Rwanda: Cartographie des crimes
Rwanda: cartographie des crimes du livre "In Praise of Blood, the crimes of the RPF" de Judi Rever
Kagame devra être livré aux Rwandais pour répondre à ses crimes: la meilleure option de réconciliation nationale entre les Hutus et les Tutsis.
Let us remember Our People
Let us remember our people, it is our right
You can't stop thinking
Don't you know
Rwandans are talkin' 'bout a revolution
It sounds like a whisper
The majority Hutus and interior Tutsi are gonna rise up
And get their share
SurViVors are gonna rise up
And take what's theirs.
We're the survivors, yes: the Hutu survivors!
Yes, we're the survivors, like Daniel out of the lions' den
(Hutu survivors) Survivors, survivors!
Get up, stand up, stand up for your rights
et up, stand up, don't give up the fight
“I’m never gonna hold you like I did / Or say I love you to the kids / You’re never gonna see it in my eyes / It’s not gonna hurt me when you cry / I’m not gonna miss you.”
The situation is undeniably hurtful but we can'stop thinking we’re heartbroken over the loss of our beloved ones.
"You can't separate peace from freedom because no one can be at peace unless he has his freedom".
Malcolm X
Welcome to Home Truths
The year is 1994, the Fruitful year and the Start of a long epoch of the Rwandan RPF bloody dictatorship. Rwanda and DRC have become a unique arena and fertile ground for wars and lies. Tutsi RPF members deny Rights and Justice to the Hutu majority, to Interior Tutsis, to Congolese people, publicly claim the status of victim as the only SurViVors while millions of Hutu, interior Tutsi and Congolese people were butchered. Please make RPF criminals a Day One priority. Allow voices of the REAL victims to be heard.
Everybody Hurts
“Everybody Hurts” is one of the rare songs on this list that actually offers catharsis. It’s beautifully simple: you’re sad, but you’re not alone because “everybody hurts, everybody cries.” You’re human, in other words, and we all have our moments. So take R.E.M.’s advice, “take comfort in your friends,” blast this song, have yourself a good cry, and then move on. You’ll feel better, I promise.—Bonnie Stiernberg
KAGAME - GENOCIDAIRE
Paul Kagame admits ordering...
Paul Kagame admits ordering the 1994 assassination of President Juvenal Habyarimana of Rwanda.
Why did Kagame this to me?
Inzira ndende
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Hutu Children & their Mums
Rwanda-rebranding
Rwanda-rebranding-Targeting dissidents inside and abroad, despite war crimes and repression
Rwanda has “A well primed PR machine”, and that this has been key in “persuading the key members of the international community that it has an exemplary constitution emphasizing democracy, power-sharing, and human rights which it fully respects”. It concluded: “The truth is, however, the opposite. What you see is not what you get: A FAÇADE”
Rwanda has hired several PR firms to work on deflecting criticism, and rebranding the country.
Targeting dissidents abroad
One of the more worrying aspects of Racepoint’s objectives
was to “Educate and correct the ill informed and factually
incorrect information perpetuated by certain groups of expatriates
and NGOs,” including, presumably, the critiques
of the crackdown on dissent among political opponents
overseas.
This should be seen in the context of accusations
that Rwanda has plotted to kill dissidents abroad. A
recent investigation by the Globe and Mail claims, “Rwandan
exiles in both South Africa and Belgium – speaking in clandestine meetings in secure locations because of their fears of attack – gave detailed accounts of being recruited to assassinate critics of President Kagame….
Ways To Get Rid of Kagame
How to proceed for revolution in Rwanda:
- The people should overthrow the Rwandan dictator (often put in place by foreign agencies) and throw him, along with his henchmen and family, out of the country – e.g., the Shah of Iran, Marcos of Philippines.Compaore of Burkina Faso
- Rwandans organize a violent revolution and have the dictator killed – e.g., Ceaucescu in Romania.
- Foreign powers (till then maintaining the dictator) force the dictator to exile without armed intervention – e.g. Mátyás Rákosi of Hungary was exiled by the Soviets to Kirgizia in 1970 to “seek medical attention”.
- Foreign powers march in and remove the dictator (whom they either instated or helped earlier) – e.g. Saddam Hussein of Iraq or Manuel Noriega of Panama.
- The dictator kills himself in an act of desperation – e.g., Hitler in 1945.
- The dictator is assassinated by people near him – e.g., Julius Caesar of Rome in 44 AD was stabbed by 60-70 people (only one wound was fatal though).
- Organise strikes and unrest to paralyze the country and convince even the army not to support the dictaor – e.g., Jorge Ubico y Castañeda was ousted in Guatemala in 1944 and Guatemala became democratic, Recedntly in Burkina Faso with the dictator Blaise Compaoré.
Almighty God :Justice for US
Killing Hutus on daily basis
RPF Trade Mark: Akandoya
Fighting For Our Freedom?
KAGAME VS JUSTICE
Tuesday, August 18, 2009
Human Rights Watch
Le cinquième anniversaire du massacre de Gatumba commémoré sous le signe de l’impunité.
Le cinquième anniversaire du massacre de Gatumba commémoré sous le signe de l’impunité.
Août 13, 2009
„ Le conflit armé au Burundi a été marqué par des crimes de guerre atroces commis contre la population civile par toutes les parties au conflit. Les victimes et leurs familles ont le droit de voir les auteurs de ces crimes traduits en justice. «Corinne Dufka, chercheuse senior sur l’Afrique à Human Rights Watch (Bujumbura)
- Le gouvernement burundais devrait exiger des comptes à toutes les parties responsables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité perpétrés avant et durant les seize années de conflit armé dans ce pays, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. Cette déclaration intervient à l'occasion du cinquième anniversaire du massacre de Gatumba qui a coûté la vie à quelque 150 réfugiés congolais lors d'une attaque revendiquée par les Forces Nationales de Libération (FNL).
Le conflit qui a pris fin en 2009 était caractérisé par de nombreuses violations systématiques des lois internationales relatives au droit humanitaire et aux droits humains par toutes les factions belligérantes, notamment par des cas de meurtres, de viol et de torture.
Le gouvernement burundais n'a pris aucune mesure significative pour enquêter sur ces crimes graves ou intenter les poursuites judiciaires qui s'imposaient, et tarde toujours à respecter sa promesse de mettre en place une commission de vérité et de réconciliation ainsi qu'un tribunal spécial chargé de juger les auteurs des crimes commis lors du conflit.
„ Le conflit armé au Burundi a été marqué par des crimes de guerre atroces commis contre la population civile par toutes les parties au conflit «, a déclaré Corinne Dufka, chercheuse senior sur l'Afrique à Human Rights Watch. „ Les victimes et leurs familles ont le droit de voir les auteurs de ces crimes traduits en justice.
«Des milliers de personnes ont été massacrées par les diverses factions belligérantes, notamment au cours de l'attaque du camp de Gatumba revendiquée par les FNL, le massacre d'environ 200 civils hutus à Itaba en 2002 par l'armée burundaise dominée par l'ethnie tutsie, ainsi que celui de Bugendana en 1997 où plus de 300 Tutsis ont été tués par les rebelles du Conseil national pour la défense de la démocratie - Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD).
„ Le conflit armé au Burundi a été marqué par des crimes de guerre atroces commis contre la population civile par toutes les parties au conflit. Les victimes et leurs familles ont le droit de voir les auteurs de ces crimes traduits en justice. «Corinne Dufka, chercheuse senior sur l’Afrique à Human Rights Watch (Bujumbura)
- Le gouvernement burundais devrait exiger des comptes à toutes les parties responsables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité perpétrés avant et durant les seize années de conflit armé dans ce pays, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. Cette déclaration intervient à l'occasion du cinquième anniversaire du massacre de Gatumba qui a coûté la vie à quelque 150 réfugiés congolais lors d'une attaque revendiquée par les Forces Nationales de Libération (FNL).
Le conflit qui a pris fin en 2009 était caractérisé par de nombreuses violations systématiques des lois internationales relatives au droit humanitaire et aux droits humains par toutes les factions belligérantes, notamment par des cas de meurtres, de viol et de torture.
Le gouvernement burundais n'a pris aucune mesure significative pour enquêter sur ces crimes graves ou intenter les poursuites judiciaires qui s'imposaient, et tarde toujours à respecter sa promesse de mettre en place une commission de vérité et de réconciliation ainsi qu'un tribunal spécial chargé de juger les auteurs des crimes commis lors du conflit.
„ Le conflit armé au Burundi a été marqué par des crimes de guerre atroces commis contre la population civile par toutes les parties au conflit «, a déclaré Corinne Dufka, chercheuse senior sur l'Afrique à Human Rights Watch. „ Les victimes et leurs familles ont le droit de voir les auteurs de ces crimes traduits en justice.
«Des milliers de personnes ont été massacrées par les diverses factions belligérantes, notamment au cours de l'attaque du camp de Gatumba revendiquée par les FNL, le massacre d'environ 200 civils hutus à Itaba en 2002 par l'armée burundaise dominée par l'ethnie tutsie, ainsi que celui de Bugendana en 1997 où plus de 300 Tutsis ont été tués par les rebelles du Conseil national pour la défense de la démocratie - Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD).
Les groupes incriminés ont reconnu leur responsabilité dans ces crimes. Bien avant l'éclatement de la guerre civile, des massacres étaient aussi perpétrés par l'armée burundaise. En 1972, elle avait tué quelque 200 000 civils hutus et 20 000 autres en 1988.
Bien que la négociation d'accords de paix internationaux ait ouvert la voie à la tenue d'élections et au désarmement de toutes factions belligérantes, les mécanismes de justice de transition prévus dans ces ententes ne sont toujours pas encore en place. Les FNL, le dernier groupe parmi plusieurs factions rebelles à avoir déposé les armes, est devenu un parti politique depuis avril dernier, à l'issue de négociations menées par un facilitateur sud-africain.
En juin dernier, les dirigeants des FNL ont officiellement fait leur entrée au gouvernement, rejoignant ainsi leurs adversaires de toujours, le CNDD-FDD, un autre ancien groupe rebelle hutu, devenu le parti politique au pouvoir depuis sa victoire au scrutin de 2005. Des membres de l'ancienne armée burundaise, les Forces armées burundaises (FAB), composée essentiellement de Tutsis jusqu'en 2004, continuent eux aussi d'occuper des postes de pouvoir.
De nombreuses personnes qui ont peut-être commis des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre occupent maintenant des postes clés au sein du gouvernement, notamment dans l'armée et les organes exécutifs.
Le gouvernement semble peu disposé à exiger des comptes aux personnes soupçonnées d'être les auteurs de ces crimes. La grande majorité des rebelles et des soldats arrêtés pendant le conflit, y compris des personnes soupçonnées d'avoir commis des meurtres, ont été relâchés sans procès suite à des décrets présidentiels en 2006 et en 2009 qui accordaient une „ immunité provisoire « aux auteurs de „ crimes politiques.
«.Les représentants du gouvernement burundais et de l'ONU tentent depuis mars 2006 de mettre au point les plans initialement définis dans l'Accord de paix d'Arusha signé en 2000, portant sur la mise en place d'une Commission de vérité et de réconciliation et d'un tribunal spécial relevant de la justice burundaise.
Malgré les promesses faites à des hauts fonctionnaires de l'ONU, dont l'ancien Haut-commissaire aux droits de l'homme des Nations Unies Louise Arbour en mai 2007, les autorités burundaises continuent de rejeter l'appel de l'ONU concernant la nomination d'un procureur indépendant pour le tribunal.
Par ailleurs, certaines autorités gouvernementales ont publiquement exprimé leur soutien à une amnistie pour les auteurs de crimes graves dont le génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité. Conformément au droit international, une amnistie ne doit pas être accordée aux auteurs des crimes internationaux les plus graves. Au contraire, ces personnes doivent être obligatoirement traduites devant les tribunaux.
Financé par des bailleurs de fonds et dirigé par une équipe „ tripartite « composée de représentants de l'ONU, du gouvernement burundais et de la société civile, le processus de „ consultations nationales « dont l'objectif était de recueillir l'opinion des Burundais sur les mécanismes de justice de transition, omet expressément ces questions essentielles.
„ Le processus de consultations nationales ne devrait pas faire oublier que le gouvernement, neuf ans après la signature de l'accord d'Arusha, n'a toujours pas réalisé de progrès significatifs dans la mise en place de mécanismes de justice transitoire conformément au droit international «, a déclaré Mme Dufka.
L'impunité relative aux crimes de guerre passés contribue probablement à l'actuel climat dans lequel les forces de sécurité continuent de commettre des crimes de droit commun ainsi que des crimes basés sur des motifs politiques. Seul un petit nombre de ces crimes perpétrés depuis la fin des graves combats qui se sont déroulés en 2006 ont fait l'objet d'enquêtes minutieuses.
Aucune poursuite n'a été intentée pour les assassinats de plus d'une dizaine de membres des FNL et de militants de l'opposition dont Human Rights Watch a fait état en 2008 et en 2009, dont le récent meurtre d'Emmanuel Minyurano, dont l'assassin serait selon certains témoins un agent du service de renseignements.
Dans un autre cas, des officiers de l'armée ont tué 31 civils dans la province de Muyinga en 2006. Même si le procès qui s'est tenu en 2008 et qui a reçu beaucoup d'éloges, a abouti à la condamnation de 15 soldats, plusieurs civils impliqués dans des assassinats, notamment des agents du renseignement et de l'administration qui ont des relations avec le parti au pouvoir, n'ont jamais été traduits en justice.
Les lois visant la mise en place d'une nouvelle force de police et de la réforme de l'armée en 2004 prévoyaient l'exclusion des anciens soldats et rebelles tenus responsables de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et de torture. Cependant, un mécanisme de contrôle n'ayant toujours pas été mis en place, la police et l'armée tout comme les autres institutions de l'État continuent d'engager des personnes ayant peut-être commis des crimes odieux sur des civils.
„ Cinq ans après le massacre de Gatumba, les auteurs continuent d'échapper à la justice «, a déploré Mme Dufka. „ Il est temps que le gouvernement burundais respecte ses engagements à rendre justice aux milliers de personnes qui ont subi des crimes atroces à Gatumba, à Bugendana, à Itaba et dans d'autres régions du Burundi pendant les longues années de conflit.
Contexte:
Avant et pendant le conflit armé au Burundi qui, à l'origine, opposait les groupes rebelles essentiellement hutus dont le CNDD-FDD et les FNL à l'armée burundaise à prédominance tutsie avant qu'ils ne commencent à se battre entre eux, toutes les parties au conflit ont commis de graves violations des lois internationales relatives au droit humanitaire et aux droits humains. Human Rights Watch tout comme les autres organisations de défense des droits humains avaient présenté des rapports détaillés à ce propos.
Les crimes de guerre attribués à l'armée burundaise remontent au massacre de 1972 où environ 200 000 Hutus avaient perdu la vie. Les soldats ont également massacré environ 20 000 Hutus dans la commune de Marangara (province de Ngozi) en 1988 après un soulèvement hutu où plusieurs milliers de Tutsis ont été tués.
D'après les conclusions présentées en 1994 par une Commission d'enquête internationale composée d'organisations non gouvernementales dont Human Rights Watch, les auteurs de l'assassinat du président Melchior Ndadaye et d'une dizaine d'autres responsables politiques hutus en 1993 étaient des hauts gradés de l'armée.
Des exécutions sommaires de dirigeants politiques hutus se sont poursuivies tout au long des années 90. En réponse à la formation de mouvements rebelles hutus au milieu des années 90, l'armée a régulièrement réagi par des actes de brutalité envers la population civile.
L'armée a par exemple soutenu les milices civiles tutsies qui ont tué des centaines de Hutus dont des douzaines d'étudiants d'université, dans le cadre d'opérations de „ nettoyage ethnique « à Bujumbura de 1994 à 1996. Deux autres exemples sont les meurtres en 1997 de centaines voire de milliers de civils hutus qui ont refusé de rejoindre les camps de „ regroupement « forcés, décrits par Human Rights Watch dans son rapport en date de 1998 intitulé „ Proxy Targets : Civilians in the war in Burundi.
« („ Les civils pris pour cible : Une guerre civile par personnes interposées au Burundi «), de même que le massacre d'environ 200 civils Hutus non armés à Itaba à 2002. Ces massacres ont laissé derrière eux un pays jonché de fosses communes dont la plupart des corps n'ont jamais été exhumés.
Les membres du CNDD-FDD, le parti actuellement au pouvoir, ont massacré des centaines de civils tutsis déplacés à Bugendana (province de Gitega) et à Teza (province de Muramvya) en juillet 1996. En 1997, les rebelles du CNDD-FDD ont tué environ 100 personnes lors d'un service religieux à Kayogoro (province de Makamba).
Lors d'une attaque perpétrée en 1997 au petit séminaire de Buta (province de Bururi), après que les élèves hutu eurent refusé de céder aux ordres leur intimant de se séparer de leurs camarades de classe tutsis, les rebelles ont tué 34 étudiants des deux ethnies dont la plupart des enfants et six enseignants.
À Gatumba , Human Rights Watch avait fait état en 2004 d'alliances entre les FNL et les miliciens congolais dont le but était de massacrer les réfugiés congolais du groupe ethnique Banyamulenge considéré comme ayant des liens étroits avec l'ethnie tutsie.
En réponse au massacre, le gouvernement a délivré cette année-là des mandats d'arrêt contre Agathon Rwasa, le chef des FNL et son porte-parole de l'époque, Pasteur Habimana, mais ces mandats n'ont jamais été exécutés. Les résultats de l'enquête menée par le gouvernement sur ce massacre n'ont jamais été publiés.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
Bien que la négociation d'accords de paix internationaux ait ouvert la voie à la tenue d'élections et au désarmement de toutes factions belligérantes, les mécanismes de justice de transition prévus dans ces ententes ne sont toujours pas encore en place. Les FNL, le dernier groupe parmi plusieurs factions rebelles à avoir déposé les armes, est devenu un parti politique depuis avril dernier, à l'issue de négociations menées par un facilitateur sud-africain.
En juin dernier, les dirigeants des FNL ont officiellement fait leur entrée au gouvernement, rejoignant ainsi leurs adversaires de toujours, le CNDD-FDD, un autre ancien groupe rebelle hutu, devenu le parti politique au pouvoir depuis sa victoire au scrutin de 2005. Des membres de l'ancienne armée burundaise, les Forces armées burundaises (FAB), composée essentiellement de Tutsis jusqu'en 2004, continuent eux aussi d'occuper des postes de pouvoir.
De nombreuses personnes qui ont peut-être commis des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre occupent maintenant des postes clés au sein du gouvernement, notamment dans l'armée et les organes exécutifs.
Le gouvernement semble peu disposé à exiger des comptes aux personnes soupçonnées d'être les auteurs de ces crimes. La grande majorité des rebelles et des soldats arrêtés pendant le conflit, y compris des personnes soupçonnées d'avoir commis des meurtres, ont été relâchés sans procès suite à des décrets présidentiels en 2006 et en 2009 qui accordaient une „ immunité provisoire « aux auteurs de „ crimes politiques.
«.Les représentants du gouvernement burundais et de l'ONU tentent depuis mars 2006 de mettre au point les plans initialement définis dans l'Accord de paix d'Arusha signé en 2000, portant sur la mise en place d'une Commission de vérité et de réconciliation et d'un tribunal spécial relevant de la justice burundaise.
Malgré les promesses faites à des hauts fonctionnaires de l'ONU, dont l'ancien Haut-commissaire aux droits de l'homme des Nations Unies Louise Arbour en mai 2007, les autorités burundaises continuent de rejeter l'appel de l'ONU concernant la nomination d'un procureur indépendant pour le tribunal.
Par ailleurs, certaines autorités gouvernementales ont publiquement exprimé leur soutien à une amnistie pour les auteurs de crimes graves dont le génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité. Conformément au droit international, une amnistie ne doit pas être accordée aux auteurs des crimes internationaux les plus graves. Au contraire, ces personnes doivent être obligatoirement traduites devant les tribunaux.
Financé par des bailleurs de fonds et dirigé par une équipe „ tripartite « composée de représentants de l'ONU, du gouvernement burundais et de la société civile, le processus de „ consultations nationales « dont l'objectif était de recueillir l'opinion des Burundais sur les mécanismes de justice de transition, omet expressément ces questions essentielles.
„ Le processus de consultations nationales ne devrait pas faire oublier que le gouvernement, neuf ans après la signature de l'accord d'Arusha, n'a toujours pas réalisé de progrès significatifs dans la mise en place de mécanismes de justice transitoire conformément au droit international «, a déclaré Mme Dufka.
L'impunité relative aux crimes de guerre passés contribue probablement à l'actuel climat dans lequel les forces de sécurité continuent de commettre des crimes de droit commun ainsi que des crimes basés sur des motifs politiques. Seul un petit nombre de ces crimes perpétrés depuis la fin des graves combats qui se sont déroulés en 2006 ont fait l'objet d'enquêtes minutieuses.
Aucune poursuite n'a été intentée pour les assassinats de plus d'une dizaine de membres des FNL et de militants de l'opposition dont Human Rights Watch a fait état en 2008 et en 2009, dont le récent meurtre d'Emmanuel Minyurano, dont l'assassin serait selon certains témoins un agent du service de renseignements.
Dans un autre cas, des officiers de l'armée ont tué 31 civils dans la province de Muyinga en 2006. Même si le procès qui s'est tenu en 2008 et qui a reçu beaucoup d'éloges, a abouti à la condamnation de 15 soldats, plusieurs civils impliqués dans des assassinats, notamment des agents du renseignement et de l'administration qui ont des relations avec le parti au pouvoir, n'ont jamais été traduits en justice.
Les lois visant la mise en place d'une nouvelle force de police et de la réforme de l'armée en 2004 prévoyaient l'exclusion des anciens soldats et rebelles tenus responsables de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et de torture. Cependant, un mécanisme de contrôle n'ayant toujours pas été mis en place, la police et l'armée tout comme les autres institutions de l'État continuent d'engager des personnes ayant peut-être commis des crimes odieux sur des civils.
„ Cinq ans après le massacre de Gatumba, les auteurs continuent d'échapper à la justice «, a déploré Mme Dufka. „ Il est temps que le gouvernement burundais respecte ses engagements à rendre justice aux milliers de personnes qui ont subi des crimes atroces à Gatumba, à Bugendana, à Itaba et dans d'autres régions du Burundi pendant les longues années de conflit.
Contexte:
Avant et pendant le conflit armé au Burundi qui, à l'origine, opposait les groupes rebelles essentiellement hutus dont le CNDD-FDD et les FNL à l'armée burundaise à prédominance tutsie avant qu'ils ne commencent à se battre entre eux, toutes les parties au conflit ont commis de graves violations des lois internationales relatives au droit humanitaire et aux droits humains. Human Rights Watch tout comme les autres organisations de défense des droits humains avaient présenté des rapports détaillés à ce propos.
Les crimes de guerre attribués à l'armée burundaise remontent au massacre de 1972 où environ 200 000 Hutus avaient perdu la vie. Les soldats ont également massacré environ 20 000 Hutus dans la commune de Marangara (province de Ngozi) en 1988 après un soulèvement hutu où plusieurs milliers de Tutsis ont été tués.
D'après les conclusions présentées en 1994 par une Commission d'enquête internationale composée d'organisations non gouvernementales dont Human Rights Watch, les auteurs de l'assassinat du président Melchior Ndadaye et d'une dizaine d'autres responsables politiques hutus en 1993 étaient des hauts gradés de l'armée.
Des exécutions sommaires de dirigeants politiques hutus se sont poursuivies tout au long des années 90. En réponse à la formation de mouvements rebelles hutus au milieu des années 90, l'armée a régulièrement réagi par des actes de brutalité envers la population civile.
L'armée a par exemple soutenu les milices civiles tutsies qui ont tué des centaines de Hutus dont des douzaines d'étudiants d'université, dans le cadre d'opérations de „ nettoyage ethnique « à Bujumbura de 1994 à 1996. Deux autres exemples sont les meurtres en 1997 de centaines voire de milliers de civils hutus qui ont refusé de rejoindre les camps de „ regroupement « forcés, décrits par Human Rights Watch dans son rapport en date de 1998 intitulé „ Proxy Targets : Civilians in the war in Burundi.
« („ Les civils pris pour cible : Une guerre civile par personnes interposées au Burundi «), de même que le massacre d'environ 200 civils Hutus non armés à Itaba à 2002. Ces massacres ont laissé derrière eux un pays jonché de fosses communes dont la plupart des corps n'ont jamais été exhumés.
Les membres du CNDD-FDD, le parti actuellement au pouvoir, ont massacré des centaines de civils tutsis déplacés à Bugendana (province de Gitega) et à Teza (province de Muramvya) en juillet 1996. En 1997, les rebelles du CNDD-FDD ont tué environ 100 personnes lors d'un service religieux à Kayogoro (province de Makamba).
Lors d'une attaque perpétrée en 1997 au petit séminaire de Buta (province de Bururi), après que les élèves hutu eurent refusé de céder aux ordres leur intimant de se séparer de leurs camarades de classe tutsis, les rebelles ont tué 34 étudiants des deux ethnies dont la plupart des enfants et six enseignants.
À Gatumba , Human Rights Watch avait fait état en 2004 d'alliances entre les FNL et les miliciens congolais dont le but était de massacrer les réfugiés congolais du groupe ethnique Banyamulenge considéré comme ayant des liens étroits avec l'ethnie tutsie.
En réponse au massacre, le gouvernement a délivré cette année-là des mandats d'arrêt contre Agathon Rwasa, le chef des FNL et son porte-parole de l'époque, Pasteur Habimana, mais ces mandats n'ont jamais été exécutés. Les résultats de l'enquête menée par le gouvernement sur ce massacre n'ont jamais été publiés.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
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Profile
I am Jean-Christophe Nizeyimana, an Economist, Content Manager, and EDI Expert, driven by a passion for human rights activism. With a deep commitment to advancing human rights in Africa, particularly in the Great Lakes region, I established this blog following firsthand experiences with human rights violations in Rwanda and in the DRC (formerly Zaïre) as well. My journey began with collaborations with Amnesty International in Utrecht, the Netherlands, and with human rights organizations including Human Rights Watch and a conference in Helsinki, Finland, where I was a panelist with other activists from various countries.
My mission is to uncover the untold truth about the ongoing genocide in Rwanda and the DRC. As a dedicated voice for the voiceless, I strive to raise awareness about the tragic consequences of these events and work tirelessly to bring an end to the Rwandan Patriotic Front (RPF)'s impunity.
This blog is a platform for Truth and Justice, not a space for hate. I am vigilant against hate speech or ignorant comments, moderating all discussions to ensure a respectful and informed dialogue at African Survivors International Blog.
Genocide masterminded by RPF
Finally the well-known Truth Comes Out.
After suffering THE LONG years, telling the world that Kagame and his RPF criminal organization masterminded the Rwandan genocide that they later recalled Genocide against Tutsis. Our lives were nothing but suffering these last 32 years beginning from October 1st, 1990 onwards. We are calling the United States of America, United Kingdom, Japan, and Great Britain in particular, France, Belgium, Netherlands and Germany to return to hidden classified archives and support Honorable Tito Rutaremara's recent statement about What really happened in Rwanda before, during and after 1994 across the country and how methodically the Rwandan Genocide has been masterminded by Paul Kagame, the Rwandan Hitler. Above all, Mr. Tito Rutaremara, one of the RPF leaders has given details about RPF infiltration methods in Habyarimana's all instances, how assassinations, disappearances, mass-slaughters across Rwanda have been carried out from the local autority to the government,fabricated lies that have been used by Gacaca courts as weapon, the ICTR in which RPF had infiltrators like Joseph Ngarambe, an International court biased judgments & condemnations targeting Hutu ethnic members in contraversal strategy compared to the ICTR establishment to pursue in justice those accountable for crimes between 1993 to 2003 and Mapping Report ignored and classified to protect the Rwandan Nazis under the RPF embrella . NOTHING LASTS FOREVER.
Human and Civil Rights
Human Rights, Mutual Respect and Dignity
For all Rwandans :
Hutus - Tutsis - Twas
Rwanda: A mapping of crimes
Rwanda: A mapping of crimes in the book "In Praise of Blood, the crimes of the RPF by Judi Rever
Be the last to know: This video talks about unspeakable Kagame's crimes committed against Hutu, before, during and after the genocide against Tutsi in Rwanda.
The mastermind of both genocide is still at large: Paul Kagame
KIBEHO: Rwandan Auschwitz
Kibeho Concetration Camp.
Mass murderers C. Sankara
Stephen Sackur’s Hard Talk.
Prof. Allan C. Stam
The Unstoppable Truth
Prof. Christian Davenport
The Unstoppable Truth
Prof. Christian Davenport Michigan University & Faculty Associate at the Center for Political Studies
The killing Fields - Part 1
The Unstoppable Truth
The killing Fields - Part II
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Daily bread for Rwandans
The Unstoppable Truth
The killing Fields - Part III
The Unstoppable Truth
Time has come: Regime change
Drame rwandais- justice impartiale
Carla Del Ponte, Ancien Procureur au TPIR:"Le drame rwandais mérite une justice impartiale" - et réponse de Gerald Gahima
Sheltering 2,5 million refugees
Credible reports camps sheltering 2,500 million refugees in eastern Democratic Republic of Congo have been destroyed.
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Everything happens for a reason
Bad things are going to happen in your life, people will hurt you, disrespect you, play with your feelings.. But you shouldn't use that as an excuse to fail to go on and to hurt the whole world. You will end up hurting yourself and wasting your precious time. Don't always think of revenging, just let things go and move on with your life. Remember everything happens for a reason and when one door closes, the other opens for you with new blessings and love.
Hutus didn't plan Tutsi Genocide
Kagame, the mastermind of Rwandan Genocide (Hutu & tutsi)
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