Rwanda: Cartographie des crimes
Rwanda: cartographie des crimes du livre "In Praise of Blood, the crimes of the RPF" de Judi Rever
Kagame devra être livré aux Rwandais pour répondre à ses crimes: la meilleure option de réconciliation nationale entre les Hutus et les Tutsis.
Let us remember Our People
Let us remember our people, it is our right
You can't stop thinking
Don't you know
Rwandans are talkin' 'bout a revolution
It sounds like a whisper
The majority Hutus and interior Tutsi are gonna rise up
And get their share
SurViVors are gonna rise up
And take what's theirs.
We're the survivors, yes: the Hutu survivors!
Yes, we're the survivors, like Daniel out of the lions' den
(Hutu survivors) Survivors, survivors!
Get up, stand up, stand up for your rights
et up, stand up, don't give up the fight
“I’m never gonna hold you like I did / Or say I love you to the kids / You’re never gonna see it in my eyes / It’s not gonna hurt me when you cry / I’m not gonna miss you.”
The situation is undeniably hurtful but we can'stop thinking we’re heartbroken over the loss of our beloved ones.
"You can't separate peace from freedom because no one can be at peace unless he has his freedom".
Malcolm X
Welcome to Home Truths
The year is 1994, the Fruitful year and the Start of a long epoch of the Rwandan RPF bloody dictatorship. Rwanda and DRC have become a unique arena and fertile ground for wars and lies. Tutsi RPF members deny Rights and Justice to the Hutu majority, to Interior Tutsis, to Congolese people, publicly claim the status of victim as the only SurViVors while millions of Hutu, interior Tutsi and Congolese people were butchered. Please make RPF criminals a Day One priority. Allow voices of the REAL victims to be heard.
Everybody Hurts
“Everybody Hurts” is one of the rare songs on this list that actually offers catharsis. It’s beautifully simple: you’re sad, but you’re not alone because “everybody hurts, everybody cries.” You’re human, in other words, and we all have our moments. So take R.E.M.’s advice, “take comfort in your friends,” blast this song, have yourself a good cry, and then move on. You’ll feel better, I promise.—Bonnie Stiernberg
KAGAME - GENOCIDAIRE
Paul Kagame admits ordering...
Paul Kagame admits ordering the 1994 assassination of President Juvenal Habyarimana of Rwanda.
Why did Kagame this to me?
Inzira ndende
Search
Hutu Children & their Mums
Rwanda-rebranding
Rwanda-rebranding-Targeting dissidents inside and abroad, despite war crimes and repression
Rwanda has “A well primed PR machine”, and that this has been key in “persuading the key members of the international community that it has an exemplary constitution emphasizing democracy, power-sharing, and human rights which it fully respects”. It concluded: “The truth is, however, the opposite. What you see is not what you get: A FAÇADE”
Rwanda has hired several PR firms to work on deflecting criticism, and rebranding the country.
Targeting dissidents abroad
One of the more worrying aspects of Racepoint’s objectives
was to “Educate and correct the ill informed and factually
incorrect information perpetuated by certain groups of expatriates
and NGOs,” including, presumably, the critiques
of the crackdown on dissent among political opponents
overseas.
This should be seen in the context of accusations
that Rwanda has plotted to kill dissidents abroad. A
recent investigation by the Globe and Mail claims, “Rwandan
exiles in both South Africa and Belgium – speaking in clandestine meetings in secure locations because of their fears of attack – gave detailed accounts of being recruited to assassinate critics of President Kagame….
Ways To Get Rid of Kagame
How to proceed for revolution in Rwanda:
- The people should overthrow the Rwandan dictator (often put in place by foreign agencies) and throw him, along with his henchmen and family, out of the country – e.g., the Shah of Iran, Marcos of Philippines.Compaore of Burkina Faso
- Rwandans organize a violent revolution and have the dictator killed – e.g., Ceaucescu in Romania.
- Foreign powers (till then maintaining the dictator) force the dictator to exile without armed intervention – e.g. Mátyás Rákosi of Hungary was exiled by the Soviets to Kirgizia in 1970 to “seek medical attention”.
- Foreign powers march in and remove the dictator (whom they either instated or helped earlier) – e.g. Saddam Hussein of Iraq or Manuel Noriega of Panama.
- The dictator kills himself in an act of desperation – e.g., Hitler in 1945.
- The dictator is assassinated by people near him – e.g., Julius Caesar of Rome in 44 AD was stabbed by 60-70 people (only one wound was fatal though).
- Organise strikes and unrest to paralyze the country and convince even the army not to support the dictaor – e.g., Jorge Ubico y Castañeda was ousted in Guatemala in 1944 and Guatemala became democratic, Recedntly in Burkina Faso with the dictator Blaise Compaoré.
Almighty God :Justice for US
Killing Hutus on daily basis
RPF Trade Mark: Akandoya
Fighting For Our Freedom?
KAGAME VS JUSTICE
Tuesday, August 18, 2009
Human Rights Watch
Le cinquième anniversaire du massacre de Gatumba commémoré sous le signe de l’impunité.
Le cinquième anniversaire du massacre de Gatumba commémoré sous le signe de l’impunité.
Août 13, 2009
„ Le conflit armé au Burundi a été marqué par des crimes de guerre atroces commis contre la population civile par toutes les parties au conflit. Les victimes et leurs familles ont le droit de voir les auteurs de ces crimes traduits en justice. «Corinne Dufka, chercheuse senior sur l’Afrique à Human Rights Watch (Bujumbura)
- Le gouvernement burundais devrait exiger des comptes à toutes les parties responsables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité perpétrés avant et durant les seize années de conflit armé dans ce pays, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. Cette déclaration intervient à l'occasion du cinquième anniversaire du massacre de Gatumba qui a coûté la vie à quelque 150 réfugiés congolais lors d'une attaque revendiquée par les Forces Nationales de Libération (FNL).
Le conflit qui a pris fin en 2009 était caractérisé par de nombreuses violations systématiques des lois internationales relatives au droit humanitaire et aux droits humains par toutes les factions belligérantes, notamment par des cas de meurtres, de viol et de torture.
Le gouvernement burundais n'a pris aucune mesure significative pour enquêter sur ces crimes graves ou intenter les poursuites judiciaires qui s'imposaient, et tarde toujours à respecter sa promesse de mettre en place une commission de vérité et de réconciliation ainsi qu'un tribunal spécial chargé de juger les auteurs des crimes commis lors du conflit.
„ Le conflit armé au Burundi a été marqué par des crimes de guerre atroces commis contre la population civile par toutes les parties au conflit «, a déclaré Corinne Dufka, chercheuse senior sur l'Afrique à Human Rights Watch. „ Les victimes et leurs familles ont le droit de voir les auteurs de ces crimes traduits en justice.
«Des milliers de personnes ont été massacrées par les diverses factions belligérantes, notamment au cours de l'attaque du camp de Gatumba revendiquée par les FNL, le massacre d'environ 200 civils hutus à Itaba en 2002 par l'armée burundaise dominée par l'ethnie tutsie, ainsi que celui de Bugendana en 1997 où plus de 300 Tutsis ont été tués par les rebelles du Conseil national pour la défense de la démocratie - Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD).
„ Le conflit armé au Burundi a été marqué par des crimes de guerre atroces commis contre la population civile par toutes les parties au conflit. Les victimes et leurs familles ont le droit de voir les auteurs de ces crimes traduits en justice. «Corinne Dufka, chercheuse senior sur l’Afrique à Human Rights Watch (Bujumbura)
- Le gouvernement burundais devrait exiger des comptes à toutes les parties responsables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité perpétrés avant et durant les seize années de conflit armé dans ce pays, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. Cette déclaration intervient à l'occasion du cinquième anniversaire du massacre de Gatumba qui a coûté la vie à quelque 150 réfugiés congolais lors d'une attaque revendiquée par les Forces Nationales de Libération (FNL).
Le conflit qui a pris fin en 2009 était caractérisé par de nombreuses violations systématiques des lois internationales relatives au droit humanitaire et aux droits humains par toutes les factions belligérantes, notamment par des cas de meurtres, de viol et de torture.
Le gouvernement burundais n'a pris aucune mesure significative pour enquêter sur ces crimes graves ou intenter les poursuites judiciaires qui s'imposaient, et tarde toujours à respecter sa promesse de mettre en place une commission de vérité et de réconciliation ainsi qu'un tribunal spécial chargé de juger les auteurs des crimes commis lors du conflit.
„ Le conflit armé au Burundi a été marqué par des crimes de guerre atroces commis contre la population civile par toutes les parties au conflit «, a déclaré Corinne Dufka, chercheuse senior sur l'Afrique à Human Rights Watch. „ Les victimes et leurs familles ont le droit de voir les auteurs de ces crimes traduits en justice.
«Des milliers de personnes ont été massacrées par les diverses factions belligérantes, notamment au cours de l'attaque du camp de Gatumba revendiquée par les FNL, le massacre d'environ 200 civils hutus à Itaba en 2002 par l'armée burundaise dominée par l'ethnie tutsie, ainsi que celui de Bugendana en 1997 où plus de 300 Tutsis ont été tués par les rebelles du Conseil national pour la défense de la démocratie - Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD).
Les groupes incriminés ont reconnu leur responsabilité dans ces crimes. Bien avant l'éclatement de la guerre civile, des massacres étaient aussi perpétrés par l'armée burundaise. En 1972, elle avait tué quelque 200 000 civils hutus et 20 000 autres en 1988.
Bien que la négociation d'accords de paix internationaux ait ouvert la voie à la tenue d'élections et au désarmement de toutes factions belligérantes, les mécanismes de justice de transition prévus dans ces ententes ne sont toujours pas encore en place. Les FNL, le dernier groupe parmi plusieurs factions rebelles à avoir déposé les armes, est devenu un parti politique depuis avril dernier, à l'issue de négociations menées par un facilitateur sud-africain.
En juin dernier, les dirigeants des FNL ont officiellement fait leur entrée au gouvernement, rejoignant ainsi leurs adversaires de toujours, le CNDD-FDD, un autre ancien groupe rebelle hutu, devenu le parti politique au pouvoir depuis sa victoire au scrutin de 2005. Des membres de l'ancienne armée burundaise, les Forces armées burundaises (FAB), composée essentiellement de Tutsis jusqu'en 2004, continuent eux aussi d'occuper des postes de pouvoir.
De nombreuses personnes qui ont peut-être commis des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre occupent maintenant des postes clés au sein du gouvernement, notamment dans l'armée et les organes exécutifs.
Le gouvernement semble peu disposé à exiger des comptes aux personnes soupçonnées d'être les auteurs de ces crimes. La grande majorité des rebelles et des soldats arrêtés pendant le conflit, y compris des personnes soupçonnées d'avoir commis des meurtres, ont été relâchés sans procès suite à des décrets présidentiels en 2006 et en 2009 qui accordaient une „ immunité provisoire « aux auteurs de „ crimes politiques.
«.Les représentants du gouvernement burundais et de l'ONU tentent depuis mars 2006 de mettre au point les plans initialement définis dans l'Accord de paix d'Arusha signé en 2000, portant sur la mise en place d'une Commission de vérité et de réconciliation et d'un tribunal spécial relevant de la justice burundaise.
Malgré les promesses faites à des hauts fonctionnaires de l'ONU, dont l'ancien Haut-commissaire aux droits de l'homme des Nations Unies Louise Arbour en mai 2007, les autorités burundaises continuent de rejeter l'appel de l'ONU concernant la nomination d'un procureur indépendant pour le tribunal.
Par ailleurs, certaines autorités gouvernementales ont publiquement exprimé leur soutien à une amnistie pour les auteurs de crimes graves dont le génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité. Conformément au droit international, une amnistie ne doit pas être accordée aux auteurs des crimes internationaux les plus graves. Au contraire, ces personnes doivent être obligatoirement traduites devant les tribunaux.
Financé par des bailleurs de fonds et dirigé par une équipe „ tripartite « composée de représentants de l'ONU, du gouvernement burundais et de la société civile, le processus de „ consultations nationales « dont l'objectif était de recueillir l'opinion des Burundais sur les mécanismes de justice de transition, omet expressément ces questions essentielles.
„ Le processus de consultations nationales ne devrait pas faire oublier que le gouvernement, neuf ans après la signature de l'accord d'Arusha, n'a toujours pas réalisé de progrès significatifs dans la mise en place de mécanismes de justice transitoire conformément au droit international «, a déclaré Mme Dufka.
L'impunité relative aux crimes de guerre passés contribue probablement à l'actuel climat dans lequel les forces de sécurité continuent de commettre des crimes de droit commun ainsi que des crimes basés sur des motifs politiques. Seul un petit nombre de ces crimes perpétrés depuis la fin des graves combats qui se sont déroulés en 2006 ont fait l'objet d'enquêtes minutieuses.
Aucune poursuite n'a été intentée pour les assassinats de plus d'une dizaine de membres des FNL et de militants de l'opposition dont Human Rights Watch a fait état en 2008 et en 2009, dont le récent meurtre d'Emmanuel Minyurano, dont l'assassin serait selon certains témoins un agent du service de renseignements.
Dans un autre cas, des officiers de l'armée ont tué 31 civils dans la province de Muyinga en 2006. Même si le procès qui s'est tenu en 2008 et qui a reçu beaucoup d'éloges, a abouti à la condamnation de 15 soldats, plusieurs civils impliqués dans des assassinats, notamment des agents du renseignement et de l'administration qui ont des relations avec le parti au pouvoir, n'ont jamais été traduits en justice.
Les lois visant la mise en place d'une nouvelle force de police et de la réforme de l'armée en 2004 prévoyaient l'exclusion des anciens soldats et rebelles tenus responsables de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et de torture. Cependant, un mécanisme de contrôle n'ayant toujours pas été mis en place, la police et l'armée tout comme les autres institutions de l'État continuent d'engager des personnes ayant peut-être commis des crimes odieux sur des civils.
„ Cinq ans après le massacre de Gatumba, les auteurs continuent d'échapper à la justice «, a déploré Mme Dufka. „ Il est temps que le gouvernement burundais respecte ses engagements à rendre justice aux milliers de personnes qui ont subi des crimes atroces à Gatumba, à Bugendana, à Itaba et dans d'autres régions du Burundi pendant les longues années de conflit.
Contexte:
Avant et pendant le conflit armé au Burundi qui, à l'origine, opposait les groupes rebelles essentiellement hutus dont le CNDD-FDD et les FNL à l'armée burundaise à prédominance tutsie avant qu'ils ne commencent à se battre entre eux, toutes les parties au conflit ont commis de graves violations des lois internationales relatives au droit humanitaire et aux droits humains. Human Rights Watch tout comme les autres organisations de défense des droits humains avaient présenté des rapports détaillés à ce propos.
Les crimes de guerre attribués à l'armée burundaise remontent au massacre de 1972 où environ 200 000 Hutus avaient perdu la vie. Les soldats ont également massacré environ 20 000 Hutus dans la commune de Marangara (province de Ngozi) en 1988 après un soulèvement hutu où plusieurs milliers de Tutsis ont été tués.
D'après les conclusions présentées en 1994 par une Commission d'enquête internationale composée d'organisations non gouvernementales dont Human Rights Watch, les auteurs de l'assassinat du président Melchior Ndadaye et d'une dizaine d'autres responsables politiques hutus en 1993 étaient des hauts gradés de l'armée.
Des exécutions sommaires de dirigeants politiques hutus se sont poursuivies tout au long des années 90. En réponse à la formation de mouvements rebelles hutus au milieu des années 90, l'armée a régulièrement réagi par des actes de brutalité envers la population civile.
L'armée a par exemple soutenu les milices civiles tutsies qui ont tué des centaines de Hutus dont des douzaines d'étudiants d'université, dans le cadre d'opérations de „ nettoyage ethnique « à Bujumbura de 1994 à 1996. Deux autres exemples sont les meurtres en 1997 de centaines voire de milliers de civils hutus qui ont refusé de rejoindre les camps de „ regroupement « forcés, décrits par Human Rights Watch dans son rapport en date de 1998 intitulé „ Proxy Targets : Civilians in the war in Burundi.
« („ Les civils pris pour cible : Une guerre civile par personnes interposées au Burundi «), de même que le massacre d'environ 200 civils Hutus non armés à Itaba à 2002. Ces massacres ont laissé derrière eux un pays jonché de fosses communes dont la plupart des corps n'ont jamais été exhumés.
Les membres du CNDD-FDD, le parti actuellement au pouvoir, ont massacré des centaines de civils tutsis déplacés à Bugendana (province de Gitega) et à Teza (province de Muramvya) en juillet 1996. En 1997, les rebelles du CNDD-FDD ont tué environ 100 personnes lors d'un service religieux à Kayogoro (province de Makamba).
Lors d'une attaque perpétrée en 1997 au petit séminaire de Buta (province de Bururi), après que les élèves hutu eurent refusé de céder aux ordres leur intimant de se séparer de leurs camarades de classe tutsis, les rebelles ont tué 34 étudiants des deux ethnies dont la plupart des enfants et six enseignants.
À Gatumba , Human Rights Watch avait fait état en 2004 d'alliances entre les FNL et les miliciens congolais dont le but était de massacrer les réfugiés congolais du groupe ethnique Banyamulenge considéré comme ayant des liens étroits avec l'ethnie tutsie.
En réponse au massacre, le gouvernement a délivré cette année-là des mandats d'arrêt contre Agathon Rwasa, le chef des FNL et son porte-parole de l'époque, Pasteur Habimana, mais ces mandats n'ont jamais été exécutés. Les résultats de l'enquête menée par le gouvernement sur ce massacre n'ont jamais été publiés.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
Bien que la négociation d'accords de paix internationaux ait ouvert la voie à la tenue d'élections et au désarmement de toutes factions belligérantes, les mécanismes de justice de transition prévus dans ces ententes ne sont toujours pas encore en place. Les FNL, le dernier groupe parmi plusieurs factions rebelles à avoir déposé les armes, est devenu un parti politique depuis avril dernier, à l'issue de négociations menées par un facilitateur sud-africain.
En juin dernier, les dirigeants des FNL ont officiellement fait leur entrée au gouvernement, rejoignant ainsi leurs adversaires de toujours, le CNDD-FDD, un autre ancien groupe rebelle hutu, devenu le parti politique au pouvoir depuis sa victoire au scrutin de 2005. Des membres de l'ancienne armée burundaise, les Forces armées burundaises (FAB), composée essentiellement de Tutsis jusqu'en 2004, continuent eux aussi d'occuper des postes de pouvoir.
De nombreuses personnes qui ont peut-être commis des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre occupent maintenant des postes clés au sein du gouvernement, notamment dans l'armée et les organes exécutifs.
Le gouvernement semble peu disposé à exiger des comptes aux personnes soupçonnées d'être les auteurs de ces crimes. La grande majorité des rebelles et des soldats arrêtés pendant le conflit, y compris des personnes soupçonnées d'avoir commis des meurtres, ont été relâchés sans procès suite à des décrets présidentiels en 2006 et en 2009 qui accordaient une „ immunité provisoire « aux auteurs de „ crimes politiques.
«.Les représentants du gouvernement burundais et de l'ONU tentent depuis mars 2006 de mettre au point les plans initialement définis dans l'Accord de paix d'Arusha signé en 2000, portant sur la mise en place d'une Commission de vérité et de réconciliation et d'un tribunal spécial relevant de la justice burundaise.
Malgré les promesses faites à des hauts fonctionnaires de l'ONU, dont l'ancien Haut-commissaire aux droits de l'homme des Nations Unies Louise Arbour en mai 2007, les autorités burundaises continuent de rejeter l'appel de l'ONU concernant la nomination d'un procureur indépendant pour le tribunal.
Par ailleurs, certaines autorités gouvernementales ont publiquement exprimé leur soutien à une amnistie pour les auteurs de crimes graves dont le génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité. Conformément au droit international, une amnistie ne doit pas être accordée aux auteurs des crimes internationaux les plus graves. Au contraire, ces personnes doivent être obligatoirement traduites devant les tribunaux.
Financé par des bailleurs de fonds et dirigé par une équipe „ tripartite « composée de représentants de l'ONU, du gouvernement burundais et de la société civile, le processus de „ consultations nationales « dont l'objectif était de recueillir l'opinion des Burundais sur les mécanismes de justice de transition, omet expressément ces questions essentielles.
„ Le processus de consultations nationales ne devrait pas faire oublier que le gouvernement, neuf ans après la signature de l'accord d'Arusha, n'a toujours pas réalisé de progrès significatifs dans la mise en place de mécanismes de justice transitoire conformément au droit international «, a déclaré Mme Dufka.
L'impunité relative aux crimes de guerre passés contribue probablement à l'actuel climat dans lequel les forces de sécurité continuent de commettre des crimes de droit commun ainsi que des crimes basés sur des motifs politiques. Seul un petit nombre de ces crimes perpétrés depuis la fin des graves combats qui se sont déroulés en 2006 ont fait l'objet d'enquêtes minutieuses.
Aucune poursuite n'a été intentée pour les assassinats de plus d'une dizaine de membres des FNL et de militants de l'opposition dont Human Rights Watch a fait état en 2008 et en 2009, dont le récent meurtre d'Emmanuel Minyurano, dont l'assassin serait selon certains témoins un agent du service de renseignements.
Dans un autre cas, des officiers de l'armée ont tué 31 civils dans la province de Muyinga en 2006. Même si le procès qui s'est tenu en 2008 et qui a reçu beaucoup d'éloges, a abouti à la condamnation de 15 soldats, plusieurs civils impliqués dans des assassinats, notamment des agents du renseignement et de l'administration qui ont des relations avec le parti au pouvoir, n'ont jamais été traduits en justice.
Les lois visant la mise en place d'une nouvelle force de police et de la réforme de l'armée en 2004 prévoyaient l'exclusion des anciens soldats et rebelles tenus responsables de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et de torture. Cependant, un mécanisme de contrôle n'ayant toujours pas été mis en place, la police et l'armée tout comme les autres institutions de l'État continuent d'engager des personnes ayant peut-être commis des crimes odieux sur des civils.
„ Cinq ans après le massacre de Gatumba, les auteurs continuent d'échapper à la justice «, a déploré Mme Dufka. „ Il est temps que le gouvernement burundais respecte ses engagements à rendre justice aux milliers de personnes qui ont subi des crimes atroces à Gatumba, à Bugendana, à Itaba et dans d'autres régions du Burundi pendant les longues années de conflit.
Contexte:
Avant et pendant le conflit armé au Burundi qui, à l'origine, opposait les groupes rebelles essentiellement hutus dont le CNDD-FDD et les FNL à l'armée burundaise à prédominance tutsie avant qu'ils ne commencent à se battre entre eux, toutes les parties au conflit ont commis de graves violations des lois internationales relatives au droit humanitaire et aux droits humains. Human Rights Watch tout comme les autres organisations de défense des droits humains avaient présenté des rapports détaillés à ce propos.
Les crimes de guerre attribués à l'armée burundaise remontent au massacre de 1972 où environ 200 000 Hutus avaient perdu la vie. Les soldats ont également massacré environ 20 000 Hutus dans la commune de Marangara (province de Ngozi) en 1988 après un soulèvement hutu où plusieurs milliers de Tutsis ont été tués.
D'après les conclusions présentées en 1994 par une Commission d'enquête internationale composée d'organisations non gouvernementales dont Human Rights Watch, les auteurs de l'assassinat du président Melchior Ndadaye et d'une dizaine d'autres responsables politiques hutus en 1993 étaient des hauts gradés de l'armée.
Des exécutions sommaires de dirigeants politiques hutus se sont poursuivies tout au long des années 90. En réponse à la formation de mouvements rebelles hutus au milieu des années 90, l'armée a régulièrement réagi par des actes de brutalité envers la population civile.
L'armée a par exemple soutenu les milices civiles tutsies qui ont tué des centaines de Hutus dont des douzaines d'étudiants d'université, dans le cadre d'opérations de „ nettoyage ethnique « à Bujumbura de 1994 à 1996. Deux autres exemples sont les meurtres en 1997 de centaines voire de milliers de civils hutus qui ont refusé de rejoindre les camps de „ regroupement « forcés, décrits par Human Rights Watch dans son rapport en date de 1998 intitulé „ Proxy Targets : Civilians in the war in Burundi.
« („ Les civils pris pour cible : Une guerre civile par personnes interposées au Burundi «), de même que le massacre d'environ 200 civils Hutus non armés à Itaba à 2002. Ces massacres ont laissé derrière eux un pays jonché de fosses communes dont la plupart des corps n'ont jamais été exhumés.
Les membres du CNDD-FDD, le parti actuellement au pouvoir, ont massacré des centaines de civils tutsis déplacés à Bugendana (province de Gitega) et à Teza (province de Muramvya) en juillet 1996. En 1997, les rebelles du CNDD-FDD ont tué environ 100 personnes lors d'un service religieux à Kayogoro (province de Makamba).
Lors d'une attaque perpétrée en 1997 au petit séminaire de Buta (province de Bururi), après que les élèves hutu eurent refusé de céder aux ordres leur intimant de se séparer de leurs camarades de classe tutsis, les rebelles ont tué 34 étudiants des deux ethnies dont la plupart des enfants et six enseignants.
À Gatumba , Human Rights Watch avait fait état en 2004 d'alliances entre les FNL et les miliciens congolais dont le but était de massacrer les réfugiés congolais du groupe ethnique Banyamulenge considéré comme ayant des liens étroits avec l'ethnie tutsie.
En réponse au massacre, le gouvernement a délivré cette année-là des mandats d'arrêt contre Agathon Rwasa, le chef des FNL et son porte-parole de l'époque, Pasteur Habimana, mais ces mandats n'ont jamais été exécutés. Les résultats de l'enquête menée par le gouvernement sur ce massacre n'ont jamais été publiés.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
18.08.2009
Par Jean-Pierre Mbelu
***Par Jean-Pierre Mbelu
Le dernier mémo des députés du Sud Kivu à Hillary Clinton nous a poussé à chercher à approfondir la question des Hutu recyclés au Rwanda.
Nos sources à l’Est du pays indiquent qu’ « il existe bel et bien des Hutu qui combattent au sein du CNDP. Ils ont tous et indistinctement été incorporés dans les FARDC ; sans aucun critère de sélection. » D’où viennent-ils ?
De différents horizons. « Certains ont été recrutés ici au Congo parmi ceux-là qui se disent Hutu Congolais, d’autres viennent fraîchement du Rwanda. Ces derniers sont des Interahamwe rapatriés par la Monuc.
Recyclés, ils sont de nouveau recrutés moyennant promesses et reconduits au Congo pour grossir les ex-troupes de L. Nkunda », indiquent encore nos sources.
Qui dit recyclage moyennant promesses dit lavage de cerveau. « Certaines indiscrétions indiquent que Kigali, qui a peur d’héberger au Rwanda ces guerriers, aurait décidé plutôt « de les aider pour leur intégration sociale en RD Congo ». Les opérations en cours (Kimya I et II) viseraient cet objectif : « éloigner les Hutu le long de la frontières Congo/Rwanda, les éparpiller dans le fin fond intérieur du Congo où ils pourront vivre et contrôler les richesses du Congo au lieu de s’entasser dans le petit Rwanda natal. »
La paix dite prioritaire à Kinshasa aurait cela à payer comme prix. « Ainsi donc sur terrain, nos sources dénombrent dans les rangs des FARDC/CNDP dans Kimya 1 et 2, certaines « figures des anciens Interahamwe ». «C’est le cas de Mr Maruhe. Il est colonel et commande les opérations KIMYA 2 (FARDC/CNDP en territoire de Mwenga. »
Voilà ce qui se passe : des guerriers recyclés au Rwanda sont renvoyés au Congo par ceux-là qui ont crié à la planification du « génocide » de 1994 ! Qu’est-ce que cela signifie ? Ne donnent-ils pas finalement raison à ceux qui affirment que le planificateur de tout ce qui se passe dans les pays des Grands Lacs depuis 1990, c’est Paul Kagame ?
Il semble que dans les rangs des Hutu, certains ont compris cela. Nos sources indiquent que « certains d’entre ces Hutu désertent les rangs des FARDC/CNDP et préfèrent rejoindre leurs compères Interahamwe dans les maquis, car croient-ils, il ne sert à rien de continuer à s’auto-tirer dessus. »
D’après nos sources, voici les noms cités : le capitaine Banana, le capitaine Garuku Secyera, le capitaine Ndayisenga Gérard, le lieutenant Ngirabakunzi Baptiste, l’adjudant Nsengiyumva Bagira Babiri, le sergent Mwunvaneza, le caporal Bayavuge, etc.
Pourquoi ces désertions ?
Elles seraient consécutives à tout un ensemble de messages de réveil (d’éveil des consciences) comme celui-ci (traduit du Kinyarwanda par nos sources) : « Ainsi donc, celui qui en veut à un Hutu utilise un autre Hutu ? Réveillez-vous chers frères de peur que vous ne tombiez dans une rivière appelée étang.
Ce qui fait mal c’est de voir que le CNDP et ses alliés tiennent toujours debout. Quel est le nombre des CNDP qui ne sont pas commandant dans l’armée ? Cela veut-il dire qu’eux n’avaient pas d’homme de troupe ? Savez-vous pourquoi le général Gwigwi a été arrêté ? Qui l’a fait arrêter ? Qui a tué à Tchivanga le colonel Nsabimana qui était parti à Bukavu chercher la solde des militaires ?
De tels actes vont continuer car leur programme ne change pas. Ceux qui ont vu loin ont quitté. Ce piège, eux, ils l’ont vu depuis longtemps. Et vous, qu’en pensez-vous ? Pensez-y à temps les routes étant encore passantes. De peur que vous ne regrettiez les occasions perdues. Celui qui n’a pas entendu ce que lui disaient son père et sa mère en comprend qu’en prison. »
Voilà ! Pendant que ceux qui sont au front affirment que le programme des « tueurs tutsi » ne change pas, à Kinshasa, on applaudit au retour de la paix grâce à la diplomatie discrète du « raïs », disciple de Paul Kagame ! C’est-à-dire qu’on applaudit à la énième occupation du pays par l’infiltration des Interahamwe et autres militaires démobilisés de l’armée rwandaise dans « l’armée congolaise ».
Serons-nous plusieurs à comprendre le jeu de « l’ennemi » ? Peut-être qu’il faudra que nos éveilleurs restent constamment en alerte malgré les menaces et les intimidations. C’est vrai, « le petit reste » a compris. Mais face à la multiplication de chevaux de Troie, « les minorités » agissantes doivent elles aussi se multiplier. Il n’est pas mal que nous puissions lire et méditer cet autre message d’éveil des Hutu avertis : « Hutu Congolais, acceptez-vous ?
Vous acceptez que l’ennemi continue à vous tromper d’exterminer vos frères ? Ce qui a mangé les autres ne vous oublie pas ! Aujourd’hui c’est eux (Ndrl :Interahamwe) . Demain c’est vous. Souvenez-vous de Magrivi, Kanyarwanda, Ngirira…. Celui qui a fait cela n’est parti nulle part. Ainsi donc vous avez une mémoire courte.
Dès que l’essoufflement est passé, vous oubliez ce qui vous faisait courir. Serufuli, Mugabo, Bigembe, Seninga, Ngirira continuent à vous tromper et vous jeter dans les mains de l’ennemi alors que vous soyez ? Il n’y a rien que vous pouvez faire pour l’ennemi qui lui fasse plaisir plus que ceux que vous venez pourchasser et qui ont empêché la chute de son pouvoir depuis 1998 jusqu’en 2008. Ingratitude !
Voyez, vous allez périr ici. Ainsi son programme de saisir vos concessions. Vos enfants deviendront les berges de ses vaches. Pensez au moment actuel et mangez intelligemment. (…) D’ailleurs, celui qui a refusé d’entendre n’a pas refusé de voir. Celui qui meurt alors qu’il a été averti c’est une antilope.
Les oreilles dans lesquelles il y a la mort n’entendent pas. » Oui. Cela qui a fait cela, Kagame, n’est parti nulle part. Celui qui a massacré plus de 5.000.000 millions de Congolais n’est parti nulle part. Congolais(es) , avons-nous une mémoire courte ? Il n’a rien changé à son programme !
Muntu udi ufwa mwambila !
J.-P. Mbelu
Texte distribué par:
Mwalimu Kadari M. Mwene-Kabyana, Ph.D.
2311 rue CentreMontréal (Québec)Canada
H3K 1J6
Tél. (514) 937-2362Fax (514) 937-9693
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
Monday, August 17, 2009
Août 17, 2009
25 000 à 45 000 meurtres commis par le Front patriotique rwandais en 1994 n’ont jamais été traités.
(New York) - Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) pourrait perdre sa crédibilité s'il ne met pas en accusation et ne juge pas les officiers du Front patriotique rwandais (FPR) soupçonnés d'avoir commis des crimes de guerre au Rwanda en 1994, a indiqué Human Rights Watch dans une lettre au procureur général du tribunal rendue publique aujourd'hui.
Répondant aux déclarations du procureur général, Hassan Jallow, selon lesquelles il aurait fait tout ce qu'il pouvait pour enquêter sur les crimes commis par toutes les parties lors des événements de 1994, la lettre de Human Rights Watch fait remarquer que le tribunal a traduit en justice des personnalités de premier plan impliquées dans le génocide mais qu'il n'a pas engagé de poursuites contre des officiers du Front patriotique rwandais, le groupe rebelle qui a mis fin au génocide et qui est devenu depuis le parti au pouvoir au Rwanda. Le FPR est soupçonné du massacre de 25 000 à 45 000 civils au cours de trois mois en 1994.
« Le fait que le procureur ne se soit pas engagé à poursuivre des officiers supérieurs du FPR a entamé sa crédibilité et celle du TPIR », a déclaré Kenneth Roth, le directeur exécutif de Human Rights Watch. « Il ne lui reste que peu de temps pour remplir son mandat et pour défendre l'héritage du tribunal en tant que champion de la justice et du devoir de rendre des comptes pour toutes les victimes au Rwanda. »
Bien que le tribunal ait enquêté sur les crimes du FPR depuis plus de 10 ans et qu'il ait rassemblé des déclarations de témoins et des preuves matérielles, Jallow a déclaré au Conseil de sécurité de l'ONU le 4 juin 2009, dans un rapport sur l'avancement des travaux du tribunal, qu'il n'avait « pas de mise en accusation qui soit prête relativement à ces allégations à ce stade particulier ».
Human Rights Watch a insisté à plusieurs reprises auprès de Jallow pour qu'il définisse ses projets de poursuites judiciaires consécutives aux crimes commis par le Front patriotique rwandais avant que le mandat du tribunal n'expire à la fin de 2010.
Dans une lettre répondant aux précédentes demandes de Human Rights Watch, le procureur a soutenu que son bureau ne disposait pas de preuves suffisantes pour entamer des poursuites contre des officiers du Front patriotique rwandais.
Le procureur a défendu sa décision de juin 2008 de transférer au Rwanda une affaire concernant le FPR pour qu'elle y soit jugée. Il a réitéré sa position selon laquelle la tentative du Rwanda pour exiger des comptes aux officiers du FPR lors du procès qui s'est déroulé l'année dernière devant un tribunal rwandais - connu sous le nom d'affaire Kabgayi - avait respecté les normes internationales de procès équitable. Les observateurs de Human Rights Watch lors du procès ont conclu que la procédure judiciaire équivalait à un blanchiment politique et un simulacre de justice.
25 000 à 45 000 meurtres commis par le Front patriotique rwandais en 1994 n’ont jamais été traités.
(New York) - Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) pourrait perdre sa crédibilité s'il ne met pas en accusation et ne juge pas les officiers du Front patriotique rwandais (FPR) soupçonnés d'avoir commis des crimes de guerre au Rwanda en 1994, a indiqué Human Rights Watch dans une lettre au procureur général du tribunal rendue publique aujourd'hui.
Répondant aux déclarations du procureur général, Hassan Jallow, selon lesquelles il aurait fait tout ce qu'il pouvait pour enquêter sur les crimes commis par toutes les parties lors des événements de 1994, la lettre de Human Rights Watch fait remarquer que le tribunal a traduit en justice des personnalités de premier plan impliquées dans le génocide mais qu'il n'a pas engagé de poursuites contre des officiers du Front patriotique rwandais, le groupe rebelle qui a mis fin au génocide et qui est devenu depuis le parti au pouvoir au Rwanda. Le FPR est soupçonné du massacre de 25 000 à 45 000 civils au cours de trois mois en 1994.
« Le fait que le procureur ne se soit pas engagé à poursuivre des officiers supérieurs du FPR a entamé sa crédibilité et celle du TPIR », a déclaré Kenneth Roth, le directeur exécutif de Human Rights Watch. « Il ne lui reste que peu de temps pour remplir son mandat et pour défendre l'héritage du tribunal en tant que champion de la justice et du devoir de rendre des comptes pour toutes les victimes au Rwanda. »
Bien que le tribunal ait enquêté sur les crimes du FPR depuis plus de 10 ans et qu'il ait rassemblé des déclarations de témoins et des preuves matérielles, Jallow a déclaré au Conseil de sécurité de l'ONU le 4 juin 2009, dans un rapport sur l'avancement des travaux du tribunal, qu'il n'avait « pas de mise en accusation qui soit prête relativement à ces allégations à ce stade particulier ».
Human Rights Watch a insisté à plusieurs reprises auprès de Jallow pour qu'il définisse ses projets de poursuites judiciaires consécutives aux crimes commis par le Front patriotique rwandais avant que le mandat du tribunal n'expire à la fin de 2010.
Dans une lettre répondant aux précédentes demandes de Human Rights Watch, le procureur a soutenu que son bureau ne disposait pas de preuves suffisantes pour entamer des poursuites contre des officiers du Front patriotique rwandais.
Le procureur a défendu sa décision de juin 2008 de transférer au Rwanda une affaire concernant le FPR pour qu'elle y soit jugée. Il a réitéré sa position selon laquelle la tentative du Rwanda pour exiger des comptes aux officiers du FPR lors du procès qui s'est déroulé l'année dernière devant un tribunal rwandais - connu sous le nom d'affaire Kabgayi - avait respecté les normes internationales de procès équitable. Les observateurs de Human Rights Watch lors du procès ont conclu que la procédure judiciaire équivalait à un blanchiment politique et un simulacre de justice.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
BY GASHEGU MURAMIRA (The New Times)
ARUSHA -With the International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR) preparing to close shop, speculation is rife that Kenya might soon be home to the court's archives.The archives include large records, testimonies and tens of thousands of hours of video-taped court proceedings.
"Latest information indicates that by next year, the archives will be fully transferred to Nairobi, Kenya," said a reliable source who preferred to remain anonymous because the court has not yet pronounced itself on the matter. Consultative meetings on where the ICTR archives should be housed have been ongoing with many archivists suggesting Rwanda and Arusha to house the records.
Another source said that Kenya could have been chosen due to the fact that it is the location of the United Nations offices in Africa. Despite repeated calls The New Times made by press time yesterday, the ICTR Spokesperson Roland Amoussouga could not be reached for a comment on the report.
When contacted, Justice Minister, Tharcisse Karugarama, could not comment either on the reports."As you know we are in recess. I haven't read anything about that or received any communication about that decision. I will first have to return to office." Karugarama.If this report is anything to go by, it will most likely undermine reasons advanced by many who had suggested that the archives be brought to Rwanda as part of the historical legacy of the country.
Other meetings of African experts and stake-holders last year, suggested that the ICTR records, archives and related equipment remain on the continent but didn't name any country where they would be located.If transferred to Rwanda, experts say the archives would play several roles including facilitating future prosecutions; serving as a historic record, as well as contributing to the country's peace and reconciliation process.
The UN Security Council (UNSC), had earlier ordered the tribunal to close by end of this year, but the tribunal's President, Denis Byron asked the council to extend the judges contracts to enable the smooth accomplishment of ongoing trial cases.The Tanzania-based court now has until the end of next year to wrap up its activities and the Security Council ordered that the remaining cases should be taken to national jurisdictions.
Rwanda remains the only country committed to take on the ICTR cases once the tribunal closes down, but the court last year rejected the referral of the initial cases that had been put forward by the prosecutor to be referred to Rwanda.It is likely that Rwanda will highly contest the decision as it insists that it rightfully owns the archives which have since become a contentious issue with the pending closure of the tribunal.
ARUSHA -With the International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR) preparing to close shop, speculation is rife that Kenya might soon be home to the court's archives.The archives include large records, testimonies and tens of thousands of hours of video-taped court proceedings.
"Latest information indicates that by next year, the archives will be fully transferred to Nairobi, Kenya," said a reliable source who preferred to remain anonymous because the court has not yet pronounced itself on the matter. Consultative meetings on where the ICTR archives should be housed have been ongoing with many archivists suggesting Rwanda and Arusha to house the records.
Another source said that Kenya could have been chosen due to the fact that it is the location of the United Nations offices in Africa. Despite repeated calls The New Times made by press time yesterday, the ICTR Spokesperson Roland Amoussouga could not be reached for a comment on the report.
When contacted, Justice Minister, Tharcisse Karugarama, could not comment either on the reports."As you know we are in recess. I haven't read anything about that or received any communication about that decision. I will first have to return to office." Karugarama.If this report is anything to go by, it will most likely undermine reasons advanced by many who had suggested that the archives be brought to Rwanda as part of the historical legacy of the country.
Other meetings of African experts and stake-holders last year, suggested that the ICTR records, archives and related equipment remain on the continent but didn't name any country where they would be located.If transferred to Rwanda, experts say the archives would play several roles including facilitating future prosecutions; serving as a historic record, as well as contributing to the country's peace and reconciliation process.
The UN Security Council (UNSC), had earlier ordered the tribunal to close by end of this year, but the tribunal's President, Denis Byron asked the council to extend the judges contracts to enable the smooth accomplishment of ongoing trial cases.The Tanzania-based court now has until the end of next year to wrap up its activities and the Security Council ordered that the remaining cases should be taken to national jurisdictions.
Rwanda remains the only country committed to take on the ICTR cases once the tribunal closes down, but the court last year rejected the referral of the initial cases that had been put forward by the prosecutor to be referred to Rwanda.It is likely that Rwanda will highly contest the decision as it insists that it rightfully owns the archives which have since become a contentious issue with the pending closure of the tribunal.
Ends
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
Sunday, August 16, 2009
***
15.08.2009
[NDLR: Stanislas Mbanenande is believed to be the best friend of the Late Seth Sendashonga, former Home minister in the Government of F. Twagiramungu. He got assassinated in Nairobi-Kenya by the RPF death squad beginning May 1998. Stanis Mbanenande may know and keep in secret much about RPF crimes. S. Mbanenande is also believed to be from a Hutu-Tutsi family.
The Rwandan Gacaca Courts are far from the success story that many believe them to be. There is grave legitimate concern about the form and function of the current Gacaca Court system. The Gacaca Courts are a mirror of the Rwandan judicial system in crisis: within 15 minutes, the accused Hutu is sentenced to life-imprisonment].
The New Times
BY SAM NKURUNZIZA
WESTERN REGION
KARONGI - A Gacaca court in Karongi district Thursday handed a life sentence in absentia to a Holland-based UN employee for his role in the 1994 Genocide against the Tutsi.
Stanislas Mbanenande was convicted on four counts related to Genocide, which earned him the highest sentence in the Rwandan legal books. The presiding judge found Mbanenande guilty of leading a militia gang that massacred people in Bisesero and Ruhiro, illegal possession of a firearm and personally taking part in the killings.
“Life sentence became the heaviest punishment replacing the death penalty and Mbanenande deserves it because of the magnitude of the crimes he committed,” said the judge. In a related development, a similar court in Ruhengeri, Musanze district yesterday acquitted the former Mayor of Karongi district who was arrested early this year on Genocide charges.
Jean Baptiste Hakizimana had also earlier been jailed for allegedly defrauding the district of over Rwf100, 000 which he was ordered to repay. Hakizimana, who used to work as a journalist with the national radio before and during the Genocide, was in charge of Economic Affairs at the district and had been accused of using the media to incite the Genocide but court found him innocent.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
16.08.2009
The term of "Collaboration" was coined by Marshall Philippe Pétain, who proclaimed the Vichy regime in July 1940 and actively supported Collaborationism with Germany. Nationalism, ethnic hatred, anti-communism, anti-Semitism and opportunism induced citizens of occupied nations to knowingly help the Nazis in their tasks of repression and domination. Many collaborators committed some of the worst atrocities of the Holocaust
The term of "Collaboration" was coined by Marshall Philippe Pétain, who proclaimed the Vichy regime in July 1940 and actively supported Collaborationism with Germany. Nationalism, ethnic hatred, anti-communism, anti-Semitism and opportunism induced citizens of occupied nations to knowingly help the Nazis in their tasks of repression and domination. Many collaborators committed some of the worst atrocities of the Holocaust
Collaboration ranged and still range from urging the civilian population to remain calm and accept foreign occupation, organizing trade, production, financial and economic support to joining various branches of the armed forces of Axis powers or special "national" military units fighting under their command.
United States of America is the popular destination for Rwandan ex-Nazi collaborators. among them Pierre Celestin Rwigema (picture here above) and Gasana Anastase.
In the current situation in Rwanda, Lies, Regionalism, ethnic hatred, RPF ideology, RPF assassinations and Fanatism to the Kagame's scenario of 1994 tragic events are transformed into virtues.
Like Hitler, Paul Kagame and to some extend other RPF leaders, collabos like the former prime minister Pierre Celestin Rwigema did not draw up their far-reaching goals or their tactical plans using genocidal ideology and the created insurgency.
After the current regime change comes into fact with a new and very democratic society, we hope the US must and will hand over those criminals who collaborated with the KagameTutsi-led government.
After the current regime change comes into fact with a new and very democratic society, we hope the US must and will hand over those criminals who collaborated with the KagameTutsi-led government.
As an illustration of Kagame's crimes: please open the link and witness the Rwandan Neo-Nazism. Pierre Celestin Rwigema is accused for inciting RPA/RDF/LDF of extermination forthe population of the Northwestern region (Ruhengeri-Gisenyi).
Rwigema then plays divisionism in favour of the RPF Tutsi government. He is one of the RPF puppets and collaborator who implimented Kagame's orders to exterminate that resisting population:
3,500,000 Rwandans got killed since the 1990's RPF agression from the northwestern region of Rwanda.
**
Rwigema then plays divisionism in favour of the RPF Tutsi government. He is one of the RPF puppets and collaborator who implimented Kagame's orders to exterminate that resisting population:
3,500,000 Rwandans got killed since the 1990's RPF agression from the northwestern region of Rwanda.
**
What should be the punishment for this bloody criminal after you heard of his speech calling on the extermination of the population resisting the RPF fascism?
Sebuhuzu Marcel
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
Friday, August 14, 2009
14.08.2008
What needs to be done now is to expose them and to continue to gather the evidence of what was done. Once documented, we should expose the evidence; identifying who was involved, who gave the orders, who was behind it and who committed the crimes because once you have the information, it is only a matter of time before the perpetrator will be brought to justice.]
[NDLR: How long will they let RPF crimes continue?
What needs to be done now is to expose them and to continue to gather the evidence of what was done. Once documented, we should expose the evidence; identifying who was involved, who gave the orders, who was behind it and who committed the crimes because once you have the information, it is only a matter of time before the perpetrator will be brought to justice.]
A trial attorney at the Arusha-based International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR), Shymlal Rajapaksa (42), was found dead Wednesday morning at his home, reports from there indicate.
Arusha Regional Police Commander, Basilio Matei confirmed the death, adding that investigations are underway to establish the circumstances which led to the demise of the ICTR staff. “We’re investigating the cause of the death,” he told Hirondelle Agency.
He said a postmortem exam would be conducted in presence of the deceased’s relatives and High Commission officials, who have already arrived in Arusha. However, he said that police found alcohol bottles and what looked liked drugs in the deceased’s seating-room, where he had invited two friends the previous night [Tuesday].
Mr. Rajapaksa prominently featured in the high-profile case of former Ministers - just before and during the Genocide: Casimir BIZIMUNGU, Jérôme-Clément BICAMUMPAKA, Justin MUGENZI and Prosper MUGIRANEZA. According to the evidence of the deceased’s watchman, the drinking spree started from around 8pm up to just before midnight when the two guests, looking drunk, left the house.
He said the decease’s watchman had initially refused to open the gate for the unidentified visitors, but the late Rajapaksa ordered they be let in. The watchman told police that it was his first time to see the two visitors. Policemen are tracing the two visitors.
The late Rajapaksa was found face-down on the floor with blood oozing from his mouth and nose, added Matei. The first person to discover the death was the deceased’s house-girl on Wednesday morning, who alerted the police.
The late Rajapaksa’s contributions included prosecution of four former Rwandan top ministers in a trial known as “Government II’’. He was earlier this year moved to the Appeals Section of the ICTR.
The deceased had his school education at Royal College Colombo and later qualified as Barrister in London. His working stint included an attachment to the Sri Lankan Attorney General’s Department as State Counsel. He was the only son of the late George Rajapaksa, a prominent Sri Lankan politician.
Arusha Regional Police Commander, Basilio Matei confirmed the death, adding that investigations are underway to establish the circumstances which led to the demise of the ICTR staff. “We’re investigating the cause of the death,” he told Hirondelle Agency.
He said a postmortem exam would be conducted in presence of the deceased’s relatives and High Commission officials, who have already arrived in Arusha. However, he said that police found alcohol bottles and what looked liked drugs in the deceased’s seating-room, where he had invited two friends the previous night [Tuesday].
Mr. Rajapaksa prominently featured in the high-profile case of former Ministers - just before and during the Genocide: Casimir BIZIMUNGU, Jérôme-Clément BICAMUMPAKA, Justin MUGENZI and Prosper MUGIRANEZA. According to the evidence of the deceased’s watchman, the drinking spree started from around 8pm up to just before midnight when the two guests, looking drunk, left the house.
He said the decease’s watchman had initially refused to open the gate for the unidentified visitors, but the late Rajapaksa ordered they be let in. The watchman told police that it was his first time to see the two visitors. Policemen are tracing the two visitors.
The late Rajapaksa was found face-down on the floor with blood oozing from his mouth and nose, added Matei. The first person to discover the death was the deceased’s house-girl on Wednesday morning, who alerted the police.
The late Rajapaksa’s contributions included prosecution of four former Rwandan top ministers in a trial known as “Government II’’. He was earlier this year moved to the Appeals Section of the ICTR.
The deceased had his school education at Royal College Colombo and later qualified as Barrister in London. His working stint included an attachment to the Sri Lankan Attorney General’s Department as State Counsel. He was the only son of the late George Rajapaksa, a prominent Sri Lankan politician.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
L’ancien ambassadeur des Usa en Rdc a déclaré au micro de RFI que le gouvernement congolais doit s’attaquer aux violences sexuelles contre les femmes et l’éradiquer.
Quelles sont les moyens de pression des Etats-Unis pour que le gouvernement congolais commence, enfin, à sanctionner les militaires coupables de viols ?
Je suppose que c’est d’abord la meilleure organisation des forces armées congolaises.
Mais le Etats-Unis peuvent aussi faire pression aux gouvernements des pays voisins, y compris rwandais et ougandais, qui étaient, certainement, les petits chouchous de l’ancien régime Bush, mais avec lesquels, je l’imagine, l’administration Obama aura aussi de bonnes relations.
C’est-à-dire que les pressions américaines ne doivent pas seulement s’exercer sur Kinshasa, mais aussi sur Kampala et Kigali ? C’est mon impression. Les problèmes du Congo se situent au niveau régional. Il y a six mois, le Rwanda est intervenu militairement aux côtés du Congo contre les rebelles hutu rwandais des FDLR. Est-ce que c’était la bonne solution ?
D’après moi, cela n’a pas changé grand-chose. Les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et les Interahamwe sont un peu partout dans la région. Bien que les forces rwandaises gouvernementales soient venues au Congo, elles ne peuvent, selon moi, résoudre les problèmes d’une manière générale. Ce qui est évident, c’est que s’il y avait moyen de rapatrier ces gens pour les réintégrer dans la société rwandaise…
Il faudrait faciliter le retour de ces rebelles FDLR au Rwanda ?
Oui, d’après moi.
Est-ce que, de ce point de vue, le gouvernement rwandais de Paul Kagamé peut faire quelque chose ?
Bien sûr. C’est même raisonnable que ce gouvernement qui a été assisté par la communauté internationale soit généreux. Mais il n’est pas disposé à être généreux, gentil, dans ce domaine-là.
N’y a-t-il pas une alliance privilégiée entre Washington et Kigali ?
Il y en avait. Mais je crois que ça vaut la peine de jeter un coup d’œil sur l’itinéraire de la secrétaire d’Etat américaine, Mme Hillary Clinton, pour sa première visite en Afrique. Elle n’a visité ni le Rwanda ni l’Ouganda, c’est-à-dire les amis habituels. Elle a choisi de visiter Goma. Et vous connaissez aussi bien que moi la géographie. Elle aurait pu continuer de Goma à Kigali. Mais elle a préféré un groupe de pays qui ont connu, peut-être, des problèmes les plus profonds en Afrique, mais aussi qui présentent de potentialités économiques.
Voulez-vous dire qu’il y a rééquilibrage de la politique américaine entre Kigali et Kinshasa ?
Je crois que oui.Et il y a cette guerre dans l’Est de la RDC. Puis des questions de politique nationale. Est-ce que la visite d’Hillary Clinton à Kinshasa signifie que le président Obama soutient le pouvoir de Joseph Kabila ?
Je dirais que oui, pour l’opinion au Congo. Mais pour l’opinion américaine, les Etats-Unis ne peuvent pas apporter un soutien politique au gouvernement Kabila sans s’adresser aux questions humanitaires.
C’est-à-dire que ce soutien dépend des efforts que fournira le gouvernement congolais pour mettre fin aux violences sexuelles contre les femmes ?
Quelles sont les moyens de pression des Etats-Unis pour que le gouvernement congolais commence, enfin, à sanctionner les militaires coupables de viols ?
Je suppose que c’est d’abord la meilleure organisation des forces armées congolaises.
Mais le Etats-Unis peuvent aussi faire pression aux gouvernements des pays voisins, y compris rwandais et ougandais, qui étaient, certainement, les petits chouchous de l’ancien régime Bush, mais avec lesquels, je l’imagine, l’administration Obama aura aussi de bonnes relations.
C’est-à-dire que les pressions américaines ne doivent pas seulement s’exercer sur Kinshasa, mais aussi sur Kampala et Kigali ? C’est mon impression. Les problèmes du Congo se situent au niveau régional. Il y a six mois, le Rwanda est intervenu militairement aux côtés du Congo contre les rebelles hutu rwandais des FDLR. Est-ce que c’était la bonne solution ?
D’après moi, cela n’a pas changé grand-chose. Les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et les Interahamwe sont un peu partout dans la région. Bien que les forces rwandaises gouvernementales soient venues au Congo, elles ne peuvent, selon moi, résoudre les problèmes d’une manière générale. Ce qui est évident, c’est que s’il y avait moyen de rapatrier ces gens pour les réintégrer dans la société rwandaise…
Il faudrait faciliter le retour de ces rebelles FDLR au Rwanda ?
Oui, d’après moi.
Est-ce que, de ce point de vue, le gouvernement rwandais de Paul Kagamé peut faire quelque chose ?
Bien sûr. C’est même raisonnable que ce gouvernement qui a été assisté par la communauté internationale soit généreux. Mais il n’est pas disposé à être généreux, gentil, dans ce domaine-là.
N’y a-t-il pas une alliance privilégiée entre Washington et Kigali ?
Il y en avait. Mais je crois que ça vaut la peine de jeter un coup d’œil sur l’itinéraire de la secrétaire d’Etat américaine, Mme Hillary Clinton, pour sa première visite en Afrique. Elle n’a visité ni le Rwanda ni l’Ouganda, c’est-à-dire les amis habituels. Elle a choisi de visiter Goma. Et vous connaissez aussi bien que moi la géographie. Elle aurait pu continuer de Goma à Kigali. Mais elle a préféré un groupe de pays qui ont connu, peut-être, des problèmes les plus profonds en Afrique, mais aussi qui présentent de potentialités économiques.
Voulez-vous dire qu’il y a rééquilibrage de la politique américaine entre Kigali et Kinshasa ?
Je crois que oui.Et il y a cette guerre dans l’Est de la RDC. Puis des questions de politique nationale. Est-ce que la visite d’Hillary Clinton à Kinshasa signifie que le président Obama soutient le pouvoir de Joseph Kabila ?
Je dirais que oui, pour l’opinion au Congo. Mais pour l’opinion américaine, les Etats-Unis ne peuvent pas apporter un soutien politique au gouvernement Kabila sans s’adresser aux questions humanitaires.
C’est-à-dire que ce soutien dépend des efforts que fournira le gouvernement congolais pour mettre fin aux violences sexuelles contre les femmes ?
Exactement. Il faut absolument que le gouvernement congolais s’attaque à ce fléau et l’éradique.Le 11 juillet 2009 à Accra, le président Obama a déclaré que le continent n’a pas besoin d’hommes forts, mais d’institutions fortes.
Est-ce que la présidentielle de 2011 à Kinshasa sera observée avec beaucoup d’attention par les Etats-Unis ?
Evidemment. Le Congo a toujours vécu une situation unique. Disons que ce pays a besoin de mains relativement fortes pour résoudre ses problèmes.
Mais si jamais les élections de 2011 sont truquées, les Etats-Unis fermeront-ils les yeux parce que le Congo est un grand pays et qu’il faut faire de la real politik ?
Non. On ne peut pas. Si on jette un coup d’œil au discours du président Obama, qui propose aux Africains la bonne gouvernance, la transparence, la justice, etc. Pour cela, on ne peut pas vouloir des élections truquées.
(TN/Ern./GW/Yes)
Est-ce que la présidentielle de 2011 à Kinshasa sera observée avec beaucoup d’attention par les Etats-Unis ?
Evidemment. Le Congo a toujours vécu une situation unique. Disons que ce pays a besoin de mains relativement fortes pour résoudre ses problèmes.
Mais si jamais les élections de 2011 sont truquées, les Etats-Unis fermeront-ils les yeux parce que le Congo est un grand pays et qu’il faut faire de la real politik ?
Non. On ne peut pas. Si on jette un coup d’œil au discours du président Obama, qui propose aux Africains la bonne gouvernance, la transparence, la justice, etc. Pour cela, on ne peut pas vouloir des élections truquées.
(TN/Ern./GW/Yes)
Christophe Boibouvier/Le Potentiel
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
Thursday, August 13, 2009
Nous, Députés Nationaux, représentants élus de la population du Sud-Kivu, saluons votre passage dans notre pays et vous chargeons de transmettre nos souhaits de meilleurs vœux de succès à l’actuel Locataire de la Maison Blanche à l’occasion de sa brillante élection à la tête des USA.
Nous profitons de l’occasion nous offerte par votre présence sur la terre de nos aïeux , pour porter à votre connaissance que la RD Congo que vous visitez à ce jour est un pays non seulement sinistré de suite de différentes guerres d’agression injustement imposées à nos populations depuis bientôt quinze (15) ans, mais aussi un pays où le processus démocratique piloté par l’ONU s’enlise , mettant ainsi en doute la crédibilité des Nations Unies dans un pays qui, tout au long de son histoire, n'a cessé d'être dans le camp de cette gigantesque Organisation mondiale tant lors de 2 guerres mondiales que de la guerre froide.
Voilà pourquoi, de prime abord, nous exhortons l’Administration OBAMA de se pencher sur les deux points suivants :
1) Au nom des milliers des femmes violées, enterrées vivantes, des hommes émasculés et toutes les personnes tuées à l'Est de la RD Congo en général, au Sud-Kivu en particulier ; nous vous prions de joindre votre voix à la nôtre pour exiger la fin de l'impunité, d’abord par l'arrestation immédiate de tous les responsables de cette tragédie y compris Laurent Nkundabatware, Bosco Ntaganda et autres complices de tout bord car auteurs et co-auteurs de diverses exactions au cœur de cette tragédie congolaise tant décriée.
Ce faisant, les USA, auront contribué aux yeux du monde, à mettre fin à cette politique injuste et partiale qui assure le soutien et la longévité aux régimes dont les dirigeants accusent des abus du pouvoir et un déficit démocratique caractérisé par le favoritisme à outrance d’une poignée des gens au détriment de la majorité des habitants de l'Afrique Centrale.
Aussi, pouvons-nous, au jour d’aujourd’hui, vous confirmer que la partie orientale de la RD Congo est devenue un oasis d’extermination des populations innocentes sans défense et sans assistance aucunes, en présence d’une armée sélectivement constituée des bourreaux en ce compris des anciens FDLR rapatriés au Rwanda, y recyclés puis renvoyés au sein du CNDP pour leur incorporation dans les FARDC.
Bref, une guerre d’usure est savamment entretenue et minutieusement alimentée pour le pillage de nos ressources, le dépeuplement des territoires concernés par cette guerre et très bientôt leur balkanisation.
2) Cette politique a conduit notamment au renforcement des puissances mono-ethniques au Rwanda (au nom d’un génocide à responsabilité s partagées) et en Ouganda, au point où plus ou moins 10% de la population maintiennent en domination plus de 90% de la population. C’est ici le lieu de stigmatiser que fort du soutien des USA et de la Grande Bretagne principalement, le Rwanda a déversé sa haine tribale sur la RD Congo où son soutien et sa participation aux côtés des pseudo-mouvements insurrectionnels sont une flagrance indéniable.
En effet, l’implication des firmes multinationales dans la livraison des armes et le pillage des richesses de la République Démocratique du Congo pour le cas des grandes puissances d’un côté et de l’autre, les cas de Mutebusi, de Nkundabatware, de Bosco Ntaganda et la présence flagrante de beaucoup de militaires rwandais au sein des troupes intégrées du CNDP pour le cas du Rwanda ; confirment notre assertion.
Madame la Secrétaire d’Etat,
Votre voyage en Afrique aux lendemains de la prise du pouvoir par Son Excellence BARACK Hussein Obama ne manque pas d’intérêts et suscite d’énormes espoirs chez le peuple congolais meurtri depuis les régimes précédents aux USA, étant donné que la présence d’une personnalité de l’Administration américaine de votre rang sur le sol congolais date des années 1990.
Voilà pourquoi, en sus de ces quelques préoccupations majeures ci-haut décrites, nous nous permettons de vous tenir copie de notre mémo remis à leurs Excellences membres de la délégation du Conseil de Sécurité de l’ONU qui était de passage eux aussi en RD Congo en date du 19 Mai 2009, lequel mémo retrace le drame dont est victime le peuple congolais et qui se résume comme suit :
« C’est depuis 1994 que des Hutu, superbement armés, fuyant l’avancée de l’Armée Patriotique Rwandaise traversent les frontières congolaises à la faveur de l’opération Onusienne dénommée « turquoise », chapeautée par la France. Ces Hutu s’installent dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, et ce, en violation flagrante de toutes les normes internationales régissant le droit d’asile ou de refuge.
Connus sous le nom des « Interahamwe » ou FDLR, Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda, etc., ces Hutu se singularisent particulièrement en RD Congo par la pratique des actes de pillages, de viols, de massacres etc. Et depuis, ils sont devenus un prétexte pour les autorités de Kigali de justifier la présence, en RD Congo de leur armée régulière, du reste coresponsable des actuelles atrocités et massacres subis par notre peuple à Makobola, Kasika, Katogota, Lemera, Nindja, Kaniola, Kalambi, Bunyakiri, Kaziba, Luhwindja, Kalonge, Bukavu, Uvira,Kiliba, Katumba, Kalehe, Bwegera, Kamituga, Mwenga, Shabunda, Lugushwa, Ngando, Ndolera, Kigulube,Bijombo, Masango, Tubimbi, Kakungwe, Mushago, Kitutu, Lubuga, Mutambala, Fizi, Minembwe, Bibokoboko, Baraka, Kagabwe pour ne citer que ceux là, en ce qui concerne le Sud-Kivu.
Notons en passant pour souligner que l’histoire du Rwanda est émaillée par des guerres cycliques et fratricides édictées par l’esprit de non tolérance et de vengeance entre les Hutu et les Tutsi. Ainsi donc lorsque ce sont les rwandais de l’ethnie Tutsi qui sont au pouvoir, leurs congénères de la composante majoritaire, les Hutu, vont en exil. Et vice-versa. La RD Congo devenant ainsi chaque fois, le pays de pérégrination des uns et des autres.
Bien plus, Nous, Députés nationaux du Sud Kivu non seulement dénonçons le silence coupable de la Communauté Internationale en général, des USA en particulier, Nation par excellence qui encense la démocratie et la paix ; mais aussi nous indignons du rôle des organisations internationales spécialisées dans la défense des droits de l’homme qui ne font pas assez comme ailleurs en face de cette tragédie qui couve le génocide congolais.
Des pistes des solutions pour le retour et le rétablissement de la paix ont été explorées par le Gouvernement congolais, mais hélas, celles-ci se sont butées à la mauvaise foi des tireurs de ficelles externes de cette guerre qui s’appuient sur des complicités internes.
Citons entre autres, à titre illustratif:
La rencontre de Sun-City en Afrique du Sud avec le dialogue inter-congolais qui a abouti au système de transition dit 1+4, la Conférence de Goma en janvier 2008, et plus récemment les opérations conjointes RDC/Rwanda pour la traque des FDRL.
Ces opérations conjointes sont émaillées des dégâts collatéraux au Nord Kivu et au Sud Kivu où nous déplorons tous aujourd’hui des pertes en vies humaines doublées d’autres conséquences fâcheuses incalculables : mouvements massifs des populations, famine, maladies, destructions méchantes des biens et des infrastructures, pillages des ressources naturelles, viols, vols, et autres traitements dégradants…
Pour mieux dire, le peuple congolais, votre frère, ami et allié de tous les temps, ne mérite pas ces traitements inhumains. Il a tout donné pour que revienne la paix dans la Région des Grands lacs. Plus rien ne lui reste à donner pour assouvir les appétits gloutons et bellicistes de ses voisins. Le peuple congolais a même vainement obéi et rencontré tous les prétextes et autres subterfuges fallacieux à la base desquels des guerres injustes lui ont été imposées : Cas de la nationalité, accès et partage du pouvoir politique et militaire, instauration d’une démocratie pluraliste sincère, mixage, intégration pour les uns, brassage pour les autres, rapatriement des réfugiés rwandais, traque des éléments FDRL etc.
Face à ce tableau sombre, Nous, Députés nationaux de la Province du Sud-Kivu, forts de notre expérience et solidaires avec notre population qui nous a élus, estimons que la paix gagnée au bout des canons est toujours éphémère.
C’est pourquoi, et ce pour une paix durable sécurisant chacune des parties en présence dans la sous-région des Grands Lacs africains, nous vous proposons entre autres les pistes des solutions suivantes :
1.-Que la Communauté Internationale exige du Président Paul Kagame, l’organisation d’un dialogue inter-rwandais qui regrouperait autour d’une même table toutes les composantes des tribus rwandaises, de l’extérieur comme de l’intérieur pour trouver des solutions aux problèmes internes qui les opposent.
2.-L’implication des Etats-Unis d’Amérique pour l’instauration au Rwanda d’une démocratie équilibrée, bien pensée et non discriminatoire à l’instar de la position ( que nous saluons positivement) de votre gouvernement actuel face aux conflits entre l’Etat d’Israël et de la Palestine. Ceci pour le rétablissement d’une paix définitive d’une part entre Rwandais eux-mêmes sur leur sol et d’autre part entre l’Etat rwandais et celui de la RD Congo.
3.-La contribution stricte des USA dans la réglementation de la vente, de la livraison et de l’achat des armes et munitions de guerre à l’endroit des dirigeants impliqués dans le conflit armé qui sévit dans la sous-région des pays des Grands-Lacs : le Rwanda, l’Ouganda essentiellement.
Nous profitons de l’occasion nous offerte par votre présence sur la terre de nos aïeux , pour porter à votre connaissance que la RD Congo que vous visitez à ce jour est un pays non seulement sinistré de suite de différentes guerres d’agression injustement imposées à nos populations depuis bientôt quinze (15) ans, mais aussi un pays où le processus démocratique piloté par l’ONU s’enlise , mettant ainsi en doute la crédibilité des Nations Unies dans un pays qui, tout au long de son histoire, n'a cessé d'être dans le camp de cette gigantesque Organisation mondiale tant lors de 2 guerres mondiales que de la guerre froide.
Voilà pourquoi, de prime abord, nous exhortons l’Administration OBAMA de se pencher sur les deux points suivants :
1) Au nom des milliers des femmes violées, enterrées vivantes, des hommes émasculés et toutes les personnes tuées à l'Est de la RD Congo en général, au Sud-Kivu en particulier ; nous vous prions de joindre votre voix à la nôtre pour exiger la fin de l'impunité, d’abord par l'arrestation immédiate de tous les responsables de cette tragédie y compris Laurent Nkundabatware, Bosco Ntaganda et autres complices de tout bord car auteurs et co-auteurs de diverses exactions au cœur de cette tragédie congolaise tant décriée.
Ce faisant, les USA, auront contribué aux yeux du monde, à mettre fin à cette politique injuste et partiale qui assure le soutien et la longévité aux régimes dont les dirigeants accusent des abus du pouvoir et un déficit démocratique caractérisé par le favoritisme à outrance d’une poignée des gens au détriment de la majorité des habitants de l'Afrique Centrale.
Aussi, pouvons-nous, au jour d’aujourd’hui, vous confirmer que la partie orientale de la RD Congo est devenue un oasis d’extermination des populations innocentes sans défense et sans assistance aucunes, en présence d’une armée sélectivement constituée des bourreaux en ce compris des anciens FDLR rapatriés au Rwanda, y recyclés puis renvoyés au sein du CNDP pour leur incorporation dans les FARDC.
Bref, une guerre d’usure est savamment entretenue et minutieusement alimentée pour le pillage de nos ressources, le dépeuplement des territoires concernés par cette guerre et très bientôt leur balkanisation.
2) Cette politique a conduit notamment au renforcement des puissances mono-ethniques au Rwanda (au nom d’un génocide à responsabilité s partagées) et en Ouganda, au point où plus ou moins 10% de la population maintiennent en domination plus de 90% de la population. C’est ici le lieu de stigmatiser que fort du soutien des USA et de la Grande Bretagne principalement, le Rwanda a déversé sa haine tribale sur la RD Congo où son soutien et sa participation aux côtés des pseudo-mouvements insurrectionnels sont une flagrance indéniable.
En effet, l’implication des firmes multinationales dans la livraison des armes et le pillage des richesses de la République Démocratique du Congo pour le cas des grandes puissances d’un côté et de l’autre, les cas de Mutebusi, de Nkundabatware, de Bosco Ntaganda et la présence flagrante de beaucoup de militaires rwandais au sein des troupes intégrées du CNDP pour le cas du Rwanda ; confirment notre assertion.
Madame la Secrétaire d’Etat,
Votre voyage en Afrique aux lendemains de la prise du pouvoir par Son Excellence BARACK Hussein Obama ne manque pas d’intérêts et suscite d’énormes espoirs chez le peuple congolais meurtri depuis les régimes précédents aux USA, étant donné que la présence d’une personnalité de l’Administration américaine de votre rang sur le sol congolais date des années 1990.
Voilà pourquoi, en sus de ces quelques préoccupations majeures ci-haut décrites, nous nous permettons de vous tenir copie de notre mémo remis à leurs Excellences membres de la délégation du Conseil de Sécurité de l’ONU qui était de passage eux aussi en RD Congo en date du 19 Mai 2009, lequel mémo retrace le drame dont est victime le peuple congolais et qui se résume comme suit :
« C’est depuis 1994 que des Hutu, superbement armés, fuyant l’avancée de l’Armée Patriotique Rwandaise traversent les frontières congolaises à la faveur de l’opération Onusienne dénommée « turquoise », chapeautée par la France. Ces Hutu s’installent dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, et ce, en violation flagrante de toutes les normes internationales régissant le droit d’asile ou de refuge.
Connus sous le nom des « Interahamwe » ou FDLR, Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda, etc., ces Hutu se singularisent particulièrement en RD Congo par la pratique des actes de pillages, de viols, de massacres etc. Et depuis, ils sont devenus un prétexte pour les autorités de Kigali de justifier la présence, en RD Congo de leur armée régulière, du reste coresponsable des actuelles atrocités et massacres subis par notre peuple à Makobola, Kasika, Katogota, Lemera, Nindja, Kaniola, Kalambi, Bunyakiri, Kaziba, Luhwindja, Kalonge, Bukavu, Uvira,Kiliba, Katumba, Kalehe, Bwegera, Kamituga, Mwenga, Shabunda, Lugushwa, Ngando, Ndolera, Kigulube,Bijombo, Masango, Tubimbi, Kakungwe, Mushago, Kitutu, Lubuga, Mutambala, Fizi, Minembwe, Bibokoboko, Baraka, Kagabwe pour ne citer que ceux là, en ce qui concerne le Sud-Kivu.
Notons en passant pour souligner que l’histoire du Rwanda est émaillée par des guerres cycliques et fratricides édictées par l’esprit de non tolérance et de vengeance entre les Hutu et les Tutsi. Ainsi donc lorsque ce sont les rwandais de l’ethnie Tutsi qui sont au pouvoir, leurs congénères de la composante majoritaire, les Hutu, vont en exil. Et vice-versa. La RD Congo devenant ainsi chaque fois, le pays de pérégrination des uns et des autres.
Bien plus, Nous, Députés nationaux du Sud Kivu non seulement dénonçons le silence coupable de la Communauté Internationale en général, des USA en particulier, Nation par excellence qui encense la démocratie et la paix ; mais aussi nous indignons du rôle des organisations internationales spécialisées dans la défense des droits de l’homme qui ne font pas assez comme ailleurs en face de cette tragédie qui couve le génocide congolais.
Des pistes des solutions pour le retour et le rétablissement de la paix ont été explorées par le Gouvernement congolais, mais hélas, celles-ci se sont butées à la mauvaise foi des tireurs de ficelles externes de cette guerre qui s’appuient sur des complicités internes.
Citons entre autres, à titre illustratif:
La rencontre de Sun-City en Afrique du Sud avec le dialogue inter-congolais qui a abouti au système de transition dit 1+4, la Conférence de Goma en janvier 2008, et plus récemment les opérations conjointes RDC/Rwanda pour la traque des FDRL.
Ces opérations conjointes sont émaillées des dégâts collatéraux au Nord Kivu et au Sud Kivu où nous déplorons tous aujourd’hui des pertes en vies humaines doublées d’autres conséquences fâcheuses incalculables : mouvements massifs des populations, famine, maladies, destructions méchantes des biens et des infrastructures, pillages des ressources naturelles, viols, vols, et autres traitements dégradants…
Pour mieux dire, le peuple congolais, votre frère, ami et allié de tous les temps, ne mérite pas ces traitements inhumains. Il a tout donné pour que revienne la paix dans la Région des Grands lacs. Plus rien ne lui reste à donner pour assouvir les appétits gloutons et bellicistes de ses voisins. Le peuple congolais a même vainement obéi et rencontré tous les prétextes et autres subterfuges fallacieux à la base desquels des guerres injustes lui ont été imposées : Cas de la nationalité, accès et partage du pouvoir politique et militaire, instauration d’une démocratie pluraliste sincère, mixage, intégration pour les uns, brassage pour les autres, rapatriement des réfugiés rwandais, traque des éléments FDRL etc.
Face à ce tableau sombre, Nous, Députés nationaux de la Province du Sud-Kivu, forts de notre expérience et solidaires avec notre population qui nous a élus, estimons que la paix gagnée au bout des canons est toujours éphémère.
C’est pourquoi, et ce pour une paix durable sécurisant chacune des parties en présence dans la sous-région des Grands Lacs africains, nous vous proposons entre autres les pistes des solutions suivantes :
1.-Que la Communauté Internationale exige du Président Paul Kagame, l’organisation d’un dialogue inter-rwandais qui regrouperait autour d’une même table toutes les composantes des tribus rwandaises, de l’extérieur comme de l’intérieur pour trouver des solutions aux problèmes internes qui les opposent.
2.-L’implication des Etats-Unis d’Amérique pour l’instauration au Rwanda d’une démocratie équilibrée, bien pensée et non discriminatoire à l’instar de la position ( que nous saluons positivement) de votre gouvernement actuel face aux conflits entre l’Etat d’Israël et de la Palestine. Ceci pour le rétablissement d’une paix définitive d’une part entre Rwandais eux-mêmes sur leur sol et d’autre part entre l’Etat rwandais et celui de la RD Congo.
3.-La contribution stricte des USA dans la réglementation de la vente, de la livraison et de l’achat des armes et munitions de guerre à l’endroit des dirigeants impliqués dans le conflit armé qui sévit dans la sous-région des pays des Grands-Lacs : le Rwanda, l’Ouganda essentiellement.
4.-La mise sous embargo de toutes les firmes américaines et occidentales trafiquant les matières précieuses dites du « sang » (coltan, diamant, or, cassitérite etc.).
5.-L’instauration d’une justice internationale (Cour Pénale Internationale) équitable qui châtierait impitoyablement tous les dirigeants politiques et autres opérateurs économiques de la sous-région ou d’ailleurs, impliqués dans les combines de cette guerre.
6.-La mise sur pied d’un plan de développement avec des projets intégrateurs pragmatiques dans la sous-région des pays des Grands-Lacs en général, à l’Est de la République Démocratique du Congo en particulier, à l’instar du Plan Marshall.
7.-L’implication accrue de la MONUC d’abord dans le triage des éléments rwandais intégrés au sein du CNDP pour qu’ils rentrent dans leur pays, le Rwanda, et ensuite obtenir l’éloignement en dehors des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu de tous les officiers militaires et hommes des troupes, toutes tendances confondues, qui ont presté dans cette partie de la République pendant la période des conflits armés.
8.-La redéfinition de la mission et du rôle de la MONUC, Mission d’Observation des Nations-Unies en République Démocratique du Congo, en vue d’éviter les atrocités et les exactions tant déplorées.
9.-En définitive, Nous, Députés nationaux du Sud-Kivu, espérons vivement que votre séjour dans notre pays, contrairement aux expériences amères et tristes (politique, diplomatique, économique, commerciale, sociale, culturelle, humanitaire. ..) du passé vécu et aux dires de certains analystes avisés de l'histoire de la RD Congo, va désormais, poser les jalons d'une coopération bilatérale sincère et avantageuse, tant pour le peuple américain que pour le peuple congolais.
Ainsi donc, dans le cadre de cette coopération que nous souhaitons réciproque et harmonieuse; et compte tenu de la position géostratégique de la RD Congo, recommandons à l'Administration Obama de traiter directement avec des Institutions congolaises légalement établies en lieu et place des intermédiaires ou des sous-traitants.
Fait à Kinshasa, le 05 Août 2009.
Les Députés du Sud-Kivu présents à Kinshasa
1. Hon KANYEGERE LWABOSHI Samuel, (243) 990903345
2. Hon BIRINDWA CHANIKIRE Solide, (243) 990903329
3.Hon MASUMBUKO BASHOMBA Christophe, (243) 990903364
4.Hon BASHOMBERWA LALIA Marthe, (243) 990903115
5. Hon KIKA ZAMUDA Marie-Jeanne, (243)90903625
5.-L’instauration d’une justice internationale (Cour Pénale Internationale) équitable qui châtierait impitoyablement tous les dirigeants politiques et autres opérateurs économiques de la sous-région ou d’ailleurs, impliqués dans les combines de cette guerre.
6.-La mise sur pied d’un plan de développement avec des projets intégrateurs pragmatiques dans la sous-région des pays des Grands-Lacs en général, à l’Est de la République Démocratique du Congo en particulier, à l’instar du Plan Marshall.
7.-L’implication accrue de la MONUC d’abord dans le triage des éléments rwandais intégrés au sein du CNDP pour qu’ils rentrent dans leur pays, le Rwanda, et ensuite obtenir l’éloignement en dehors des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu de tous les officiers militaires et hommes des troupes, toutes tendances confondues, qui ont presté dans cette partie de la République pendant la période des conflits armés.
8.-La redéfinition de la mission et du rôle de la MONUC, Mission d’Observation des Nations-Unies en République Démocratique du Congo, en vue d’éviter les atrocités et les exactions tant déplorées.
9.-En définitive, Nous, Députés nationaux du Sud-Kivu, espérons vivement que votre séjour dans notre pays, contrairement aux expériences amères et tristes (politique, diplomatique, économique, commerciale, sociale, culturelle, humanitaire. ..) du passé vécu et aux dires de certains analystes avisés de l'histoire de la RD Congo, va désormais, poser les jalons d'une coopération bilatérale sincère et avantageuse, tant pour le peuple américain que pour le peuple congolais.
Ainsi donc, dans le cadre de cette coopération que nous souhaitons réciproque et harmonieuse; et compte tenu de la position géostratégique de la RD Congo, recommandons à l'Administration Obama de traiter directement avec des Institutions congolaises légalement établies en lieu et place des intermédiaires ou des sous-traitants.
Fait à Kinshasa, le 05 Août 2009.
Les Députés du Sud-Kivu présents à Kinshasa
1. Hon KANYEGERE LWABOSHI Samuel, (243) 990903345
2. Hon BIRINDWA CHANIKIRE Solide, (243) 990903329
3.Hon MASUMBUKO BASHOMBA Christophe, (243) 990903364
4.Hon BASHOMBERWA LALIA Marthe, (243) 990903115
5. Hon KIKA ZAMUDA Marie-Jeanne, (243)90903625
6. Hon BAPOLISI BAHUGA Paulin ,(243) 990903113
7. Hon BITAKWIRA BIHONA-HAYI Justin, (243)990903330
8. Hon MPANANO NTAMWENGE Roger, (243)990902475
9. Hon BUHERWA LUPINI Désiré.
Texte distribué par:
Mwalimu Kadari M. Mwene-Kabyana, Ph.D.
2311 rue CentreMontréal (Québec)
Canada
H3K 1J6
Tél. (514) 937-2362
Fax (514) 937-9693
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
7. Hon BITAKWIRA BIHONA-HAYI Justin, (243)990903330
8. Hon MPANANO NTAMWENGE Roger, (243)990902475
9. Hon BUHERWA LUPINI Désiré.
Texte distribué par:
Mwalimu Kadari M. Mwene-Kabyana, Ph.D.
2311 rue CentreMontréal (Québec)
Canada
H3K 1J6
Tél. (514) 937-2362
Fax (514) 937-9693
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
Wednesday, August 12, 2009
07.07.2009 Instead of fueling hatred among Rwandans, AEGIS TRUST SHOULD HELP THE SPANISH AND FRENCH JUDGES TO PRESSURE ON THE EUROPEAN UNION.
Rwandan SurViVors have welcomed such a decision even if Gen. Paul Kagame, the brain behind the Rwandan genocide still enjoys presidential immunity. But What does Mr Straw say about criminals' immunity? He obviously doesn't get IT.
***
New plans to strengthen the law on genocide, war crimes and crimes against humanity were announced by Justice Secretary Jack Straw today.
The government is strongly committed to the fight against these heinous crimes. We must send a clear signal that the UK is no safe haven for those who commit them. Paul Kagame and other 40 RPF high ranked military officers must and will be prosecuted for such crimes. Justice is for victims and NOT for criminals.
These three types of crime are covered by the International Criminal Court Act 2001. But the UK cannot currently prosecute under the Act those who committed such crimes before that year.
To allow for prosecutions of earlier crimes, Mr Straw said the government has now decided to extend the law so those suspected of committing genocide, war crimes and crimes against humanity since 1 January 1991 can be prosecuted in the UK.
This exceptional step has been made possible by the fact these types of crime were recognised in international law before our own law came into force. Amendments to the Coroners and Justice Bill will be laid before Parliament in order to bring the changes into force.
Mr Straw said:
‘The government is strongly committed to the fight against these heinous crimes. We must send a clear signal that the UK is no safe haven for those who commit them.
‘Those who have committed genocide, war crimes or crimes against humanity over the last two decades must not escape justice. These people must face up to their terrible crimes and we are doing everything in our power to make them accountable for their actions.
‘We have looked at whether our law at present is strong enough. Our preference is for those alleged to have committed such terrible crimes to be brought to justice in the country where the crimes took place, which allows the community that has suffered to see the perpetrators brought to justice.
‘But when this is not possible, we are committed to ensuring those guilty of these crimes are punished appropriately and to the full extent of the law in this country.’
Mr Straw explained the government has no plans to change the categories of people covered by existing legislation. That is, UK nationals and residents including those who commit crimes abroad, and subsequently become residents.
However he said he was looking at how we might provide more certainty as to who may be considered a UK resident.
Proposals to change the law will be brought forward by the government introducing amendments to the Coroners and Justice Bill, which is currently being debated in Parliament, and are due to be discussed this week when the House of Lords considers the Bill in Committee. We will be setting out our position in that debate and will bring forward a detailed proposal in the autumn when the Lords will again debate the Bill.
Mr Straw added:
‘I am grateful to those who have campaigned for the change and raised it for debate in the context of the Coroners and Justice Bill.
‘I met John Bercow and Mary Creagh from the All Party Parliamentary Group for Genocide Prevention in May and they made a very powerful case for the inclusion of genocide as an extra-territorial offence within our law.
‘Since then I have consulted widely with colleagues about the best way to proceed, and this announcement is the result of those discussions. There should, however, be no illusion that this is a case of making a straightforward change to the law – it is a complex area that will require further detailed discussion.’
Statement on genocide law
The Right Honourable Jack Straw MP, Lord Chancellor and Secretary of State for Justice:
‘I told the House on 5 May 2009 (Official Report col. 19) that I had met representatives from the All Party Parliamentary Group for Genocide Prevention, and they had made a very powerful case for the inclusion of genocide as an extra-territorial offence within our law. Since then I have consulted widely with colleagues about the best way to proceed.
‘Serious crimes of this nature are best dealt with in the country where the crimes took place. That is where the evidence will be most easily accessible, and where witnesses will be easier to contact. It is also the best solution because witnesses and survivors can see justice being done. Failing that, these crimes should be dealt with by international courts or tribunals where they exist. However, there may be circumstances where these options are not available. We have therefore decided that we should strengthen domestic law in this area.
‘We propose that, as far is permissible under the legal principles applicable to retrospection, we should seek to cover the categories of crime of genocide, war crimes and crimes against humanity from 1 January 1991. It is that date from which the International Criminal Tribunal for the former Yugoslavia had jurisdiction to try offences under the Tribunal’s Statute adopted by the United Nations Security Council. ‘Making these changes will be quite complex.
The offence of genocide, along with offences of war crimes and crimes against humanity, is contained in the International Criminal Court Act 2001. From 2001, we have jurisdiction to try those crimes in the UK if committed by a UK national or resident wherever they took place. The 2001 Act is based on the Rome Statute of 1998 establishing the International Criminal Court. While international law existed in respect of all these areas earlier, the offences in the 2001 Act may be wider than those recognised before the Rome Statute and any change will need to take account of this.
‘We propose no change to the categories of people covered by the legislation, which should remain UK nationals and residents (including those who commit crimes, and subsequently become resident). However we are exploring the possibility of providing more certainty as to who may (or may not) be considered to be a UK resident.
‘We intend to introduce these changes by bringing forward amendments to the Coroners and Justice Bill at Report stage in the House of Lords in the autumn.’
Notes to editors
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
Rwandan SurViVors have welcomed such a decision even if Gen. Paul Kagame, the brain behind the Rwandan genocide still enjoys presidential immunity. But What does Mr Straw say about criminals' immunity? He obviously doesn't get IT.
***
New plans to strengthen the law on genocide, war crimes and crimes against humanity were announced by Justice Secretary Jack Straw today.
The government is strongly committed to the fight against these heinous crimes. We must send a clear signal that the UK is no safe haven for those who commit them. Paul Kagame and other 40 RPF high ranked military officers must and will be prosecuted for such crimes. Justice is for victims and NOT for criminals.
These three types of crime are covered by the International Criminal Court Act 2001. But the UK cannot currently prosecute under the Act those who committed such crimes before that year.
To allow for prosecutions of earlier crimes, Mr Straw said the government has now decided to extend the law so those suspected of committing genocide, war crimes and crimes against humanity since 1 January 1991 can be prosecuted in the UK.
This exceptional step has been made possible by the fact these types of crime were recognised in international law before our own law came into force. Amendments to the Coroners and Justice Bill will be laid before Parliament in order to bring the changes into force.
Mr Straw said:
‘The government is strongly committed to the fight against these heinous crimes. We must send a clear signal that the UK is no safe haven for those who commit them.
‘Those who have committed genocide, war crimes or crimes against humanity over the last two decades must not escape justice. These people must face up to their terrible crimes and we are doing everything in our power to make them accountable for their actions.
‘We have looked at whether our law at present is strong enough. Our preference is for those alleged to have committed such terrible crimes to be brought to justice in the country where the crimes took place, which allows the community that has suffered to see the perpetrators brought to justice.
‘But when this is not possible, we are committed to ensuring those guilty of these crimes are punished appropriately and to the full extent of the law in this country.’
Mr Straw explained the government has no plans to change the categories of people covered by existing legislation. That is, UK nationals and residents including those who commit crimes abroad, and subsequently become residents.
However he said he was looking at how we might provide more certainty as to who may be considered a UK resident.
Proposals to change the law will be brought forward by the government introducing amendments to the Coroners and Justice Bill, which is currently being debated in Parliament, and are due to be discussed this week when the House of Lords considers the Bill in Committee. We will be setting out our position in that debate and will bring forward a detailed proposal in the autumn when the Lords will again debate the Bill.
Mr Straw added:
‘I am grateful to those who have campaigned for the change and raised it for debate in the context of the Coroners and Justice Bill.
‘I met John Bercow and Mary Creagh from the All Party Parliamentary Group for Genocide Prevention in May and they made a very powerful case for the inclusion of genocide as an extra-territorial offence within our law.
‘Since then I have consulted widely with colleagues about the best way to proceed, and this announcement is the result of those discussions. There should, however, be no illusion that this is a case of making a straightforward change to the law – it is a complex area that will require further detailed discussion.’
Statement on genocide law
The Right Honourable Jack Straw MP, Lord Chancellor and Secretary of State for Justice:
‘I told the House on 5 May 2009 (Official Report col. 19) that I had met representatives from the All Party Parliamentary Group for Genocide Prevention, and they had made a very powerful case for the inclusion of genocide as an extra-territorial offence within our law. Since then I have consulted widely with colleagues about the best way to proceed.
‘Serious crimes of this nature are best dealt with in the country where the crimes took place. That is where the evidence will be most easily accessible, and where witnesses will be easier to contact. It is also the best solution because witnesses and survivors can see justice being done. Failing that, these crimes should be dealt with by international courts or tribunals where they exist. However, there may be circumstances where these options are not available. We have therefore decided that we should strengthen domestic law in this area.
‘We propose that, as far is permissible under the legal principles applicable to retrospection, we should seek to cover the categories of crime of genocide, war crimes and crimes against humanity from 1 January 1991. It is that date from which the International Criminal Tribunal for the former Yugoslavia had jurisdiction to try offences under the Tribunal’s Statute adopted by the United Nations Security Council. ‘Making these changes will be quite complex.
The offence of genocide, along with offences of war crimes and crimes against humanity, is contained in the International Criminal Court Act 2001. From 2001, we have jurisdiction to try those crimes in the UK if committed by a UK national or resident wherever they took place. The 2001 Act is based on the Rome Statute of 1998 establishing the International Criminal Court. While international law existed in respect of all these areas earlier, the offences in the 2001 Act may be wider than those recognised before the Rome Statute and any change will need to take account of this.
‘We propose no change to the categories of people covered by the legislation, which should remain UK nationals and residents (including those who commit crimes, and subsequently become resident). However we are exploring the possibility of providing more certainty as to who may (or may not) be considered to be a UK resident.
‘We intend to introduce these changes by bringing forward amendments to the Coroners and Justice Bill at Report stage in the House of Lords in the autumn.’
Notes to editors
- The government proposes that, as far is permissible under the legal principles applicable to retrospection, we should seek to cover the categories of crime of genocide, war crimes and crimes against humanity from 1 January 1991. It is that date from which the International Criminal Tribunal for the former Yugoslavia had jurisdiction to try offences under the Tribunal’s Statute adopted by the United Nations Security Council.
- The offence of genocide, along with offences of war crimes and crimes against humanity, is contained in the International Criminal Court Act 2001. From 2001, we have jurisdiction to try those crimes in the UK if committed by a UK national or resident wherever they took place.
- The most serious types of war crimes committed in international armed conflicts, namely grave breaches of the Geneva Conventions, have been covered in UK law since 1957 under the Geneva Conventions Act 1957.
- The 2001 Act is based on the Rome Statute of 1998 establishing the International Criminal Court.
- While international law existed in respect of all these areas earlier, the offences in the 2001 Act may be wider than those recognised before the Rome Statute and any change will need to take account of this.
- Baroness D’Souza and Lord Carlile have tabled amendments on this issue for committee stage of the Coroners and Justice Bill. Those amendments will be debated on 7 July 2009.
- Going back to 1991 would cover, for example, the period of the Rwanda genocide and the conflict in the former Yugoslavia.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
Regardez ce vidéo en direct de Kinshasa.
Nous voulons travailler avec des gens pour un meilleur avenir et non avec des gens qui se réfèrent au passé », une déclaration encourageante ? C’est faux !
Cette phrase prononcée par Hillary Clinton, Secrétaire d’Etat Américain, à Kinshasa hier lundi (10 août 2009).
Comme Paul Kagame rencontrant Joseph Kabila à Goma (le 06 août 2009), Hillary Clinton a demandé aux Congolais de tourner la page de leur passé de guerre d’agression menée à partir de l’Ouganda, du Rwanda et du Burundi, avec le soutien de la Grande-Bretagne et des U.S.A. (sous l’administration de Bill Clinton, l’époux d’Hillary).
Le journal Le Potentiel a publié un article où cette phrase est reprise sous un titre « mal indiqué » (à mon humble avis) : « Premières déclarations encourageantes. Hillary Clinton demande aux Congolais de tourner la page ».
Je défie le Ministre des Affaires Etrangères du Congo, Alexis Tambwe Mwamba, de se rendre à New York ou à Washington et de tenir le même discours ; de demander aux Américains de tourner la page du 11 septembre 2001.
Cette page pour laquelle « la guerre contre le terrorisme » a été déclenchée… Je défie Alexis Tambwe Mwamba de se rendre à Washington ou en Israël et de tenir le même discours en demandant aux juifs de tourner la page de la Shoa. Qu’il aille à Kigali demander aux Rwandais de tourner la page du « génocide » de 1994.
Nous voulons travailler avec des gens pour un meilleur avenir et non avec des gens qui se réfèrent au passé », une déclaration encourageante ? C’est faux !
Cette phrase prononcée par Hillary Clinton, Secrétaire d’Etat Américain, à Kinshasa hier lundi (10 août 2009).
Comme Paul Kagame rencontrant Joseph Kabila à Goma (le 06 août 2009), Hillary Clinton a demandé aux Congolais de tourner la page de leur passé de guerre d’agression menée à partir de l’Ouganda, du Rwanda et du Burundi, avec le soutien de la Grande-Bretagne et des U.S.A. (sous l’administration de Bill Clinton, l’époux d’Hillary).
Le journal Le Potentiel a publié un article où cette phrase est reprise sous un titre « mal indiqué » (à mon humble avis) : « Premières déclarations encourageantes. Hillary Clinton demande aux Congolais de tourner la page ».
Je défie le Ministre des Affaires Etrangères du Congo, Alexis Tambwe Mwamba, de se rendre à New York ou à Washington et de tenir le même discours ; de demander aux Américains de tourner la page du 11 septembre 2001.
Cette page pour laquelle « la guerre contre le terrorisme » a été déclenchée… Je défie Alexis Tambwe Mwamba de se rendre à Washington ou en Israël et de tenir le même discours en demandant aux juifs de tourner la page de la Shoa. Qu’il aille à Kigali demander aux Rwandais de tourner la page du « génocide » de 1994.
Pourquoi de telles phrases prononcées au Congo peuvent-elles être classifiées parmi « les déclarations encourageantes » et applaudies ? Pourquoi applaudissons-nous si facilement ? Qu’y a-t-il d’encourageant dans cette phrase ? L’appel à gommer de nos vies la référence à un passé de guerre d’agression menée sur notre sol pour piller nos matières premières stratégiques par les champions de la défense de l’imposture démocratique et des droits de l’homme ? Ou plutôt la volonté des U.S.A. de travailler avec des populations congolaises amnésiques ?
Aujourd’hui, plus de 50 ans après les crimes nazis, en Allemagne, un ancien officier nazi vient d’être condamné à perpétuité. « Une cour d'assises allemande a condamné mardi à perpétuité, pour un massacre qui avait fait 14 morts en 1944 en Toscane (centre de l'Italie), Josef Scheungraber, un ancien officier nazi qui menait depuis une vie paisible en Bavière, dans le sud de l'Allemagne.
Josef Scheungraber, 90 ans, était "le seul officier de la compagnie" de l'armée allemande, qui a tué 14 civils le 26 juin 1944 à Folzano di Cortona en représailles d'une attaque de partisans, a souligné le président de la cour d'assises de Munich. Selon le magistrat, il a été reconnu responsable de la mort de dix d'entre eux dans ce village situé entre les villes d'Arezzo et Pérouse ».
Chez nous, Madame Clinton nous demande de tourner la page d’un passé de plus de 5000.000 de morts ! Elle nous dit : « Nous voulons travailler avec des gens pour un meilleur avenir et non avec des gens qui se réfèrent au passé ».
Et puis, notre passé est-il passé ? Les incendies de nos villages, les massacres de nos populations se poursuivent. Les humiliations se poursuivent. Après nos filles, nos femmes, nos mères et nos grand-mères, les démobilisés de l’armée de Kagame et les autres faux FDLR nous violent, nous les hommes. Et si nous nous référons à ce passé-présent, les U.S.A. menacent de ne pas travailler avec nous !
Finalement, qui veut travailler avec qui ? Que signifie travailler avec nous ? Piller nos matières premières stratégiques en armant des bandits de grand chemin (formés aux U.S.A.), les transformer, les vendre, mettre cet argent dans les banques où les bandits armés chez nous déposent le leur. Prendre quelques miettes de cet argent, nous les prêter pour payer les militaires où les experts américains et Britanniques qui les instruisent. Puis, réclamer cet argent après avec des intérêts mirobolants, est-cela travailler avec nous ou du vol organisé ?
Aujourd’hui, plus de 50 ans après les crimes nazis, en Allemagne, un ancien officier nazi vient d’être condamné à perpétuité. « Une cour d'assises allemande a condamné mardi à perpétuité, pour un massacre qui avait fait 14 morts en 1944 en Toscane (centre de l'Italie), Josef Scheungraber, un ancien officier nazi qui menait depuis une vie paisible en Bavière, dans le sud de l'Allemagne.
Josef Scheungraber, 90 ans, était "le seul officier de la compagnie" de l'armée allemande, qui a tué 14 civils le 26 juin 1944 à Folzano di Cortona en représailles d'une attaque de partisans, a souligné le président de la cour d'assises de Munich. Selon le magistrat, il a été reconnu responsable de la mort de dix d'entre eux dans ce village situé entre les villes d'Arezzo et Pérouse ».
Chez nous, Madame Clinton nous demande de tourner la page d’un passé de plus de 5000.000 de morts ! Elle nous dit : « Nous voulons travailler avec des gens pour un meilleur avenir et non avec des gens qui se réfèrent au passé ».
Et puis, notre passé est-il passé ? Les incendies de nos villages, les massacres de nos populations se poursuivent. Les humiliations se poursuivent. Après nos filles, nos femmes, nos mères et nos grand-mères, les démobilisés de l’armée de Kagame et les autres faux FDLR nous violent, nous les hommes. Et si nous nous référons à ce passé-présent, les U.S.A. menacent de ne pas travailler avec nous !
Finalement, qui veut travailler avec qui ? Que signifie travailler avec nous ? Piller nos matières premières stratégiques en armant des bandits de grand chemin (formés aux U.S.A.), les transformer, les vendre, mettre cet argent dans les banques où les bandits armés chez nous déposent le leur. Prendre quelques miettes de cet argent, nous les prêter pour payer les militaires où les experts américains et Britanniques qui les instruisent. Puis, réclamer cet argent après avec des intérêts mirobolants, est-cela travailler avec nous ou du vol organisé ?
Mettre le feu aux poudres et revenir sur le lieu du crime en versant les larmes de crocodile sans regretter le passé, est-ce travailler avec nous ? Exiger que les violeurs des femmes armés par les U.S.A. et leurs alliés soient traduits en justice sans que les différentes administrations américaines et les multinationales impliquées dans la guerre d’agression faite au Congo le soient aussi, est-ce cela travailler avec nous ?
Est-il indispensable que le Congo travaille avec les U.S.A. ? Est-il exclu qu’un autre leadership congolais décide, demain, d’emboîter le pas à l’alternative bolivarienne pour les Amériques, noue des alliances stratégiques avec l’Organisation de la Coopération du Shanghai et remette en question, de manière assez profonde, un partenariat classique qui n’a causé que des misères aux Congolais depuis la nuit des temps ?
Sur la page Internet où le journal Le Potentiel publie « les premières déclarations encourageantes » d’Hillary Clinton, il y a un autre titre : « Réponse à Hillary Clinton. Zimbabwe : Mugabe accuse les Etats occidentaux de racisme et de division ». Cet article reproduit quelques déclarations de Mugabe dont celle-ci :
« L’Occident cherche à nous diviser et à perturber notre paix. S’il ne veut pas traiter avec nous, est-ce que nous devrions continuer à vouloir son aide » ? Robert Mugabe ajoute : « Le Zimbabwe n’a besoin d’être dépendant d’aucun endroit sur la planète, et encore moins d’anciens colonisateurs impérialistes et racistes ». Il a encore ajouté : « Nous ne faisons pas partie de l’Europe occidentale et des Etats-Unis » (…) en estimant que « les grandes nations » étaient bâties sur leur propre talent et non pas sur l’aide étrangère » (qui n’est qu’un bluff).
En lisant cet autre article, je me suis dit : « Voilà le courage qui manque à plusieurs d’entre nous ». Celui d’appeler chat, chat. Formatés dans un esprit de dépendance spirituelle, culturelle, intellectuelle et matérielle, nous sommes plusieurs à croire dans le miracle d’un Occident à la fois capitaliste et philanthrope. Bêtise !
L’accumulation des richesses au Nord marche de pair avec la dépossession des pays du Sud et le crime. Le discours sur le respect des droits de l’homme et l’arrestation des criminels des viols de femmes fait souvent partie de « la doctrine des bonnes intentions » chère aux U.S.A. (Lire à ce sujet N. CHOMSKY, La doctrine des bonnes intentions, Paris, Fayard, 2006) Elle est plus forte que les idéologies de différentes administrations. Elle les traverse. Elle fait partie de « la voie de l’Amérique ».
Les pays qui la connaissent et l’ont approfondie ne croient plus dans « les beaux discours » des Yankee. Ils s’organisent en des grands ensembles et rompent avec tous les instruments de l’impérialisme moribond des U.S.A. Castro confiait à la presse il y a quelques jours qu’il est possible que les Etats-Unis attaquent le Vénézuela à partir de la Colombie pour « lutter contre la drogue ». C’est-à-dire pour punir le pays du chef de file de l’alternative bolivarienne pour les Amériques d’avoir coupé le cordon ombilical en entraînant plusieurs autres pays de l’Amérique Latine sur la voie de l’autonomie spirituelle, matérielle, culturelle et intellectuelle.
« Nous voulons travailler avec des gens pour un meilleur avenir et non avec des gens qui se réfèrent au passé » ! Cette phase de Madame Clinton est pleine de cynisme ! Parler aux Congolais en ces termes est une façon de leur nier toute mémoire. Or, un peuple sans mémoire est un peuple sans histoire et un peuple sans histoire est voué à sa perte. Voilà jusqu’où pourrait nous mener notre aventure avec nos bourreaux d’hier qui nous exigent de renoncer à notre passé : à notre perte, à la négation de notre humanité.
Non. Non. Nous écrirons notre histoire en conservant toutes ses pages afin que les générations futures de notre cher et grand pays ne puissent pas répéter notre passé de guerre perpétrée par « les nations qui se disent civilisées ». Mais cette histoire qui s’écrit déjà est écrite avec des larmes de sang à Rutshuru, à Goma, à Minembwe, à Kananga, à Mbuji-Mayi, à Kisangani, à Shinkolobwe, à Likasi, à Masina, à Luozi, à Kikwit, à Maniema, à Mbandaka, etc.
Elle ne sera pas celle que Washington, Paris, Londres, Bruxelles, Berlin nous ont toujours dictée ou veulent nous dicter. Les veilleurs-protecteurs de la mémoire collective de nos populations sont prêts à donner de leur sang pour que l’écriture de cette histoire soit nôtre. Sans falsification.
Non. Personne, mais personne ne nous séparera de notre histoire et de ses exigences d’une justice juste. Si ces dernières ne sont pas satisfaites de notre vivant, les générations futures s’en occuperont. L’Allemagne vient de condamné un nazi plus de 50 ans après son forfait.
Est-il indispensable que le Congo travaille avec les U.S.A. ? Est-il exclu qu’un autre leadership congolais décide, demain, d’emboîter le pas à l’alternative bolivarienne pour les Amériques, noue des alliances stratégiques avec l’Organisation de la Coopération du Shanghai et remette en question, de manière assez profonde, un partenariat classique qui n’a causé que des misères aux Congolais depuis la nuit des temps ?
Sur la page Internet où le journal Le Potentiel publie « les premières déclarations encourageantes » d’Hillary Clinton, il y a un autre titre : « Réponse à Hillary Clinton. Zimbabwe : Mugabe accuse les Etats occidentaux de racisme et de division ». Cet article reproduit quelques déclarations de Mugabe dont celle-ci :
« L’Occident cherche à nous diviser et à perturber notre paix. S’il ne veut pas traiter avec nous, est-ce que nous devrions continuer à vouloir son aide » ? Robert Mugabe ajoute : « Le Zimbabwe n’a besoin d’être dépendant d’aucun endroit sur la planète, et encore moins d’anciens colonisateurs impérialistes et racistes ». Il a encore ajouté : « Nous ne faisons pas partie de l’Europe occidentale et des Etats-Unis » (…) en estimant que « les grandes nations » étaient bâties sur leur propre talent et non pas sur l’aide étrangère » (qui n’est qu’un bluff).
En lisant cet autre article, je me suis dit : « Voilà le courage qui manque à plusieurs d’entre nous ». Celui d’appeler chat, chat. Formatés dans un esprit de dépendance spirituelle, culturelle, intellectuelle et matérielle, nous sommes plusieurs à croire dans le miracle d’un Occident à la fois capitaliste et philanthrope. Bêtise !
L’accumulation des richesses au Nord marche de pair avec la dépossession des pays du Sud et le crime. Le discours sur le respect des droits de l’homme et l’arrestation des criminels des viols de femmes fait souvent partie de « la doctrine des bonnes intentions » chère aux U.S.A. (Lire à ce sujet N. CHOMSKY, La doctrine des bonnes intentions, Paris, Fayard, 2006) Elle est plus forte que les idéologies de différentes administrations. Elle les traverse. Elle fait partie de « la voie de l’Amérique ».
Les pays qui la connaissent et l’ont approfondie ne croient plus dans « les beaux discours » des Yankee. Ils s’organisent en des grands ensembles et rompent avec tous les instruments de l’impérialisme moribond des U.S.A. Castro confiait à la presse il y a quelques jours qu’il est possible que les Etats-Unis attaquent le Vénézuela à partir de la Colombie pour « lutter contre la drogue ». C’est-à-dire pour punir le pays du chef de file de l’alternative bolivarienne pour les Amériques d’avoir coupé le cordon ombilical en entraînant plusieurs autres pays de l’Amérique Latine sur la voie de l’autonomie spirituelle, matérielle, culturelle et intellectuelle.
« Nous voulons travailler avec des gens pour un meilleur avenir et non avec des gens qui se réfèrent au passé » ! Cette phase de Madame Clinton est pleine de cynisme ! Parler aux Congolais en ces termes est une façon de leur nier toute mémoire. Or, un peuple sans mémoire est un peuple sans histoire et un peuple sans histoire est voué à sa perte. Voilà jusqu’où pourrait nous mener notre aventure avec nos bourreaux d’hier qui nous exigent de renoncer à notre passé : à notre perte, à la négation de notre humanité.
Non. Non. Nous écrirons notre histoire en conservant toutes ses pages afin que les générations futures de notre cher et grand pays ne puissent pas répéter notre passé de guerre perpétrée par « les nations qui se disent civilisées ». Mais cette histoire qui s’écrit déjà est écrite avec des larmes de sang à Rutshuru, à Goma, à Minembwe, à Kananga, à Mbuji-Mayi, à Kisangani, à Shinkolobwe, à Likasi, à Masina, à Luozi, à Kikwit, à Maniema, à Mbandaka, etc.
Elle ne sera pas celle que Washington, Paris, Londres, Bruxelles, Berlin nous ont toujours dictée ou veulent nous dicter. Les veilleurs-protecteurs de la mémoire collective de nos populations sont prêts à donner de leur sang pour que l’écriture de cette histoire soit nôtre. Sans falsification.
Non. Personne, mais personne ne nous séparera de notre histoire et de ses exigences d’une justice juste. Si ces dernières ne sont pas satisfaites de notre vivant, les générations futures s’en occuperont. L’Allemagne vient de condamné un nazi plus de 50 ans après son forfait.
Pourquoi pas le Congo?
J.-P. Mbelu
J.-P. Mbelu
Beni-Lubelo Online
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
Tuesday, August 11, 2009
A man-bites-man incident at the UN has exposed one of its top British officials to an allegation that he helped to win his daughter a job with the organisation.
Alan Doss, the head of the £800 million-a-year UN peacekeeping operation in the Democratic Republic of Congo, stands accused of breaking rules to try to get Becky Doss a UN post in New York.The case came to light only because a UN Development Programme (UNDP) contract worker allegedly bit a security guard on the arm as he was pepper-sprayed and dragged from the office of a superior to whom he complained about the appointment.
Nicola Baroncini is due to appear in a New York court today to face a charge of third-degree assault after UN security asked the police to arrest him. The UN says the bite was so serious that the guard had to be admitted to hospital and tested for communicable diseases.
He was forced to take sick leave.“Everything started from a simple case of nepotism,” the Italian official told The Times. “I have the e-mail that Alan Doss sent ... He says it very bluntly."“I couldn’t believe that they do these things in e-mail. I would have thought they would do it over the phone.
They are so used to doing these things, they think it is normal.”The UNDP refused to comment except to say that the process by which Becky Doss was hired was “being investigated by UNDP’s Office of Audit and Investigation”.Mr Doss told The Times from Congo: “I can only say that UNDP is currently reviewing the matter. It would be premature for me to make any public comments before the review is completed.”
The man-bites-man scandal is a test for Helen Clark, the former New Zealand Prime Minister, who became head of the UNDP in April.The agency, which has a budget of $5 billion (£3 billion) a year to develop democracy and reduce proverty, has a history of financial scandals but has resisted submitting to the jurisdiction of the UN’s investigative arm, and holds no regular press briefings.Mr Baroncini, a former banker, worked at the New York headquarters for about five years.
Most recently he served as a special assistant to Ligia Elizondo, the Nicaraguan deputy director of the UNDP’s Regional Bureau for Asia and the Pacific (RBAP).Mr Doss, from Cardiff, has spent almost his entire career at the UNDP, becoming one of a handful of British citizens at present to hold the rank of UN undersecretary-general. He transferred to a UN peacekeeping department contract on July 1.
Mr Baroncini alleges that before that transfer, in an e-mail dated April 20, Mr Doss asked Ms Elizondo to bend the UN’s anti-nepotism rules so that his daughter’s application could be considered before he moved away from the department. UN rules bar close relatives from getting jobs at the same agency.Mr Doss allegedly wrote: “Allow a very long-serving and faithful UNDP staff member a little leeway before he rides off into the sunset.”
Mr Baroncini says that his tasks included screening Ms Elizondo’s e-mails and filing them.In May the UNDP advertised on its website the post of “special assistant to the RBAP deputy director”, to work under Ms Elizondo.Mr Baroncini says that he was shortlisted for the job, along with Becky Doss and two other candidates.
According to his account, a Russian woman was offered the job but accepted another. That cleared the way for Becky Doss, who began work in the position on July 1.Mr Baroncini complained to Ms Elizondo’s boss, Ajay Chhibber, and showed him the e-mail allegedly sent by Mr Doss.According to Mr Baroncini, three UN security guards arrived and ordered him into an office, where they were joined by a UN official “wearing a white coat”.
The official in the white coat allegedly told Mr Baroncini that he could either leave the building with the guards or be handcuffed.When Mr Baroncini asked to talk to his lawyer and the Italian consulate, he says, the guards attacked him.He admitted that he might have bitten the guard but insisted that it was “exclusively a defensive thing”.“I am quite a short guy.
There were three guys carrying guns,” Mr Baroncini said. “They pepper-sprayed me twice. They beat me up. They threw me on the floor. It was an instinctual reaction. I was blinded.”The UN has so far refused to classify Mr Baroncini as a “whistleblower” for alerting his bosses to alleged nepotism. One UN spokesman described him as a “frustrated jobseeker”.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
Subscribe to:
Posts
(Atom)
Profile
I am Jean-Christophe Nizeyimana, an Economist, Content Manager, and EDI Expert, driven by a passion for human rights activism. With a deep commitment to advancing human rights in Africa, particularly in the Great Lakes region, I established this blog following firsthand experiences with human rights violations in Rwanda and in the DRC (formerly Zaïre) as well. My journey began with collaborations with Amnesty International in Utrecht, the Netherlands, and with human rights organizations including Human Rights Watch and a conference in Helsinki, Finland, where I was a panelist with other activists from various countries.
My mission is to uncover the untold truth about the ongoing genocide in Rwanda and the DRC. As a dedicated voice for the voiceless, I strive to raise awareness about the tragic consequences of these events and work tirelessly to bring an end to the Rwandan Patriotic Front (RPF)'s impunity.
This blog is a platform for Truth and Justice, not a space for hate. I am vigilant against hate speech or ignorant comments, moderating all discussions to ensure a respectful and informed dialogue at African Survivors International Blog.
Genocide masterminded by RPF
Finally the well-known Truth Comes Out.
After suffering THE LONG years, telling the world that Kagame and his RPF criminal organization masterminded the Rwandan genocide that they later recalled Genocide against Tutsis. Our lives were nothing but suffering these last 32 years beginning from October 1st, 1990 onwards. We are calling the United States of America, United Kingdom, Japan, and Great Britain in particular, France, Belgium, Netherlands and Germany to return to hidden classified archives and support Honorable Tito Rutaremara's recent statement about What really happened in Rwanda before, during and after 1994 across the country and how methodically the Rwandan Genocide has been masterminded by Paul Kagame, the Rwandan Hitler. Above all, Mr. Tito Rutaremara, one of the RPF leaders has given details about RPF infiltration methods in Habyarimana's all instances, how assassinations, disappearances, mass-slaughters across Rwanda have been carried out from the local autority to the government,fabricated lies that have been used by Gacaca courts as weapon, the ICTR in which RPF had infiltrators like Joseph Ngarambe, an International court biased judgments & condemnations targeting Hutu ethnic members in contraversal strategy compared to the ICTR establishment to pursue in justice those accountable for crimes between 1993 to 2003 and Mapping Report ignored and classified to protect the Rwandan Nazis under the RPF embrella . NOTHING LASTS FOREVER.
Human and Civil Rights
Human Rights, Mutual Respect and Dignity
For all Rwandans :
Hutus - Tutsis - Twas
Rwanda: A mapping of crimes
Rwanda: A mapping of crimes in the book "In Praise of Blood, the crimes of the RPF by Judi Rever
Be the last to know: This video talks about unspeakable Kagame's crimes committed against Hutu, before, during and after the genocide against Tutsi in Rwanda.
The mastermind of both genocide is still at large: Paul Kagame
KIBEHO: Rwandan Auschwitz
Kibeho Concetration Camp.
Mass murderers C. Sankara
Stephen Sackur’s Hard Talk.
Prof. Allan C. Stam
The Unstoppable Truth
Prof. Christian Davenport
The Unstoppable Truth
Prof. Christian Davenport Michigan University & Faculty Associate at the Center for Political Studies
The killing Fields - Part 1
The Unstoppable Truth
The killing Fields - Part II
The Unstoppable Truth
Daily bread for Rwandans
The Unstoppable Truth
The killing Fields - Part III
The Unstoppable Truth
Time has come: Regime change
Drame rwandais- justice impartiale
Carla Del Ponte, Ancien Procureur au TPIR:"Le drame rwandais mérite une justice impartiale" - et réponse de Gerald Gahima
Sheltering 2,5 million refugees
Credible reports camps sheltering 2,500 million refugees in eastern Democratic Republic of Congo have been destroyed.
The UN refugee agency says it has credible reports camps sheltering 2,5 milion refugees in eastern Democratic Republic of Congo have been destroyed.
Latest videos
Peter Erlinder comments on the BBC documentary "Rwanda's Untold Story
Madam Victoire Ingabire,THE RWANDAN AUNG SAN SUU KYI
Rwanda's Untold Story
Rwanda, un génocide en questions
Bernard Lugan présente "Rwanda, un génocide en... par BernardLugan Bernard Lugan présente "Rwanda, un génocide en questions"
Nombre de Visiteurs
Pages
- Donate - Support us
- 1994 MASSACRES IN RWANDA WERE NOT GENOCIDE ACCOR...
- Les massacres du Rwanda 20 plus tard. À la recherc...
- About African survivors International
- Congo Genocide
- Twenty Years Ago, The US was Behind the Genocide: Rwanda, Installing a US Proxy State in Central Africa
- Rwanda Genocide
- Our work
Popular Posts - Last 7 days
-
[Since 1994, the world witnesses the horrifying Tutsi minority (14%) ethnic domination, the Tutsi minority ethnic rule with an iron hand,...
-
Contacts:: Kitty Kurth, Hotel Rwanda Rusesabagina Foundation 312-617-7288 Friends of the Congo 202-584-6512 Africa Faith and Justice N...
-
[ Since 1994, the world witnesses the horrifying Tutsi minority (14%) ethnic domination, the Tutsi minority ethnic rule, tyranny and corr...
-
Stephen Sackur, HARDtalk's presenter, has been a journalist with BBC News since 1986. Stephen Sackur, HARDtalk's pr...
-
Kananga foot shufflers, April 19, 2003 Kinshasa, May 4, 2003 » Kigali, Rwanda, April 22, 2003 “How many lives in danger are necessary for a...
-
[Since 1994, the world witnesses the horrifying Tutsi minority (14%) ethnic domination, the Tutsi minority ethnic rule with an iron ha...
-
[Since 1994, the world witnesses the horrifying Tutsi minority (14%) ethnic domination, the Tutsi minority ethnic rule with an iron hand, t...
-
By Africa Flashes [Since 1994, the world witnesses the horrifying Tutsi minority (14%) ethnic domination, the Tutsi minority ethnic rule wit...
-
20-22 April, 2010 Posted by ASI [ Since 1994, the world witnesses the horrifying Tutsi minority (14%) ethnic domination, the Tutsi m...
-
[Bizima(na) Karaha(muheto), Azarias Ruberwa(nziza), Jules Mutebusi (vit protégé actuellement au Rwanda),Laurent Nkunda(batware) (vit protég...
Archives
Everything happens for a reason
Bad things are going to happen in your life, people will hurt you, disrespect you, play with your feelings.. But you shouldn't use that as an excuse to fail to go on and to hurt the whole world. You will end up hurting yourself and wasting your precious time. Don't always think of revenging, just let things go and move on with your life. Remember everything happens for a reason and when one door closes, the other opens for you with new blessings and love.
Hutus didn't plan Tutsi Genocide
Kagame, the mastermind of Rwandan Genocide (Hutu & tutsi)