le drame rwandais à une confrontation entre le Mal et le Bien, les Méchants et les Bons, les méchants Hutus et les bons Tutsis... À en croire la vulgate médiatique, et pour faire bonne mesure, les Hutus auraient été dirigés par un " nazi tropical ", aidé par Mitterrand-Hitler et ses Waffen-SS...
En 2000, de plus en plus exaspéré par la propagation de ces contre-vérités manifestes, je tentai de les démasquer en initiant une nouvelle enquête sur les commanditaires de l'attentat du 6 avril, convaincu que la révélation de l'implication de Paul Kagame lui-même dans cet attentat, et donc de sa responsabilité personnelle dans le génocide, pouvait au moins faire réfléchir les gens de bonne foi... Je publiai le résultat de cette enquête dans Le Nouveau Papier journal. L'essentiel des conclusions du juge Bruguière, qui devaient fonder ses mandats d'arrêt internationaux lancés en décembre 2006, s'y trouvait... Mais ce fut un nouveau coup d'épée dans l'eau. Personne n'osa se faire l'écho des résultats de mon enquête. Les télévisions, comme les principaux médias, continuaient d'avaliser les mensonges du chef d'État rwandais que d'aucuns, comme le professeur belge Reyntjens, qui témoignera devant vous, considèrent comme le " plus grand criminel de guerre vivant ". Comme on le vit faire jadis en Union soviétique, les médias continuèrent à donner la parole exclusivement à des " idiots utiles ", comme on les appelait du temps des " compagnons de route ", et à des militants déguisés en témoins. Je ne parle pas ici des récits sincères de survivants qui perdirent toute leur famille dans les massacres, je respecte leur souffrance et leur désir de témoigner ; comme tous les témoins, ils détiennent, eux, un fragment de l'histoire. Mais l'histoire, si elle les englobe, les dépasse grandement, surtout quand elle est encore en train de se faire et que certains instrumentalisent leur souffrance.
Devant ce spectacle, mon irritation a progressivement laissé place à de la colère : car l'installation par la force de Paul Kagame à Kigali n'a pas étanché sa soif de pouvoir. Il a poursuivi la guerre au-delà des frontières du Rwanda, débordant largement (et c'est peu dire) sur l'est de la République démocratique du Congo... Les soldats du FPR, aidés des Ougandais et protégés par les forces spéciales américaines, sous prétexte de traquer les génocidaires vont tuer des centaines de milliers de Rwandais et de Congolais ; ils déstabilisent le Zaïre, allant finalement jusqu'à Kinshasa pour placer Laurent-Désiré Kabila, leur marionnette, au pouvoir en 1997. Les crimes de masse rwandais ont été accompagnés d'un pillage massif de richesses. L'année suivante, sous prétexte que leur marionnette n'exécute pas leurs décisions au doigt et à l'œil, les soldats du FPR rééditent leurs exploits militaires dans l'ex-Zaïre. Parce que Paul Kagame a réussi à s'imposer comme le représentant des victimes du génocide rwandais, la Communauté internationale ne réagit pas aux crimes de masse, qualifiés de crime de génocide par un juge espagnol, commis par son ordre et sous sa responsabilité.
Le cœur de l'Afrique saigne depuis maintenant 18 années ! J'ai, dans un premier temps, tenté de convaincre des hommes politiques et des journalistes de réagir, d'examiner la situation globale, de dénoncer les mensonges de Paul Kagame... La publication par Le Monde, en mars 2004, d'une partie de l'enquête du juge Bruguière a paradoxalement insufflé à Kigali et à ses thuriféraires un nouvel élan de combativité pour propager leur version mensongère de l'histoire du drame rwandais, pour accuser et insulter la France, ses personnels politiques et militaires...Je décidai donc de me battre à nouveau contre cette désinformation. Et la seule arme que je connaisse, c'est l'enquête. Une enquête approfondie, rapportée dans un livre de 544 pages, qui permette de faire un bout de chemin vers la vérité. Enquête qui visait à exposer comment la réécriture de l'histoire s'était faite, dédouanant de ses responsabilités Paul Kagame dans l'attentat du 6 avril 1994. Car le facteur déclenchant du génocide, je le répète, a bel et bien été cet attentat, et ce point de vue est désormais partagé par de nombreux autres connaisseurs de ce dossier.
Je mène des enquêtes depuis bientôt 40 ans et me suis spécialisé dans les enquêtes sensibles depuis une trentaine d'années. Pour approcher le drame rwandais, j'ai utilisé les mêmes méthodes que d'habitude, interrogeant beaucoup de monde, mais privilégiant au maximum les sources écrites. Toutefois, j'ai décidé de ne pas me rendre au Rwanda, car j'estimais qu'interroger des témoins sous une dictature sanguinaire qui laisse croupir des dizaines de milliers de gens en prison, qui a installé partout des tribunaux populaires, et élimine qui bon lui semble, n'avait aucun sens. La qualification de " dictature sanguinaire " ne relève pas ici d'une provocation : ce diagnostic a été porté par de nombreux observateurs et ONG, mais aussi et surtout par la justice espagnole, agissant à la suite d'une plainte du Forum international pour la vérité et la justice en Afrique des Grands Lacs présidé par Juan Carrero, pour l'assassinat de neuf Espagnols au Rwanda et en RDC (deux missionnaires, quatre frères maristes et trois membres de Médecins du Monde Espagne).
Je crois en effet qu'il est important pour la clarté des débats qui vont suivre d'avoir constamment à l'esprit la nature du régime dirigé par Paul Kagame. Et je me limiterai pour l'instant à vous lire le début de l'ordonnance espagnole qui a abouti en février dernier au lancement de 40 mandats d'arrêt contre l'appareil politico-militaire du pouvoir en place à Kigali :" À ce jour se détachent des indices rationnels et fondés selon lesquels, à partir du mois d'octobre 1990, un groupe politico-militaire fortement armé et organisé a déclenché une série d'actions à caractère criminel sur le territoire rwandais à partir de l'Ouganda.
" Au cours des quatre premières années, on a assisté à différentes actions organisées et systématiques dont le but était l'élimination de la population civile, tant par l'ouverture d'hostilités belliqueuses contre l'armée rwandaise que par la perpétration d'actes terroristes d'amplitude et d'intensité diverses, exécutés sur le territoire rwandais, principalement dans les zones septentrionale et centrale, toute cette action étant déployée sous un commandement stable et structuré, sur les plans tant stratégique qu'organisationnel. "
Une fois le pouvoir arraché par la violence, [ce groupe] a instauré avec les mêmes méthodes un régime de terreur et une structure criminelle parallèle à l'état de droit, ayant pour fin planifiée et préméditée la séquestration, le viol de femmes et de fillettes, la perpétration d'actes terroristes (parfois conduits dans le but de simuler qu'ils avaient été commis par leurs ennemis), l'incarcération de milliers de citoyens sans la moindre instruction judiciaire, l'assassinat sélectif de personnes, la destruction et l'élimination systématique des cadavres par leur entassement dans des fosses communes sans identification aucune, l'incinération massive des corps ou leur précipitation dans les lacs et rivières, ainsi que les attaques non sélectives contre la population civile sur la base d'une présélection ethnique, dans le but d'éliminer l'ethnie majoritaire, et incluant aussi la commission d'actes à caractère belliqueux tant au Rwanda que dans le pays voisin, le Zaïre (actuellement République Démocratique du Congo), y perpétrant des massacres indiscriminés et systématiques de la population réfugiée, ainsi que des actes de pillage sur grande échelle dans le but de pourvoir à l'autofinancement de ces activités criminelles en sus de l'enrichissement illicite des responsables. "
Le régime de Kigali a depuis longtemps compris l'importance de la "communication" pour sa survie et sait en tirer les ficelles. A-t-on naguère approché la réalité soviétique par des enquêtes menées en URSS, en interrogeant telles ou telles personnes au vu et au su des autorités ? Évidemment pas. Ce sont les défecteurs et les dissidents qui ont réussi à lever le voile sur la vraie nature du régime stalinien. Mais il existe suffisamment d'exilés chassés du Rwanda, y compris d'anciens proches de Kagame, pour contourner cette difficulté...Après avoir approfondi ce que je savais déjà de l'attentat du 6 avril 1994, je me suis plongé dans une imposante masse de matériaux que j'ai pu réunir sur le drame rwandais : notamment le rapport Quilès, des documents de l'Élysée, la revue de presse et, plus surprenant, de très nombreux documents rédigés par des Hutus mais qui, depuis 1994, sont littéralement frappés d'interdit pour le simple motif qu'ils sont Hutus, donc supposés tous et comme génétiquement génocidaires.
Assez rapidement, j'ai éprouvé une bizarre sensation que je n'avais jamais ressentie dans mes enquêtes précédentes. Et Dieu sait que j'ai souvent approché des gens peu recommandables, pénétré dans des univers glauques, été à de multiples reprises confronté à la désinformation et aux mensonges... Là, j'ai été frappé par l'aspect systématique, je dirais presque industriel des trucages, des faux témoignages, qui servaient à créer de toutes pièces ce qui devait apparaître à presque tous comme des vérités. Frappé par les manipulations de l'histoire opérées par les vainqueurs et par le détournement de certains mots comme celui de " victimes ", qui ne peuvent être que tutsies. Même le TPIR ne me semblait pas au-dessus de tout soupçon, puisqu'il refusait de poursuivre les responsables des massacres commis par le FPR. Comme l'a écrit Montaigne, le mensonge n'a pas, comme la vérité, un seul visage. " Car nous prendrions pour certain l'opposé de ce que dirait le menteur. Mais le revers de la vérité a cent mille figures, et un champ indéfini ", écrit-il.
Mon livre se devait de scruter les mensonges rwandais et de démasquer les menteurs qui entendaient imposer au monde une version falsifiée de l'Histoire. Noires fureurs, blancs menteurs est d'abord un livre sur les mensonges du pouvoir en place à Kigali.
Comme je l'ai écrit à la page 44 de mon livre, " les militaires utilisent souvent des leurres - avions, tanks, camions en carton ou en bois - pour que l'ennemi croie à une attaque imminente, ou gaspille ses munitions sur de fausses cibles... Les rebelles tutsis ont fait beaucoup mieux. Ils ont réussi jusqu'à présent à falsifier complètement la réalité rwandaise en imputant à d'autres leurs propres crimes et actes de terrorisme, et en diabolisant leurs ennemis. " Enquêter sur le Rwanda relève du pari impossible, tant le mensonge et la dissimulation ont été élevés par les vainqueurs au rang des arts majeurs. (Cette phrase, qui figure dans la plainte de SOS Racisme, je l'assume comme toutes les autres.) Ce qu'on y voit n'a rien de commun avec la réalité, mais avec les faux-semblants créés par Paul Kagame et ses stratèges. Les masques sont partout. Kagame et ses collaborateurs tutsis ont jusqu'à présent réussi à ce que l'opinion publique internationale prenne des vessies pour des lanternes... "Face à un tel constat, dressé au terme de plusieurs mois d'enquête, j'ai éprouvé le besoin d'aller au-delà de l'enchaînement des faits décrivant la guerre déclenchée en octobre 1990, date à laquelle les rebelles tutsis pénétrèrent au Rwanda. La sophistication de la guerre de désinformation menée par le FPR m'a obligé à tenter de mieux comprendre l'histoire et la culture du Rwanda. Au-delà de la lecture de quelques livres, j'ai ainsi rencontré Antoine Nyetera. Tutsi, descendant du roi Kigeri III, il a une excellente connaissance de l'histoire rwandaise et de ses principaux acteurs. Il est considéré comme un " observateur impartial des événements, mieux placé qu'aucun autre témoin pour clarifier certains problèmes qu'un expert étranger ne peut appréhender ", dis-je pour reprendre un document émanent du TPIR. Il a témoigné à plusieurs reprises devant de prestigieuses assemblées, notamment devant le Parlement européen. Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a fait appel à lui : il s'est rendu à Arusha en février, juillet 2002 et septembre 2006. Son témoignage était intitulé Le Mythe tutsi et son influence sur la culture du mensonge et de la violence au Rwanda.
Abordant ce chapitre, j'ai voulu replacer la désinformation, utilisée comme une arme de guerre par le FPR pour masquer sa stratégie de conquête militaire du pouvoir entre 1990 et 1994, dans la longue histoire rwandaise marquée par l'usage de ce que j'ai appelé le "mensonge", qui porte un nom spécifique en kinyarwanda : l'ubengwe. Les passages qui me sont reprochés figurent dans un premier chapitre qui ne fait que poser des jalons, " rudiments d'histoire et de géographie ", ai-je écrit (pour bien préciser que je n'ai pas la prétention de faire œuvre d'historien, mais qu'il faut bien fournir au lecteur français de quoi se faire une idée de l'histoire du pays) ; il était aussi indispensable d'adjoindre une " brève " présentation des spécificités de la société rwandaise, notamment de cette " culture du mensonge " qui est une manière de civilité très particulière, qui n'a d'ailleurs rien d'extraordinaire et est connue de longue date. Je crois n'avoir pas procéder différemment des spécialistes du terrorisme proche- et moyen-oriental qui, avant d'exposer leurs analyses, évoquent la " takya " qui est pratiquée dans ces régions : un droit de mentir pour défendre ses convictions.
L'existence d'une " culture du mensonge " au Rwanda, qui choque tant le président de SOS Racisme, est une évidence non seulement pour Antoine Nyetera, mais pour tous les Rwandais, un fait culturel indéniable que plusieurs scientifiques se sont attachés à étudier. Il s'agit, je l'ai dit, de l'ubgenge ou ubwenge, puisque la langue rwandaise possède ce terme spécifique pour le nommer.
En langue française, aucun mot ne saurait le restituer parfaitement : on peut le traduire approximativement par mensonge, ruse, dissimulation, réserve, etc. Des témoins vous parleront mieux que moi de l'ubwenge. Je me limiterai ici à citer le professeur Pierre Erny qui, dans une étude publiée dans le numéro 40 des Cahiers de sociologie économique et culturelle (INIST/CNRS), en 2003, intitulée Ubgenge : intelligence et ruse à la manière Rwanda et Rundi. Il écrit : " Dans une société où "la vérité n'est pas un élément dominant dans l'échelle des valeurs", où non seulement tout le monde est susceptible de dissimuler la vérité, mais où le "mensonge" est classé parmi les beaux-arts et les jeux de l'esprit parmi les plus excitants, personne n'est dupe, tout le monde sait à quoi s'en tenir, et comment adapter sa conduite. Autrement dit, seuls ceux du dehors se font avoir.
"Je ne dis rien d'autre. Mais, dans le cas du Rwanda, malheur à ceux qui contestent le moins du monde la version officielle. Il ne fait d'ailleurs pas bon, aujourd'hui, mettre en doute les versions officielles. Et comme il s'agit ici d'un génocide, voire d'un double génocide, on se complaît à ramener tous ces types de massacres à un seul, celui de la destruction des Juifs d'Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. J'étais bien conscient de ce piège. J'ai écrit page 22 de mon livre : " Pour rendre leur thèse inexpugnable, les défenseurs inconditionnels de Kagame ont déployé un "plan com" redoutable : assimiler ceux qui contestaient leurs thèses aux révisionnistes qui nient la réalité des chambres à gaz ou le nombre des victimes de la Shoah. Pour disqualifier ceux qui doutent de la moralité de l'actuel Président rwandais, le président de Survie n'a pas hésité à parler de "négrophobie".
" Ainsi s'est peu à peu développé un redoutable usage rhétorique du vocabulaire et du corpus d'analyses engendrés par la Shoah. En somme, puisqu'il y a eu génocide au Rwanda, il y avait forcément des nazis, des tortionnaires... et, dans la foulée, un lot de révisionnistes. Quiconque émettait quelques doutes sur la vision "kagamiste" des événements s'exposait à être à son tour rangé dans le camp des néo-faurissoniens. "C'est ce qui m'arrive, mais je dois dire que je ne suis pas seul dans ce cas ; y figurent aussi des gens éminemment respectables. Je pense notamment au journaliste Stephen Smith, qui témoignera jeudi devant vous, mais aussi au juge Bruguière qui, après avoir lancé ses mandats d'arrêt contre l'entourage de Paul Kagame, a été traité à Kigali de révisionniste, et même de négationniste ; mais aussi le juge espagnol Merelles qui, après avoir lancé 40 mandats d'arrêt contre les principaux collaborateurs de Kagame, essuie à son tour les mêmes accusations et calomnies. Les deux juges font d'ailleurs l'objet d'attaques en justice intentées par le pouvoir de Kigali...
Je me suis longtemps demandé pourquoi le président de SOS Racisme intervenait dans ce débat aux côtés de François-Xavier Ngarambe qui, en tant que président d'Ibuka, a été chargé, début 2006, par le pouvoir de Kigali, d'engager des poursuites judiciaires contre moi. Pourquoi, lors de la conférence de presse annonçant en octobre 2006 la plainte déposée contre moi et mon éditeur, il parla d'" escroquerie manifeste " à propos de mon livre et laissa l'avocat Bernard Maingain parler à mon propos de " retour à la fascination d'un certain pétainisme ".
Au printemps dernier, en lisant le livre intitulé Rwanda. Pour un dialogue des mémoires, publié en avril 2007 par les éditions Albin Michel et l'Union des Étudiants Juifs de France avec une préface de Bernard Kouchner, j'ai enfin compris. Dans cet ouvrage qui a été écrit par " des enfants de déportés juifs et des descendants d'esclaves noirs ", pour reprendre la formule de Bernard Kouchner, après un voyage d'une semaine au Rwanda, en février 2006, qui leur permit de rencontrer des rescapés du génocide, Dominique Sopo, en tant que " descendant d'esclave noir ", développe sa propre vision du drame rwandais. Sa contribution m'a permis de constater qu'il reprenait sans nuances la version officielle de la dictature en place à Kigali en l'intégrant à sa propre vision de l'histoire du monde, et qu'il n'hésite pas à son tour à assimiler le génocide des Tutsis et des Hutus modérés à la Shoah...Pour Dominique Sopo, ce qui s'est passé au Rwanda n'est que le produit du racisme et du colonialisme occidentaux. Le génocide rwandais est, selon lui, le " dernier maillon d'une longue chaîne " (page 58) qu'il décrit comme prenant sa source dans la philosophie grecque, dans laquelle il voit les prémisses du racisme : " En identifiant le beau et le bien, n'incitait-elle pas à chercher les signes du mal dans l'aspect physique ? " (page 58) Ce qui n'empêche pas Sopo d'utiliser lui aussi les mêmes critères manichéens pour analyser le monde et l'histoire : d'un côté les bons, de l'autre les méchants. Souscrivant à cette dialectique primaire, il présente l'Afrique comme un paradis perdu depuis l'arrivée des Blancs...
Le drame rwandais n'échappe pas, sous sa plume, à cette analyse rudimentaire. Reprenant la thèse de l'école burundo-française animée par Jean-Pierre Chrétien, Dominique Sopo explique que c'est l'administration coloniale du Rwanda (allemande, puis belge, je me permets de le rappeler) qui transforma deux catégories sociales, les éleveurs et les paysans, en deux races distinctes, les Tutsis et les Hutus. Le président de SOS Racisme ajoute une touche personnelle à la diabolisation des Hutus en en parlant comme " d'une race par ailleurs colonisatrice " (page 61). (Comment Sopo peut-il parler de race alors que les Hutus n'étaient - selon lui - qu'une catégorie sociale avant l'arrivée des colons ? Ce gros mot lui aura probablement échappé !) Si les Hutus sont ce qu'ils sont, c'est-à-dire des génocidaires, c'est, selon le président de SOS Racisme, parce qu'ils ont intégrés " la vision coloniale de la société rwandaise " (page 62). Autrement dit, si les Hutus sont apparemment noirs, ils sont en réalité Blancs à l'intérieur, donc mauvais. Du texte de Dominique Sopo il ressort que les Tutsis, eux, n'ont pas intégré la " vision coloniale ", qu'ils ont perdu le pouvoir parce qu'ils avaient des " prétentions indépendantistes ", et qu'ils sont donc restés, eux, authentiquement noirs.
À partir de là, Dominique Sopo construit toute une histoire dans laquelle les Hutus sont décrits comme des nazis portant en eux l'idéologie génocidaire qui ne pouvait que déboucher sur le drame de 1994. Il fait du Manifeste des Bahutu, publié en 1957 par des intellectuels hutus qui réclamaient le partage des terres et la participation des Hutus à l'administration territoriale alors entre les mains des Tutsis, le Mein Kampf du Rwanda : " Ce manifeste, écrit Dominique Sopo, jetait les bases idéologiques à venir " (pages 62 et 63). Le président de SOS Racisme impute in fine la responsabilité historique du génocide rwandais aux Blancs pour avoir imprégné les Hutus de leur vision coloniale de la société rwandaise. Dans la même logique, il explique que les Tutsis " membres d'une catégorie sociale " et " résidents multiséculaires du Rwanda ", se trouvèrent " racialisés " par les colons, et par là " extériorisés ". Je le cite : " On finira d'ailleurs par les surnommer les "Juifs d'Afrique", ce qui, chacun en conviendra, n'était pas de très bon augure " (page 61).Avant d'écrire une telle phrase, le militant antiraciste qu'il est aurait dû travailler un peu plus son dossier. Le travailler, en tout cas, au-delà de la semaine qu'il passa au Rwanda en février 2006, où il n'écouta que la version fabriquée par les Tutsis ultras, à la tête de la dictature installée à Kigali.
Il aurait ainsi découvert que l'expression " Juifs d'Afrique " fut utilisée à dessein par les Tutsis eux-mêmes dans leur propagande. Ainsi, c'est le journal Impuruza1 qui en use pour la première fois en 1983 : " Une nation en exil, un peuple sans leadership, les "Juifs d'Afrique", une nation sans Etat, toutes ces expressions pourraient faire des titres merveilleux pour décrire la saga de notre peuple... " Plus prosaïquement, il aurait suffi à Dominique Sopo de rencontrer des Rwandais n'appartenant pas au FPR et ne résidant pas actuellement au Rwanda pour se rendre compte que sa vision du Rwanda est totalement idéologique, que si les Tutsis et les Hutus se sentent différents, leurs différences ne sont pas de nature économique, mais ethnique, parce que les premiers ont dominé les seconds jusqu'à la fin des années 1950 : c'est cette réalité que l'administration coloniale a jadis prise en compte et cristallisée. Des historiens du Rwanda et des Rwandais vous exposeront à ce propos une vision toute différente de celle de Sopo.Dans son texte, et malgré une critique liminaire formelle de l'assimilation des Tutsis aux Juifs, Sopo revient constamment sur la similitude de destin des Juifs et des Tutsis, et par contrecoup des Hutus avec les nazis.
Le président de SOS Racisme semble méconnaître que confondre la Shoah et le génocide des Tutsis est une aberration historique et, de surcroît, à certains égards, une insulte à la mémoire des victimes et au sort des rescapés de la Shoah ; elle confine même à l'antisémitisme : en 1933 comme en 1939, ce n'est assurément pas une bande de Juifs qui prit les armes pour agresser l'Allemagne à ses frontières. Qui oserait soutenir pareille imbécillité ? Or, ce sont bien des Tutsis ultras du FPR qui presqu'exclusivement prirent les armes contre le pouvoir dit " des Hutus ". Et ce sont ces mêmes Tutsis qui gagnèrent la guerre civile et prirent le pouvoir...En quelques pages, Dominique Sopo résume parfaitement une version de l'histoire que je conteste radicalement dans mon livre. L'histoire qu'il rapporte est celle, officielle, fabriquée et diffusée par Kigali, et relayée par ceux que j'ai appelés les " blancs menteurs ". Enfermé dogmatiquement dans sa théorisation personnelle du racisme, Dominique Sopo, fort peu avare de procès d'intention, fait de ceux - hommes politiques, militaires, intellectuels et journalistes français - qui ne pensent pas comme lui, et qui, comme moi, parle de " double génocide ", des " complices des génocides en cours et de ceux qui adviendront dans le futur " (page 71). Le président de SOS Racisme a certes le droit de penser ce qu'il veut sur le drame rwandais, de penser selon une dialectique intégriste du Bien et du Mal comme ressort de l'Histoire, mais je lui conteste absolument celui de m'accuser de racisme sous prétexte que je ne pense pas comme lui.Dans mon livre, je n'ai cherché qu'à tenter d'approcher la vérité.Votre jugement répondra à la question posée par Hervé Deguine, de Reporters Sans Frontières, dans un article publié dans Médias : " Peut-on encore écrire librement sur le Rwanda ? "J'ai confiance que la Justice de mon pays me lavera de la terrible accusation que SOS Racisme, hors de toute légitimité et de toute vérité, fait peser sur moi.
La première audience a vu témoigner en faveur de la défense M. Filip Reyntjens, professeur à l'université d'Anvers, spécialiste du Rwanda, expert au TPIR, et M. Christophe Nick, journaliste et producteur TV ; en faveur de la partie civile, M. Ngarambe, ancien président d'Ibuka Rwanda.Sont appelés à témoigner, en faveur de la défense, lors de la deuxième audience, mercredi 24 septembre, à partir de 13h 30, MM. Bernard Debré, ancien ministre de la Coopération, auteur de deux livres sur le Rwanda ; Antoine Nyetera, ancien fonctionnaire rwandais, témoin des faits au TPIR ; le contre-amiral Marin Gillier, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos, commandant la Marine à Lorient ; Emmanuel Habyarimana, ex-ministre de la Défense de Paul Kagame ; le général Jean-Claude Lafourcade, ex-Commandant de Turquoise ; Jean-Marie Ndagilimana, ancien ministre des Affaires étrangères de Paul Kagame ; Joseph Ngarambe, expert auprès du TPIR (co-auteur avec Marcel Kabanda, Jean-François Dupaquier et Jean-Pierre Chrétien des Médias du génocide, éditions Karthala, 1995) ; maître Jordi Palou, représentant légal du Forum international pour la vérité et la justice en Afrique des Grands Lacs, à l'origine de la plainte devant la justice espagnole pour le meurtre de neuf Espagnols ; le colonel Michel Robardey, ex-conseiller de la gendarmerie rwandaise, de 1990 à 1993 et Hubert Védrine, avocat, ancien secrétaire général de l'Elysée, ancien ministre des Affaires étrangères.Sont appelés à témoigner, en faveur de la défense, lors de la troisième audience, jeudi 25 septembre, partir de 9h, MM. Hervé Deguine, collaborateur " Afrique " de Reporters Sans Frontières ; Joseph Matata, militant des droits de l'homme ; Charles Onana, éditeur et auteur de plusieurs livres sur le Rwanda ; Madeleine Raffin, retraitée, enseignante pendant 29 ans au Rwanda ; le colonel Luc Marchal, numéro 2 de la MINUAR, adjoint du général Romeo Dallaire ; Stephen Smith, journaliste, actuellement universitaire aux Etats-Unis.1. Impuruza a été le premier journal de la diaspora rwandaise. Fondé par Alexandre Kamenyi aux Etats-Unis, le choix du titre indiquait bien l'esprit de reconquête par la force du pouvoir perdu. Impuruza désigne un tambour traditionnel utilisé avant la colonisation par les Tutsi pour les appeler à la guerre.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
Sunday, September 21, 2008
Ladies and Gents:
Aleichem shalom (עֲלֵיכֶם שָׁלוֹם) !
If we truly want peace in this world, we need to make better choices closer to home. I recently have heard that many of western Universities committees won’t see anymore their degrees getting devalued because of non sense and even stupid publicity in granting honorary degrees to unpopular leaders across the world and to heavyweight criminals and or dictators such like Paul Kagame only because they happen to be self-elected presidents.
On the other hand, I think I am certainly correct when I say or repeat that when you give, you get, and that goes both ways. If you give well, you get well; and if you give poorly, you can expect a poor return. Come on! So are the consequences of those unpredictable distributions of honorary degrees. In my point of view, these universities should be aware too about their tight relationship with the African Paul Pot, the Hitler admirer Paul Kagame. Who doesn’t know Paul Kagame? Is this a good thing to destroy your own university because of one bloody dictator only because he’s backed by your government?
You be the judge!
Paul Kagame is the worse dictator the world has ever hosted. He is responsible for repeated and egregious crimes against humanity.
1. He is responsible for perpetrated massacres of perhaps thousands of pro-democracy students and teachers (about 21,000) at Kibeho in the early 1995.
2. The widespread repression, torture, and murder, imprisonment of hundred of thousands of Hutus by the bloody RPF government led by him.
3. His DMI, MP and other unknown intelligence organizations across Rwanda are a foresight of what the world will face as the humiliation of the human kind.
4. At the same time, US government delivers military training to RPF criminals and US universities are not anxious to grant Paul Kagame various honorary degrees despite the sufferings of Rwandan and Congolese people due to the most-wanted criminal Paul Kagame’s crimes. Personally, I do think there are very few people, and it’s very important to emphasize this, that merit being awarded honorary degrees, and the likes of Paul Kagame should certainly not be among them.
5. He is responsible for perpetrated massacres of hundred of thousand Rwanda refugees in the Democratic of the Congo: 3,500,000 butchered byhim and his bloody army genocidaire. Thoutsands of returnees were butchered in those prepared for them death camps and in the countryside according to the well planed killing strategy.
For many experts, the key to the recent RPF crimes in Rwanda and in the Republic of the Congo lies in the Universities staffs, senate and students’ push to extend their influence in the Western government’s foreign policies to merely stop this phenomenon which negatively affect their future.
Listen to what Guga Rockall says:
· “ If universities want to avoid their honorary degrees being devalued to a level comparable with peerages and similar, they should be limited to people who have made some outstanding contribution in a particular field or area, and which has resulted in some form of benefit to the country or the world”.
Another respected man Mr. Roy, one of the serious observers in this matter adds the following:
· “Giving away degrees by universities just for a bit of free publicity devalues the achievements of those who have had to spend years working for them…”
For a longtime, we have been told that nominees are selected and vetted about the type of people honored. The result is very critical when for free publicity which does not care about their future, some of western universities continue to confer the honoris causa degrees upon the Rwandan Top Nazi despite tie fact that he is on top of the target list f bloody dictators. So, after analyzing the situation, I came to the conclusion that the degree that He receives is in all a degree of anger at roll of dishonor for the University itself, the UK citizens who have studied or worked in those universities and of course for dishonor and a shame for the abandoned Rwandans.
Recommendations:
I. Stopping the award of degrees to people who are believed to be criminals and Nazis suck like Paul Kagame
II. No more red carpet to the world heavy-weight criminal and Rwanda Top Nazi
III. Banning serving politicians from receiving awards.
IV. Giving serious consideration to whether degrees should be awarded to nominees from countries with poor or without human rights records
V. Greater scrutiny at the nomination stage between the degree committee and the university senate which rubber stamps awards.
VI. Previous degrees awarded to Paul Kagame should be withdrawn
This process to allow honorary degrees to be removed may start and encouraged and it is a good thing.
I finally do hope Paul Kagame will be the first world heavyweight criminal to be deprived of his award for becoming the Rwanda Top Nazi, a genocidaire, a war criminal, an anti-democratic tyrant and no longer be able to flaunt his degrees. Otherwise, it’s a big shame to all of us. Shame, indeed. Shame on all of us for tolerating a terrorist state.
The HardCore Truth,
Jean-Christophe Nizeyimana, Libre Penseur
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
Aleichem shalom (עֲלֵיכֶם שָׁלוֹם) !
If we truly want peace in this world, we need to make better choices closer to home. I recently have heard that many of western Universities committees won’t see anymore their degrees getting devalued because of non sense and even stupid publicity in granting honorary degrees to unpopular leaders across the world and to heavyweight criminals and or dictators such like Paul Kagame only because they happen to be self-elected presidents.
There is no need to tell you who He is: Paul Kagame tomorrow on the guest list in your country |
On the other hand, I think I am certainly correct when I say or repeat that when you give, you get, and that goes both ways. If you give well, you get well; and if you give poorly, you can expect a poor return. Come on! So are the consequences of those unpredictable distributions of honorary degrees. In my point of view, these universities should be aware too about their tight relationship with the African Paul Pot, the Hitler admirer Paul Kagame. Who doesn’t know Paul Kagame? Is this a good thing to destroy your own university because of one bloody dictator only because he’s backed by your government?
You be the judge!
Paul Kagame is the worse dictator the world has ever hosted. He is responsible for repeated and egregious crimes against humanity.
1. He is responsible for perpetrated massacres of perhaps thousands of pro-democracy students and teachers (about 21,000) at Kibeho in the early 1995.
2. The widespread repression, torture, and murder, imprisonment of hundred of thousands of Hutus by the bloody RPF government led by him.
3. His DMI, MP and other unknown intelligence organizations across Rwanda are a foresight of what the world will face as the humiliation of the human kind.
4. At the same time, US government delivers military training to RPF criminals and US universities are not anxious to grant Paul Kagame various honorary degrees despite the sufferings of Rwandan and Congolese people due to the most-wanted criminal Paul Kagame’s crimes. Personally, I do think there are very few people, and it’s very important to emphasize this, that merit being awarded honorary degrees, and the likes of Paul Kagame should certainly not be among them.
5. He is responsible for perpetrated massacres of hundred of thousand Rwanda refugees in the Democratic of the Congo: 3,500,000 butchered byhim and his bloody army genocidaire. Thoutsands of returnees were butchered in those prepared for them death camps and in the countryside according to the well planed killing strategy.
For many experts, the key to the recent RPF crimes in Rwanda and in the Republic of the Congo lies in the Universities staffs, senate and students’ push to extend their influence in the Western government’s foreign policies to merely stop this phenomenon which negatively affect their future.
Ask those children about Kagame's cruelties |
· “ If universities want to avoid their honorary degrees being devalued to a level comparable with peerages and similar, they should be limited to people who have made some outstanding contribution in a particular field or area, and which has resulted in some form of benefit to the country or the world”.
Another respected man Mr. Roy, one of the serious observers in this matter adds the following:
· “Giving away degrees by universities just for a bit of free publicity devalues the achievements of those who have had to spend years working for them…”
For a longtime, we have been told that nominees are selected and vetted about the type of people honored. The result is very critical when for free publicity which does not care about their future, some of western universities continue to confer the honoris causa degrees upon the Rwandan Top Nazi despite tie fact that he is on top of the target list f bloody dictators. So, after analyzing the situation, I came to the conclusion that the degree that He receives is in all a degree of anger at roll of dishonor for the University itself, the UK citizens who have studied or worked in those universities and of course for dishonor and a shame for the abandoned Rwandans.
Recommendations:
I. Stopping the award of degrees to people who are believed to be criminals and Nazis suck like Paul Kagame
II. No more red carpet to the world heavy-weight criminal and Rwanda Top Nazi
III. Banning serving politicians from receiving awards.
IV. Giving serious consideration to whether degrees should be awarded to nominees from countries with poor or without human rights records
V. Greater scrutiny at the nomination stage between the degree committee and the university senate which rubber stamps awards.
VI. Previous degrees awarded to Paul Kagame should be withdrawn
This process to allow honorary degrees to be removed may start and encouraged and it is a good thing.
I finally do hope Paul Kagame will be the first world heavyweight criminal to be deprived of his award for becoming the Rwanda Top Nazi, a genocidaire, a war criminal, an anti-democratic tyrant and no longer be able to flaunt his degrees. Otherwise, it’s a big shame to all of us. Shame, indeed. Shame on all of us for tolerating a terrorist state.
The HardCore Truth,
Jean-Christophe Nizeyimana, Libre Penseur
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
Signing letters has been addressed before here at WFME, but never have we delved deep into the meaning and useability of the most famous signature line ever. Personally, staying away from the typical sign-offs is the first step to original letter writing, but if you’ve got the hankering to sign off in the traditional Emily Post type way, at least educate yourself and know what you’re doing before an innocent letter turns into a complicated problem.
That’s why today, WFME will be explaining the list of regards.
Each opportunity to send your regards holds its own meaning and significance. And so, without further adieu, WFME would like to give you some hints as to when to use each iteration and what their meanings happen to be:
Best regards,
Sending your best regards should only be slathered upon those in your life who you honestly consider to be the “best of the best.” The kind of person you hold in such high regard that they deserve this high-watermark of regards. Women who have birthed you deserve best regards. Men who gave you their last powerbar while trapped in a high snow-capped mountain cave deserve your best regards. Your college roommate? Don’t think so.
Kindest regards,
Kindest regards, contrary to popular belief, is not better than “best regards.” You send your kindest regards to someone who has been kind to you. That old woman down the block who always gets your mail for you when you’re gone on vacation. Kindest regards should only be given to those who have been kind to you and in an attempt to make karma work for you and your life — you’re giving the kindness vibe right back at ‘em.
Bestest & Kindest regards,
Do you like to be cute? Do you want to be cute to prove a point? Do you and your bestest friend ever love Hello Kitty and you walk around all day with backpacks emblazoned with the Hello Kitty logo on it? Are you twelve? Do you have fifteen MySpace pages? Do you like to mock the conservative right and manners in general? Then this sign-off is the one for you. In a nutshell, it communicates that you’re not taking this sign-off thing too seriously, and lightens the mood substantially for whatever letter you just wrote. Often, the best uses of this sign-off, are after you’ve demanded someone pay you money, announced a law suit you’ll be enacting against the letter receiver, or to your old boss whom you just reamed in the letter.
Sincere regards,
Sincere regards should only be used when addressing individuals you met during a session of Congress, foreign individuals who hail from the UK and people you met in the library. Educated people. This of course, should not be confused with…
Sincerest regards,…which should never be used for anyone born outside the United States. Sincerest regards should only be used in the most sincerest of situations, to the most sincerest of people, and that doesn’t include Brits, Guatemalans or American Indians (who technically were here before us and so they really weren’t ever Americans).
Warm regards,
Aah, warm regards. This, my friends, is gold. For if you are feeling that “feeling” for someone and you want to subtly tell them how much you care for them, sending them warm regards is the way to go. If you are hoping they’ll love you, already deep in love, or assuming love is on the way — by sending warm regards you’ll quickly send out the vibe that warmth is what you’re looking for…and warmth is what you’ll get.
Warmest regards,
But warmest regards must be used carefully. Never to be used seriously, warmest regards should only be used when sending sarcastic letters to consumer assistance personnel from big companies who have screwed you. Or to anyone whom you are mad at. Or to that funeral home who misplaced your Uncle Ferry’s body. This is the lowest of the lows. This is the only passive agressive sign-off in the regards-family. Use it with care.
Fondest regards,
Fondest regards is the most sincere of the non-sincerest regards in that you’re basically telling someone that you would like to send them fond regards, harkening back to a time when regards were fond, and less sincere. Fondest regards also can be tweaked to be used as “fond regards” — they’re one in the same. You’re fond of regards, so too should the person receiving the fond regards, and everyone should be fond of the regards. There’s a lot of fondness here, and sometimes too much for WFME (in our opinion), but if you’ve gotta be fond about something then here you are.
My regards,
Sending “my regards” is the only way to really not send regards at all in the first place. See, since you’re not categorizing your regards with an adjective (i.e. kindest, warmest, fondest) — but you’re just calling them “my regards” you’re basically telling someone that since they’re your own regards, you’re not giving them out to anyone. You’re being possessive and those regards you’ve got in your pocket aren’t goin’ anywhere, fellah. By using this regard, you’re basically telling someone they can go suck it. Which sometimes, is the way to go.
Regards,
Are you a minimalist? If so, “regards” is going to be your favorite choice out of them all. Are you a person who has a tough time sharing their emotions with others? Prefer to be a blank slate and not let anyone really know how you’re feeling? Then just send plain ‘ol boring, unemotional regards and no one will ever know what you’re thinking. But shame on you, you unfeeling, overly-complicated hermit.
Contractually-required regards,
Last, and probably least — is the “contractually-required regards” — often used in letters that are being written to notify a certain party that (per a previously signed contract) they must give up something, pay something, revert something, require something, return something, sign something, notarize something or contractually mediate something. It’s more of an all-business regard, but some of us are business people, so what can I say?
We here at WFME hope this helps you when you’re sending those regards.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
That’s why today, WFME will be explaining the list of regards.
Each opportunity to send your regards holds its own meaning and significance. And so, without further adieu, WFME would like to give you some hints as to when to use each iteration and what their meanings happen to be:
Best regards,
Sending your best regards should only be slathered upon those in your life who you honestly consider to be the “best of the best.” The kind of person you hold in such high regard that they deserve this high-watermark of regards. Women who have birthed you deserve best regards. Men who gave you their last powerbar while trapped in a high snow-capped mountain cave deserve your best regards. Your college roommate? Don’t think so.
Kindest regards,
Kindest regards, contrary to popular belief, is not better than “best regards.” You send your kindest regards to someone who has been kind to you. That old woman down the block who always gets your mail for you when you’re gone on vacation. Kindest regards should only be given to those who have been kind to you and in an attempt to make karma work for you and your life — you’re giving the kindness vibe right back at ‘em.
Bestest & Kindest regards,
Do you like to be cute? Do you want to be cute to prove a point? Do you and your bestest friend ever love Hello Kitty and you walk around all day with backpacks emblazoned with the Hello Kitty logo on it? Are you twelve? Do you have fifteen MySpace pages? Do you like to mock the conservative right and manners in general? Then this sign-off is the one for you. In a nutshell, it communicates that you’re not taking this sign-off thing too seriously, and lightens the mood substantially for whatever letter you just wrote. Often, the best uses of this sign-off, are after you’ve demanded someone pay you money, announced a law suit you’ll be enacting against the letter receiver, or to your old boss whom you just reamed in the letter.
Sincere regards,
Sincere regards should only be used when addressing individuals you met during a session of Congress, foreign individuals who hail from the UK and people you met in the library. Educated people. This of course, should not be confused with…
Sincerest regards,…which should never be used for anyone born outside the United States. Sincerest regards should only be used in the most sincerest of situations, to the most sincerest of people, and that doesn’t include Brits, Guatemalans or American Indians (who technically were here before us and so they really weren’t ever Americans).
Warm regards,
Aah, warm regards. This, my friends, is gold. For if you are feeling that “feeling” for someone and you want to subtly tell them how much you care for them, sending them warm regards is the way to go. If you are hoping they’ll love you, already deep in love, or assuming love is on the way — by sending warm regards you’ll quickly send out the vibe that warmth is what you’re looking for…and warmth is what you’ll get.
Warmest regards,
But warmest regards must be used carefully. Never to be used seriously, warmest regards should only be used when sending sarcastic letters to consumer assistance personnel from big companies who have screwed you. Or to anyone whom you are mad at. Or to that funeral home who misplaced your Uncle Ferry’s body. This is the lowest of the lows. This is the only passive agressive sign-off in the regards-family. Use it with care.
Fondest regards,
Fondest regards is the most sincere of the non-sincerest regards in that you’re basically telling someone that you would like to send them fond regards, harkening back to a time when regards were fond, and less sincere. Fondest regards also can be tweaked to be used as “fond regards” — they’re one in the same. You’re fond of regards, so too should the person receiving the fond regards, and everyone should be fond of the regards. There’s a lot of fondness here, and sometimes too much for WFME (in our opinion), but if you’ve gotta be fond about something then here you are.
My regards,
Sending “my regards” is the only way to really not send regards at all in the first place. See, since you’re not categorizing your regards with an adjective (i.e. kindest, warmest, fondest) — but you’re just calling them “my regards” you’re basically telling someone that since they’re your own regards, you’re not giving them out to anyone. You’re being possessive and those regards you’ve got in your pocket aren’t goin’ anywhere, fellah. By using this regard, you’re basically telling someone they can go suck it. Which sometimes, is the way to go.
Regards,
Are you a minimalist? If so, “regards” is going to be your favorite choice out of them all. Are you a person who has a tough time sharing their emotions with others? Prefer to be a blank slate and not let anyone really know how you’re feeling? Then just send plain ‘ol boring, unemotional regards and no one will ever know what you’re thinking. But shame on you, you unfeeling, overly-complicated hermit.
Contractually-required regards,
Last, and probably least — is the “contractually-required regards” — often used in letters that are being written to notify a certain party that (per a previously signed contract) they must give up something, pay something, revert something, require something, return something, sign something, notarize something or contractually mediate something. It’s more of an all-business regard, but some of us are business people, so what can I say?
We here at WFME hope this helps you when you’re sending those regards.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
January 15th, 2007
Dear Sir or Madam:
I am writing you this letter after having left numerous messages for the owner and manager of your restaurant. While I have enjoyed your food for the last three years — I have recently experienced many problems with my recent food orders and am hoping that the management will do something to make things right. I have kept detailed notes about my recent issues, which are outlined below:
10/12/06: Ordered extra chicken on chopped salad, with dressing on the side. When arrived to pick up food, asked specifically, “is there extra chicken on that chopped salad and is there dressing on the side?” Worker responded, “yes sir there’s extra chicken on that chopped salad and we’ve put the dressing on the side. Do you want bread, too?” The offer of extra bread was obviously some kind of misdirection, as when I got home and opened up my salad — there was no extra chicken and it was mixed in with the dressing.
10/18/06: Ordered the Italian salad that comes with the crisp pepper bread on the side. Only reason I ordered the salad was that I had a craving for the crisp pepper bread. When I got home with the salad, there was no crisp pepper bread, but instead - sourdough bread slices. I called to ask about what happened to the crisp pepper bread and the person who answered the phone said that you were out of crisp pepper bread, but no one told me when I ordered “the salad with that crisp pepper bread” that there would be no crisp pepper bread. This was a big problem.
11/3/06: Ordered a “super-tossed” caesar salad. Instead, got a tossed caesar salad. When I complained, your staff said there was no such thing as tossing a salad where absolutely every piece of lettuce is drenched in dressing. In fact, there is. That’s what a “super-tossed salad” is. Just add more dressing until it’s superly tossed. I can talk more to this point if and when you have time.
12/12/06: On this particular occasion I was stunned to find that I had been only given three croutons in my salad. When I called to ask why I had only received three croutons, your staff mentioned that they were “three big croutons.” I mentioned that even if they were huge croutons, three croutons are still not enough for any salad of any size. Your staff said that I could come back and get more croutons but it shouldn’t be up to me to add to the crouton-count in the first place. Then while I was waiting to find out if your delivery people could bring me additional croutons, I heard someone on the other end of the phone call me “The Crouton Crier.” I did not cry, but having a decent amount of crunch is necessary for a satisfying salad experience.
12/31/06: New Year’s Eve. Attempting to give your establishment one last chance, I ordered five chicken chopped salads, with dressing on the side, with extra croutons — super tossed. I received just that, with one exception. Each salad felt lighter than normal. While I haven’t weighed your salads in the past, I could tell by holding them lightly on my palms that they had less lettuce in them. I asked your staff if they’d recently changed the portion sizes to which they said no and that the change in weight must be all in my head. Well, let me tell you — after I finished eating I was still hungry. Something I normally don’t feel after eating a salad from your restaurant. I was shorted at least a half head of lettuce, collectively.
1/3/07: My last experience with your restaurant until I hear back from you. I swung by casually, ordered a lemonade. You’d think you guys could do lemonade correctly — but apparently not. Way too much ice. So much so that I got about three sips and there wasn’t any drink left. I asked for a refill but they wanted to charge me. I pointed out all the ice. No one seemed to care. A mountain of ice is a great way to make money but it’s a horrible way to make your customers happy.
I look forward to your thoughts on the above instances and hope you find a way to rectify the situation.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
Dear Sir or Madam:
I am writing you this letter after having left numerous messages for the owner and manager of your restaurant. While I have enjoyed your food for the last three years — I have recently experienced many problems with my recent food orders and am hoping that the management will do something to make things right. I have kept detailed notes about my recent issues, which are outlined below:
10/12/06: Ordered extra chicken on chopped salad, with dressing on the side. When arrived to pick up food, asked specifically, “is there extra chicken on that chopped salad and is there dressing on the side?” Worker responded, “yes sir there’s extra chicken on that chopped salad and we’ve put the dressing on the side. Do you want bread, too?” The offer of extra bread was obviously some kind of misdirection, as when I got home and opened up my salad — there was no extra chicken and it was mixed in with the dressing.
10/18/06: Ordered the Italian salad that comes with the crisp pepper bread on the side. Only reason I ordered the salad was that I had a craving for the crisp pepper bread. When I got home with the salad, there was no crisp pepper bread, but instead - sourdough bread slices. I called to ask about what happened to the crisp pepper bread and the person who answered the phone said that you were out of crisp pepper bread, but no one told me when I ordered “the salad with that crisp pepper bread” that there would be no crisp pepper bread. This was a big problem.
11/3/06: Ordered a “super-tossed” caesar salad. Instead, got a tossed caesar salad. When I complained, your staff said there was no such thing as tossing a salad where absolutely every piece of lettuce is drenched in dressing. In fact, there is. That’s what a “super-tossed salad” is. Just add more dressing until it’s superly tossed. I can talk more to this point if and when you have time.
12/12/06: On this particular occasion I was stunned to find that I had been only given three croutons in my salad. When I called to ask why I had only received three croutons, your staff mentioned that they were “three big croutons.” I mentioned that even if they were huge croutons, three croutons are still not enough for any salad of any size. Your staff said that I could come back and get more croutons but it shouldn’t be up to me to add to the crouton-count in the first place. Then while I was waiting to find out if your delivery people could bring me additional croutons, I heard someone on the other end of the phone call me “The Crouton Crier.” I did not cry, but having a decent amount of crunch is necessary for a satisfying salad experience.
12/31/06: New Year’s Eve. Attempting to give your establishment one last chance, I ordered five chicken chopped salads, with dressing on the side, with extra croutons — super tossed. I received just that, with one exception. Each salad felt lighter than normal. While I haven’t weighed your salads in the past, I could tell by holding them lightly on my palms that they had less lettuce in them. I asked your staff if they’d recently changed the portion sizes to which they said no and that the change in weight must be all in my head. Well, let me tell you — after I finished eating I was still hungry. Something I normally don’t feel after eating a salad from your restaurant. I was shorted at least a half head of lettuce, collectively.
1/3/07: My last experience with your restaurant until I hear back from you. I swung by casually, ordered a lemonade. You’d think you guys could do lemonade correctly — but apparently not. Way too much ice. So much so that I got about three sips and there wasn’t any drink left. I asked for a refill but they wanted to charge me. I pointed out all the ice. No one seemed to care. A mountain of ice is a great way to make money but it’s a horrible way to make your customers happy.
I look forward to your thoughts on the above instances and hope you find a way to rectify the situation.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
Friday, September 19, 2008
To cover up the Rwandans elections and say nothing about the RPF dictatorship is like sweeping the democratic issue existing in Rwanda under the carpet. Doing so means all of us, to intentionally refuse saving our country from instability, wars and conflicts. They should be ashamed of it. How could the European Union support those RPF buzzards in proving RPF massive vote fraud unless demonstrable facts that as there was no opposition at all?
What did we hear from them about the truthfully report: Do still say there were free and fair elections while Rwandans were subjected to the widespread intimidation ????
The lack of accurately report compromises the integrity of the European Union poll observers. Corruption is the main factor that led to the situation Rwandans actually have, the aftermath will be disastrous, and nobody will say he did not know RPF is a criminal organization that is aimed to silence the majority of Rwandans.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
What did we hear from them about the truthfully report: Do still say there were free and fair elections while Rwandans were subjected to the widespread intimidation ????
The lack of accurately report compromises the integrity of the European Union poll observers. Corruption is the main factor that led to the situation Rwandans actually have, the aftermath will be disastrous, and nobody will say he did not know RPF is a criminal organization that is aimed to silence the majority of Rwandans.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
To cover up the Rwandans elections and say nothing about the RPF dictatorship is like sweeping the democratic issue existing in Rwanda under the carpet.
Doing so means all of us, to intentionally refuse saving our country from instability, wars and conflicts. They should be ashamed of it. How could the European Union support those RPF buzzards in proving RPF massive vote fraud unless demonstrable facts that as there was no opposition at all?
What did we hear from them about the truthfully report: Do still say there were free and fair elections while Rwandans were subjected to the widespread intimidation ????
The lack of accurately report compromises the integrity of the European Union poll observers. Corruption of the Britsh observers heading the European commisson of poll observers is the main factor that led to the situation Rwandans actually have and will regreet the entire of their lives, the aftermath will be disastrous, and nobody will say he did not know RPF is a criminal organization that is aimed to silence and perpetuate the Rwanda genocide against the majority of Rwandans.
Having decided to sustain RPF and Paul Kagame meant to hide the wrong until after elections, then it will be to late to right the wrong!
Just a pattern: The American Economic crisis tells us much about the way the US governement, the US media, the US enterprises sweep the dust and dirt under the carpet...==> WYSIWYG!
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
Doing so means all of us, to intentionally refuse saving our country from instability, wars and conflicts. They should be ashamed of it. How could the European Union support those RPF buzzards in proving RPF massive vote fraud unless demonstrable facts that as there was no opposition at all?
What did we hear from them about the truthfully report: Do still say there were free and fair elections while Rwandans were subjected to the widespread intimidation ????
The lack of accurately report compromises the integrity of the European Union poll observers. Corruption of the Britsh observers heading the European commisson of poll observers is the main factor that led to the situation Rwandans actually have and will regreet the entire of their lives, the aftermath will be disastrous, and nobody will say he did not know RPF is a criminal organization that is aimed to silence and perpetuate the Rwanda genocide against the majority of Rwandans.
Having decided to sustain RPF and Paul Kagame meant to hide the wrong until after elections, then it will be to late to right the wrong!
Just a pattern: The American Economic crisis tells us much about the way the US governement, the US media, the US enterprises sweep the dust and dirt under the carpet...==> WYSIWYG!
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
Sunday, September 14, 2008
Le Colonel Jacques Hogard, ancien officier parachutiste dans la légion étrangère, était commandant de groupement lors de l’opération Turquoise au Rwanda, en 1994, destinée à mettre fin au terrible génocide qui se déroulait dans ce pays de l’Afrique des grands lacs. Il nous a accordé très aimablement un entretien afin de nous éclairer sur les enjeux de la crise à l’époque et ses conséquences aujourd’hui. Il ne se considère pas comme un spécialiste, mais seulement comme un témoin qui prend du recul par rapport aux évènements. A ce titre, il est vice-président et porte-parole de l’association France-Turquoise, dont l’objet principal est le “rétablissement de la vérité sur l’action de l’armée française et des militaires français au Rwanda” suite aux allégations concernant ceux-ci durant le génocide au Rwanda.
De 1975, date de signature des accords de coopération bilatérale jusqu’en décembre 1993, la France a soutenu le pouvoir légal au Rwanda. Au début des années 90, elle a aidé militairement le régime hutu en place à Kigali à contenir une tentative militaire de renversement conduite par la rébellion issue de la minorité tutsi soutenue par l’Ouganda. Mais, le 6 avril 1994, l’assassinat du président en place, Juvénal Habyarimana, déclencha le génocide des Tutsi et des Hutu modérés par les extrémistes hutus. La France a alors lancé non sans mal, avec l’aval tardif de l’ONU, l’opération Turquoise pour mettre fin au génocide. Cette opération, destinée à pallier l’insuffisance de la force onusienne la MINUAR ultérieurement relayée par la MINUAR 2, lui est aujourd’hui encore reprochée, non seulement par le régime du président Kagamé, mais aussi par une partie de l’opinion internationale.
Les faits étant ce qu’ils sont, force est de constater, selon le Colonel Hogard, que la France a aujourd’hui perdu l’influence qui était la sienne dans la région des Grands Lacs. Son principal tort est au fond de s’être trouvé du côté des vaincus dans la lutte pour le pouvoir entre Hutus et Tutsis à Kigali. Son soutien politique et militaire (qui ne fut pas sans contrepartie, faut-il le rappeler, car la France impose l’ouverture démocratique dès 1992 au président Habyarimana) au régime hutu renversé d’une part et l’opération Turquoise d’autre part qui, quoique tardive du fait de l’indécision de la communauté internationale et tout en protégeant les rescapés tutsi du génocide, a permis à de nombreux hutus de fuir d’éventuelles représailles, lui ont été et lui sont encore vivement reprochés.
Pourquoi un tel acharnement contre la France ?
Cet acharnement tient au fait que le président Kagamé est arrivé au pouvoir « contre » la France, avec le soutien de l’Ouganda lui-même soutenu par le Royaume Uni et surtout par les Etats-Unis, et alors qui lui est imputée la responsabilité de l’attentat contre son prédécesseur. Cette responsabilité dans l’attentat déclencheur du génocide lui est reconnue non seulement par le juge français anti-terroriste Jean-Louis Bruguière mais auparavant déjà par le rapporteur du TPIR (Tribunal Pénal International pour le Rwanda), l’Australien Michael Hourigan.
Ce faisant, Kagamé et son régime ne cesse d’entretenir un sentiment de culpabilité à l’encontre de la France, sans doute pour mieux faire oublier la sienne. La rupture des relations diplomatiques entre les deux pays après l’émission par le juge Bruguière de mandats d’arrêts internationaux contre neuf proches de Kagamé pour leur implication dans l’attentat contre l’avion du président Habyarimana, confirme cette impression en même temps qu’elle a pour effet d’exclure un peu plus Paris, au-delà des frontières stricto sensu du Rwanda, d’une zone géographique connue pour la richesse de son sous-sol. Au-delà de la question d’une relation bilatérale tourmentée, se pose en effet celle de la perte d’influence française en Afrique centrale et orientale face au monde anglo-saxon. Ce dernier ne peut que soutenir le président Kagamé, ex-officier supérieur de l’armée ougandaise, anglophone et non francophone comme ses prédécesseurs, ancien élève de l’école de guerre américaine de Fort-Leavenworth, et garant du maintien de l’influence américaine dans cette zone géographique stratégique et sensible.
La crise rwandaise a eu une seconde conséquence pour la France puisqu’elle a sonné le glas des interventions militaires franco-françaises en Afrique. Le coût politique de Turquoise a été tel, que Paris n’intervient plus sur le continent africain que dans le cadre de forces multinationales sous mandat de l’ONU et malgré le maintien d’accords de défense bilatéraux datant des années 60.
De ce point de vue, on peut considérer que la crise rwandaise a été synonyme d’une perte de l’influence sous son aspect traditionnel de la France en Afrique. A une relation dominée par ses aspects politico-militaires devrait se substituer aujourd’hui une relation de « soft-power » permettant de développer une stratégie d’influence indirecte dans laquelle les acteurs institutionnels seront moins visibles à condition toutefois de redonner une cohérence à la politique africaine de la France. L’expérience montre en effet que deux écueils sont à éviter : les luttes d’influence dommageables entre la France officielle et une France officieuse (celle des conseillers privés de certains régimes africains par exemple) et une neutralité difficile à gérer compte tenu d’engagements antérieurs et d’accords de défense qui perdurent (exemple ivoirien).
Nous remercions le Colonel Hogard pour son témoignage d’homme engagé dans l’action et réfléchi.
François Pichot-Duclos et François Gonnet
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
Aussi accessible sur le site de l' UCDP.
www.ucdp-info.com
Trop ,c'est trop! Nous ne sommes pas des va-ten-guerre! Mais avec la récurrence des actions terroristes pilotées par le dictateur Paul Kagame contre le peuple congolais, la guerre est la forme de négociation appropriée! Objectif pour tous les Congolais à travers le monde: "Kagame delenda est"!
Le Comité exécutif de l'Union de Congolais pour la Défense de la Patrie et du Peuple UCDP, force politique de rappel à l'ordre et de proposition, a condamné avec fermeté cette unième provocation du terroriste criminel ruandais Kundabatware! Le Comité a déploré et stigmatisé l'irresponsabilité notoire et l'incapacité de ce pouvoir infesté des traîtres à la solde de l'ennemi n°1 du peuple congolais le dictateur ruandais Paul Kagame, à assurer avec efficacité la sécurité et la défense de notre territoire!En effet , il est hallucinant d'assister à l'auto flagellation et à la naïveté dramatique de ces "dirigeants politiques" congolais qui opposent à l'agression caractérisée permanente du Ruanda contre la RDCongo, une malheureuse conférence soit-disant de "paix", des rencontres bidouillées d'hypocrisie et de malveillance, servant à distraire les congolais et à leur faire perdre du temps! Dans un pays comme les USA , qui est une démocratie, trahir son pays et son peuple est le pire des crimes condamnable à la peine capitale! La haute trahison est condamnable à la peine de mort!En RDCongo, les rouages du sommet du pouvoir, les postes stratégiques de l'armée, de la police, des services de sécurité sont occupés par des traîtres qui méritent tous la corde! Le temps est venu de mettre un terme aux humiliations subies par le peuple congolais et l' UCDP appelle à la mobilisation des forces!
Le criminel terroriste Kundabatware est Ruandais. Le criminel terroriste Kundabatware est ruandais!
Toute sa famille vit au Ruanda! Aucun membre du gouvernement ni des institutions n'a jamais osé déclarer cette vérité que ce criminel est un ruandais et ses combattants sont tous des ruandais de l'armée de Kagame ! Tous, affichant une couardise honteuse allant jusqu'à congoliser son nom: "Laurent Nkunda"pour tromper l'opinion à la place de son vrai nom Kundabatware, ils se limitent à des discours filandreux qui encensent ce criminel et tombe dans le piège de Kagame qui s'efforce à faire de ce terroriste un congolais dans le but de faire de cet agression un conflit entre congolais afin d'occulter sa responsabilité criminelle!L'incompétent et traître ministre des affaires étrangères Mbusa Nyamwisi dont la diplomatie est limitée au Ruanda et en Ouganda pour s'agénouiller devant ses anciens vrais patrons Kagame et Museveni, les ennemis du peuple congolais! Ce traître doit quitter ce poste sans délai sinon il sera contraint par d'autres moyens!
L'UCDP accuse le dictateur Paul Kagame générateur du conflit des grands Lacs
Le dictateur criminel Paul Kagame continue à narguer et à rouler dans la farine la communauté internationale avec ses délires victimaires liés au génocide de 94 dont il porte la responsabilité criminelle pour avoir été le facteur déclencheur de ce génocide en qualité d'ordonnateur de l'action terroriste qui avait abattu l'avion du Président Habyarimana!L'UCDP pointe du doigt le dictateur criminel Paul Kagame non seulement de l'agression qui avait fait plus de 5 millions des congolais morts, mais elle l'accuse en plus d'être le responsable de la déstabilisation criminelle délibérée menée par son suppôt ruandais Kundabatware à l'Est de la RDCongo!
Elle préconise une lutte sans merci pour le faire partir du pouvoir au Ruanda en vue de libérer le peuple ruandais(Tutsi- Hutu) du joug de ce tyran sanguinaire pour que tout fils et toute fille de ce pays jouisse enfin des valeurs d'une justice juste et de la démocratie! L'ennemi des ruandais, ce n'est pas le peuple congolais qui veut la paix, mais c'est le tyran Paul Kagame, ce dictateur qui dirige dans l'opacité complète et a installé l'exclusion ethnique comme idéologie et style de gouvernance, avec la complicité de certains occidentaux comme l'anglais Tony Blair.... Cette paix à la congolaise sera celle que nous imposerons par la guerre pour débarasser le Ruanda de ce criminel même si cela doit passer par chasser du pouvoir en RDCongo ses complices et traîtres qui préfèrent trahir notre peuple au lieu de chercher des solutions adéquates pour assurer la sécurité de nos compatriotes et défendre l'integrité de notre territoire! Le monde marche ainsi et ce n'est pas à coup des "conférences" et "amnisties" en faveur des criminels et traîtres qu'on arrivera à faire la paix, c'est en renversant le rapport des forces en notre faveur pour amener la guerre et l'insécurité d'où elle est venue, de chez Kagame !
L'UCDP, solidaire aux soldats de FARDC et sus aux traitres pour être jugés et fusillés
L' UCDP renouvelle sa solidarité aux soldats des FARDC ainsi que les policiers et les encourage à remplir leur devoir de défendre notre patrie qui est agressée et de protection des personnes et des biens! Par contre, elle fustige ces traîtres qui infestent les rouages du pouvoir politique et qui doivent désormais être arrêtés, jugés et condamnés trés sévèrement pour haute trahison et fusillés instantanément s'ils sont condamnés à la peine capitale! Les députes patriotes doivent virer des gré ou de force, ces ennemis du peuple,traîtres au service de Kagame qui infestent l'assemblée nationale en commençant par Kamerhe qui est un traître au service de Kagame!
Si le système judiciaire s'avère incapable d'imposer la vraie justice pour condamner ces criminels et traîtres qui sont déjà connus, l'UCDP produira leurs noms et appellera le peuple à faire sa justice pour en finir sérieusement avec la récréation parce que trop c'est trop! Aucun peuple au monde n'acceptera jamais les humiliations subies par le peuple congolais qui doit se mettre ensemble, aujourd'hui, pour défendre ses intérêts et débarasser notre pays de ces incapables traîtres au pouvoir qui sont entrain de couler notre pays par des compromissions qui font honte!L'Union de Congolais pour la Défense de la Patrie et du Peuple UCDP, force politique de rappel à l'ordre et de proposition, considère qu'il n'y a pas de mauvais soldats mais des piètres dirigeants!
A l'Assemblée au lieu de se pencher, en priorité, sur les questions de la défense et de la sécurité, les parlementaires se sont octroyés des salaires et des primes mirobolants qui ne cadrent pas avec la réalité de la précarité salariale qui touche l'ensemble de masses laborieuses! Les soldats sous- payés, sous- équipés, sous- nourris, sous- formés, sous- estimés vivent chaque jour l'enfer social, générateur délibéré de l' insécurité! Lorsque les salaires de ceux qui sont sensés sacrifier leurs vies pour défendre notre Patrie sont insignifiants ou chaque fois détournés, ces soldats que ces politiciens envoyent à la guerre comme de la chair à canon pour mourir à leur place, souvent ne sachant pas pourquoi ils doivent aller mourir, se transforment forcément en facteurs d'insécurité!
S'il y a incurie de l'insécurité, la responsabilité incombe à ces politiciens au pouvoir qui passent leur temps à s'envoyer en l'air les femmes d'autrui, à brader le patrimoine national, à protéger les intérêts des prédateurs qui pillent notre sous-sol, à endormir les congolais avec des mensonges à l'emporte pièce, au lieu de penser à améliorer la qualité de ceux qui souffrent dans leur chair pour garder et protéger des brigands qui s'enrichissent insolément et qui n'arrangent rien! Lorsqu'ils ne veulent pas se battre, ce n'est pas parce qu'ils sont lâches! Comment voulez-vous qu'ils se fassent mourir pour sauver les têtes de ces individus au pouvoir qui se remplissent les poches, alors que les familles de leurs collègues morts au combat sont à l'abandon, délogés des camps sans aucune indemnité conséquente au sacrifice suprême!
L'UCDP met en garde le dictateur Paul Kagame
L'UCDP met en garde le dictateur Paul Kagame et ses complices que plus de 5 millions de congolais sont morts par la guerre qu'ils ont imposée à notre pays ( crimes qui ne resteront pas impunis), pour cela l'insécurité et la guerre seront ramenées à Kigali et ils apprendront à leurs dépens que la guerre est aussi une forme de négociation et nous la gagnerons parce que notre combat est juste et que rien ni personne ne nous empêchera de défendre notre pays, aussi, nous savons qu'elle sera longue et populaire! Désormais, l'UCDP considérera toute personne quelle qu'elle soit, en connivence criminelle avec l'ennemi n°1 du peuple congolais le dictateur ruandais Paul Kagame comme ennemi du peuple congolais, donc notre ennemi et nous n'attendrons pas pour la frapper durement à notre manière, nous en avons les moyens!
L'UCDP met aussi en garde, les spécialistes de la duplicité parce que, s'ils se considérent comme congolais, ils doivent couper le pont avec l'ennemi du peuple congolais Kagame, sinon, ils sont traîtres passibles d'une peine capitale et, s'ils sont ruandais infiltrés, ils sont des espions passibles aussi à la peine capitale! Ruberwa, Nyarugabo, Bizimana Karamueto.... doivent être surveillés et mis sur écoute parce qu'ils sont des agents avérés de Kagame pour raison de sécurité qui sont en contact chaque jour avec l'ennemi! Cette fois-ci, s'ils sont pris en flagrant délit, ils doivent être arrêtés, jugés et fusillés s'il le faut pour haute trahison! Cette fois, il faut cesser avec la langue de bois! Ce que nous venons de déclarer, tous les congolais le pensent et sont d'accord: si le pouvoir actuel est incapable, c'est une nécessité que ceux qui en sont animateurs, déposent le tablier avant que l'obligation de les contraidre s'impose!
La MONUC, complice de l'agression ruandaise?
Pour terminer, l'UCDP dénonce avec fermeté la présence négative de la MONUC au Nord Kivu! Non seulement, les membres du contigent de la MONUC ont comme passe temps favori le viol de nos filles et faire des trafics plutôt que remplir leur mission, la complicité avérée avec le terroriste ruandais Kundabatware à qui ils fournissent les informations et même les armes n'est un sécret pour personne! En solidarité avec nos compatriotes du Nord-Kivu, l'UCDP en appelle au sécretaire général des Nations Unies pour ordonner le retrait sans condition de ces troupes et mettre fin à la mission de la MONUC en RDCongo parce que trop, c'est trop et le peuple congolais en a marre des interventionnismes hypocrites qui empêchent notre peuple de refléchir, de penser et de réaliser la meilleure façon d'assurer sa sécurité et défendre notre territoire dont une partie est occupée par l'action terroriste du ruandais Kundabatware pilotée par le dictateur ruandais Paul Kagame!
Les ambassadeurs et autres soit disant de la "communauté internationale"qui accourent à Goma pour faire pression et autres rengaines, en fait, de la sinécure sur Joseph Kabila, doivent savoir aujourd'hui que le peuple congolais( ce n'est pas Joseph Kabila ni les autres traîtres et incapables qui confisquent son pouvoir) ne veut plus des arrangements avec les terroristes, il faut les écraser! Nous n'accepterons jamais la solution simpliste d'offrir des postes de pouvoir dans notre pays à des criminels comme le ruandais Kundabatware qui ne méritent que d'être pendus haut et court! Jamais ces ambassadeurs n'accepteront la même situation d'insécurité, de terrorisme, de criminalité dans leur propre pays! Tous ceux qui oseront imposer cette solution seront cités et considérés comme ennemi du peuple congolais et devront quitter notre pays! Et si Joseph Kabila accepte ce type de compromis, il doit quitter le pouvoir parce que ce sera de la haute trahison qui mérite la peine de mort! Info UCDP www.ucdp-info.com
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
www.ucdp-info.com
Trop ,c'est trop! Nous ne sommes pas des va-ten-guerre! Mais avec la récurrence des actions terroristes pilotées par le dictateur Paul Kagame contre le peuple congolais, la guerre est la forme de négociation appropriée! Objectif pour tous les Congolais à travers le monde: "Kagame delenda est"!
Le Comité exécutif de l'Union de Congolais pour la Défense de la Patrie et du Peuple UCDP, force politique de rappel à l'ordre et de proposition, a condamné avec fermeté cette unième provocation du terroriste criminel ruandais Kundabatware! Le Comité a déploré et stigmatisé l'irresponsabilité notoire et l'incapacité de ce pouvoir infesté des traîtres à la solde de l'ennemi n°1 du peuple congolais le dictateur ruandais Paul Kagame, à assurer avec efficacité la sécurité et la défense de notre territoire!En effet , il est hallucinant d'assister à l'auto flagellation et à la naïveté dramatique de ces "dirigeants politiques" congolais qui opposent à l'agression caractérisée permanente du Ruanda contre la RDCongo, une malheureuse conférence soit-disant de "paix", des rencontres bidouillées d'hypocrisie et de malveillance, servant à distraire les congolais et à leur faire perdre du temps! Dans un pays comme les USA , qui est une démocratie, trahir son pays et son peuple est le pire des crimes condamnable à la peine capitale! La haute trahison est condamnable à la peine de mort!En RDCongo, les rouages du sommet du pouvoir, les postes stratégiques de l'armée, de la police, des services de sécurité sont occupés par des traîtres qui méritent tous la corde! Le temps est venu de mettre un terme aux humiliations subies par le peuple congolais et l' UCDP appelle à la mobilisation des forces!
Le criminel terroriste Kundabatware est Ruandais. Le criminel terroriste Kundabatware est ruandais!
Toute sa famille vit au Ruanda! Aucun membre du gouvernement ni des institutions n'a jamais osé déclarer cette vérité que ce criminel est un ruandais et ses combattants sont tous des ruandais de l'armée de Kagame ! Tous, affichant une couardise honteuse allant jusqu'à congoliser son nom: "Laurent Nkunda"pour tromper l'opinion à la place de son vrai nom Kundabatware, ils se limitent à des discours filandreux qui encensent ce criminel et tombe dans le piège de Kagame qui s'efforce à faire de ce terroriste un congolais dans le but de faire de cet agression un conflit entre congolais afin d'occulter sa responsabilité criminelle!L'incompétent et traître ministre des affaires étrangères Mbusa Nyamwisi dont la diplomatie est limitée au Ruanda et en Ouganda pour s'agénouiller devant ses anciens vrais patrons Kagame et Museveni, les ennemis du peuple congolais! Ce traître doit quitter ce poste sans délai sinon il sera contraint par d'autres moyens!
L'UCDP accuse le dictateur Paul Kagame générateur du conflit des grands Lacs
Le dictateur criminel Paul Kagame continue à narguer et à rouler dans la farine la communauté internationale avec ses délires victimaires liés au génocide de 94 dont il porte la responsabilité criminelle pour avoir été le facteur déclencheur de ce génocide en qualité d'ordonnateur de l'action terroriste qui avait abattu l'avion du Président Habyarimana!L'UCDP pointe du doigt le dictateur criminel Paul Kagame non seulement de l'agression qui avait fait plus de 5 millions des congolais morts, mais elle l'accuse en plus d'être le responsable de la déstabilisation criminelle délibérée menée par son suppôt ruandais Kundabatware à l'Est de la RDCongo!
Elle préconise une lutte sans merci pour le faire partir du pouvoir au Ruanda en vue de libérer le peuple ruandais(Tutsi- Hutu) du joug de ce tyran sanguinaire pour que tout fils et toute fille de ce pays jouisse enfin des valeurs d'une justice juste et de la démocratie! L'ennemi des ruandais, ce n'est pas le peuple congolais qui veut la paix, mais c'est le tyran Paul Kagame, ce dictateur qui dirige dans l'opacité complète et a installé l'exclusion ethnique comme idéologie et style de gouvernance, avec la complicité de certains occidentaux comme l'anglais Tony Blair.... Cette paix à la congolaise sera celle que nous imposerons par la guerre pour débarasser le Ruanda de ce criminel même si cela doit passer par chasser du pouvoir en RDCongo ses complices et traîtres qui préfèrent trahir notre peuple au lieu de chercher des solutions adéquates pour assurer la sécurité de nos compatriotes et défendre l'integrité de notre territoire! Le monde marche ainsi et ce n'est pas à coup des "conférences" et "amnisties" en faveur des criminels et traîtres qu'on arrivera à faire la paix, c'est en renversant le rapport des forces en notre faveur pour amener la guerre et l'insécurité d'où elle est venue, de chez Kagame !
L'UCDP, solidaire aux soldats de FARDC et sus aux traitres pour être jugés et fusillés
L' UCDP renouvelle sa solidarité aux soldats des FARDC ainsi que les policiers et les encourage à remplir leur devoir de défendre notre patrie qui est agressée et de protection des personnes et des biens! Par contre, elle fustige ces traîtres qui infestent les rouages du pouvoir politique et qui doivent désormais être arrêtés, jugés et condamnés trés sévèrement pour haute trahison et fusillés instantanément s'ils sont condamnés à la peine capitale! Les députes patriotes doivent virer des gré ou de force, ces ennemis du peuple,traîtres au service de Kagame qui infestent l'assemblée nationale en commençant par Kamerhe qui est un traître au service de Kagame!
Si le système judiciaire s'avère incapable d'imposer la vraie justice pour condamner ces criminels et traîtres qui sont déjà connus, l'UCDP produira leurs noms et appellera le peuple à faire sa justice pour en finir sérieusement avec la récréation parce que trop c'est trop! Aucun peuple au monde n'acceptera jamais les humiliations subies par le peuple congolais qui doit se mettre ensemble, aujourd'hui, pour défendre ses intérêts et débarasser notre pays de ces incapables traîtres au pouvoir qui sont entrain de couler notre pays par des compromissions qui font honte!L'Union de Congolais pour la Défense de la Patrie et du Peuple UCDP, force politique de rappel à l'ordre et de proposition, considère qu'il n'y a pas de mauvais soldats mais des piètres dirigeants!
A l'Assemblée au lieu de se pencher, en priorité, sur les questions de la défense et de la sécurité, les parlementaires se sont octroyés des salaires et des primes mirobolants qui ne cadrent pas avec la réalité de la précarité salariale qui touche l'ensemble de masses laborieuses! Les soldats sous- payés, sous- équipés, sous- nourris, sous- formés, sous- estimés vivent chaque jour l'enfer social, générateur délibéré de l' insécurité! Lorsque les salaires de ceux qui sont sensés sacrifier leurs vies pour défendre notre Patrie sont insignifiants ou chaque fois détournés, ces soldats que ces politiciens envoyent à la guerre comme de la chair à canon pour mourir à leur place, souvent ne sachant pas pourquoi ils doivent aller mourir, se transforment forcément en facteurs d'insécurité!
S'il y a incurie de l'insécurité, la responsabilité incombe à ces politiciens au pouvoir qui passent leur temps à s'envoyer en l'air les femmes d'autrui, à brader le patrimoine national, à protéger les intérêts des prédateurs qui pillent notre sous-sol, à endormir les congolais avec des mensonges à l'emporte pièce, au lieu de penser à améliorer la qualité de ceux qui souffrent dans leur chair pour garder et protéger des brigands qui s'enrichissent insolément et qui n'arrangent rien! Lorsqu'ils ne veulent pas se battre, ce n'est pas parce qu'ils sont lâches! Comment voulez-vous qu'ils se fassent mourir pour sauver les têtes de ces individus au pouvoir qui se remplissent les poches, alors que les familles de leurs collègues morts au combat sont à l'abandon, délogés des camps sans aucune indemnité conséquente au sacrifice suprême!
L'UCDP met en garde le dictateur Paul Kagame
L'UCDP met en garde le dictateur Paul Kagame et ses complices que plus de 5 millions de congolais sont morts par la guerre qu'ils ont imposée à notre pays ( crimes qui ne resteront pas impunis), pour cela l'insécurité et la guerre seront ramenées à Kigali et ils apprendront à leurs dépens que la guerre est aussi une forme de négociation et nous la gagnerons parce que notre combat est juste et que rien ni personne ne nous empêchera de défendre notre pays, aussi, nous savons qu'elle sera longue et populaire! Désormais, l'UCDP considérera toute personne quelle qu'elle soit, en connivence criminelle avec l'ennemi n°1 du peuple congolais le dictateur ruandais Paul Kagame comme ennemi du peuple congolais, donc notre ennemi et nous n'attendrons pas pour la frapper durement à notre manière, nous en avons les moyens!
L'UCDP met aussi en garde, les spécialistes de la duplicité parce que, s'ils se considérent comme congolais, ils doivent couper le pont avec l'ennemi du peuple congolais Kagame, sinon, ils sont traîtres passibles d'une peine capitale et, s'ils sont ruandais infiltrés, ils sont des espions passibles aussi à la peine capitale! Ruberwa, Nyarugabo, Bizimana Karamueto.... doivent être surveillés et mis sur écoute parce qu'ils sont des agents avérés de Kagame pour raison de sécurité qui sont en contact chaque jour avec l'ennemi! Cette fois-ci, s'ils sont pris en flagrant délit, ils doivent être arrêtés, jugés et fusillés s'il le faut pour haute trahison! Cette fois, il faut cesser avec la langue de bois! Ce que nous venons de déclarer, tous les congolais le pensent et sont d'accord: si le pouvoir actuel est incapable, c'est une nécessité que ceux qui en sont animateurs, déposent le tablier avant que l'obligation de les contraidre s'impose!
La MONUC, complice de l'agression ruandaise?
Pour terminer, l'UCDP dénonce avec fermeté la présence négative de la MONUC au Nord Kivu! Non seulement, les membres du contigent de la MONUC ont comme passe temps favori le viol de nos filles et faire des trafics plutôt que remplir leur mission, la complicité avérée avec le terroriste ruandais Kundabatware à qui ils fournissent les informations et même les armes n'est un sécret pour personne! En solidarité avec nos compatriotes du Nord-Kivu, l'UCDP en appelle au sécretaire général des Nations Unies pour ordonner le retrait sans condition de ces troupes et mettre fin à la mission de la MONUC en RDCongo parce que trop, c'est trop et le peuple congolais en a marre des interventionnismes hypocrites qui empêchent notre peuple de refléchir, de penser et de réaliser la meilleure façon d'assurer sa sécurité et défendre notre territoire dont une partie est occupée par l'action terroriste du ruandais Kundabatware pilotée par le dictateur ruandais Paul Kagame!
Les ambassadeurs et autres soit disant de la "communauté internationale"qui accourent à Goma pour faire pression et autres rengaines, en fait, de la sinécure sur Joseph Kabila, doivent savoir aujourd'hui que le peuple congolais( ce n'est pas Joseph Kabila ni les autres traîtres et incapables qui confisquent son pouvoir) ne veut plus des arrangements avec les terroristes, il faut les écraser! Nous n'accepterons jamais la solution simpliste d'offrir des postes de pouvoir dans notre pays à des criminels comme le ruandais Kundabatware qui ne méritent que d'être pendus haut et court! Jamais ces ambassadeurs n'accepteront la même situation d'insécurité, de terrorisme, de criminalité dans leur propre pays! Tous ceux qui oseront imposer cette solution seront cités et considérés comme ennemi du peuple congolais et devront quitter notre pays! Et si Joseph Kabila accepte ce type de compromis, il doit quitter le pouvoir parce que ce sera de la haute trahison qui mérite la peine de mort! Info UCDP www.ucdp-info.com
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Rwanda: Quilès (PS) veut une nouvelle commission pour des conclusions "incontestables"
© 2008 AFP (Joel Saget)
Le député PS Paul Quilès à l'Assemblée nationale le 18 janvier 2006
Paul Quilès, ancien président (PS) de la mission parlementaire d'information sur le génocide du Rwanda, demande la création "d'une commission de personnalités indépendantes" pour établir "de manière incontestable" les responsabilités dans le génocide au Rwanda en 1994.
L'ex-député et ministre de la Défense a rendu publique vendredi une lettre en ce sens, adressée la veille au secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon.
Selon M. Quilès, "la multiplicité des travaux publiés" sur le sujet "risque de donner une image éclatée, peu cohérente des évènements et ce d'autant plus que leurs conclusions sont souvent dissemblables, voire contradictoires".
Il cite, outre le rapport de 1998 de la mission qu'il présida, ceux de la commission d'enquête du Sénat de Belgique (1997), de la commission d'enquête indépendante instituée par Kofi Annan (1999), de la commission nationale indépendante rwandaise (2007), ainsi que "des travaux conduits souvent avec beaucoup de rigueur par des organisations non gouvernementales et des chercheurs".
M. Quilès fait aussi valoir que "des faits mis au jour dans le cadre des procédures judiciaires consécutives au génocide sont susceptibles de remettre en cause certaines conclusions des enquêtes menées jusqu'à présent".
"Je vous propose donc de soumettre l'ensemble des travaux conduits jusqu'à présent sur les causes, le déroulement et les conséquences du génocide du Rwanda à l'examen d'une commission constituée de personnalités indépendantes à l'expertise reconnue", écrit-il à M. Ban.
"Ainsi pourrait être établie, à l'intention des gouvernements et des opinions, une analyse impartiale et incontestable, qui apporterait, à mon sens, une contribution essentielle aux efforts de réconciliation et de reconstruction dans la région des Grands Lacs", ajoute M. Quilès.
Le génocide au Rwanda a fait selon l'ONU 800.000 morts parmi la minorité tutsie et les Hutus modérés.
© 2008 AFP (Joel Saget)
Le député PS Paul Quilès à l'Assemblée nationale le 18 janvier 2006
Paul Quilès, ancien président (PS) de la mission parlementaire d'information sur le génocide du Rwanda, demande la création "d'une commission de personnalités indépendantes" pour établir "de manière incontestable" les responsabilités dans le génocide au Rwanda en 1994.
L'ex-député et ministre de la Défense a rendu publique vendredi une lettre en ce sens, adressée la veille au secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon.
Selon M. Quilès, "la multiplicité des travaux publiés" sur le sujet "risque de donner une image éclatée, peu cohérente des évènements et ce d'autant plus que leurs conclusions sont souvent dissemblables, voire contradictoires".
Il cite, outre le rapport de 1998 de la mission qu'il présida, ceux de la commission d'enquête du Sénat de Belgique (1997), de la commission d'enquête indépendante instituée par Kofi Annan (1999), de la commission nationale indépendante rwandaise (2007), ainsi que "des travaux conduits souvent avec beaucoup de rigueur par des organisations non gouvernementales et des chercheurs".
M. Quilès fait aussi valoir que "des faits mis au jour dans le cadre des procédures judiciaires consécutives au génocide sont susceptibles de remettre en cause certaines conclusions des enquêtes menées jusqu'à présent".
"Je vous propose donc de soumettre l'ensemble des travaux conduits jusqu'à présent sur les causes, le déroulement et les conséquences du génocide du Rwanda à l'examen d'une commission constituée de personnalités indépendantes à l'expertise reconnue", écrit-il à M. Ban.
"Ainsi pourrait être établie, à l'intention des gouvernements et des opinions, une analyse impartiale et incontestable, qui apporterait, à mon sens, une contribution essentielle aux efforts de réconciliation et de reconstruction dans la région des Grands Lacs", ajoute M. Quilès.
Le génocide au Rwanda a fait selon l'ONU 800.000 morts parmi la minorité tutsie et les Hutus modérés.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
Friday, September 12, 2008
Declaration of the FDLR N°04/CD/SEPTEMBER/2008
Considering that on the 1st October 1990 an organised group of Rwandan refugees called Rwandan Patriotic Front (RPF-Inkotanyi) attacked Rwanda, a country at the time where harmony, peace and national unity prevailed;
Considering that the RPF-Inkotanyi had justified the invasion in the name of establishing democracy and good governance in Rwanda, although Rwanda had already made remarkable strides in creating democratic institutions and good governance;
Considering that the RPF-Inkotanyi was already guilty of crimes against peace, crimes against humanity, war crimes and genocide in territories under its control in northern Rwanda between the 1st October 1990 and the 5th April 1994;
Considering that between the 1st October 1990 and the 5th April 1994 the RPF-Inkotanyi was already guilty of terrorist acts committed to make the entire territory of Rwanda uncontrollable by the then Rwandan government;
Considering that between the 1st October 1990 and the 5th April 1994 the RPF-Inkotanyi had trained commandos who assassinated many Hutus leaders and their killings falsely attributed to President Habyarimana and his close aides by RPF-Inkotanyi and its lobbyists;
Considering that between the 1st October 1990 and the 5th April 1994, in order to divert the attention of keen observers, the RPF commandos maliciously assassinated some Tutsis and the RPF-Inkotanyi and its lobbyists falsely attributed these killings to President Juvenal Habyirimana and his close aides;
Considering that these murders of Hutus and Tutsis have contributed to the deepening of regional and ethnic divisions in Rwanda;
Considering that those murders of Hutus and Tutsis have contributed to exacerbate tensions and hatred between the different components of the Rwandan society
Considering that these ethnic divisions, tension and hatred were in the plan of RPF-Inkotanyi in order to create chaos in Rwanda and seize power by force;
Considering that the RPF-Inkotanyi, the true founder of Interahamwe militia, has maliciously been able to endorse the activities of those militia on the accounts of MRND and CDR political parties;
Considering that the RPF-Inkotanyi has always controlled the activities of the Interahamwe militia through the many linkages and networks that the RPF-Inkotanyi had woven within the militia throughout the whole country of Rwanda;
Considering that many members of the leadership of the Interahamwe were at the same time members of the RPF-Inkotanyi;
Considering that the President Juvénal Habyarimana had good faith in negotiations for power sharing between the various components of the Rwandan society;
Considering that RPF-Inkotanyi was acting in bad faith and had already conceived the plan to kill the President Juvénal Habyarimana in order to seize power by force;
Considering that the RPF-Inkotanyi, prior to the invasion Rwanda, had planned the genocide of Tutsis who grew up in Rwanda and the endorsement of that genocide on the Hutu population in order to legitimise and monopolise its power in the country;
Considering that the RPF-Inkotanyi knowingly killed President Juvénal Habyarimana to provoke inter-ethnic massacres and use these massacres as a justification to oppress the Hutu population;
Considering that the RPF-Inkotanyi, after 14 years in power in Rwanda, has categorically refused to allow a neutral investigation on the terrorist attack that claimed the lives of the democratically elected presidents of Rwanda and Burundi and their close collaborators on the 6th April 1994;
Considering that after the 6th April 1994 the RPF-Inkotanyi rejected various ceasefire offers and unilaterally breached various ceasefire agreements it had already signed;
Considering that after the 6th April 1994 the RPF-Inkotanyi and its networks within the militias of different political parties massacred innocent citizens of all ethnic groups (Hutu, Tutsi and Twa) in a planned manner throughout the territory of Rwanda and that all these killings fall in the category of genocide;
Considering that RPF-Inkotanyi has pursued the Rwandan refugees in neighbouring countries, especially in Zaire (now Democratic Republic of Congo) where the FPR-Inkotanyi committed a genocide on the Rwandan Hutu refugees in the DRC before the eyes of the entire international community;
Considering that the RPF-Inkotanyi is a criminal and hegemonic regime fully determined to perpetrate ethnic wars in neighbouring countries in order to take advantage of those wars and chaos in those countries to dominate them and plunder their wealth;
Considering that the RPF-Inkotanyi has established in Rwanda a bloody dictatorship that kills, oppress or excludes any person who does not adhere to its hegemonic and racist ideology;
Considering that the RPF-Inkotanyi has introduced in Rwanda a policy of impoverishment of the majority of Rwandans and results of that wicked policy are now evident through unacceptable level of poverty, malnutrition and famine that have become endemic in Rwanda;
Considering that 14 years after the seizure of power by RPF-Inkotanyi, theft of public property and corruption have become common currencies in Rwanda,
Considering that the RPF-Inkotanyi exclusively controls the entire apparatus of the State (security forces, economy, justice, public administration, education, the so-called parliament etc.);
Considering that 14 years after the seizure of power there is no true democratic institutions in Rwanda but “caricatures” of democracy; the Parliament being an institution set up, controlled and manipulated by the clique of RPF-Inkotanyi to make the international community believe that a legislative power separate from the executive exists in Rwanda;
Considering that in Rwanda the whole judiciary machinery is an instrument completely under the control of the clique of RPF-Inkotanyi, designed for the oppression of Hutus in general and Tutsis who dare to criticize the regime;
Considering that the RPF-Inkotanyi, in order to stay on power forever in Rwanda, uses an apartheid system whereby The Hutus are excluded, oppressed and discriminated in all sectors of the national life of the country;
Considering that the RPF-Inkotanyi came up with laws that make impossible the existence of a democratic opposition;
Considering that the so called "opposition parties" inside of Rwanda and now participating in the so-called election are nothing more than branches of the RPF-Inkotanyi;
Considering that every Hutu in Rwanda is indiscriminately accused of genocide when he formulates political claims;
Considering that Kagame and his clique of RPF-Inkotanyi consider and treat Hutu children also as “génocidaires” as their parents;
Considering that there is no more doubt that the current regime in power in Rwanda has prepared and executed the genocide of Tutsis who had not grown up in the Diaspora, especially in Uganda;
Considering that there is no more doubt that the RPF-Inkotanyi prepared and executed the genocide of Hutus before and after the 6th April 1994;
Considering that there is no more doubt than the RPF-Inkotanyi has committed genocide on Hutu refugees in the Democratic Republic of Congo;
Considering that the RPF-Inkotanyi has never respected the human rights stipulated in the Universal Declaration of Human Rights;
The FDLR declare the following:
The elections organized by the RPF-Inkotanyi can never be democratic;
The FDLR will never recognize the institutions resulting from those so called elections organized by RPF criminal regime;
Those fake elections organized by the bloodthirsty regime in Kigali engage only this regime and its sponsors.
The RPF-Inkotanyi is a criminal organization whose leaders must be prosecuted for war crimes, crimes against humanity, crimes against peace and crimes of genocide;
The RPF-Inkotanyi is an organization whose leaders must appear before justice for looting the Rwandan heritage and the natural resources of countries of the African Great Lakes region;
The RPF-Inkotanyi is a criminal organisation whose leaders don’t have the legitimacy to lead the people of Rwanda;
The leaders of the RPF-Inkotanyi, first and foremost Paul Kagame and his close aides, must be arrested and brought to justice;
The countries and multinational corporations that continue to support the criminal regime in Kigali should know that one day they will respond to justice for their acts of collaborating with a group of criminals.
The FDLR call on the people of Rwanda to exercise restraint and patience since the end of the bloody dictatorship of the RPF-Inkotanyi will come when nobody expects it.
Together we will win!
Done in Germany on the 12nd September 2008.
Dr Ignace Murwanashyaka
President of the FDLR
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
Considering that on the 1st October 1990 an organised group of Rwandan refugees called Rwandan Patriotic Front (RPF-Inkotanyi) attacked Rwanda, a country at the time where harmony, peace and national unity prevailed;
Considering that the RPF-Inkotanyi had justified the invasion in the name of establishing democracy and good governance in Rwanda, although Rwanda had already made remarkable strides in creating democratic institutions and good governance;
Considering that the RPF-Inkotanyi was already guilty of crimes against peace, crimes against humanity, war crimes and genocide in territories under its control in northern Rwanda between the 1st October 1990 and the 5th April 1994;
Considering that between the 1st October 1990 and the 5th April 1994 the RPF-Inkotanyi was already guilty of terrorist acts committed to make the entire territory of Rwanda uncontrollable by the then Rwandan government;
Considering that between the 1st October 1990 and the 5th April 1994 the RPF-Inkotanyi had trained commandos who assassinated many Hutus leaders and their killings falsely attributed to President Habyarimana and his close aides by RPF-Inkotanyi and its lobbyists;
Considering that between the 1st October 1990 and the 5th April 1994, in order to divert the attention of keen observers, the RPF commandos maliciously assassinated some Tutsis and the RPF-Inkotanyi and its lobbyists falsely attributed these killings to President Juvenal Habyirimana and his close aides;
Considering that these murders of Hutus and Tutsis have contributed to the deepening of regional and ethnic divisions in Rwanda;
Considering that those murders of Hutus and Tutsis have contributed to exacerbate tensions and hatred between the different components of the Rwandan society
Considering that these ethnic divisions, tension and hatred were in the plan of RPF-Inkotanyi in order to create chaos in Rwanda and seize power by force;
Considering that the RPF-Inkotanyi, the true founder of Interahamwe militia, has maliciously been able to endorse the activities of those militia on the accounts of MRND and CDR political parties;
Considering that the RPF-Inkotanyi has always controlled the activities of the Interahamwe militia through the many linkages and networks that the RPF-Inkotanyi had woven within the militia throughout the whole country of Rwanda;
Considering that many members of the leadership of the Interahamwe were at the same time members of the RPF-Inkotanyi;
Considering that the President Juvénal Habyarimana had good faith in negotiations for power sharing between the various components of the Rwandan society;
Considering that RPF-Inkotanyi was acting in bad faith and had already conceived the plan to kill the President Juvénal Habyarimana in order to seize power by force;
Considering that the RPF-Inkotanyi, prior to the invasion Rwanda, had planned the genocide of Tutsis who grew up in Rwanda and the endorsement of that genocide on the Hutu population in order to legitimise and monopolise its power in the country;
Considering that the RPF-Inkotanyi knowingly killed President Juvénal Habyarimana to provoke inter-ethnic massacres and use these massacres as a justification to oppress the Hutu population;
Considering that the RPF-Inkotanyi, after 14 years in power in Rwanda, has categorically refused to allow a neutral investigation on the terrorist attack that claimed the lives of the democratically elected presidents of Rwanda and Burundi and their close collaborators on the 6th April 1994;
Considering that after the 6th April 1994 the RPF-Inkotanyi rejected various ceasefire offers and unilaterally breached various ceasefire agreements it had already signed;
Considering that after the 6th April 1994 the RPF-Inkotanyi and its networks within the militias of different political parties massacred innocent citizens of all ethnic groups (Hutu, Tutsi and Twa) in a planned manner throughout the territory of Rwanda and that all these killings fall in the category of genocide;
Considering that RPF-Inkotanyi has pursued the Rwandan refugees in neighbouring countries, especially in Zaire (now Democratic Republic of Congo) where the FPR-Inkotanyi committed a genocide on the Rwandan Hutu refugees in the DRC before the eyes of the entire international community;
Considering that the RPF-Inkotanyi is a criminal and hegemonic regime fully determined to perpetrate ethnic wars in neighbouring countries in order to take advantage of those wars and chaos in those countries to dominate them and plunder their wealth;
Considering that the RPF-Inkotanyi has established in Rwanda a bloody dictatorship that kills, oppress or excludes any person who does not adhere to its hegemonic and racist ideology;
Considering that the RPF-Inkotanyi has introduced in Rwanda a policy of impoverishment of the majority of Rwandans and results of that wicked policy are now evident through unacceptable level of poverty, malnutrition and famine that have become endemic in Rwanda;
Considering that 14 years after the seizure of power by RPF-Inkotanyi, theft of public property and corruption have become common currencies in Rwanda,
Considering that the RPF-Inkotanyi exclusively controls the entire apparatus of the State (security forces, economy, justice, public administration, education, the so-called parliament etc.);
Considering that 14 years after the seizure of power there is no true democratic institutions in Rwanda but “caricatures” of democracy; the Parliament being an institution set up, controlled and manipulated by the clique of RPF-Inkotanyi to make the international community believe that a legislative power separate from the executive exists in Rwanda;
Considering that in Rwanda the whole judiciary machinery is an instrument completely under the control of the clique of RPF-Inkotanyi, designed for the oppression of Hutus in general and Tutsis who dare to criticize the regime;
Considering that the RPF-Inkotanyi, in order to stay on power forever in Rwanda, uses an apartheid system whereby The Hutus are excluded, oppressed and discriminated in all sectors of the national life of the country;
Considering that the RPF-Inkotanyi came up with laws that make impossible the existence of a democratic opposition;
Considering that the so called "opposition parties" inside of Rwanda and now participating in the so-called election are nothing more than branches of the RPF-Inkotanyi;
Considering that every Hutu in Rwanda is indiscriminately accused of genocide when he formulates political claims;
Considering that Kagame and his clique of RPF-Inkotanyi consider and treat Hutu children also as “génocidaires” as their parents;
Considering that there is no more doubt that the current regime in power in Rwanda has prepared and executed the genocide of Tutsis who had not grown up in the Diaspora, especially in Uganda;
Considering that there is no more doubt that the RPF-Inkotanyi prepared and executed the genocide of Hutus before and after the 6th April 1994;
Considering that there is no more doubt than the RPF-Inkotanyi has committed genocide on Hutu refugees in the Democratic Republic of Congo;
Considering that the RPF-Inkotanyi has never respected the human rights stipulated in the Universal Declaration of Human Rights;
The FDLR declare the following:
The elections organized by the RPF-Inkotanyi can never be democratic;
The FDLR will never recognize the institutions resulting from those so called elections organized by RPF criminal regime;
Those fake elections organized by the bloodthirsty regime in Kigali engage only this regime and its sponsors.
The RPF-Inkotanyi is a criminal organization whose leaders must be prosecuted for war crimes, crimes against humanity, crimes against peace and crimes of genocide;
The RPF-Inkotanyi is an organization whose leaders must appear before justice for looting the Rwandan heritage and the natural resources of countries of the African Great Lakes region;
The RPF-Inkotanyi is a criminal organisation whose leaders don’t have the legitimacy to lead the people of Rwanda;
The leaders of the RPF-Inkotanyi, first and foremost Paul Kagame and his close aides, must be arrested and brought to justice;
The countries and multinational corporations that continue to support the criminal regime in Kigali should know that one day they will respond to justice for their acts of collaborating with a group of criminals.
The FDLR call on the people of Rwanda to exercise restraint and patience since the end of the bloody dictatorship of the RPF-Inkotanyi will come when nobody expects it.
Together we will win!
Done in Germany on the 12nd September 2008.
Dr Ignace Murwanashyaka
President of the FDLR
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
US and UK Governments call terrorist who they don't often depends on their political sympathies. Take the African National Congress for example.
Why do they support the for-us terrorist?
If we are ever to combat the RPF menace, we first need to know how it works: Extremism together with terrorism combined to Nazism: A discriminative and controlled strategy, often producing mass murders, operating distinction between Hutus and Tutsis. Hutus are those who presumably are called terrorists because they refuse to be under the minority criminals gathered under the RPF umbrella, a well-known terrorist organization now running the country. Any opponent to the dictatorship will be treated as a terrorist.
Example:
The ANC was set up to fight for the right of the South African black majority. Life for black South Africans, in the days of apartheid, was grim and for many years they suffered injustice and discrimination at the hands of the white minority. When peaceful protest failed the ANC set-up a military wing in 1961 led by Nelson Mandela who was imprisoned for refusing to renounce violence. It's stated aim was to create maximum havoc and confusion, but they also targeted civilians, frequently killing and maiming innocent people. Now, however, the ANC is South Africa's ruling party and Nelson Mandela, a man once regarded as a terrorist, is the country's most respected elder statesman.
The IRA is the oldest modern terrorist organization. It styled itself as the people's army and it's aim was to unite the country even if the only way of doing that was through violence. "Freedom" Martin McGuiness once said "can only be gained at the point of an IRA rifle but I apologize to no-one for saying we support and admire the freedom fighters of the IRA". The truth is, the IRA would never have been so effective nor had as much popular support if the Irish Catholics hadn't had genuine grievances. They were discriminated against in housing, in employment and under represented in the police and local government. When peaceful protest led to further repression there was a resurgence of support for the IRA and it's political wing Sinn Fein. The result was more than 30 years of blood-shed. When the bombs hit where it hurt, economically, the government had to negotiate. A massive bomb attack on London's financial centre paved the way for the peace process.
What about the Hutus in their country in which their considered like outsiders in their own country.
These are lessons which we in the West have failed to learn and we run the risk of alienating reasonable people when we adopt the methods of the terrorist.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
Why do they support the for-us terrorist?
If we are ever to combat the RPF menace, we first need to know how it works: Extremism together with terrorism combined to Nazism: A discriminative and controlled strategy, often producing mass murders, operating distinction between Hutus and Tutsis. Hutus are those who presumably are called terrorists because they refuse to be under the minority criminals gathered under the RPF umbrella, a well-known terrorist organization now running the country. Any opponent to the dictatorship will be treated as a terrorist.
Example:
The ANC was set up to fight for the right of the South African black majority. Life for black South Africans, in the days of apartheid, was grim and for many years they suffered injustice and discrimination at the hands of the white minority. When peaceful protest failed the ANC set-up a military wing in 1961 led by Nelson Mandela who was imprisoned for refusing to renounce violence. It's stated aim was to create maximum havoc and confusion, but they also targeted civilians, frequently killing and maiming innocent people. Now, however, the ANC is South Africa's ruling party and Nelson Mandela, a man once regarded as a terrorist, is the country's most respected elder statesman.
The IRA is the oldest modern terrorist organization. It styled itself as the people's army and it's aim was to unite the country even if the only way of doing that was through violence. "Freedom" Martin McGuiness once said "can only be gained at the point of an IRA rifle but I apologize to no-one for saying we support and admire the freedom fighters of the IRA". The truth is, the IRA would never have been so effective nor had as much popular support if the Irish Catholics hadn't had genuine grievances. They were discriminated against in housing, in employment and under represented in the police and local government. When peaceful protest led to further repression there was a resurgence of support for the IRA and it's political wing Sinn Fein. The result was more than 30 years of blood-shed. When the bombs hit where it hurt, economically, the government had to negotiate. A massive bomb attack on London's financial centre paved the way for the peace process.
What about the Hutus in their country in which their considered like outsiders in their own country.
These are lessons which we in the West have failed to learn and we run the risk of alienating reasonable people when we adopt the methods of the terrorist.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
Wednesday, September 10, 2008
Resurrecting Ghosts, or Exorcising Demons?
by Steven Da Silva
As the trial of the alleged Hutu war criminal Désiré Munyaneza unfolds in Montréal, ghosts are being resurrected which have for some time being lingering about the Rwandan conflict of the 1990s. But these ghosts are not merely the restless spirits of 1994 haunting us for recognition – despite what that quivering little quisling Romeo Dallaire would have us believe in his Shake Hands with the Devil (the autobiography or the documentary). No, the devil – if there is one which can be identified and exorcised – possesses neither that chapter of Rwandan history ranging from April to July 1994, nor any Rwandan Hutu whom Dallaire may have ‘shook hands with’ in 1994.
Lest I be accused of slipping into that form of colonialist tongue which has for centuries operated through the application of dehumanizing metaphors to colonized subjects, let me just be clear that the demons in need of exorcising here have nothing to do with the colonized and subordinated bodies. If there is any demon to be exorcised, it is that utterly foreign spirit which has possessed the corpus of Central African history which has come to be known as the ‘Rwandan genocide’ – a hideous beast of a story concocted by imperialism. Hideous not only because of what happened between the months of April and July 1994, but hideous for how the tales told about those few months in Rwanda have served to mask the role imperialism has played in Central Africa at large throughout the 1990s. The tales told about the ‘Rwandan genocide’ are intended to disarm critical reason and deflect attention away from the even larger atrocities and the even greater war criminals that Western imperialism is trying to hide. Therefore, as all these old ghost tales are called forth yet again with the trial of the alleged Hutu war criminal Désiré Munyaneza, Canadians need to be asking the question of what is the real story behind the so-called ‘Rwandan genocide’.
The Causes of the Rwandan Civil War
To the extent that Westerners know anything about Rwanda today, it is thanks to the Rwandan genocide entertainment industry which has proliferated in recent years (Hotel Rwanda, Shakes Hands with the Devil, Un Dimanche à Kigali, to name only a few). According to the myth propagated in these and many other films, books, and documentaries, the conflict really only begins in April 1994 with the shooting down of Rwandan President Juvénal Habyarimana’s plane. As the mainstream discourse goes, ‘extremist’ Hutus shot down their own president’s plane in order to justify the slaughter of the country’s ethnic Tutsi minority. But if the conflict can be so easily periodized at all, one should really begin the story in late 1980s when the current Rwandan President Paul Kagame was head of the Ugandan army’s military intelligence under the American-backed dictatorship of Yoweri Museveni.
In late September 1990, while both the presidents of Rwandan (Habyarimana) and Uganda (Museveni) were away in New York attending a UNICEF meeting, 4000 soldiers and high ranking officers from the Ugandan National Army ‘mutinied’ and invaded Rwanda.1 Immediately after the invasion, Paul Kagame – who was in the United States at the time of the invasion being trained by the U.S. military in Fort Leavenworth, Kansas – returned to Uganda to take up a position as the commander of invading Ugandan forces (soon to be known as the Rwandan Patriotic Forces (RPF)).2
For the next three years, Museveni allowed his former troops to move freely across the Rwanda-Uganda border as the RPF terrorized and dispossessed hundreds of thousands of Hutu peasants in northern Rwanda of the most fertile land in the country. Robin Philpot, who has written a damning exposé on the Western role played in the Rwandan civil war, has written that within “two and a half years after the invasion, only 1800 people lived in an area of northern Rwanda that previously had a population of 800,000.”3 In other circumstances, this act has been called ‘ethnic cleansing’, if not genocide. But such victims are not worthy of mention when Western imperialism has had a hand in such acts. Conspiracies of silence most often shroud their histories.
In a testimony submitted to the International Criminal Tribunal for Rwanda, one source recites that from 1989 onwards, America supported joint RPF-Ugandan attacks upon Rwanda... There were at least 56 'situation reports' in (US) State Department files in 1991… As American and British relations with Uganda and the RPF strengthened, so hostilities between Uganda and Rwanda escalated… By August 1990 the RPF had begun preparing an invasion with the full knowledge and approval of British intelligence.4
At a time when the Western presses were expressing harsh indignation at Saddam Hussein for invading Kuwait, the international community was giving little attention to the RPF’s war crimes. Instead, it was the Habyarimana government that was being condemned by the world for its responses to the invasion and occupation (not unlike the way the Iraqi people are being demonized today for fighting back against their own occupation). In response to the October 1990 invasion, the Rwandan government had some 8000 suspected collaborators arrested, holding them for periods ranging from a few days to a few months. And without taking into consideration the state of emergency which gave rise to these arrests, human rights organizations like Human Rights Watch, as Philpot reports, ignorantly claimed that “the arrests provided verifiable proof of serious human rights violations...proof of the genocidal intentions of the Rwandan Government leaders”.5 But no mention of the genocidal intentions of the RPF were made by Human Rights Watch.
Aside from the attacks being lodged by NGOs, Habyarimana was facing a host of other destabilizing forces from without. The ‘international community’ was pressuring Habyarimana to hold multiparty elections (while under occupation); and the IMF was imposing a Structural Adjustment Program that ended up leading to a harsh devaluation of the Rwandan Franc.6
By August 1993, with pressures escalating from all sides, the Habyarimana government buckled, signing the Arusha accords which allowed for a near parity of military and political forces between the Habyarimana government and the RPF forces.
In the same period in neighbouring Burundi, the first democratically elected Hutu president Melchior Ndadaye was assassinated by Tutsi officers in the Burundian army shortly after taking office. As a consequence, 375,000 Hutu refugees fled from Burundi to Rwanda to add to the one million Hutus internally displaced by the RPF.7 One cannot underestimate the level of resentment Hutus would have been experiencing at this point as they were being unilaterally victimized in a conflict, with the world siding with the RPF. Up until 1994, the refugee crisis in Rwanda was one that solely affected Hutus, thus intensifying the ethnic animosities between the 85-90% Hutu majority and Tutsi minority.
The precipitating cause for what came to be known as the Rwandan genocide came on April 6, 1994 when the plane carrying President Habyarimana and the president of Burundi Cyprien Ntaryamira was shot down with a shoulder rocket. But this is not how the world would come to know this event: not as an assassination of two heads of state deeming a global outcry and an appropriate response by the United Nations, but rather a ‘plane crash’, brought down by unknown perpetrators, likely ‘Hutu extremists’ looking for a pretext to execute their genocidal plot. But no evidence has ever been brought against any Hutu extremists for this crime. In fact, all evidence that has been gathered on the case points to the RPF and Paul Kagame.
With the creation of the International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR) in November 1994, the United Nations Security Council mandated that all violations of international human rights committed in Rwanda during 1994 be investigated. This was a convenient timeframe for the United States and Britain, whose support for the war crimes of the RPF against Hutus prior to 1994 – and what they probably estimated would continue long after 1994 – would go uninvestigated.
In its investigations, the Tribunal delegated a completely separate team to investigate the assassination alone. After years of investigation and once the official inquiry began to compile substantial evidence suggesting that it was indeed Paul Kagame and the RPF who were responsible for the downing of the plane, Chief Prosecutor for the Tribunal Louise Arbour shut down the investigation and put a gag order on its investigators.8 As if proscribing the mandate of the ICTR to 1994 was not discriminatory enough, Louise Arbour shut down the investigation into the assassination of the two presidents lest the world learn that the RPF were not the saviours that the media made them out to be. Were Kagame and the RPF found guilty of triggering the events of 1994, the whole Manichean narrative concerning the evil Hutu génocidaires and innocent Tutsi victims would be thrown into question. To date, despite all the war crimes and crimes against humanity committed by Tutsi forces, from 1990 to the present, not a single RPF member or official of the Kagame government has stood trial at the ICTR.
While these accounts of the Rwandan civil war will almost certainly not correspond with the account most people have come to know from sources like Hotel Rwanda, the real-life hero of that film, Paul Rusesabagina himself, has called for the arrest of Paul Kagame and the RPF forces.9 Rusesabagina’s call is in line with a recent issuance by the French judge Jean-Louis Bruguière of 23 November 23, 2006, which put out arrest warrants for nine close collaborators of the Kagame regime on the charges of downing the presidential aircraft on April 6, 1994, which killed everyone on board including three French citizens. (Bruguière was constitutionally prohibitted from issuing an arrest warrant for Kagame because he is still the head of state.)10
While Bruguière’s case begins to shed some light on the untold horrors of the Rwandan civil war and Western complicity therein, the horrible consequences of the West’s support for the RPF were only just beginning with Kagame’s seizure of power in July 1994.
The Consequences of the Rwandan Civil War:
Holocaust and Plunder in the Congo
The motivations for the Western-supported coups in Uganda (1986) and Rwanda (1994) become perfectly clear in hindsight when we look to how events have unfolded in the Great Lakes Region of Africa over the last two decades, particularly with respect to Sudan and the Democratic Republic of Congo (DRC). One of the reasons for strong Western support in Uganda was to create a strong military and ideological bulwark against the spreading influence of Islam in Sudan. After coming to power, Museveni of Uganda aided the insurgency in the south of Sudan led by John Garang of the Sudan People’s Liberation Movement/Army. The civil war generated by Western subversion in south Sudan left two million dead. And of course, now there is the related and similarly foreign-generated conflict ensuing in the Darfur region of Sudan.11 But even more directly and with even greater destruction and plunder have the puppet governments of Rwanda and Uganda been involved the Democratic Republic of the Congo.
In the wake of the events of 1994 in Rwanda, with the coming to power of the RPF, some 1,300,000 Rwandan refugees fled to the Democratic Republic of Congo (at that time, still Mobuto’s Zaïre). Upon the justification that Hutu génocidaires who had fled to the eastern region of Zaïre needed to be eliminated, Rwanda and Uganda invaded and occupied the eastern regions of Zaïre. In an oral report provided by investigative journalist Wayne Madsen to the U.S. congress, he claims that U.S. intelligence and satellite imagery aided Rwanda and Uganda in carrying out their genocidal assaults in the refugee camps where hundreds of thousands of Hutus were living. Meanwhile, the U.S., Rwanda, and Uganda were all supporting Laurent Kabila and his paramilitary squad, the Alliance of Democratic Forces for the Liberation of Congo-Zaire (AFDL-CZ) against the Mobutu government. While all this was carried out under the pretense of hunting down Hutu génocidaires, as Madsen writes, America's early support for Laurent Kabila, which was aided by U.S. allies in Rwanda and Uganda, had less to do with getting rid of the Mobutu regime than it did in opening up Congo's vast mineral riches to North American based mining companies.
The series of reports drafted by the United Nations Security Council concerning the illegal exploitation of resources in the DRC confirms this claim with a great degree of specificity. The first in the series of these reports, from 12 April 2001, extensively details the role that the occupying forces of Rwanda and Uganda have played in carrying out the systematic plundering of natural resources and the continuation of civil strife in the DRC. The report itself provides enough details of the personal relationships and business connections involved in perpetuating the conflict in the DRC (which has killed millions since 1996, with estimates ranging from 5-10 million) to easily justify an international criminal tribunal for the DRC. In its concluding recommendations, the Panel of the report indeed recommends that the Security Council consider establishing an international mechanism that will investigate and prosecute individuals involved in economic criminal activities…[and] companies and government officials whose economic and financial activities directly or indirectly harm powerless people and weak economies.12
Yet, despite how damning the report is of the Anglo-American puppets in the region, the report barely scratches at the surface of the role played by Western imperialism in fomenting the conflicts in the DRC. The report reads as if the only parties to whom economic benefits of the conflict in the DRC accrued were the Rwandan and Ugandan economies, thus casting the conflict as merely another born-in-Africa affair to which Western parties and corporations have unwittingly been pulled into. (The most recent depiction of this myth I can think of is in the film Blood Diamond, which puts forward the idea that it is the West who is victim, the beguiled victim of the illicit market of ‘blood diamonds’). Only on one page of the 57-page report are ‘developed countries’ referenced for their role in supporting Rwandan and Ugandan operations in the DRC:
• “The Panel also has indications of the direct and indirect involvement of some staff of the embassies and cooperation of agencies of developed countries. They have facilitated the purchase of illegal minerals”
• “The rush to profit of some foreign companies that were ready to do business regardless of elements of unlawfulness and irregularities”
• “The political legitimization provided by some developed countries.”13
The most telling statement made by the report on the same page was how “the main bilateral donors to Rwanda and Uganda have been the U.K., Denmark, Germany, and the U.S.” and how such bilateral aid has helped free up the recipient countries to spend more on their militaries while foreign aid took care of the social needs of the population. (I wonder what all those yuppie-do-gooder NGO workers administering humanitarian aid – feeding children, building schools – would say if one were to tell them that they were actually just freeing up the resources of the host government to carry out a genocidal conflict in the next country?) The report asks the critical question “while such [humanitarian] support is legitimate…Were these savings used to finance this war?”14 However, the report does not draw out this question to its logical conclusions, because to do so would be to suggest that imperialist countries like the U.K. and the U.S. indirectly funded the Rwandan and Ugandan militaries by freeing up the national budgets of those countries through bilateral humanitarian provisions. This has been a clever and safe way for the West to distance itself from the conflict in the DRC which has claimed to life of millions of Congolese.
Show Trials Intended to Rewrite History
Notwithstanding the intentional shortsightedness of the report – afterall, who could have expected a U.N. Security Council-commissioned report to indict its veto-wielding members U.S. and U.K.? – there is enough information in that report alone to show just how criminal are the Western-backed regimes of Paul Kagame in Rwanda and Yoweri Museveni in Uganda, and, more importantly, what Anglo-American imperialism had in mind when it brought these regimes to power. The death, destruction, and plunder of the DRC since the 1996 invasion by Uganda and Rwanda pales in comparison to what unfolded in Rwanda from April to July 1994. Yet, the whole International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR)-process and its domestic counterpart in Canada in the form of the Modern War Crimes Program has been directed solely at the persecution of the Hutus who backed the Habyarimana government in the 1994-period of the Rwandan conflict. Justice is not as blind and impartial as we are led to believe.
With the evidence referenced above, it is clear that the ongoing trial of Désiré Munyaneza in Montréal is intended as nothing more than a show trial intended to further entrench the mainstream myth of the ‘Rwandan genocide’. I am not suggesting that people like Munyaneza should not face justice for the crimes of rape and murder, if indeed people like him are responsible for these acts. But he should be held no less to account than the Tutsi-RPF war criminals who have carried out ten-times the carnage in Central Africa; and most certainly the imperialist players who have brought such conditions to bear upon the African continent.
The trial of Munyaneza is nothing but a show trial, a spectacle which sustains the mainstream myth about the ‘Rwandan genocide’, collectively diverting the attention of Western audiences from the greatest war criminals of them all. From the kangaroo courts of the International Criminal Tribunal for the Former Yugoslavia to the trial of Saddam Hussein, and the ongoing unilateral persecution of Hutus involved in Rwandan civil war, for one to condemn unilateral persecutions is not necessarily to rush blindly to the defense of a figure like Saddam Hussein, but to aspire to the ideal that Lady Justice ought to remain blindfolded. The greatest war criminals of the late twentieth century — those imperialist powers who destabilized and waged war against Yugoslavia and Rwanda to those who continue to do the same with Iraq and the DRC today — have escaped justice altogether. The Law in a time of ceaseless war and plunder cannot but be a reflection of the configurations of power which put the Law into place. And with respect to Canada, its persecution of Désiré Munyaneza is no exception to this rule.
Notes
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
by Steven Da Silva
As the trial of the alleged Hutu war criminal Désiré Munyaneza unfolds in Montréal, ghosts are being resurrected which have for some time being lingering about the Rwandan conflict of the 1990s. But these ghosts are not merely the restless spirits of 1994 haunting us for recognition – despite what that quivering little quisling Romeo Dallaire would have us believe in his Shake Hands with the Devil (the autobiography or the documentary). No, the devil – if there is one which can be identified and exorcised – possesses neither that chapter of Rwandan history ranging from April to July 1994, nor any Rwandan Hutu whom Dallaire may have ‘shook hands with’ in 1994.
Lest I be accused of slipping into that form of colonialist tongue which has for centuries operated through the application of dehumanizing metaphors to colonized subjects, let me just be clear that the demons in need of exorcising here have nothing to do with the colonized and subordinated bodies. If there is any demon to be exorcised, it is that utterly foreign spirit which has possessed the corpus of Central African history which has come to be known as the ‘Rwandan genocide’ – a hideous beast of a story concocted by imperialism. Hideous not only because of what happened between the months of April and July 1994, but hideous for how the tales told about those few months in Rwanda have served to mask the role imperialism has played in Central Africa at large throughout the 1990s. The tales told about the ‘Rwandan genocide’ are intended to disarm critical reason and deflect attention away from the even larger atrocities and the even greater war criminals that Western imperialism is trying to hide. Therefore, as all these old ghost tales are called forth yet again with the trial of the alleged Hutu war criminal Désiré Munyaneza, Canadians need to be asking the question of what is the real story behind the so-called ‘Rwandan genocide’.
The Causes of the Rwandan Civil War
To the extent that Westerners know anything about Rwanda today, it is thanks to the Rwandan genocide entertainment industry which has proliferated in recent years (Hotel Rwanda, Shakes Hands with the Devil, Un Dimanche à Kigali, to name only a few). According to the myth propagated in these and many other films, books, and documentaries, the conflict really only begins in April 1994 with the shooting down of Rwandan President Juvénal Habyarimana’s plane. As the mainstream discourse goes, ‘extremist’ Hutus shot down their own president’s plane in order to justify the slaughter of the country’s ethnic Tutsi minority. But if the conflict can be so easily periodized at all, one should really begin the story in late 1980s when the current Rwandan President Paul Kagame was head of the Ugandan army’s military intelligence under the American-backed dictatorship of Yoweri Museveni.
In late September 1990, while both the presidents of Rwandan (Habyarimana) and Uganda (Museveni) were away in New York attending a UNICEF meeting, 4000 soldiers and high ranking officers from the Ugandan National Army ‘mutinied’ and invaded Rwanda.1 Immediately after the invasion, Paul Kagame – who was in the United States at the time of the invasion being trained by the U.S. military in Fort Leavenworth, Kansas – returned to Uganda to take up a position as the commander of invading Ugandan forces (soon to be known as the Rwandan Patriotic Forces (RPF)).2
For the next three years, Museveni allowed his former troops to move freely across the Rwanda-Uganda border as the RPF terrorized and dispossessed hundreds of thousands of Hutu peasants in northern Rwanda of the most fertile land in the country. Robin Philpot, who has written a damning exposé on the Western role played in the Rwandan civil war, has written that within “two and a half years after the invasion, only 1800 people lived in an area of northern Rwanda that previously had a population of 800,000.”3 In other circumstances, this act has been called ‘ethnic cleansing’, if not genocide. But such victims are not worthy of mention when Western imperialism has had a hand in such acts. Conspiracies of silence most often shroud their histories.
In a testimony submitted to the International Criminal Tribunal for Rwanda, one source recites that from 1989 onwards, America supported joint RPF-Ugandan attacks upon Rwanda... There were at least 56 'situation reports' in (US) State Department files in 1991… As American and British relations with Uganda and the RPF strengthened, so hostilities between Uganda and Rwanda escalated… By August 1990 the RPF had begun preparing an invasion with the full knowledge and approval of British intelligence.4
At a time when the Western presses were expressing harsh indignation at Saddam Hussein for invading Kuwait, the international community was giving little attention to the RPF’s war crimes. Instead, it was the Habyarimana government that was being condemned by the world for its responses to the invasion and occupation (not unlike the way the Iraqi people are being demonized today for fighting back against their own occupation). In response to the October 1990 invasion, the Rwandan government had some 8000 suspected collaborators arrested, holding them for periods ranging from a few days to a few months. And without taking into consideration the state of emergency which gave rise to these arrests, human rights organizations like Human Rights Watch, as Philpot reports, ignorantly claimed that “the arrests provided verifiable proof of serious human rights violations...proof of the genocidal intentions of the Rwandan Government leaders”.5 But no mention of the genocidal intentions of the RPF were made by Human Rights Watch.
Aside from the attacks being lodged by NGOs, Habyarimana was facing a host of other destabilizing forces from without. The ‘international community’ was pressuring Habyarimana to hold multiparty elections (while under occupation); and the IMF was imposing a Structural Adjustment Program that ended up leading to a harsh devaluation of the Rwandan Franc.6
By August 1993, with pressures escalating from all sides, the Habyarimana government buckled, signing the Arusha accords which allowed for a near parity of military and political forces between the Habyarimana government and the RPF forces.
In the same period in neighbouring Burundi, the first democratically elected Hutu president Melchior Ndadaye was assassinated by Tutsi officers in the Burundian army shortly after taking office. As a consequence, 375,000 Hutu refugees fled from Burundi to Rwanda to add to the one million Hutus internally displaced by the RPF.7 One cannot underestimate the level of resentment Hutus would have been experiencing at this point as they were being unilaterally victimized in a conflict, with the world siding with the RPF. Up until 1994, the refugee crisis in Rwanda was one that solely affected Hutus, thus intensifying the ethnic animosities between the 85-90% Hutu majority and Tutsi minority.
The precipitating cause for what came to be known as the Rwandan genocide came on April 6, 1994 when the plane carrying President Habyarimana and the president of Burundi Cyprien Ntaryamira was shot down with a shoulder rocket. But this is not how the world would come to know this event: not as an assassination of two heads of state deeming a global outcry and an appropriate response by the United Nations, but rather a ‘plane crash’, brought down by unknown perpetrators, likely ‘Hutu extremists’ looking for a pretext to execute their genocidal plot. But no evidence has ever been brought against any Hutu extremists for this crime. In fact, all evidence that has been gathered on the case points to the RPF and Paul Kagame.
With the creation of the International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR) in November 1994, the United Nations Security Council mandated that all violations of international human rights committed in Rwanda during 1994 be investigated. This was a convenient timeframe for the United States and Britain, whose support for the war crimes of the RPF against Hutus prior to 1994 – and what they probably estimated would continue long after 1994 – would go uninvestigated.
In its investigations, the Tribunal delegated a completely separate team to investigate the assassination alone. After years of investigation and once the official inquiry began to compile substantial evidence suggesting that it was indeed Paul Kagame and the RPF who were responsible for the downing of the plane, Chief Prosecutor for the Tribunal Louise Arbour shut down the investigation and put a gag order on its investigators.8 As if proscribing the mandate of the ICTR to 1994 was not discriminatory enough, Louise Arbour shut down the investigation into the assassination of the two presidents lest the world learn that the RPF were not the saviours that the media made them out to be. Were Kagame and the RPF found guilty of triggering the events of 1994, the whole Manichean narrative concerning the evil Hutu génocidaires and innocent Tutsi victims would be thrown into question. To date, despite all the war crimes and crimes against humanity committed by Tutsi forces, from 1990 to the present, not a single RPF member or official of the Kagame government has stood trial at the ICTR.
While these accounts of the Rwandan civil war will almost certainly not correspond with the account most people have come to know from sources like Hotel Rwanda, the real-life hero of that film, Paul Rusesabagina himself, has called for the arrest of Paul Kagame and the RPF forces.9 Rusesabagina’s call is in line with a recent issuance by the French judge Jean-Louis Bruguière of 23 November 23, 2006, which put out arrest warrants for nine close collaborators of the Kagame regime on the charges of downing the presidential aircraft on April 6, 1994, which killed everyone on board including three French citizens. (Bruguière was constitutionally prohibitted from issuing an arrest warrant for Kagame because he is still the head of state.)10
While Bruguière’s case begins to shed some light on the untold horrors of the Rwandan civil war and Western complicity therein, the horrible consequences of the West’s support for the RPF were only just beginning with Kagame’s seizure of power in July 1994.
The Consequences of the Rwandan Civil War:
Holocaust and Plunder in the Congo
The motivations for the Western-supported coups in Uganda (1986) and Rwanda (1994) become perfectly clear in hindsight when we look to how events have unfolded in the Great Lakes Region of Africa over the last two decades, particularly with respect to Sudan and the Democratic Republic of Congo (DRC). One of the reasons for strong Western support in Uganda was to create a strong military and ideological bulwark against the spreading influence of Islam in Sudan. After coming to power, Museveni of Uganda aided the insurgency in the south of Sudan led by John Garang of the Sudan People’s Liberation Movement/Army. The civil war generated by Western subversion in south Sudan left two million dead. And of course, now there is the related and similarly foreign-generated conflict ensuing in the Darfur region of Sudan.11 But even more directly and with even greater destruction and plunder have the puppet governments of Rwanda and Uganda been involved the Democratic Republic of the Congo.
In the wake of the events of 1994 in Rwanda, with the coming to power of the RPF, some 1,300,000 Rwandan refugees fled to the Democratic Republic of Congo (at that time, still Mobuto’s Zaïre). Upon the justification that Hutu génocidaires who had fled to the eastern region of Zaïre needed to be eliminated, Rwanda and Uganda invaded and occupied the eastern regions of Zaïre. In an oral report provided by investigative journalist Wayne Madsen to the U.S. congress, he claims that U.S. intelligence and satellite imagery aided Rwanda and Uganda in carrying out their genocidal assaults in the refugee camps where hundreds of thousands of Hutus were living. Meanwhile, the U.S., Rwanda, and Uganda were all supporting Laurent Kabila and his paramilitary squad, the Alliance of Democratic Forces for the Liberation of Congo-Zaire (AFDL-CZ) against the Mobutu government. While all this was carried out under the pretense of hunting down Hutu génocidaires, as Madsen writes, America's early support for Laurent Kabila, which was aided by U.S. allies in Rwanda and Uganda, had less to do with getting rid of the Mobutu regime than it did in opening up Congo's vast mineral riches to North American based mining companies.
The series of reports drafted by the United Nations Security Council concerning the illegal exploitation of resources in the DRC confirms this claim with a great degree of specificity. The first in the series of these reports, from 12 April 2001, extensively details the role that the occupying forces of Rwanda and Uganda have played in carrying out the systematic plundering of natural resources and the continuation of civil strife in the DRC. The report itself provides enough details of the personal relationships and business connections involved in perpetuating the conflict in the DRC (which has killed millions since 1996, with estimates ranging from 5-10 million) to easily justify an international criminal tribunal for the DRC. In its concluding recommendations, the Panel of the report indeed recommends that the Security Council consider establishing an international mechanism that will investigate and prosecute individuals involved in economic criminal activities…[and] companies and government officials whose economic and financial activities directly or indirectly harm powerless people and weak economies.12
Yet, despite how damning the report is of the Anglo-American puppets in the region, the report barely scratches at the surface of the role played by Western imperialism in fomenting the conflicts in the DRC. The report reads as if the only parties to whom economic benefits of the conflict in the DRC accrued were the Rwandan and Ugandan economies, thus casting the conflict as merely another born-in-Africa affair to which Western parties and corporations have unwittingly been pulled into. (The most recent depiction of this myth I can think of is in the film Blood Diamond, which puts forward the idea that it is the West who is victim, the beguiled victim of the illicit market of ‘blood diamonds’). Only on one page of the 57-page report are ‘developed countries’ referenced for their role in supporting Rwandan and Ugandan operations in the DRC:
• “The Panel also has indications of the direct and indirect involvement of some staff of the embassies and cooperation of agencies of developed countries. They have facilitated the purchase of illegal minerals”
• “The rush to profit of some foreign companies that were ready to do business regardless of elements of unlawfulness and irregularities”
• “The political legitimization provided by some developed countries.”13
The most telling statement made by the report on the same page was how “the main bilateral donors to Rwanda and Uganda have been the U.K., Denmark, Germany, and the U.S.” and how such bilateral aid has helped free up the recipient countries to spend more on their militaries while foreign aid took care of the social needs of the population. (I wonder what all those yuppie-do-gooder NGO workers administering humanitarian aid – feeding children, building schools – would say if one were to tell them that they were actually just freeing up the resources of the host government to carry out a genocidal conflict in the next country?) The report asks the critical question “while such [humanitarian] support is legitimate…Were these savings used to finance this war?”14 However, the report does not draw out this question to its logical conclusions, because to do so would be to suggest that imperialist countries like the U.K. and the U.S. indirectly funded the Rwandan and Ugandan militaries by freeing up the national budgets of those countries through bilateral humanitarian provisions. This has been a clever and safe way for the West to distance itself from the conflict in the DRC which has claimed to life of millions of Congolese.
Show Trials Intended to Rewrite History
Notwithstanding the intentional shortsightedness of the report – afterall, who could have expected a U.N. Security Council-commissioned report to indict its veto-wielding members U.S. and U.K.? – there is enough information in that report alone to show just how criminal are the Western-backed regimes of Paul Kagame in Rwanda and Yoweri Museveni in Uganda, and, more importantly, what Anglo-American imperialism had in mind when it brought these regimes to power. The death, destruction, and plunder of the DRC since the 1996 invasion by Uganda and Rwanda pales in comparison to what unfolded in Rwanda from April to July 1994. Yet, the whole International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR)-process and its domestic counterpart in Canada in the form of the Modern War Crimes Program has been directed solely at the persecution of the Hutus who backed the Habyarimana government in the 1994-period of the Rwandan conflict. Justice is not as blind and impartial as we are led to believe.
With the evidence referenced above, it is clear that the ongoing trial of Désiré Munyaneza in Montréal is intended as nothing more than a show trial intended to further entrench the mainstream myth of the ‘Rwandan genocide’. I am not suggesting that people like Munyaneza should not face justice for the crimes of rape and murder, if indeed people like him are responsible for these acts. But he should be held no less to account than the Tutsi-RPF war criminals who have carried out ten-times the carnage in Central Africa; and most certainly the imperialist players who have brought such conditions to bear upon the African continent.
The trial of Munyaneza is nothing but a show trial, a spectacle which sustains the mainstream myth about the ‘Rwandan genocide’, collectively diverting the attention of Western audiences from the greatest war criminals of them all. From the kangaroo courts of the International Criminal Tribunal for the Former Yugoslavia to the trial of Saddam Hussein, and the ongoing unilateral persecution of Hutus involved in Rwandan civil war, for one to condemn unilateral persecutions is not necessarily to rush blindly to the defense of a figure like Saddam Hussein, but to aspire to the ideal that Lady Justice ought to remain blindfolded. The greatest war criminals of the late twentieth century — those imperialist powers who destabilized and waged war against Yugoslavia and Rwanda to those who continue to do the same with Iraq and the DRC today — have escaped justice altogether. The Law in a time of ceaseless war and plunder cannot but be a reflection of the configurations of power which put the Law into place. And with respect to Canada, its persecution of Désiré Munyaneza is no exception to this rule.
Notes
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
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Profile
I am Jean-Christophe Nizeyimana, an Economist, Content Manager, and EDI Expert, driven by a passion for human rights activism. With a deep commitment to advancing human rights in Africa, particularly in the Great Lakes region, I established this blog following firsthand experiences with human rights violations in Rwanda and in the DRC (formerly Zaïre) as well. My journey began with collaborations with Amnesty International in Utrecht, the Netherlands, and with human rights organizations including Human Rights Watch and a conference in Helsinki, Finland, where I was a panelist with other activists from various countries.
My mission is to uncover the untold truth about the ongoing genocide in Rwanda and the DRC. As a dedicated voice for the voiceless, I strive to raise awareness about the tragic consequences of these events and work tirelessly to bring an end to the Rwandan Patriotic Front (RPF)'s impunity.
This blog is a platform for Truth and Justice, not a space for hate. I am vigilant against hate speech or ignorant comments, moderating all discussions to ensure a respectful and informed dialogue at African Survivors International Blog.
Genocide masterminded by RPF
Finally the well-known Truth Comes Out.
After suffering THE LONG years, telling the world that Kagame and his RPF criminal organization masterminded the Rwandan genocide that they later recalled Genocide against Tutsis. Our lives were nothing but suffering these last 32 years beginning from October 1st, 1990 onwards. We are calling the United States of America, United Kingdom, Japan, and Great Britain in particular, France, Belgium, Netherlands and Germany to return to hidden classified archives and support Honorable Tito Rutaremara's recent statement about What really happened in Rwanda before, during and after 1994 across the country and how methodically the Rwandan Genocide has been masterminded by Paul Kagame, the Rwandan Hitler. Above all, Mr. Tito Rutaremara, one of the RPF leaders has given details about RPF infiltration methods in Habyarimana's all instances, how assassinations, disappearances, mass-slaughters across Rwanda have been carried out from the local autority to the government,fabricated lies that have been used by Gacaca courts as weapon, the ICTR in which RPF had infiltrators like Joseph Ngarambe, an International court biased judgments & condemnations targeting Hutu ethnic members in contraversal strategy compared to the ICTR establishment to pursue in justice those accountable for crimes between 1993 to 2003 and Mapping Report ignored and classified to protect the Rwandan Nazis under the RPF embrella . NOTHING LASTS FOREVER.
Human and Civil Rights
Human Rights, Mutual Respect and Dignity
For all Rwandans :
Hutus - Tutsis - Twas
Rwanda: A mapping of crimes
Rwanda: A mapping of crimes in the book "In Praise of Blood, the crimes of the RPF by Judi Rever
Be the last to know: This video talks about unspeakable Kagame's crimes committed against Hutu, before, during and after the genocide against Tutsi in Rwanda.
The mastermind of both genocide is still at large: Paul Kagame
KIBEHO: Rwandan Auschwitz
Kibeho Concetration Camp.
Mass murderers C. Sankara
Stephen Sackur’s Hard Talk.
Prof. Allan C. Stam
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Prof. Christian Davenport Michigan University & Faculty Associate at the Center for Political Studies
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