Rwanda: Cartographie des crimes
Rwanda: cartographie des crimes du livre "In Praise of Blood, the crimes of the RPF" de Judi Rever
Kagame devra être livré aux Rwandais pour répondre à ses crimes: la meilleure option de réconciliation nationale entre les Hutus et les Tutsis.
Let us remember Our People
Let us remember our people, it is our right
You can't stop thinking
Don't you know
Rwandans are talkin' 'bout a revolution
It sounds like a whisper
The majority Hutus and interior Tutsi are gonna rise up
And get their share
SurViVors are gonna rise up
And take what's theirs.
We're the survivors, yes: the Hutu survivors!
Yes, we're the survivors, like Daniel out of the lions' den
(Hutu survivors) Survivors, survivors!
Get up, stand up, stand up for your rights
et up, stand up, don't give up the fight
“I’m never gonna hold you like I did / Or say I love you to the kids / You’re never gonna see it in my eyes / It’s not gonna hurt me when you cry / I’m not gonna miss you.”
The situation is undeniably hurtful but we can'stop thinking we’re heartbroken over the loss of our beloved ones.
"You can't separate peace from freedom because no one can be at peace unless he has his freedom".
Malcolm X
Welcome to Home Truths
The year is 1994, the Fruitful year and the Start of a long epoch of the Rwandan RPF bloody dictatorship. Rwanda and DRC have become a unique arena and fertile ground for wars and lies. Tutsi RPF members deny Rights and Justice to the Hutu majority, to Interior Tutsis, to Congolese people, publicly claim the status of victim as the only SurViVors while millions of Hutu, interior Tutsi and Congolese people were butchered. Please make RPF criminals a Day One priority. Allow voices of the REAL victims to be heard.
Everybody Hurts
“Everybody Hurts” is one of the rare songs on this list that actually offers catharsis. It’s beautifully simple: you’re sad, but you’re not alone because “everybody hurts, everybody cries.” You’re human, in other words, and we all have our moments. So take R.E.M.’s advice, “take comfort in your friends,” blast this song, have yourself a good cry, and then move on. You’ll feel better, I promise.—Bonnie Stiernberg
KAGAME - GENOCIDAIRE
Paul Kagame admits ordering...
Paul Kagame admits ordering the 1994 assassination of President Juvenal Habyarimana of Rwanda.
Why did Kagame this to me?
Inzira ndende
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Hutu Children & their Mums
Rwanda-rebranding
Rwanda-rebranding-Targeting dissidents inside and abroad, despite war crimes and repression
Rwanda has “A well primed PR machine”, and that this has been key in “persuading the key members of the international community that it has an exemplary constitution emphasizing democracy, power-sharing, and human rights which it fully respects”. It concluded: “The truth is, however, the opposite. What you see is not what you get: A FAÇADE”
Rwanda has hired several PR firms to work on deflecting criticism, and rebranding the country.
Targeting dissidents abroad
One of the more worrying aspects of Racepoint’s objectives
was to “Educate and correct the ill informed and factually
incorrect information perpetuated by certain groups of expatriates
and NGOs,” including, presumably, the critiques
of the crackdown on dissent among political opponents
overseas.
This should be seen in the context of accusations
that Rwanda has plotted to kill dissidents abroad. A
recent investigation by the Globe and Mail claims, “Rwandan
exiles in both South Africa and Belgium – speaking in clandestine meetings in secure locations because of their fears of attack – gave detailed accounts of being recruited to assassinate critics of President Kagame….
Ways To Get Rid of Kagame
How to proceed for revolution in Rwanda:
- The people should overthrow the Rwandan dictator (often put in place by foreign agencies) and throw him, along with his henchmen and family, out of the country – e.g., the Shah of Iran, Marcos of Philippines.Compaore of Burkina Faso
- Rwandans organize a violent revolution and have the dictator killed – e.g., Ceaucescu in Romania.
- Foreign powers (till then maintaining the dictator) force the dictator to exile without armed intervention – e.g. Mátyás Rákosi of Hungary was exiled by the Soviets to Kirgizia in 1970 to “seek medical attention”.
- Foreign powers march in and remove the dictator (whom they either instated or helped earlier) – e.g. Saddam Hussein of Iraq or Manuel Noriega of Panama.
- The dictator kills himself in an act of desperation – e.g., Hitler in 1945.
- The dictator is assassinated by people near him – e.g., Julius Caesar of Rome in 44 AD was stabbed by 60-70 people (only one wound was fatal though).
- Organise strikes and unrest to paralyze the country and convince even the army not to support the dictaor – e.g., Jorge Ubico y Castañeda was ousted in Guatemala in 1944 and Guatemala became democratic, Recedntly in Burkina Faso with the dictator Blaise Compaoré.
Almighty God :Justice for US
Killing Hutus on daily basis
RPF Trade Mark: Akandoya
Fighting For Our Freedom?
KAGAME VS JUSTICE
Friday, August 7, 2009
À LA SECRÉTAITRE D'ÉTAT AUX AFFAIRES ÉTRANGÈRES, MADAME HILLARY CLINTON EN VISITE OFFICIELLE À KINSHASA, EN RDC
Copies : Au Congrès des États-Unis d'Amérique
Au Saint Père le Pape Benoît XVI ;
À la Conférence Nationale Épiscopale de la RDC
À Sa Majesté la Reine Élisabeth II du Royaume-Uni ;
Au Roi Albert II de Belgique ;
Au Président Nicolas Sarkozy de France ;
Au Président Shimon Perez d'Israël ;
Au Premier Ministre du Canada, le Très Honorable, Stephen Harper ;
À Développement et Paix, Canada ;
Aux Professeurs des Sciences Politiques, Éthiques et Sociales des UNIVERSITÉS :
HOWARD et HARVARD, (USA) SORBONNE (Fr), CAMBRIDGE (UK),
LOUVAIN (Be) et KINSHASA (RDC) ;
AUX ACTEURS D'HOLLYWOOD
I. PRÉAMBULE
Un pays comme les États-Unis d'Amérique ne peut pas se permettre l'indifférence de voir mourir les FEMMES, les HOMMES et les ENFANTS comme des mouches soumis aux émanations de l'insecticide.
Le Congo a tout donné à l'Amérique pendant plus de cent ans, c'est-à-dire du Congo-Belge à Joseph Kasa-Vubu et de Joseph-Désiré Mobutu à Laurent-Désiré Kabila. Maintenant, c'est son pseudo fils, Joseph Kabila, qui sert l'Amérique avec les mêmes facilités élargies sans que Washington ne puisse humaniser ses rapports de collaboration et de coordiantion avec cette Nation souveraine et indépendante de l'Afrique noire.
Pourtant, c'est par le Congo que les États-Unis s'approvisionnent scandaleusement, étant donné le fait que c'est cette République qui sert de réservoir des ressources à l'enrichissement égoïste de cette super-puissance. Or, celle-ci, bénéficiaire à sens unique des richesses du Congo, ne cesse de fomenter des guerres pour changer dans le paysage de la RDC des régimes à sa guise. Il faut avoir une âme insensible pour ne pas comprendre ce que les Congolais demandent en silence aux USA : la Paix. Source : Djamba Yohé
II. EXPOSÉ D'INTENTION
Poursuivant mon interpellation contre le Gouvernement américain sur son implication dans l'extermination des masses inaugurée au Congo-Zaïre à l'initiative de l'Administration Clinton, génératrice des rébellions confiées aux cruels Présidents, Paul Kagamé du Rwanda et Yoweri Museveni de l'Ouganda, moi, Djamba Yohé, connu sous le nom éditorial de "Congolais de l'Atlantique Nord" et consécutivement aux incitations patriotiques de mes concitoyens qui veulent me voir obtenir de Washington, de l'ONU, de l'Union Européenne, de l'OCDE, sinon du monde entier des explications sur la Shoa des Congolais, négligés et méprisés par la Communauté Internationale, à commencer par les puissances occidentales, nations chrétiennes par leur orientation historique et par leur ascension de continuité vers l'adresse téléologique du devenir humain, je relate sans faux-fuyant l'indignation de mon peuple vis-à-vis de la Communauté Internationale face aux multiples agressions et violations de l'intégrité territoriale de la RDC, dont les manifestations visibles et directes des conséquences se caractérisent par :
Au Saint Père le Pape Benoît XVI ;
À la Conférence Nationale Épiscopale de la RDC
À Sa Majesté la Reine Élisabeth II du Royaume-Uni ;
Au Roi Albert II de Belgique ;
Au Président Nicolas Sarkozy de France ;
Au Président Shimon Perez d'Israël ;
Au Premier Ministre du Canada, le Très Honorable, Stephen Harper ;
À Développement et Paix, Canada ;
Aux Professeurs des Sciences Politiques, Éthiques et Sociales des UNIVERSITÉS :
HOWARD et HARVARD, (USA) SORBONNE (Fr), CAMBRIDGE (UK),
LOUVAIN (Be) et KINSHASA (RDC) ;
AUX ACTEURS D'HOLLYWOOD
I. PRÉAMBULE
Un pays comme les États-Unis d'Amérique ne peut pas se permettre l'indifférence de voir mourir les FEMMES, les HOMMES et les ENFANTS comme des mouches soumis aux émanations de l'insecticide.
Le Congo a tout donné à l'Amérique pendant plus de cent ans, c'est-à-dire du Congo-Belge à Joseph Kasa-Vubu et de Joseph-Désiré Mobutu à Laurent-Désiré Kabila. Maintenant, c'est son pseudo fils, Joseph Kabila, qui sert l'Amérique avec les mêmes facilités élargies sans que Washington ne puisse humaniser ses rapports de collaboration et de coordiantion avec cette Nation souveraine et indépendante de l'Afrique noire.
Pourtant, c'est par le Congo que les États-Unis s'approvisionnent scandaleusement, étant donné le fait que c'est cette République qui sert de réservoir des ressources à l'enrichissement égoïste de cette super-puissance. Or, celle-ci, bénéficiaire à sens unique des richesses du Congo, ne cesse de fomenter des guerres pour changer dans le paysage de la RDC des régimes à sa guise. Il faut avoir une âme insensible pour ne pas comprendre ce que les Congolais demandent en silence aux USA : la Paix. Source : Djamba Yohé
II. EXPOSÉ D'INTENTION
Poursuivant mon interpellation contre le Gouvernement américain sur son implication dans l'extermination des masses inaugurée au Congo-Zaïre à l'initiative de l'Administration Clinton, génératrice des rébellions confiées aux cruels Présidents, Paul Kagamé du Rwanda et Yoweri Museveni de l'Ouganda, moi, Djamba Yohé, connu sous le nom éditorial de "Congolais de l'Atlantique Nord" et consécutivement aux incitations patriotiques de mes concitoyens qui veulent me voir obtenir de Washington, de l'ONU, de l'Union Européenne, de l'OCDE, sinon du monde entier des explications sur la Shoa des Congolais, négligés et méprisés par la Communauté Internationale, à commencer par les puissances occidentales, nations chrétiennes par leur orientation historique et par leur ascension de continuité vers l'adresse téléologique du devenir humain, je relate sans faux-fuyant l'indignation de mon peuple vis-à-vis de la Communauté Internationale face aux multiples agressions et violations de l'intégrité territoriale de la RDC, dont les manifestations visibles et directes des conséquences se caractérisent par :
Les guerres menées par des Armées illégales déversées en RDC par des pays voisins, à savoir : le Rwanda et l'Ouganda ;
Les massacres des masses et les crimes imondes contre l'humanité accompagnés de pillages ;
Les viols et la profanation de la femme congolaise sur l'échelle de tous ses âges de la féminité, c'est-à-dire celle allant de l'âge du nourrisson à l'âge de la grand'maman que réclame l'éternité à l'estuaire de son existence essoufflée ;
Le recrutement des enfants soldats pour renforcer la criminalité parraînée par les Multinationales des États-Unis, d'Europe, de Russie, de Chine et du Tiers-Monde ;
Le laxisme de la Mission des Nations-Unies pour l'Observation au Congo qui assiste, amorphe, avec ses Troupes, aux plus cruels drames d'un peuple, sans lui apporter l'assistance depuis bientôt dix ans ;
La déliquescence du sens du droit de la justice et des libertés fondamentales, en somme le Droit de l'Homme dans toute la quintescence du mot ;
L'appui tacite et ouvert des Grandes Puissances et leurs Multinationales, dont jouissent les crimes organisés en République Démocratique du Congo et qui tiennent tout un peuple dans l'esclavage, les privations et la nudité des dignités humaines ;
Le clientélisme et l'inconscience des dirigeants politiques confrontés à une épidémie endémique de la corruption, de la concusion, de la gabegie et de la subversion,
Ma constitution en partie civile est tout un Collectif rogatoire des Congolais qui portent des griefs non exhaustifs tels que ceux ci-dessus, à votre distinguée personnalité, Madame la Secrétaire d'État des Affaires Étrangères des États-Unis. Je vous remets dans ce scellé déballé et non secret les recommandations adressées à la Maison Blanche, à Son Excellence le Président de la République des États-Unis, Monsieur Barack Obama, afin qu'il s'implique à freiner les crimes que commettent les Présidents Paul Kagamé et Yoweri Museveni par la main de leurs bandits étrangers et locaux.
Ce document résume la volution congolaise de quête de bonne disposition des États-Unis d'Amérique afin que ceux-ci entretiennent des relations diplomatiques sincères et profondes avec la RDC sur les bases inamovibles des principes d'égalité et d'équité, ferments fondamentaux de votre Constitution deux fois centenaire, nous avons cité la Constitution des États-Unis honorée par la Déclaration de l'Indépendence de 1776.
"Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Les gouvernements sont établis parmi les hommes pour garantir ces droits, et leur juste pouvoir émane du consentement des gouvernés.
Toutes les fois qu'une forme de gouvernement devient destructive de ce but, le peuple a le droit de la changer ou de l'abolir et d'établir un nouveau gouvernement, en le fondant sur les principes et en l'organisant en la forme qui lui paraîtront les plus propres à lui donner la sûreté et le bonheur.
La prudence enseigne, à la vérité, que les gouvernements établis depuis longtemps ne doivent pas être changés pour des causes légères et passagères, et l'expérience de tous les temps a montré, en effet, que les hommes sont plus disposés à tolérer des maux supportables qu'à se faire justice à eux-mêmes en abolissant les formes auxquelles ils sont accoutumés. Mais lorsqu'une longue suite d'abus et d'usurpations, tendant invariablement au même but, marque le dessein de les soumettre au despotisme absolu, il est de leur droit et de leur devoir de rejeter un tel gouvernement et de pourvoir, par de nouvelles sauvegardes, à leur sécurité future." Source : Déclaration de l'Indépendence de 1776.
En effet, nous n'aurons pas d'excuses de faire le point de nos griefs à Washington et à la Communauté Internationale si nous ne soulignions pas la douleur qui terrasse notre for intérieur et notre âme à la suite de la perte de plus de 6.000.000 de Congolais et de plus de 14.000.000 de victimes au total général dans toute la Région des Grands-Lacs.
Il faut comprendre qu'il s'agit là de la mort gratuitement donnée par le Front Patriotique Rwandais aux Congolais sur leur propre territoire, aux Réfugiés Hutus-Rwandais dans les Camps des Nations-Unies basés en RDC et aux Tutsis par les extrémistes du FPR en vue d'amplifier l'étendue des massacres pour se servir de l'argument du génocide de 1994. Derrière toutes les accusations faites par le Régime de Kigali et de Kampala, à travers les Présidents, Paul Kagamé et Yoweri Museveni, le but poursuivi par ces bourreaux d'un hitlérisme renaissant, ne fut pas tant les raisons évoquées, sinon qu'une intrigue de malveillance mise au point par ces dirigeants en vue de continuer impunément leurs activités de banditisme sur le sol congolais.
L'ultime objectif à la base de toutes les rhétoriques récriminatoires de ces agresseurs incarnés faussement dans la peau des victimes était un argumentaire devant servir de paravent pour plaider de la nécessité de s'investir au Congo aux motifs des droits de poursuite contre les génocidaires de la guerre civile et fraticide rwando-rwandaise, de 1994. Hélas, le pot-aux-roses est en vérité la volonté fanatique et malhonnête de voler les richesses du sous-sol de la RDC, c'est aussi un besoin libidineux d'une engeance de désaxés qui tenaient et tiennent encore à s'offrir les femmes comme esclaves sexuelles et enfin une astuce d'un stratagème concocté pour modifier les frontières en guise de butin de guerre.
Le Rwanda et l'Ouganda, puisqu'il s'agit de ces pays par l'entremise de leurs dirigeants ont bénéficié du plus grand soutien de Washington, de Londres et dans une moindre mesure de Paris, sinon de l'Union Européenne qui a toujours oeuvré de protéger les agresseurs du Congo plustôt que celui de venir en aide au peuple meurtri, qui a sauvé le monde occidental à trois reprises durant les deux grandes Guerres Mondiales et pendant toute l'épaisseur du temps qu'aura duré la Guerre Froide. Forts de cette mémoire, et capables de faire la rétrospective préambulaire de la guerre en RDC, nous tenons, par notre Collectif, à faire valoir les précédents ci-dessous :
III. RESPECT DE LA VIE DES CONGOLAIS ET DE LA SOUVERAINETÉ
NATIONALE DE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
Il n'est nul doute pour personne que la guerre qui sévit en République Démocratique du Congo est un acte délibéré et voulu par la Maison Blanche sous la banière de l'Administration Clinton. En effet, il a plu au Président, dont le nom qualifie l'Administration précitée de déployer toute la puissance publique des États-Unis en vue de chasser le Président zaïrois, Mobutu Sese Seko, du pouvoir. Mais, en s'obligeant d'accomplir cette tâche à la place des Congolais eux-mêmes, Monsieur Clinton n'a pas tenu compte du processus de transition en cours que supervisait à cette époque là "La Conférence Nationale Souveraine". Au cours de l'une de ses interviews, le Président Clinton a dit :
"Quand j'étais étudiant, Mobutu était Président; quand j'étais Gouverneur de l'Arkansas, Mobutu était toujours Président et lorsque je suis devenu le Président des États-Unis, Mobutu est encore le Président de ce même pays, le Zaïre". Source : attribué à Bill Clinton.
D'aucuns devinent la suite qui a été réservée à cette exclamation du Président américain, nous avons cité Bill Clinton. Mû par cette longévité qui dépasse l'entendement de son regard politique face au pouvoir, le Président américain et son Administration sont passés du mode de constat à la praxisme. Dès lors, il eut des ambassades dépêchées à Kinshasa pour obliger le Maréchal Président Mobutu Sese Seko à quitter le pouvoir.
Malheureusement, le refus de Mobutu d'obtempérer aux ordres d'un collègue étranger qu'est le Président américain, Monsieur Clinton a mis au point des mécanismes pour la déstabilisation du Zaïre au mépris de sa sécurité nationale et de la vie de sa population. Avec des membres de son Cabinet, à savoir Madeleine Albright, Bill Richardson, le Chef de l'État américain a mis du feu sur la poudre de l'arsenal congolais.
Aujourd'hui, comme cela vient d'être souligné, la Nation congolaise est en deuil de plus de 6.000.000 de morts. En d'autres mots, il s'agit là d'un acte criminel et répréhensible qu'un Chef d'un État étranger ne devrait jamais faire contre un État souverain, au nom d'un souci de démocratie et de droits de l'homme.
Le paradoxe de la décision de l'Administration Clinton d'embraser le Congo est questionnable quant aux raisons véritables de son acharnement sur un peuple ami et un État allié qu'aucun fichier de la Maison Blanche, de la CIA, du Pentagone et du FBI n'a jamais mis en examen ni qualifié de pays de l'Axe du mal.
Or, en déclenchant les opérations qui aboutissent à un acte de guerre non déclaré à la RDC, la Maison Blanche s'est servi de criminels de droit commun et surtout d'une Armée arrivée au pouvoir avec un registre des justifications louables, celles faisant du Front Patriotique Rwandais une Armée populaire qui a combattu les injustices du Régime de Juvénal Habyarimana. Dans ces conditions là, par quels artifices une Armée dite de libération nationale d'un pays qui a vécu un génocide en son sein devrait devenir une Armée d'extermination des masses en République Démocratique du Congo ?
Les Congolais ne se font pas d'illusions là-dessus, ils sont convaincus que le génocide au Rwanda aura été planifié à la Maison Blanche pour envahir le Congo avec les arguments des causes locales entretenues par la mauvaise cohabitation Hutus-Tutsis. Certes, il y a eu génocide, on ne peut pas nier cette véracité que toutes les nations de la terre ont vécue en directe à la télévision.
Néanmoins, les Congolais restent pantois et incrédules, car au moment ou la Canada, la Norvège, la Suède et le Danmark ont proposé des Troupes pour aider l'ONU à mettre fin aux massacres qui ont duré trois mois, l'Administration Clinton a usé du droit de véto des États-Unis au Conseil de Sécurité pour bloquer toute possibilité de voir débarquer les Contingents de Nations-Unies et de l'Union Européenne au Rwanda.
Que faut-il comprendre de ce refus d'assistance des peuples en danger et comment interpréter le laxisme des capitales occidentales devant les crimes de masses commis par l'Armée de Paul Kagamé lorsque ses troupes sont venues massacrer les Hutus dans tous les camps de réfugiés de toutes les provinces congolaises d'Est en Ouest ?
Pourquoi au même moment les troupes de Kigali et de Kampala sont venues s'installer pour sept ans en République Démocratique du Congo et si il n'y avait jamais eue d'Administration Bush, ces armées de violeurs, de tueurs et de pilleurs demeureraient encore présentes sur le territoire de la RDC ?
Comment se fait-il que l'Amérique, la Grande Bretagne, la France, l'Allemagne et les autres Puissances occidentales n'ont pas pu d'une seule voix condamner le raid rwando-rwandais du 2 août 1998 au Congo, à deux milles kilomètres de leur territoire. Ce faisant, Kigali et Kampala ont coupé l'électricité de toute la province du Bas-Congo en faisant des milliers et des milliers de morts, sans oublier qu'ils ont privé Kinshasa de la même énergie électrique alors que cette ville a une démographie de 10.000.000 d'habitants. Peut-on réaliser le nombre de morts de tous âges, surtout les bébés qui étaient dans les incubateurs dans les hôpitaux ?
Qu'est-ce qui explique aujourd'hui qu'à l'issue de tous les processus de réconciliation nationale imposée aux Congolais par le parainnage de l'Occident, en particulier les États-Unis, la Belgique, la France, la Grande Bretagne et l'Union Européenne, à svoir les Accords de Lusaka, la Conférence de Sun City, le Référendum de 1995, les Élections de 1996, la Conférence de Goma, toutes les Conférences de Nairobi et enfin les Accords de l'Hôtel Ihussi de Goma, rien ne semble restaurer une paix durable et définitive en RDC ?
Plus personne au Congo ne croit en la bonne volonté de la Communauté Internationale et en particulier à travers ses organes de justice, à savoir le TPI et la CPI, car ceux qui remplissent les prisons de La Haye sont congolais et l'absence des Rwandais comme des Ougandais est criant dans ces géôles de la honte de l'injustice internationale. La Maison Blanche, par ses services de lecture n'aurait-elle pas lu les écrits de Djamba Yohé, les livres de Honoré N'Gbanda et de Charles Onana, dont je m'empêche d'étaler les titres ?
Le décor de la désolation est implanté au Congo pour de longues décennies encore, cela est tellement évident ! Il y a plus de 2.000.000 de déplacés qui vivent dans la forêt sous les pluies équatoriales, sous les tentes et sous les feuillages avec à peine des rations de prisonniers dans un pays riche en végétation, en sous-sol et en valeurs culturelles, alors qu'à côté de cette misère, la MONUC fait des dépenses somptuaires dans une vastitude de pauvreté immonde, celle-ci ne s'empêche pas au passage de se déshonorer par des agressions sexuelles et des orgies sado-masochistes, sans oublier la pédophilie de certains cadres de l'ONU au Congo.
Toutes ces dépenses servant à entretenir la MONUC qui dispose d'un budget d'un millard de dollars US, par an, ne sont-elles pas tirées de la richesse du Congo que la Banque Mondiale, via l'ONU, défalque au compte d'un crédit qui sera imputé dans la rubrique de la dette extérieure de la RDC. C'est scandaleux !
IV. RÉSOLUTIONS
Eu égard de ce qui précède, cette pétition invite les États-Unis, vue la responsabilité de leur implication dans la destruction du Congo et les assassinats commandités par leurs Multinationales qui ont financé les guerres qui exsanguent la RDC et sa population, de faire acte de contrition en acceptant ces recommandations qui ne sont que justes et dignes d'être honorées.
A/ AU PLAN POLITIQUE
Les États-Unis doivent se dissocier des organisations qui prônent la fraude électorale en RDC et de l'imposition des chefs illégaux dans ce pays, la légitimité doit prendre le principe de la démocratie qui constitue la "Proclamation- Force" de la vocation politique du Congo, déroger à cette disposition constitutionnelle est une violence faite à la RDC ;
Les États-Unis doivent encourager les Congolais à faire partir Joseph Kabila, ce Président de la République est illégitme, il n'a pas de Curriculum Vitae et n'est connu d'aucun Congolais, filles et fils de la RDC l'ont vu parachuter au pouvoir par les lobbies américains et de l'Union Européenne, or chaque fois qu'il dirige contre leur volonté, cet acte d'usurpation constitue un crime contre l'humanité, un crime contre la démocratie et un crime contre la souveraineté nationale de la RDC ;
Les États-Unis doivent, puisque c'était à l'initative de l'Administration Clinton que la guerre a éclaté au Congo, participer comme ils l'ont fait en 1945 à faciliter la mise sur pied d'un "Tribunal Pénal Congolais" qui convoque à la barre tous les criminels qui ont versé le sang en RDC, violé les femmes, les enfants et sodomisé les hommes, car sans justice, il n'y aura pas de réparation aux préjudices physiques et moraux. C'est un devoir obligatoire de Washington, par rapport aux actions clandestines de l'Administration Clinton qui endeuillent comme jamais le Congo dans son propre espace public et ses familles ;
Les États-Unis doivent suivre l'exemple de la Belgique désolée, celle-ci a exprimé en termes vrais sa peine pour les torts causés à la RDC et à l'une des familles congolaises au coeur du drame des lendemains de l'indépendance nationale, je cite : "À la lumière des critères appliqués aujourd'hui, certains membres du gouvernement d'alors et certains acteurs belges de l'époque portent une part irréfutable de responsabilité dans les événements qui ont conduit à la mort de Patrice Lumumba.
Le Gouvernement estime dès lors qu'il est indiqué de présenter à la famille de Patrice Lumumba et au peuple congolais ses profonds et sincères regrets et ses excuses pour la douleur qui leur a été infligée de par cette apathie et cette froide neutralité." Source : le gouvernement belge a reconnu en 2002, une responsabilité dans les événements qui avaient conduit à la mort de Lumumba ;
Les États-Unis ont détruit la RDC, ils doivent utiliser leur puissance et leur influence pour l'aider à restaurer son autorité et doivent sévir contre les États voyoux qui assaillent la RDC à ses frontières, etc ;
B/ AU PLAN STRATÉGIQUE
Créer une Conférence Militaire Congolo-américaine pour des discussions bilatérales sur l'actualité des évolutions militaro-straté giques concernant les échanges d'expérience et d'expertise sans se laisser fondre dans le moule de l'autre ;
Reconnaitre que la guerre en RDC menace directement la paix aux États-Unis et la sécurité nationale de cet immense pays qui joue un rôle majeur dans les rapports des forces par son poids politique et militaro stratégique ;
Prendre conscience de la densité du dispositif militaire américain qui constitue à lui seul toute une dissuasion face à la Russie, la Chine et même à la France et à la Grande Bretagne, au sein de l'OTAN sans parler de l'effet de surprise qu'il peut imposer à l'Inde, au Pakistan et à l'Iran au cours d'un engagement éclair dans l'Océan Indien qui mouille les rivages de l'Afrique ;
Avoir à l'esprit l'idée que les État-Unis, pour leur sécurité en Afrique doivent poser les jalons d’une coopération sincère basée sur un système de prévention multilatérale qui n'est pas l'AFRICOM pour oeuvrer contre toutes les dérives de sa puissance contre le Congo et la terre africaine. Cette infrastructure de dialogue stratégique recommande un cadre juridique définissant le mode de fonctionnement de cette approche et qui devrait être dotée d'une "Charte bilatérale de coopération militaire" ;
Les États-Unis doivent s'ajuster à la notion stratégique de tous leurs pairs africains sans condescendance, en l'occurrence le ils doivent participer aux efforts du Congo consistant à contrer tout expansionnisme des groupes armés dirigés par ses voisins dans le but de servir Washington par des voies détournées, sinon ils courent involontairment un danger qui fera des États-Unis une cible direct des terroristes qui élisent domicile dans la pègre qui sévit en RDC. Washington qui n'a pas cessé d'être une cible potentielle pour les commandos dormants et secrets terrés au Rwanda ou en Ouganda ;
C/ AU PLAN ÉCONOMIQUE
Les États-Unis doivent effacer toute la dette extérieure de la RDC opar solidarité humaine pour palier aux souffrances de la nation congolaise dont ils sont une partie des causes évidentes des malheursau Congo sont imputables à leurs politiques depuis 1960. Sur ce chapitre, ce geste d'effacement de la dette peut s'étendre à la Belgique, à la France, àa la Grande Bretagne, à l'Allemagne et à l'Union Européenne ;
Les États-Unis doivent débloquer des fonds de contre-partie pour aider les familles victimes de la guerre due à la ruée des multinationales américaines, notamment celles de l'Arkansas, afin qu'elles s'ouvrent une activité lucrative d'auto-financement comme le micro-crédit, ces sommes remboursées le moment venu ;
Les États-Unis, sans servir d'ONG géant, doivent participer à la reconstruction de la RDC en s'impliquant dans la construction des logements sociaux dans les provinces et les régions sinistrées par les calamités de la guerre menée par les rébellions ;
Les États-Unis doivent supporter une partie du fardeau de l'équipement des services institutionnels à l'instar des machines et instruments informatiques qui participent au management et à la gestion des ressources humaines dans les Ministères et les sociétés parastatales ;
Les États-Unis doivent aider à l'allégement des coûts des services publics requis à l'expertise devant entrer en ligne de compte pour les études de faisabilité des projets publics et leurs planifications, etc.
D/ AU PLAN HUMANITAIRE ET DE SÉCURITÉ PUBLIQUE
Les États-Unis devraient, par devoir de mémoire, même collatéral à leur actualité, s'excuser aux Congolais pour les torts graves qui ont endeuillé la RDC depuis cinquanteans, ils seraient juste de leur part de verser des compensations à la veuve de Patrice Émery Lumumba à cause d'eux et qui a, malgré cet état civil, réussi à élever seule les enfants du Premier ministre congolais à l'étranger, en Égypte dans un pays arabe loin des siens sans assistance de l'État congolais ni de l'Occident qui s'est acharné sur son époux ;
Les États-Unis doivent oeuvrer en usant de leur puissante influence sur la RDC, la MONUC, l'Union Européenne et les ONGs pour hâter le retour coordonné des familles déplacées par la rébellion dans leur foyer d'origine ;
Les États-Unis, avec le dispositif de secours et le matériel logistique dont ils disposent dans leurs bases militaires de l'Océan Indien et de l'Océan Pacifique, doivent prendre part au processus de formalisation de retour des familles chez elles.
Ce sont les avions C 130 qu'ils ont à profusion qui peuvent être sollicités pour rendre efficace en un temps très court ces genres d'opérations ;
Les États-Unis, par leur équipements telluriques potentionmétré s, peuvent dans une entente bilatérale avec la RDC s'engager au travail de déminage des campagnes cogolaises truffées des mines laissées par l'armée rwandaise ;
Les États-Unis, par l'autorité qu'ils ont sur le Rwanda et l'Ouganda, doivent obliger les États-Major des Armées rwandaise et ougandaise à livrer les cartes sur lesquelles ils signalent les champ des mines afin de faciliter à leurs spécialistes de déminage à passer sur ces sites pour nettoyer la signature meurtrière de paul Kagamé et yoweri Museveni, etc.
AU PLAN JURIDIQUE ET PÉNAL
Les États-Unis, devraient au niveau de leur Congrès, constituer une large Commission d'enquête pour ausculter les raisons qui ont poussé l'Administration Clinton à provoquer la guerre en République du Zaïre, aujourd'hui République Démocratique du Congo ;
Les États-Unis doivent faciliter la CPI ou le TPI d'entrer en possession de la boîte noire du falcon français abbatu au dessus de Kigali pour permettre l'avancement de l'enquête qui doit déterminier si c'est vrai ou faux, la responsabilité de Paul Kagamé est engagé dans ce bombardement qui a déclenché la guerre fratricide rwando-rwandaise, aussi nommé génocide de 1994 ;
Les États-Unis doivent cesser de s'interposer comme un bouclier qui fait obstacle à la justice pénale internationale d'inculper Paul Kagamé et yoweri Museveni pour leurs crimes contre l'humnaité, leurs crimes de guerre, leurs crimes contre la personne et leurs crimes contre la nation congolaise, le Rwanda et le Burundi, crimes au cours desquells cinq Présidents sont morts successivement, à savoir Mobutu Sese Seko indirectement et directement Juvénal Habyarimana, Melchior Ndadaye, Cyprien Ntariyamira et Laurent Désiré Kabila ;
Les États-Unis doivent apporter leurs concours aux enquêtes des Juges Jean-Louis Bruguière qui n'attend que le feu vert de Washington pour inculper Paul Kagamé et Baltazar Garzon qui poursuit le Président rwandais d'avoir assassiné lespr^tres, les religieux et religieuses espagonls et québécois, ces derniers cités étant des Nords-Américains ;
Les États-Unis doivent aider la population congolaise en obligeant le Conseil de Sécurité de l'ONU à faire condamner le personnel de la MONUC et le contingent de ses soldats qui se sont déshonorés au cours de leur mission en RDC par des viols, par la pédophilie et par les orgies de toutes sortes sans compter des cas de sodomie de certains caïds délinquants en uniforme.
Sur cette question douloureuse de la Congolaise traitée comme une chienne sous la coupe des chiens chauds, la presse congolaise, en ce jour du 4 aöût 2004, vient de produire une dépĉhe qui fait écho d'un viol des quatre soldats ghanées sur une jeune fille congolaise dans la broussaille de l'aéroport international de Kinshasa autour du camp d'entraînement des parachustistes. L'article de l'Agence Congolaise de Presse présente cette situation en ces termes :
"La Police nationale congolaise s’est refusée lundi à Kinshasa à toute déclaration sur l’arrestation de casques bleus pour viol d’une jeune fille dans les environs de l’aéroport de N’Djili. Une patrouille de la garde républicaine a mis la main 24 heures auparavant sur cinq casques bleus qui violaient une jeune fille dans l’une des maisons inachevées qui séparent le camp CETA (Centre d’entraînement des troupes aéroportées) du quartier Mikondo, dans la commune de Kimbanseke, selon des sources aéroportuaires.
Les cinq casques bleus du contingent ghanéen étaient commis à la surveillance des installations de l’aéroport, selon la source qui a souligné que ces soldats ont été transférés à la police des étrangers, à « Kin Mazière », siège des services spéciaux de la police nationale congolaise à Kinshasa/Gombe. Le dossier serait en cours d’instruction. La RDC, rappelle-t-on, héberge le plus important contingent des soldats de l’ONU dans le monde, évalué à quelque 18.000 hommes de troupes. Source : Agence Congolaise de Presse/Mask/ Fédé « La Police se refuse à toute déclaration sur l’arrestation de casques bleus »
Le crime contre l'humanité au Congo est véhiculé par presque tous les corps qui viennent prendre part au processus de pacification. De la MONUC aux ONGs de diverses nationalité, le Congo est devenu une terre de récréation macabre de l'infra-humanité . Vu ce traitement que l'on réserve à mon peuple alors qu'il existe tous les cadres juridiques et militaires, en particulier ceux laissés par Franklin Roosevelt au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, je suis écoeuré de constater que nous Congolais ne sommes vu que comme des fifrelins. Tout désaxés en quête d'aventure sexuel, de meurtre et de pillage nous choisissent pour étancher sa soif libidineuse, morbide ou de la soldatesque. C'est terrible ! Nous des êtres humains et non des chiens, encore moinsdes bêtes de somme que l'on abat n'importe quand lorsque vient la rage de voir couler le sang.
IV. LA DÉMOCRATIE N'EST PAS UN MONOPOLE DES PAYS DE L'ATLANTIQUE NORD
À peine que l'on a fait un semblant de faire taire les armes au Nord-Kivu et au Sud-Kivu par stratagème d'évitement des reproches, les intervenants impose à l'Armée Nationale Congolaise de brasser les rebelles dans ses rangs. Or, à travers ce prétexte vanté sous le label de réconciliation nationale, il se cache l'opprobre de désorientation de la vérité vers la polarité de la victime des crimes commis au Congo par les multinationales et leurs hommes de mains désormais habillé de l'uniforme officiel de l'État.
Pour se déguiser et passer incognito dans cette foire de la gabegie, de subversion et de mort imposée aux Congolais, le bandit accoutré en soldat légal continue, sous l'étiquette des armoiries congolaises à piller au nom de son commanditaire. Ce faisant, quand le crime de viol, de meurtre ou de toute autre vice est signalé, c'est sur le soldat congolais que l'on porte l'accusation la plus ignoble et le blâme immoral qui soit dit à l'encontre d'un militaire.
L'astuce de détourner le crime au Congo est bien trouvé au point que les criminels de tous horizons en ballade en RDC ne se sentent pas concernés par leurs forfaits. L'exemple probant de cette fourberie, c'est le Président ougandais, Yoweri Museveni, celui-ci s'est permis devant ses pairs africains à Dakar de dire contre les Congolais des propos insultants leur dignité et leur honneur.
Ce cruel héritier du Maréchal Idi Amin Dada a dit : « Qu’à côté de l’Ouganda, il y a un grand pays dont les habitants étaient amorphes et les dirigeants inexistants ». Qui croirait à ces stupidités de sadique tueur, voleur et violeurs des Congolais ? Sans doute la Communauté internationale. C'est ainsi que d'une faute commise par un autre, on passe facilement à l'imputabilité congolaise.
Aussitôt la sentence prononcée, on entend les enseignements moraux vienant de toutes les directions de la planète pour inculquer aux Congolais les notions de la démocratie pendant que ces mêmes intervenants refusent de voir la misère de la déshumanisation que la main des organisations criminelles venues d'ailleurs cause aux populations de la RDC et à leur cadre de vie quotidienne. Eh bien, que va-t-il falloir dire objectivement ?
La démocratieque l'on évoque n'est pas un monopole de l'Occident et la paix une licence des pays de l'Atlantique Nord. Les guerres qui ont vu le jour en Afrique subsaharienne ces vingt dernières années ne sont-elles pas une manufacture portant la signature des grandes puissances qui dispensent le cours des sciences politique au Continent noir ?
La guerre au Libéria ;
La guerre en Sierra Léone ;
La guerre au Rwanda ;
La guerre en République Démocratique du Congo, etc.
Ces conflits qui ont endeuillé l'Afrique noire durant les deux dernières décennies n'ont-elles pas pour épicentre les grandes puissances ? Pourquoi les médias occidentaux qui font écho des sauvageries allégués aux Africains ne se rabattent-ils pas sur les sentiers originaire des éruptions des conflits dont le centre névralgique est en Occident. Cette approche fausse des médias du Nord se sert des mensonges en omettant plusieurs vérités sciemment.
L'autopsie vraie des des dernières guerres en Afrique, dont la plus cruelle et immensément meurtrière qui a fait plus de six millions de victimes en RDC, n'est nullement occultée, or son moule foetale est dans les chancelleries des puissances majeures du globe. La cause qui explique succintement les drames des États du Continent noir en guerre est la ruée vers l'or, le diamant, le coltan et les autres ressources minérales et végétales dont rgorge le Congo et l'Afrique des Noirs.
Au demeurant, ceux qui contextualisent les offensives de guerres en Afrique subsaharienne et dans le Tiers-Monde sont les Nations occidentales qui déversent les armes de tout calibre et qui commencent à ressentir la concurrence russe, chinoise et indienne.
En substance, c'est aux pays surindustrialisé s de faire acte de contrition et de respecter les principes de bonne conduite qu'elles font observer les États démunis et sans économie capable pour soutenir une guerre sans eux. Dans le cas crucial séant, les pays de l'Atlantique Nord et les puissances adverses à leur hégmonie doivent cesser de faire la sourde-oreilleaux cris de deuil qui fusent de la RDC dans tous ses azimuts. Le Conseil de Sécurité de l'ONU, avec le concours du poids politique des États-Unis, doit sonner les glas contre la mort gratuitement et inutilement donnée au Congo.
Le viol des femmes doit être arrêté et une décision d'autorité doit tomber pour contraindre toutes les velléités de récidive et des dispositions belliqueuses de va-t-en guerre. Partant, c'est d'une résolution qui éradique les rébellions au Congo, car ceux qui tuent le font parce qu'ils ne sont pas inquiétés pour les crimes qu'ils commettent. Les assassins des Congolais sont des individus occupés à cette activité criminelle à cause des dividendes qu'ils y tirent, ils sont rebelles parce qu'ils volent, vilent et pillent. En d'autres mots, le crime organisé n'est pas une entreprise de la pégre congolaise, mais des étrangers qui égorgent en RDC.
J'en viens aux considérations finales de ma réflexion sur ce qui doit être présenté à l'intelligence de la diplomatie des États-Unis d'Amérique. Cette pétition résume mon indigantion contre l'indifférence des grandes puissances et de la Communauté internationale face à la violence faite aux Congolais.
Malgré ma petitesse dans cet écahfaudage des malheurs en RDC, j'accuse la Maison Blanche, sous le label de l'Administration Clinton, dans le rôle qu'elle a joué pour infantiliser, déshumaniser, marginaliser et infra-humaniser les Congolais, mon peuple. Ce n'est que chose juste que de rappeler à un géant les souffrances qu'il inflige à u tout petit.
Le faire, ce lui rendre service afin qu'il se rende compte des habitudes que ce dernier a perdu à cause du langage de sa puissance, laquelle est redouté par toute tentative d'interpellation. Mais à l'inverse, qui peut se taire en Amérique devant la mort de tant d'individus innocents au taux de plus de six millions ? Je n'en vois nenni. Quand bien même l'observateur désintéressé serait Franklin Roosevelt, celui-ci réagira contre le mal qui fait farandole devant lui, c'est pourquoi d'ailleurs ce grand homme d'État américain a crée les Nations-Unies à San Francisco, en 1944.
Toutefois, il impérieux et même catégorique que je me fasse comprendre dans la tonalité de ma poignante pétition. Ce n'est pas le peuple américain qui a infligé ces horribles souffrances aux Congolais, à leurs familles et à leur pays, mais la Maison Blanche sous l'Administration Clinton. Cette mise au point est essentielle d'être rappelée, car la vérité bien dite est digne d'être entendue sans les interéfrences des termes mal énoncés et moins clairement dits.
On n'a pas construit le Congo avec les Toyota, les Kia, les Scania, les Mitsubishi, mais ce pays a été mis en chantier avec la machinerie du génie des États-Unis, à savoir le Caterpillar, la Ford, la Chevrolet, le Pontiac, le Desoto, le Studebaker, le Plymouth, le Fargo, la GMC, l'International Harvester, la Dodge. Les stations d'essence, partout au Congo, avaient pour noms Shell, Texaco, Fina, Petro-Fina, Pétro-Congo, Mobil Oil. Et à tout cela, la première Université du Congo fut construite avec le financement de la Fondation Rockffeler, en 1956. Ces souvenirs doivent bien signifier quelque chose à la mémoire des Américains et des États-Unis.
Cette double identification de l'Amérique humaine et transactionnelle présente au Congo et en Afrique noire depuis plus de cent ans doit inciter les Étatasuniens à cesser de se taire lorsqu'ils assitent sans réaction d'indigantion devant le spectacle de la boucherie des Congolais offert en appât aux sbires du Président rwandais Paul Kagamé et du Président ougandais Yoweri Museveni amusés de voir mourir le peuple de la RDC comme des mouches devant une bombe d'insecticide.
Les États-Unis ne sont pas un pays de passivité, car les Américains, au nom de la liberté et du droit de l'homme envoient leurs enfants, comme en 1914-1918 et 1940-1945, à offrir leurs vies pour un idéal suprême d'altruisme au nom de la dignité humaine. Il est temps que reanisse cette puissance de la foi en l'homme qui sommeille sous le poids du chloroforme du néo-libéralisme, idéologie qui a écarté l'importance de la personne humaine pour l'intérêt du Capital et de la place boursière internationale.
V. LE LANGAGE DE CETTE PÉTITION
Cette pétition n'accuse pas les États-Unis sur les bases d'une présomption mal placée, la vérité est même reconnue par le Cabinet de Bill Clinton, lui-même, c'était en 1997. Quelle que fut la taille de Washington face à celle de la RDC, rien ne lui donne la jouissance d'organiser la mort des autres chez eux pour plaire aux besoins d'approvisionnement de ses industries en ignorant les lois universelles de la cohabitation harmonieuse. L'Amérique, elle-même, n'accepte pas qu'on lui face des intrigues, les moindres dumpings, vrais ou faux, attribuables au Canada, par exemple, sont suivis des repésailles commerciales très virulentes. L'illustration qui dépeint cette agressivité de la réaction américaine est dans le dossier du "bois d'oeuvre".
Et le moindre faux pas aux normes de la santé publique, l'Amérique ne lésinne pas dans les moyens à prendre pour punir le partenaire qu'elle reproche. Sur ce chapitre, les Canadiens ont été les plus grandes victimes des colères de Washington, c'est le douloureux dossier de la "vache folle" en 2003. Certains fermiers de l'Alberta se sont suicidés. Partant, il n'est pas indu que les Congolais demandent des comptes à l'Amérique pour la mort ignoble de ceux-ci par les exécuteurs rwandais et ougandais. En tout cas, au sujet de la preuve du Cabinet Clinton qui reconnaît le mal fait contre les Congolais est dans ce paragraphe :
"Les États-Unis ont longtemps gardé le silence sur les massacres et éludé d'importantes questions telles que le nombre de réfugiés au Congo après novembre 1996 et le rôle des troupes rwandaises dans les forces de l'AFDL. Pendant toute cette période, les gouvernements rwandais et ougandais n'ont cessé de démentir que leurs soldats combattaient au Congo, déclaration trompeuse que les États-Unis n'ont pas mise en doute publiquement. Comme d'autres en Europe, les États-Unis savaient dès le départ que le Rwanda et l'Ouganda avaient envoyé chacun au moins mille hommes pour appuyer Kabila. Mais, pendant des mois, ils ont continué à soutenir que l'AFDL était une force purement congolaise.
L'étendue du soutien politique, économique et militaire, qui ne fait plus l'ombre d'aucun doute, apporté par les États-Unis au Rwanda est allé bien au-delà d’un entraînement militaire «modéré, inoffensif et gentil», selon Vincent Kern, secrétaire adjoint la Défense, enfin obligé d'admettre, le 4 décembre 1996, "l'implication gentille !" de son pays dans le conflit zaïrois. Des témoins, à Kinshasa et à Goma, ont signalé à IRW et à la FIDH qu'ils avaient vu des soldats américains sur le territoire congolais à différentes reprises entre novembre 1996 et août 1997.
Un des témoins, qui a une grande expérience militaire, a signalé avoir vu les Forces spéciales de l'armée américaine en uniforme dans les villages de Walikale et Kanyabayonga au Nord-Kivu, le 23 et 24 juillet 1996, accompagnant les troupes ougandaises dans la zone de Ruwenzori au Congo et encore pas plus tard qu'en août 1997." Propos recueilli par GILBERT Perrin, de la revue Vie, no 2722, du 30 octobre 1997.
La vérité du grand mal est là, les États-Unis sont responsables de l'enlisement du Congo dans le bourbier de la politique de décadence. Il y a eu des hommes d'État extraordinaires au pouvoir en Amérique, mais au cours d'un travail délibérément planifié par d'autres patrons de la Maison Blanche, de connivence avec Bruxelles et surtout l'antipathie américaine contre Paris, ont au fil du temps construit l'hécatombe de la tragédie congolaise.
Dans la morale comme dans l'éthique, celui qui fait des victimes est invité par la loi humaine de faire amende honorable. Le passage de Madame Clinton à Kinshasa, Secrétaire d'État aux Affaires Étrangères des USA, est une entremise pour les Congolais de dire poliment et sans crainte leurs récrminations pour les torts que l'Amérique a causés à leur pays. Madame Hillary Clinton aura vécu de visu les conditions de vie des familles déplacées de leurs foyers. Ce mémorandum exige que Paul Kagamé et Yoweri Museveni soient condamnés pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité, crimes contre la personne et crimes contre l'humanité.
V. LE DÉSAVEU PLAUSIBLE D'UN ANCIEN DE LA CIA AU CONGO
Cette réflexion ne vient pas des Congolais sur les activités clandestines que les États-Unis ont parrainées contre le Congo, la RDC, le Zaïre et la RDC/bis depuis l'indépendance, c'est un diplomate américain, Larry Devlin, qui a eu la mission de faire assassiner Patrice Émery Lumumba, en 1961, par la CIA, qui témoigne à la place du peuple meurtri que nous sommes, nous Congolais :
"En se dérobant de sa part de responsabilité morale sur le sort de Lumumba, les Etats-Unis brouillent l'histoire entre l'Afrique et l'Amérique et évitent ainsi le besoin de faire réparation pour les méfaits d'hier. En 1997, après la chute du régime de Mobutu, l'opposition démocratique congolaise a supplié en vain pour un appui aussi bien américain qu'international. Depuis lors, près de 3 millions de vies ont été perdues à cause aussi bien de la guerre civile que du conflit régional.
Les Etats-Unis n'ont pas soutenu une force de maintien de la paix des Nations-Unies ou stimulé une transition démocratique. L'échec des négociations d'avril 2002 entre les factions congolaises menace de ranimer le conflit et de ratifier le partage du pays. Les actions de notre gouvernement au Congo, il y a quatre décennies revêtent aussi une signification spéciale après la tragédie du 11 septembre.
Elles montrent que même si nous défendons, avec raison, notre terre et notre peuple contre le terrorisme, nous devons éviter l'excès de peur et de zèle qui mène à une intervention destructive qui trahit la plupart de nos principes fondamentaux. " Source : Larry Davlin, au Washington Post, faisant suite au commentaire du livre de Dr Weissman est l'auteur de "A Culture of Deference ; Congress's Failure of Leadership in Foreign Policy".
La démocratie n'est pas occidentale, elle est africaine au départ, car la liberté n'a pas souffert de confiscation de statut comme en Occident. Ce sont les Européens qui sont venus l'enlever aux Africians, aux Noirs et non l'inverse. Pour être nommée "Liberté" et pour être exaltée comme une vertu du droit et de la démocratie, ce terme, j'ai cité liberté, raconte l'histoire des sourffrances qu'une personne ou un groupe a infligé à ceux dont la force a été conquis par l'action d'une agression physique.
Or, en Afrique noire, la règle d'or avant d'être un leitmotiv de rappel de la souveraine majesté de la personne, les négro-africains tenaient pour essentiel à leur existence individuelle et communautaire, l'intégrité physique de tout être humain. Il n'existe aucun village en Afrique, malgré l'absence d'une coutume juridco-politique de l'opposition comme paravent de l'équlibre des rapports institutionnels, un chef qui décide seul. Tous les établis se décident par consensus et à l'unanimité.
Comme quoi, le Continent noir dans son constitut traditionnel, même sans Parlement sait légiférer démocratiquement. Ce qui amène quiconque connaît ce système à dire que la démocratie n'est pas un monopole de l'Occident. Évidemment, il ne faut pas mêler Mobutu, Bongo, Houphouët Boigny à cette notion, ces chefs d'État ont contaminé la coutume avec les ajouts de leurs enjeux politiques visant les réelections multiples à la tête de l'État.
VI. CONCLUSION
En guise de conclusion, j’émets ce point de vue. Les États-Unis doivent maintenant faire leur Pérestroïka, c'est-à-dire qu'ils doivent chercher à conformer leurs politiques aux nouvelles réalités, sans toujours vouloir arracher les positions dominantes dans les questions internationales et globales. L’Amérique doit également intégrer certaines valeurs culturelles de l’étranger à son savoir-faire, spécialement celles des pays moins nantis, comme le géant étouffé de l'Afrique centrale, la RDC.
L'Amérique doit aussi associer la Russie et la Chine Populaire aux décisions majeures de la marche de notre planète en qui concerne l'environnement sans oublier le Congo, qui, avec le Brésil sont les poumons du monde par leurs végétations. Et si cela était possible, les États-Unis doivent collaborer avec les États-Majors du Tiers-Monde à partir de Kinshasa pour apprendre ce qui leur échappe dans la psychologie des terroristes, des rebelles et des bandes armées auxquelles les Nations pauvres font face.
Ce choix est capital, car l'Occident pour se libérer des totalitarisme a été financé par le Congo-Belge qui est aujourd'hui, la RDC, ce sont là en somme les Hauts-faits des Congolais dans la marche de la planète. Qui qu'exterieur aux systèmes dirigeants représentés par les Organisations, les Institutions et les Gouvernements, j’exhorte les Institutions américaines de revisiter les valeurs fondatrices de l’Amérique, c’est sera là une bonne rétrospective d'un parcours qui doit être regardé pour inspirer les États-Unis qui ne sont plus isolés comme autrefois par l'Atlantique Nord.
Le Congrès américain doit également, sans obliger personne, encourager la pratique de la religion chrétienne comme le faisait leurs ancêtres, car les États-Unis sur plusieurs tableaux d'eux-mêmes, sur le Dollar par exemple, font la preuve de cette pratique de profession de foi. Tous les Présidents américains prêtent serment sur la Bible. Il n’existe aucune civilisation athée sur la surface de la terre. C’est cela qui va augurer la Pérestroïka à l’américaine, prélude à la véritable révision constitutionnelle du pays. Deux siècles sont amplement suffisants pour dépoussiérer une Législation nationale demeurée vierge dans son fondement originel.
Cet exercice fera voir à l'Establishment que son indifférence au credo des fondateurs des États-Unis entraînent les multinationales et les Présidents qui composent avec elles à être sans âmes devant le spectacle de la mort des Noirs dans leurs pays, comme c'est le cas actuellement en RDC où ce ne sont que les Congolais qui sont les victimes et les coupables des méfaits d'une certaine main manupulatrice de Washington. Au sujet des voies et moyens qui vont éclairer la vérité sur la mort des Congolais dans un conflit qui n'est pas le leur et pour lequel, la Maison Blanche a donné son appui aux officiers des armées régulières rwandaise et ougandaise. L'Administration Clinton savait que ceux-ci étaient déterminés à prendre le pouvoir par le fer et le sang dans leur pays respectifs puis au Zaïre.
Ce faisant, au-delà des reproches qui peuvent être faites à la Communauté Internationale pour son manque d’assistance à peuple en danger, les Congolais, il y a lieu d’évaluer la responsabilité des dirigeants rwandais de deux camps, Hutu et Tutsi. Sauter directement sur les conclusions hâtives qui inhiberaient la possibilité de voir clair dans le dossier du génocide au Congo, ce serait là continuer à ignorer les crimes des officiels rwandais en RDC.
Bien des procédures floues aient assombri les possibilités de mettre en place une Commission d’enquête sur la destruction du Congo, il y a suffisamment des pistes pour remonter en aval de toutes les rébellions qui ont massacré massivement les Congolais. Au demeurant, ce sont deux tribunaux, la CPI et le TPI qui à juger les criminels du régime de Kigali pour leurs crimes au pays des femmes violentés et par le FPR et les FDLR.
À titre d'histoire, voici la structure du plan d'agression de la RDC telle qu'elle a été pensée par les architectes de la Maison Blanche pour déstabiliser la nation congolaise.Plan d’agression du Congo existe
Supputation de la Maison Blanche sur les enjeux gratifiants de la RDC apr s le génocide au Rwanda
Exploiter les tensions inter-armées sur le foyer des désaccords récurrents
Attiser les tensions inter-ethniques Hutu-Tutsi, les Congolais ayant été fichés comme Hutu
Rendre poreuses la frontière de la RDC aux incursions des rebelles du FPR
Ordonner au Rwanda et l’Ouganda d’attaquer la RDC avec leurs armées pour chasser Mobutu
Processus d'invasion : Massacrer les opposants, Guerre en finir avec les Forces Armées Zaïroises, Médiatisation de la guerre par le mensonge des médias occidentaux, Camouflage des victimes civiles tués par les Rwandais, les Ougandais et les mercenaires de tout bord.
La rançon de l’agression : gratifier Paul Kagamé et Yoweri Museveni des territoires sur lesquels les Congolais sont chassés, c’est fut d’ailleurs là la stratégie de la terre brûlée que Laurent Nkundabatuare a constamment appliqué aux injonctions directives secrètes du Président rwandais. Celui-ci a reconnu au Washington Post sa responsabilité direct dans l'embrasement de la République Démocratique du Congo lorsqu'il était soutenu de visu par la Présidence des États-Unis. Cela étant, il faut passer aux derniers mots de la pétition.
Ce n'est plus dans les décors de la mise à feu du Congo par les pyromanes de cette République qu'il faut dégager les intentions de la renaissance de l'âme congolaise meurtrie, mais dans la vision d'un homme de charité et de paix vers qui je recours pour expliciter comment j'entrevois le respect à devoir aux Congolais par la Communauté internationale et par les tenants-lieu de l'éthique publique universelle. Il s'agit d'un Docteur qui a consacré sa vie à soigner les psetiférés de la lèpre.
Les Congolais, par l'indifférence de tous les paliers de décideurs mondiaux sont dans la même similitude de contextualité . Ainsi, dans sa pratique médicale destinée aux soins de lépreux du Gabon, le théologien et médecin connu sous le nom de Dr Albert Schweitzer a dit que : "L’éthique du respect de la vie comprend en elle-même tout ce que couvrent les notions d’amour, de dévouement, de partage, de souffrances, de partage de joies et d’engagements pour le bien". Ceci fut le cri de coeur de ce médecin organiste de haute facture au cours de ses concerts de levée des fonds pour la construction de son hôpital au Gabon, à Lambarené.
Comme Congolais, par l'autorité morale que mes compatriotes exercent sur moi, je prie la "Maison Blanche" de regarder mon peuple comme des êtres humains et non comme des obstacles jonchant les pistes qui interdisent l'accès à l'exploitation des richesses minérales, fauniques et florales de la RDC. Plus de six millions de morts est une tragédie qui ne peut pas me confiner au silence à cause d'une peur ressentie face au gigantisme colossale de la puissance des États-Unis dans le monde. La gloire du puissant, c'est de regarder avec compassion la bas relief avec ses personnages qui gémissent.
La fable de Jean de la Fontaine dans le "Lion et le rat" m'identifie dans l'écran de cette communication que j'adresse à l'homme, nommé, le plus puissant du monde, j'ai cité, son Excellence, Monsieur le Président Barack Obama Président des États-Unis d'Amérique par l'entremise de son Secrétaire d'État aux Affaires Étrangères. C'est cela ma petition à Madame Hillary Clinton.
Djamba Yohé
Gaston-Marie F.
Le Congolais de l'Atlantique Nord
Ottawa, le 4 août 2009
Canada.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
07.08.2009
Vous publiez un livre bouleversant sur le TPIR et la tragédie du Rwanda. Plus de dix ans après, vous révélez qu’il n’y a jamais eu de planification d’un génocide par les Hutu et que le fax du général canadien, Roméo Dallaire, sur la planification du génocide est inexistant à l’ONU. Pensez-vous que le monde entier a été trompé sur la tragédie du Rwanda ?
Oui, l’ensemble de la planète a été trompé et manipulé. Je ne dis pas qu’il n’y a pas eu de morts au Rwanda mais je dis que ce qui s’est passé en 1994 est une guerre entre Hutu et Tutsi, que chaque groupe a tué et que chaque groupe a eu des victimes. Je publie les rapports des diplomates de l’ONU y compris les correspondances de l’ancien Secrétaire général de l’ONU Boutros Boutros Ghali qui décrivent exactement ce qui se passe sur le terrain au mois d’avril 1994.
Le mensonge et la manipulation ont fait croire au monde entier que cela était un génocide planifié par les Hutu contre les Tutsi. Aujourd’hui, j’apporte la preuve, à travers le tribunal pénal international, que c’est faux et que l’on condamne plusieurs personnes à perpétuité sur la base de faux et usage de faux.
En 2000 le rapport d’experts de l’OUA sur le Rwanda disait ceci : « A notre connaissance, il n’existe aucun document, aucun procès verbal de réunion et aucune autre preuve qui mette le doigt sur un moment précis où certains individus, dans le cadre d’un plan directeur, auraient décidé d’éliminer les Tutsi ». Aucun chercheur rigoureux et impartial ne peut examiner le dossier de la « planification du génocide » au Rwanda sans rechercher des dates précises, des témoignages précis et des preuves irréfutables.
C’est ce qui a été fait par des fonctionnaires de l’ONU. C’est en 1995 que M. Kahn, chef de la MINUAR, diligente une enquête interne et demande la vérification de tous les télégrammes, fax, et autres correspondances échangés entre Kigali et New York. Il veut savoir si le prétendu fax alarmant du général Dallaire sur la « planification d’un génocide » au Rwanda a été négligé. Il cherche surtout à savoir comment une information aussi importante qu’une « planification de génocide » a pu échapper à l’attention de tous les fonctionnaires de l’ONU. Il crée donc une commission d’enquête composée de trois officiers supérieurs. Le 9 novembre 1995, une note de l’un de ces officiers, le colonel J Fletcher, au représentant spécial du Secrétaire général, détaille tous les câbles de Dallaire à l’ONU depuis décembre 1993.
Le 20 novembre 1995, M. Kahn rend à son tour son rapport, non seulement sur le fax de Dallaire mais aussi sur la planification du génocide :« il n’y a eu aucune information ni indication d’un génocide planifié ». Depuis 1995, à l’ONU, tout le monde s’est assis sur ce rapport car c’est la première bombe qui explose le mensonge d’un génocide planifié contre les Tutsi en 1994. Je publie pour la première fois ce document.
Ceci signifie qu’on a menti au monde entier depuis dix ans. Pour mesurer le degré de mensonge du général Dallaire lui-même à propos de son pseudo fax alarmant sur la « planification du génocide », on peut simplement observer ce qu’il dit lorsqu’il est interrogé le 14 septembre 1994 à la télévision canadienne.
A la question : « Est-ce que selon vous, il y a eu un génocide au Rwanda, c’est-à-dire l’exécution d’un plan pour éliminer l’ethnie Tutsi ? », Dallaire répond : « Je pense que le débordement qu’on a vu a été au-delà de pouvoir être conçu. Mais qu’il y avait un processus de destruction politique modérée, oui. Que après ça, il y eut un enchaînement d’hystérie et de réactions de base, des gens et aussi qui ont été enflammés par des éléments extrémistes, oui aussi. Mais jamais je pense que personne n’aurait pu planifier l’ampleur des massacres ». Sans commentaire !
Vous ne pensez pas que ce livre provoquera la polémique ?Il provoque plutôt un malaise général. J’ai mené une enquête froide et impitoyable sur le plus grand mensonge que l’Afrique et le monde ont connu depuis la fin de seconde guerre mondiale. Le malaise vient du fait que j’aligne des faits, des documents inédits et des preuves irréfutables. Je comprends pourquoi toutes les personnes mises en cause dans mon livre sont obligées de se taire.
Ils craignent tous le scandale, un scandale international. Parmi les personnes et organismes que vous mettez en cause, il y a aussi des Français tels Jean-Pierre Chrétien, Jean-François Dupaquier et même l’Association Survie.Vous savez, Cheikh Anta Diop disait en 1984 que, sur des sujets controversés, les Africains doivent être capables, par leurs propres investigations intellectuelles, d’accéder à la vérité. Et que les idéologues perdront leur temps parce qu’ils auront rencontré des intelligences capables de leur tenir tête sur le plan de la recherche de la vérité.
Et souvenez-vous que ce Jean-Pierre Chrétien avait déclenché une campagne féroce, presque raciste à l’égard d’un disciple de Cheikh Anta Diop, Théophile Obenga. Ce Jean-Pierre Chrétien a aussi déclenché contre-moi une campagne féroce au point d’interdire ma présence au festival du scoop et du journalisme d’Angers. Il a menacé le responsable de ce festival de représailles et de faire retirer le parrainage du CNRS si ma présence à ce festival était confirmée. Mais pourquoi vous attaque-il avec tant de violence ?
Parce que ce pseudo expert de l’Afrique et du Rwanda a une piètre connaissance du dossier rwandais et ma présence dans un débat public face à lui allait prouver son incompétence et surtout sa malhonnêteté intellectuelle. Je donne des détails précis sur son travail dans mon livre et il ne peut me contredire. Pour remettre les pendules à l’heure, j’ai préféré enquêter sur ce Jean-Pierre Chrétien, sur son expertise réelle dans l’affaire du Rwanda et sur son niveau de connaissances sur l’Afrique.
Alors quelles sont vos découvertes ?Cet homme est né le 18 septembre 1937 à Lille. Après l’obtention d’une agrégation d’histoire en 1962, Jean-Pierre Chrétien, nostalgique de l’époque coloniale, a décidé de poursuivre sa carrière en Afrique. C’est ainsi qu’il choisit de s’installer au Burundi. Pendant quatre ans (1964-1968), il enseigne l’histoire dans ce pays. En fait, l’Afrique lui sert de tremplin car il craint de finir sa vie comme professeur au lycée Fontenelle de Rouen. Pour gonfler son parcours, il devient enseignant à l’Ecole Normale Supérieure du Burundi au titre de la coopération. C’est ce qui lui permettra de revenir rapidement en France pour négocier une place d’assistant à l’université de Lille III.
En trois ans seulement et avec une simple agrégation de l’enseignement secondaire, Jean-Pierre Chrétien passe, grâce à l’Afrique, de professeur de lycée à maître-assistant à l’université. Il n’a donc sur son curriculum vitae ni DEA (Diplôme d’Etudes Approfondies) ni doctorat. Voilà pour son CV.Lorsque arrive le drame du Rwanda en 1994, M. Chrétien s’auto-désigne « expert » du Rwanda. En réalité, il travaille surtout comme sous-traitant pour deux associations de « délateurs-menteurs », proches du gouvernement rwandais : les associations Ibuka et Survie. Il décide de s’attaquer à un certain nombre de personnes qu’il considère comme des responsables du génocide.
En clair, Jean-Pierre Chrétien commence à fabriquer des « coupables » du génocide rwandais. Ce que veut son protecteur Paul Kagame.Dès 1995, il jette son dévolu sur un prêtre rwandais réfugié en France, le père Wenceslas Munyeshyaka. Pour briser la vie et la carrière de ce prêtre rwandais, Jean-Pierre Chrétien appelle ses amis et ils vont manifester le dimanche devant l’église où ce prêtre dit la messe. Cette méthode va profondément choquer les fidèles présents à l’église. Mon enquête auprès de la préfecture de police de Pontoise, lieu de résidence de M. Dupaquier, m’a réservé bien des surprises. J’ai par exemple découvert l’association Mémorial international dirigée par M. et Mme Dupaquier dont Jean-Pierre Chrétien est le vice-président.
Une véritable association de militants pro tutsi qui se moque éperdument des victimes françaises et du sort des veuves françaises de l’attentat du 6 avril 1994 mais qui agresse partout les Hutu innocents. Alors, le vice-président du Mémorial, Jean-Pierre Chrétien, est-il un chercheur impartial ou un militant invétéré ? Je vais vous donner d’autres précisions. En 1998, l’ancien directeur de recherche du CNRS, Jean-Pierre Chrétien, fatigué de traquer un prêtre rwandais en France, décide d’attaquer une nouvelle victime en Suisse. Il s’agit de l’ancien ministre rwandais de la Défense, M. James Gasana.
Une enquête conduite simultanément par l’auditeur militaire en chef de l’armée suisse et par un expert indépendant, M. Wirz, professeur d’histoire africaine à l’université Humboldt de Berlin, aboutit à la conclusion sans équivoque de l’innocence de James Gasana dans le « génocide » du Rwanda. Le Conseil fédéral suisse rend définitivement son avis en déclarant que James Gasana n’a en rien participé à la marche du Rwanda vers le chaos.
Dès que M. Chrétien a déclenché sa campagne contre ce Rwandais, il a perdu son travail alors qu’il avait des enfants à nourrir. Voilà le travail lamentable de ce chercheur. Il faut dire qu’il a affaibli le niveau de la recherche française sur le Rwanda avec des méthodes de ce genre.
Mais pourquoi Jean-Pierre Chrétien et ses amis mènent-ils des actions aussi brutales contre des gens qu’ils doivent, d’après vous, quelque part savoir innocents ?Jean-Pierre Chrétien et de Jean-François Dupaquier sont avides d’argent. Ils ont gagné beaucoup d’argent en mentant à outrance et en faisant condamner des innocents au TPIR.
Ce sont des colons sans scrupules. Savez-vous que Jean-Pierre Chrétien était payé 7500 dollars par mois de travail, soit 200 dollars par jour de travail d’après son contrat daté du 8 octobre 2001 et que Jean-François Dupaquier a touché 18 000 dollars du 1er juillet au 31 octobre 2001, soit 200 dollars par jour de travail. Au mois de novembre 2001, il touche 6000 dollars pour un piètre travail partisan. Certains des contrats évoqués ont transité par l’association Survie en provenance du TPIR sous le numéro de fax 43 20 55 58 de cette association.
Voilà ce que les Africains de bonne foi ignorent de cette bande de menteurs et de manipulateurs.Ils véhiculent à travers l’affaire rwandaise, le discours raciste de « la barbarie nègre» cher à certains colons. Ce sont les colons « du génocide » rwandais, qui sous le masque d’expert distille méthodiquement leur haine raciale au nez et à la barbe des Africains inconscients de ceux qu’ils font. Et l’association Survie leur sert de bunker colonial. C’est dans les bureaux de l’association Survie qu’ils vont émettre des fax de menace contre le procureur Carla del Ponte. Par exemple, le 7 mars 2000 à 12h23, Survie ouvre la ligne de fax numéro : 01 43 20 55 58 pour que de faux experts se défoulent sur Carla del Ponte.
Défendre la justice, c’est défendre la vérité en toute impartialité. Chez Survie, le travail de vérité se fait plutôt dans la sélectivité et la connivence, le parti pris et la publicité mensongère. Cette étrange association qui ne jure que par « la défense de l’Afrique », est devenu le cabinet noir de Kagame à Paris. Leur noir silence sur le massacre des Congolais par l’armée de Kagame est stupéfiant. Le noir silence de Survie est encore plus cruel lorsque le même Kagame jette arbitrairement en prison son ancien collaborateur et meilleur ami de l’association, Pasteur Bizimungu, ancien président de la République rwandaise.
Le feu président de l’association Survie, François-Xavier Vershave, n’avait jamais mis les pieds en Afrique pour voir comment vivent les Africains. La seule et unique fois qu’il s’y est rendu c’était pour voir son ami dictateur Paul Kagame et recevoir des ordres pour faire la publicité des Tutsi de l’APR à Paris. De nombreux Africains ignorent le travail occulte des cette étrange association qui n’a aucun Africain dans sa direction.
Dommage pour ces amis de la Françafrique qui adorent tant les Africains et sont prêts à mourir pour eux. Ce que je dis dans mon livre c’est que Survie a joué sur l’émotion et sur la souffrance objective des Africains. Survie l’a bien exploitée en utilisant l’image des héros des indépendances africaines et de la lutte anticolonialiste. Survie a ainsi obtenu un blanc-seing des Africains. Voilà la clef de la manipulation. C’est en s’appuyant sur les grands noms de l’Afrique et sur le colonialisme français que Survie recrute les Africains à tours de bras. C’est sur cette « fraternité coloniale » que Survie fait cuire ses épinards en y mettant beaucoup de beurre.
Vous publiez aussi deux rapports de la CIA sur l’attentat.Je publie certes les rapports de la CIA sur cette tragédie mais surtout les correspondances de la compagnie d’assurance britannique Lloyds qui a payé plus de 2 millions de dollars aux familles des victimes de l’attentat du 6 avril 1994 et l’argent a été détourné par l’actuel gouvernement rwandais. J’ai obtenu une tonne de documents de preuve sur cette affaire. Revenons sur le problème Hutu-Tutsi. En lisant votre livre on constate que leur haine est ancienne.
Pouvez-vous nous dire brièvement l’origine de leur conflit.Peu de personnes savent que, avant 1960, il a régné pendant longtemps au Rwanda, une monarchie tutsi qui a fait des hutu les serfs des grands seigneurs tutsi. Ils les traitaient comme des esclaves qui n’avaient pas accès ni à la sphère politique, ni au pouvoir économique. Ils étaient brutalisés et soumis à des lois racistes. C’est pour mettre fin à ce système cruel de servage que les Hutu se sont organisés en 1959 avec ce que l’on appelle « la Révolution sociale » qui a mené à la fin de la monarchie et à l’avènement d’une République.
Ce combat coïncidait avec la lutte pour les indépendances et les Belges qui soutenaient jusqu’alors les Tutsi et s’étaient appuyés sur leur système monarchique pour dominer le Rwanda, ont changé leur fusil d’épaule et ont décidé de soutenir les Hutu qui refusaient d’être écrasés. Les Belges ont compris que pour maintenir leur pouvoir sur le Rwanda, il leur fallait soutenir les Hutus majoritaires. Voilà l’origine de la haine Hutu-Tutsi.
En 1994, les Belges savent que les Tutsi vont reprendre le pouvoir avec l’appui de l’Ouganda et des Etats-Unis et une fois de plus, ils changent de camp et soutiennent à nouveau les Tutsi. Voilà les raisons pour lesquelles tout le monde ment sur les événements qui sont survenus dans ce pays en 1994. Vous revenez sur l’attentat du 6 avril 1994 avec d’autres révélations et témoignages. Mais pourquoi la communauté internationale se tait sur cet attentat qui a tout déclenché ?Tout le monde est embarrassé. Deux chefs d’Etat de pays membres de l’ONU, sont abattus par un missile SAM 16 russe et personne ne dit rien.
Le jour de l’attentat, la sécurité de l’aéroport de Kigali est pourtant entre les mains des casques bleus de l’ONU. Je sais aujourd’hui que le fameux général Dallaire a disparu cette nuit-là. On n’a jamais su où il était puisque ce n’est que vers minuit qu’il a appelé son chef l’ambassadeur Booh Booh pour lui dire autre chose en s’abstenant de parler de l’attentat. Imaginez-vous deux présidents occidentaux tués la même nuit dans un attentat terroriste et personne ne dit rien.
Non ! Je crois que tuer deux noirs, même s’ils sont chefs d’Etat, c’est comme tuer des chiens ou des lapins. Ni l’ONU ni personne ne veut savoir la vérité sur cet attentat. Pourtant, cet attentat est la clef de la vérité. C’est le premier coup d’Etat terroriste commandité et exécuté par les Tutsi de l’APR sur ordre de Paul Kagame et supervisé par un général de l’ONU, le général Roméo Dallaire.
Voilà l’angoisse de la communauté internationale.
Le Rwanda est une ancienne colonie belge mais pourquoi parle-t-on tant de la France dans les massacres du Rwanda ? Parce ce qu’on veut étouffer la vérité. La France a soutenu les Hutu mais elle n’a rien à voir ni avec l’attentat du 6 avril 1994 ni les massacres. D’ailleurs cinq Français ont été tués dans cette tragédie et par mi les Français qui accusent leur pays, ils seraient bien inspirés de demander la vérité sur l’assassinat de leurs compatriotes au Rwanda.
J’ai du mal à croire que le massacre des Rwandais intéresse plus les Français que l’assassinat de leurs compatriotes. Pourtant la Belgique est mouillée jusqu’aux os dans cette tragédie et là encore silence, noir silence. Elle aussi a eu 10 soldats tués au Rwanda. Mais là encore, pas d’enquête, silence et elle prétend cependant juger les Rwandais et plus amusant Hissène Habré. C’est le comble du théâtre et de l’humiliation des Africains. Imaginez-vous le Roi Léopold jugé au Congo ou dans un pays d’Afrique Central pour ses crimes.
Mais pourquoi les pays africains restent-ils muets dans cette affaire ?Ils ont peur. Ils ne veulent pas se mouiller en mettant le doigt sur cette grave affaire. Mais à force de ne rien dire, à force de se coucher à plat ventre et de ne jamais s’indigner devant les manœuvres tragiques de certains occidentaux et de certains pays africains, chacun, à son tour, risque de subir un Rwanda dans son propre pays. A lire votre livre on a l’impression que le TPIR utilise de faux documentsVous allez jusqu’à dire qu’un deuxième document douteux attribué à Kofi Annan aurait été produit au TPIR pour soutenir l’existence d’un fax imaginaire de Dallaire daté du 11 janvier 1994.
Une chose est désormais claire, la « planification du génocide » au Rwanda est contestée par des documents officiels et confidentiels des Nations Unies. Et le TPIR, qui produit des documents suspects, a du mal à apporter la preuve de cette planification. Plusieurs avocats américains, français, canadiens et africains peuvent confirmer mes révélations.Pour justifier son existence et sa réputation internationale, le TPIR a décidé d’utiliser tous les moyens pour maintenir et défendre la thèse d’un « génocide planifié par les Hutu ».
La dernière trouvaille du TPIR dans ce domaine est un Hutu dont le nom de code est ADE. Son vrai nom de est : Michel Bagaragaza. Il a obtenu du procureur du TPIR en personne un arrangement à l’amiable pour mentir et accuser plusieurs prisonniers innocents d’avoir planifié un génocide. En 2004, les enquêteurs du TPIR l’ont rencontré pendant près de quatre mois. Soit 637 heures d’audition.
Ils lui ont demandé de préparer des accusations de choc contre les hauts responsables du parti hutu, le MRND. L’ojectif de son témoignage est d’aider le TPIR à prouver qu’il y a eu « planification du génocide » en 1994 par les Hutu. Pour cela, le procureur a donc pris un certain nombre d’engagements notamment à faire assurer la sécurité de Bagaragaza ainsi que celle de sa famille, à renoncer à mener des poursuites judiciaires contre lui, à l’installer hors d’Afrique, à obtenir en sa faveur une substitution de peine, à changer son identité et sa physionomie par le biais de la chirurgie esthétique. Voilà le scandale du mensonge au ICTR.
Vous avez aussi rencontré l’ancienne procureure du TPR Carla del Ponte qui vous a fait des confidences sur le comportement de Kofi Annan à l’égard de la justice et des criminels Tutsi de l’APR.Oui, j’ai enquêté sur les raisons de l’éviction du procureur Carla Del Ponte, une femme courageuse, connue en Suisse pour la lutte contre les trafiquants de drogue et le grand banditisme. Elle avait mis la main sur un dossier gênant appelé « rapport Gersony ». Ce rapport avait été rédigé par un expert américain mandaté par l’ONU. Une fois achevé, ce rapport a été remarquablement étouffé par le gouvernement Clinton.
Dans un article paru dans la revue Africa International en octobre 2003, l’ancien ministre rwandais des Affaires étrangères de Paul Kagame, Jean-Marie Vianney Ndagijimana, raconte les coulisses de cette affaire : Soucieux d’en savoir davantage sur le rapport Gersony et sur l’étrange comportement de l’ONU et des Etats-Unis devant les crimes contre l’humanité commis en 1994 par l’APR, nous avons demandé des détails à Mme Carla del Ponte. Son témoignage est stupéfiant. Voici ce qu’elle m’a raconté : « Ce que je peux dire est que le fameux rapport Gersony est très important. Nous l’avons retrouvé et il est aujourd’hui dans les dossiers du TPIR.
Vous publiez un livre bouleversant sur le TPIR et la tragédie du Rwanda. Plus de dix ans après, vous révélez qu’il n’y a jamais eu de planification d’un génocide par les Hutu et que le fax du général canadien, Roméo Dallaire, sur la planification du génocide est inexistant à l’ONU. Pensez-vous que le monde entier a été trompé sur la tragédie du Rwanda ?
Oui, l’ensemble de la planète a été trompé et manipulé. Je ne dis pas qu’il n’y a pas eu de morts au Rwanda mais je dis que ce qui s’est passé en 1994 est une guerre entre Hutu et Tutsi, que chaque groupe a tué et que chaque groupe a eu des victimes. Je publie les rapports des diplomates de l’ONU y compris les correspondances de l’ancien Secrétaire général de l’ONU Boutros Boutros Ghali qui décrivent exactement ce qui se passe sur le terrain au mois d’avril 1994.
Le mensonge et la manipulation ont fait croire au monde entier que cela était un génocide planifié par les Hutu contre les Tutsi. Aujourd’hui, j’apporte la preuve, à travers le tribunal pénal international, que c’est faux et que l’on condamne plusieurs personnes à perpétuité sur la base de faux et usage de faux.
En 2000 le rapport d’experts de l’OUA sur le Rwanda disait ceci : « A notre connaissance, il n’existe aucun document, aucun procès verbal de réunion et aucune autre preuve qui mette le doigt sur un moment précis où certains individus, dans le cadre d’un plan directeur, auraient décidé d’éliminer les Tutsi ». Aucun chercheur rigoureux et impartial ne peut examiner le dossier de la « planification du génocide » au Rwanda sans rechercher des dates précises, des témoignages précis et des preuves irréfutables.
C’est ce qui a été fait par des fonctionnaires de l’ONU. C’est en 1995 que M. Kahn, chef de la MINUAR, diligente une enquête interne et demande la vérification de tous les télégrammes, fax, et autres correspondances échangés entre Kigali et New York. Il veut savoir si le prétendu fax alarmant du général Dallaire sur la « planification d’un génocide » au Rwanda a été négligé. Il cherche surtout à savoir comment une information aussi importante qu’une « planification de génocide » a pu échapper à l’attention de tous les fonctionnaires de l’ONU. Il crée donc une commission d’enquête composée de trois officiers supérieurs. Le 9 novembre 1995, une note de l’un de ces officiers, le colonel J Fletcher, au représentant spécial du Secrétaire général, détaille tous les câbles de Dallaire à l’ONU depuis décembre 1993.
Le 20 novembre 1995, M. Kahn rend à son tour son rapport, non seulement sur le fax de Dallaire mais aussi sur la planification du génocide :« il n’y a eu aucune information ni indication d’un génocide planifié ». Depuis 1995, à l’ONU, tout le monde s’est assis sur ce rapport car c’est la première bombe qui explose le mensonge d’un génocide planifié contre les Tutsi en 1994. Je publie pour la première fois ce document.
Ceci signifie qu’on a menti au monde entier depuis dix ans. Pour mesurer le degré de mensonge du général Dallaire lui-même à propos de son pseudo fax alarmant sur la « planification du génocide », on peut simplement observer ce qu’il dit lorsqu’il est interrogé le 14 septembre 1994 à la télévision canadienne.
A la question : « Est-ce que selon vous, il y a eu un génocide au Rwanda, c’est-à-dire l’exécution d’un plan pour éliminer l’ethnie Tutsi ? », Dallaire répond : « Je pense que le débordement qu’on a vu a été au-delà de pouvoir être conçu. Mais qu’il y avait un processus de destruction politique modérée, oui. Que après ça, il y eut un enchaînement d’hystérie et de réactions de base, des gens et aussi qui ont été enflammés par des éléments extrémistes, oui aussi. Mais jamais je pense que personne n’aurait pu planifier l’ampleur des massacres ». Sans commentaire !
Vous ne pensez pas que ce livre provoquera la polémique ?Il provoque plutôt un malaise général. J’ai mené une enquête froide et impitoyable sur le plus grand mensonge que l’Afrique et le monde ont connu depuis la fin de seconde guerre mondiale. Le malaise vient du fait que j’aligne des faits, des documents inédits et des preuves irréfutables. Je comprends pourquoi toutes les personnes mises en cause dans mon livre sont obligées de se taire.
Ils craignent tous le scandale, un scandale international. Parmi les personnes et organismes que vous mettez en cause, il y a aussi des Français tels Jean-Pierre Chrétien, Jean-François Dupaquier et même l’Association Survie.Vous savez, Cheikh Anta Diop disait en 1984 que, sur des sujets controversés, les Africains doivent être capables, par leurs propres investigations intellectuelles, d’accéder à la vérité. Et que les idéologues perdront leur temps parce qu’ils auront rencontré des intelligences capables de leur tenir tête sur le plan de la recherche de la vérité.
Et souvenez-vous que ce Jean-Pierre Chrétien avait déclenché une campagne féroce, presque raciste à l’égard d’un disciple de Cheikh Anta Diop, Théophile Obenga. Ce Jean-Pierre Chrétien a aussi déclenché contre-moi une campagne féroce au point d’interdire ma présence au festival du scoop et du journalisme d’Angers. Il a menacé le responsable de ce festival de représailles et de faire retirer le parrainage du CNRS si ma présence à ce festival était confirmée. Mais pourquoi vous attaque-il avec tant de violence ?
Parce que ce pseudo expert de l’Afrique et du Rwanda a une piètre connaissance du dossier rwandais et ma présence dans un débat public face à lui allait prouver son incompétence et surtout sa malhonnêteté intellectuelle. Je donne des détails précis sur son travail dans mon livre et il ne peut me contredire. Pour remettre les pendules à l’heure, j’ai préféré enquêter sur ce Jean-Pierre Chrétien, sur son expertise réelle dans l’affaire du Rwanda et sur son niveau de connaissances sur l’Afrique.
Alors quelles sont vos découvertes ?Cet homme est né le 18 septembre 1937 à Lille. Après l’obtention d’une agrégation d’histoire en 1962, Jean-Pierre Chrétien, nostalgique de l’époque coloniale, a décidé de poursuivre sa carrière en Afrique. C’est ainsi qu’il choisit de s’installer au Burundi. Pendant quatre ans (1964-1968), il enseigne l’histoire dans ce pays. En fait, l’Afrique lui sert de tremplin car il craint de finir sa vie comme professeur au lycée Fontenelle de Rouen. Pour gonfler son parcours, il devient enseignant à l’Ecole Normale Supérieure du Burundi au titre de la coopération. C’est ce qui lui permettra de revenir rapidement en France pour négocier une place d’assistant à l’université de Lille III.
En trois ans seulement et avec une simple agrégation de l’enseignement secondaire, Jean-Pierre Chrétien passe, grâce à l’Afrique, de professeur de lycée à maître-assistant à l’université. Il n’a donc sur son curriculum vitae ni DEA (Diplôme d’Etudes Approfondies) ni doctorat. Voilà pour son CV.Lorsque arrive le drame du Rwanda en 1994, M. Chrétien s’auto-désigne « expert » du Rwanda. En réalité, il travaille surtout comme sous-traitant pour deux associations de « délateurs-menteurs », proches du gouvernement rwandais : les associations Ibuka et Survie. Il décide de s’attaquer à un certain nombre de personnes qu’il considère comme des responsables du génocide.
En clair, Jean-Pierre Chrétien commence à fabriquer des « coupables » du génocide rwandais. Ce que veut son protecteur Paul Kagame.Dès 1995, il jette son dévolu sur un prêtre rwandais réfugié en France, le père Wenceslas Munyeshyaka. Pour briser la vie et la carrière de ce prêtre rwandais, Jean-Pierre Chrétien appelle ses amis et ils vont manifester le dimanche devant l’église où ce prêtre dit la messe. Cette méthode va profondément choquer les fidèles présents à l’église. Mon enquête auprès de la préfecture de police de Pontoise, lieu de résidence de M. Dupaquier, m’a réservé bien des surprises. J’ai par exemple découvert l’association Mémorial international dirigée par M. et Mme Dupaquier dont Jean-Pierre Chrétien est le vice-président.
Une véritable association de militants pro tutsi qui se moque éperdument des victimes françaises et du sort des veuves françaises de l’attentat du 6 avril 1994 mais qui agresse partout les Hutu innocents. Alors, le vice-président du Mémorial, Jean-Pierre Chrétien, est-il un chercheur impartial ou un militant invétéré ? Je vais vous donner d’autres précisions. En 1998, l’ancien directeur de recherche du CNRS, Jean-Pierre Chrétien, fatigué de traquer un prêtre rwandais en France, décide d’attaquer une nouvelle victime en Suisse. Il s’agit de l’ancien ministre rwandais de la Défense, M. James Gasana.
Une enquête conduite simultanément par l’auditeur militaire en chef de l’armée suisse et par un expert indépendant, M. Wirz, professeur d’histoire africaine à l’université Humboldt de Berlin, aboutit à la conclusion sans équivoque de l’innocence de James Gasana dans le « génocide » du Rwanda. Le Conseil fédéral suisse rend définitivement son avis en déclarant que James Gasana n’a en rien participé à la marche du Rwanda vers le chaos.
Dès que M. Chrétien a déclenché sa campagne contre ce Rwandais, il a perdu son travail alors qu’il avait des enfants à nourrir. Voilà le travail lamentable de ce chercheur. Il faut dire qu’il a affaibli le niveau de la recherche française sur le Rwanda avec des méthodes de ce genre.
Mais pourquoi Jean-Pierre Chrétien et ses amis mènent-ils des actions aussi brutales contre des gens qu’ils doivent, d’après vous, quelque part savoir innocents ?Jean-Pierre Chrétien et de Jean-François Dupaquier sont avides d’argent. Ils ont gagné beaucoup d’argent en mentant à outrance et en faisant condamner des innocents au TPIR.
Ce sont des colons sans scrupules. Savez-vous que Jean-Pierre Chrétien était payé 7500 dollars par mois de travail, soit 200 dollars par jour de travail d’après son contrat daté du 8 octobre 2001 et que Jean-François Dupaquier a touché 18 000 dollars du 1er juillet au 31 octobre 2001, soit 200 dollars par jour de travail. Au mois de novembre 2001, il touche 6000 dollars pour un piètre travail partisan. Certains des contrats évoqués ont transité par l’association Survie en provenance du TPIR sous le numéro de fax 43 20 55 58 de cette association.
Voilà ce que les Africains de bonne foi ignorent de cette bande de menteurs et de manipulateurs.Ils véhiculent à travers l’affaire rwandaise, le discours raciste de « la barbarie nègre» cher à certains colons. Ce sont les colons « du génocide » rwandais, qui sous le masque d’expert distille méthodiquement leur haine raciale au nez et à la barbe des Africains inconscients de ceux qu’ils font. Et l’association Survie leur sert de bunker colonial. C’est dans les bureaux de l’association Survie qu’ils vont émettre des fax de menace contre le procureur Carla del Ponte. Par exemple, le 7 mars 2000 à 12h23, Survie ouvre la ligne de fax numéro : 01 43 20 55 58 pour que de faux experts se défoulent sur Carla del Ponte.
Défendre la justice, c’est défendre la vérité en toute impartialité. Chez Survie, le travail de vérité se fait plutôt dans la sélectivité et la connivence, le parti pris et la publicité mensongère. Cette étrange association qui ne jure que par « la défense de l’Afrique », est devenu le cabinet noir de Kagame à Paris. Leur noir silence sur le massacre des Congolais par l’armée de Kagame est stupéfiant. Le noir silence de Survie est encore plus cruel lorsque le même Kagame jette arbitrairement en prison son ancien collaborateur et meilleur ami de l’association, Pasteur Bizimungu, ancien président de la République rwandaise.
Le feu président de l’association Survie, François-Xavier Vershave, n’avait jamais mis les pieds en Afrique pour voir comment vivent les Africains. La seule et unique fois qu’il s’y est rendu c’était pour voir son ami dictateur Paul Kagame et recevoir des ordres pour faire la publicité des Tutsi de l’APR à Paris. De nombreux Africains ignorent le travail occulte des cette étrange association qui n’a aucun Africain dans sa direction.
Dommage pour ces amis de la Françafrique qui adorent tant les Africains et sont prêts à mourir pour eux. Ce que je dis dans mon livre c’est que Survie a joué sur l’émotion et sur la souffrance objective des Africains. Survie l’a bien exploitée en utilisant l’image des héros des indépendances africaines et de la lutte anticolonialiste. Survie a ainsi obtenu un blanc-seing des Africains. Voilà la clef de la manipulation. C’est en s’appuyant sur les grands noms de l’Afrique et sur le colonialisme français que Survie recrute les Africains à tours de bras. C’est sur cette « fraternité coloniale » que Survie fait cuire ses épinards en y mettant beaucoup de beurre.
Vous publiez aussi deux rapports de la CIA sur l’attentat.Je publie certes les rapports de la CIA sur cette tragédie mais surtout les correspondances de la compagnie d’assurance britannique Lloyds qui a payé plus de 2 millions de dollars aux familles des victimes de l’attentat du 6 avril 1994 et l’argent a été détourné par l’actuel gouvernement rwandais. J’ai obtenu une tonne de documents de preuve sur cette affaire. Revenons sur le problème Hutu-Tutsi. En lisant votre livre on constate que leur haine est ancienne.
Pouvez-vous nous dire brièvement l’origine de leur conflit.Peu de personnes savent que, avant 1960, il a régné pendant longtemps au Rwanda, une monarchie tutsi qui a fait des hutu les serfs des grands seigneurs tutsi. Ils les traitaient comme des esclaves qui n’avaient pas accès ni à la sphère politique, ni au pouvoir économique. Ils étaient brutalisés et soumis à des lois racistes. C’est pour mettre fin à ce système cruel de servage que les Hutu se sont organisés en 1959 avec ce que l’on appelle « la Révolution sociale » qui a mené à la fin de la monarchie et à l’avènement d’une République.
Ce combat coïncidait avec la lutte pour les indépendances et les Belges qui soutenaient jusqu’alors les Tutsi et s’étaient appuyés sur leur système monarchique pour dominer le Rwanda, ont changé leur fusil d’épaule et ont décidé de soutenir les Hutu qui refusaient d’être écrasés. Les Belges ont compris que pour maintenir leur pouvoir sur le Rwanda, il leur fallait soutenir les Hutus majoritaires. Voilà l’origine de la haine Hutu-Tutsi.
En 1994, les Belges savent que les Tutsi vont reprendre le pouvoir avec l’appui de l’Ouganda et des Etats-Unis et une fois de plus, ils changent de camp et soutiennent à nouveau les Tutsi. Voilà les raisons pour lesquelles tout le monde ment sur les événements qui sont survenus dans ce pays en 1994. Vous revenez sur l’attentat du 6 avril 1994 avec d’autres révélations et témoignages. Mais pourquoi la communauté internationale se tait sur cet attentat qui a tout déclenché ?Tout le monde est embarrassé. Deux chefs d’Etat de pays membres de l’ONU, sont abattus par un missile SAM 16 russe et personne ne dit rien.
Le jour de l’attentat, la sécurité de l’aéroport de Kigali est pourtant entre les mains des casques bleus de l’ONU. Je sais aujourd’hui que le fameux général Dallaire a disparu cette nuit-là. On n’a jamais su où il était puisque ce n’est que vers minuit qu’il a appelé son chef l’ambassadeur Booh Booh pour lui dire autre chose en s’abstenant de parler de l’attentat. Imaginez-vous deux présidents occidentaux tués la même nuit dans un attentat terroriste et personne ne dit rien.
Non ! Je crois que tuer deux noirs, même s’ils sont chefs d’Etat, c’est comme tuer des chiens ou des lapins. Ni l’ONU ni personne ne veut savoir la vérité sur cet attentat. Pourtant, cet attentat est la clef de la vérité. C’est le premier coup d’Etat terroriste commandité et exécuté par les Tutsi de l’APR sur ordre de Paul Kagame et supervisé par un général de l’ONU, le général Roméo Dallaire.
Voilà l’angoisse de la communauté internationale.
Le Rwanda est une ancienne colonie belge mais pourquoi parle-t-on tant de la France dans les massacres du Rwanda ? Parce ce qu’on veut étouffer la vérité. La France a soutenu les Hutu mais elle n’a rien à voir ni avec l’attentat du 6 avril 1994 ni les massacres. D’ailleurs cinq Français ont été tués dans cette tragédie et par mi les Français qui accusent leur pays, ils seraient bien inspirés de demander la vérité sur l’assassinat de leurs compatriotes au Rwanda.
J’ai du mal à croire que le massacre des Rwandais intéresse plus les Français que l’assassinat de leurs compatriotes. Pourtant la Belgique est mouillée jusqu’aux os dans cette tragédie et là encore silence, noir silence. Elle aussi a eu 10 soldats tués au Rwanda. Mais là encore, pas d’enquête, silence et elle prétend cependant juger les Rwandais et plus amusant Hissène Habré. C’est le comble du théâtre et de l’humiliation des Africains. Imaginez-vous le Roi Léopold jugé au Congo ou dans un pays d’Afrique Central pour ses crimes.
Mais pourquoi les pays africains restent-ils muets dans cette affaire ?Ils ont peur. Ils ne veulent pas se mouiller en mettant le doigt sur cette grave affaire. Mais à force de ne rien dire, à force de se coucher à plat ventre et de ne jamais s’indigner devant les manœuvres tragiques de certains occidentaux et de certains pays africains, chacun, à son tour, risque de subir un Rwanda dans son propre pays. A lire votre livre on a l’impression que le TPIR utilise de faux documentsVous allez jusqu’à dire qu’un deuxième document douteux attribué à Kofi Annan aurait été produit au TPIR pour soutenir l’existence d’un fax imaginaire de Dallaire daté du 11 janvier 1994.
Une chose est désormais claire, la « planification du génocide » au Rwanda est contestée par des documents officiels et confidentiels des Nations Unies. Et le TPIR, qui produit des documents suspects, a du mal à apporter la preuve de cette planification. Plusieurs avocats américains, français, canadiens et africains peuvent confirmer mes révélations.Pour justifier son existence et sa réputation internationale, le TPIR a décidé d’utiliser tous les moyens pour maintenir et défendre la thèse d’un « génocide planifié par les Hutu ».
La dernière trouvaille du TPIR dans ce domaine est un Hutu dont le nom de code est ADE. Son vrai nom de est : Michel Bagaragaza. Il a obtenu du procureur du TPIR en personne un arrangement à l’amiable pour mentir et accuser plusieurs prisonniers innocents d’avoir planifié un génocide. En 2004, les enquêteurs du TPIR l’ont rencontré pendant près de quatre mois. Soit 637 heures d’audition.
Ils lui ont demandé de préparer des accusations de choc contre les hauts responsables du parti hutu, le MRND. L’ojectif de son témoignage est d’aider le TPIR à prouver qu’il y a eu « planification du génocide » en 1994 par les Hutu. Pour cela, le procureur a donc pris un certain nombre d’engagements notamment à faire assurer la sécurité de Bagaragaza ainsi que celle de sa famille, à renoncer à mener des poursuites judiciaires contre lui, à l’installer hors d’Afrique, à obtenir en sa faveur une substitution de peine, à changer son identité et sa physionomie par le biais de la chirurgie esthétique. Voilà le scandale du mensonge au ICTR.
Vous avez aussi rencontré l’ancienne procureure du TPR Carla del Ponte qui vous a fait des confidences sur le comportement de Kofi Annan à l’égard de la justice et des criminels Tutsi de l’APR.Oui, j’ai enquêté sur les raisons de l’éviction du procureur Carla Del Ponte, une femme courageuse, connue en Suisse pour la lutte contre les trafiquants de drogue et le grand banditisme. Elle avait mis la main sur un dossier gênant appelé « rapport Gersony ». Ce rapport avait été rédigé par un expert américain mandaté par l’ONU. Une fois achevé, ce rapport a été remarquablement étouffé par le gouvernement Clinton.
Dans un article paru dans la revue Africa International en octobre 2003, l’ancien ministre rwandais des Affaires étrangères de Paul Kagame, Jean-Marie Vianney Ndagijimana, raconte les coulisses de cette affaire : Soucieux d’en savoir davantage sur le rapport Gersony et sur l’étrange comportement de l’ONU et des Etats-Unis devant les crimes contre l’humanité commis en 1994 par l’APR, nous avons demandé des détails à Mme Carla del Ponte. Son témoignage est stupéfiant. Voici ce qu’elle m’a raconté : « Ce que je peux dire est que le fameux rapport Gersony est très important. Nous l’avons retrouvé et il est aujourd’hui dans les dossiers du TPIR.
Il y a tout de même une lettre de quelqu’un qui nous a fait croire que ce rapport n’avait jamais existé. Nous avions surtout retrouvé M. Gersony, l’auteur dudit rapport. Il nous avait avoué que son rapport existait bel et bien.
Un jour, nous avons reçu un document expurgé qu’on nous a présenté comme étant le rapport Gersony. Nous avons finalement interrogé M. Gersony. Il était prêt à répondre à nos questions, mais il lui fallait une autorisation de l’ONU. L’ONU lui a malgré tout refusé l’autorisation de nous parler. Nous avons tout fait pour obtenir le droit d’entendre M. Gersony. On nous a dit non. J’en ai parlé personnellement au Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan.
Mais il n’y avait rien à faire. C’était non !Voyez-vous comment le monde entier a été manipulé ?Vous démontrer toute la campagne de corruption instaurée au TPIR, c’est effrayant ce que vous décrivez alors que des personnes sont condamnées à perpétuité pour génocide.C’est parce que ce sont des noirs et que l’on traite les noirs comme des animaux. Aucun tribunal en occident ne peut accepter ce qu’ils font avec le TPIR. Il faut que les Noirs des Etats-Unis et tous les Américains qui sont victimes de condamnations abusives et mensongères regardent ce qui se passe à Arusha.
Comment les Etats-Unis peuvent cautionner une telle tragédie humaine ?Nous avons découvert que c’est le greffier en personne, Monsieur Adama Dieng, qui a pris l’initiative de mettre les fonds du TPIR à la disposition des pseudo témoins de l’association IBUKA, une association de menteurs et d’escrocs qui a participé à l’éviction de Carla del Ponte. Comment fonctionnait ce système ?
Pour créer des liens de sympathie et d’intérêts entre le gouvernement rwandais et le TPIR, le greffe a organisé un système de rémunération en toute illégalité et en contravention avec le statut du tribunal pour amadouer de faux témoins. Initié par l’ancien greffier Agwu Okali, le programme était piloté par une Tutsi burundaise dénommée Françoise Ngendahayo, devenue plus tard ministre de la Réhabilitation au Burundi. A l’arrivée d’Adama Dieng, nouveau greffier, la pression exercée par les autorités rwandaises a permis de reprendre ce programme.
Pour le superviser, le greffe a désigné un Tutsi du nom de Staton Musonera. Cette nomination non conforme aux statuts du tribunal « tribalise » le TPIR en inondant les Tutsi d’argent public. Les fonds frauduleusement utilisés sont des « Trust funds ». Ils émanent directement des pays donateurs.
Ils sont mis à la disposition du TPIR et n’empruntent pas le circuit des Nations Unies où l’on vote le budget du TPIR. Cet argent échappe donc au contrôle du Conseil de sécurité et sert exclusivement à la corruption et à la subordination des témoins. L’ancien responsable des services de renseignements de Paul Kagame nous a livré son témoignage sur l’association IBUKA, représentante du business des « rescapés du génocide » au TPIR
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
Mais il n’y avait rien à faire. C’était non !Voyez-vous comment le monde entier a été manipulé ?Vous démontrer toute la campagne de corruption instaurée au TPIR, c’est effrayant ce que vous décrivez alors que des personnes sont condamnées à perpétuité pour génocide.C’est parce que ce sont des noirs et que l’on traite les noirs comme des animaux. Aucun tribunal en occident ne peut accepter ce qu’ils font avec le TPIR. Il faut que les Noirs des Etats-Unis et tous les Américains qui sont victimes de condamnations abusives et mensongères regardent ce qui se passe à Arusha.
Comment les Etats-Unis peuvent cautionner une telle tragédie humaine ?Nous avons découvert que c’est le greffier en personne, Monsieur Adama Dieng, qui a pris l’initiative de mettre les fonds du TPIR à la disposition des pseudo témoins de l’association IBUKA, une association de menteurs et d’escrocs qui a participé à l’éviction de Carla del Ponte. Comment fonctionnait ce système ?
Pour créer des liens de sympathie et d’intérêts entre le gouvernement rwandais et le TPIR, le greffe a organisé un système de rémunération en toute illégalité et en contravention avec le statut du tribunal pour amadouer de faux témoins. Initié par l’ancien greffier Agwu Okali, le programme était piloté par une Tutsi burundaise dénommée Françoise Ngendahayo, devenue plus tard ministre de la Réhabilitation au Burundi. A l’arrivée d’Adama Dieng, nouveau greffier, la pression exercée par les autorités rwandaises a permis de reprendre ce programme.
Pour le superviser, le greffe a désigné un Tutsi du nom de Staton Musonera. Cette nomination non conforme aux statuts du tribunal « tribalise » le TPIR en inondant les Tutsi d’argent public. Les fonds frauduleusement utilisés sont des « Trust funds ». Ils émanent directement des pays donateurs.
Ils sont mis à la disposition du TPIR et n’empruntent pas le circuit des Nations Unies où l’on vote le budget du TPIR. Cet argent échappe donc au contrôle du Conseil de sécurité et sert exclusivement à la corruption et à la subordination des témoins. L’ancien responsable des services de renseignements de Paul Kagame nous a livré son témoignage sur l’association IBUKA, représentante du business des « rescapés du génocide » au TPIR
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
Thursday, August 6, 2009
Il y a des signes qui ne trompent pas. Le dictateur rwandais, Paul Kagame, comprend que désormais il n'échappera pas à la justice. Cela peut arriver alors qu'il est encore en fonction de président ou après.
S'il a la chance d'avoir encore le soutien anglo-saxon contrairement à son homologue soudanais El Bechir, il sait que ce soutien n'efface pas la vérité. Les crimes dont il est auteur, co-auteur, bref responsable ne s'effaceront pas. Les juristes nous disent qu'ils sont imprescriptibles.
Une manœuvre pour l'impunité
Le parlement Rwandais vient d'adopter un amendement de la constitution pour accorder l'immunité à vie aux ex-présidents.
Je ne sais pas exactement l'entrée en vigueur de ce texte mais je pense que le premier test pour cet amendement de la constitution devrait s'appliquer sur son prédécesseur, Pasteur Bizimungu, emprisonné ou en résidence surveillée à Kigali. Mais seulement le despote rwandais se trompe au point de se mettre le doigt dans l'œil jusqu'au coude.
Pense-t-il vraiment que cet amendement stoppera la justice internationale ou effacera les funestes pages de l'histoire de la région des grands-lacs de la dernière décennie? Il a tenté de convaincre l'Union Africaine de rejeter la compétence universelle des tribunaux étrangers alors qu'il l'a utilisée a maintes reprises pour la traque de ses compatriotes Hutus, la plupart innocents.
Au fait cette manœuvre n'est pas gratuite; il semble que des mandats d'arrêts seraient déjà lancés en secret contre les membres de son escadron qui ne jouissent pas d'immunité. Ce qui explique ses agitations. Les crimes commis par Kagame et ses proches ne seront pas impunis. Il est inacceptable que ce qui continue d'ailleurs à se faire à l'est de la RDC fasse partie du "passé simple", c'est-à-dire soit banalisé.
Manipulation, demi-vérité et instrumentalisation du génocide
Tout le monde sait qu'au lendemain de la victoire du Front patriotique rwandais, le génocide rwandais a concerné les Tutsi et les Hutu dits modérés (encore qu'il faille savoir ce qu'on entend par modérés, comme si ceux qui font de ce triste génocide un fonds de commerce seraient moins extrémistes).
Mais, tenez la constitution du Rwanda de P. Kagame vient d'être modifiée pour dire "génocide commis sur les Tutsis." Oubliez ceux qu'on appelait naguère Hutus modérés. Apparemment il n'y en a plus un seul aux yeux de Kigali, surtout après la déception de celui qui les représentait, Mr. Paul Rusesabagina, le patron de "Hotel Rwanda" ou Hotel de Milles Collines? Son témoignage sur les exactions du FPR a directement suscité des doutes et des critiques sur le film tant acclamé à Kigali à sa sortie. Pourtant le film raconte une demi-vérité, et nous savons tous qu'il n'a pas de vérité partielle.
Comme quoi les médias ont contribué à la désinformation et ont été utilisés pour mentir, maquiller la réalité. De toute façon, tant que Hollywood ne lancera pas Hotel Rwanda 2 pour étaler les crimes du FPR et corriger Hotel Rwanda 1 en y incluant notamment l'élément déclencheur du génocide, Hotel Rwanda présente toujours une idée tronquée de la vérité, surtout aux yeux des Américains qui vous disent que "they finally understand what happened." Ailleurs, le déballage a commencé.
C'est notamment au Canada où les écrits de Filpot Robin mettent à mal le fameux Général Dalaire, le témoignage du Lieutenant Ruzibiza, ancien proche de P. Kagame, sur la responsabilité de ce dernier dans ce qui s'est passé au Rwanda, etc.
Si l'amendement de la constitution rwandaise cite les seuls Tutsis comme victimes --ce qui rend le texte tribaliste-- il semble qu'il est interdit aux Rwandais de s'appeler Hutus ou Tutsis.
Il semble qu'ils doivent s'appeler des Rwandais. Ceci pour couvrir les injustices tribales très criantes actuellement. C'est tout de même incongru d'interdire aux gens de s'identifier par leur groupe ethnique (ce qui est normal en Afrique, en tout cas) et en même temps consacrer des dispositions dans la constitution qui parlent d'une ethnie juste pour montrer qu'elle a été victime. C'est au fait une autre manière de tribaliser, d'opérer une discrimination. on arrive au résultat de l'interdit par un autre procédé et au final c'est le Hutu qui est discriminé.
S'il a la chance d'avoir encore le soutien anglo-saxon contrairement à son homologue soudanais El Bechir, il sait que ce soutien n'efface pas la vérité. Les crimes dont il est auteur, co-auteur, bref responsable ne s'effaceront pas. Les juristes nous disent qu'ils sont imprescriptibles.
Une manœuvre pour l'impunité
Le parlement Rwandais vient d'adopter un amendement de la constitution pour accorder l'immunité à vie aux ex-présidents.
Je ne sais pas exactement l'entrée en vigueur de ce texte mais je pense que le premier test pour cet amendement de la constitution devrait s'appliquer sur son prédécesseur, Pasteur Bizimungu, emprisonné ou en résidence surveillée à Kigali. Mais seulement le despote rwandais se trompe au point de se mettre le doigt dans l'œil jusqu'au coude.
Pense-t-il vraiment que cet amendement stoppera la justice internationale ou effacera les funestes pages de l'histoire de la région des grands-lacs de la dernière décennie? Il a tenté de convaincre l'Union Africaine de rejeter la compétence universelle des tribunaux étrangers alors qu'il l'a utilisée a maintes reprises pour la traque de ses compatriotes Hutus, la plupart innocents.
Au fait cette manœuvre n'est pas gratuite; il semble que des mandats d'arrêts seraient déjà lancés en secret contre les membres de son escadron qui ne jouissent pas d'immunité. Ce qui explique ses agitations. Les crimes commis par Kagame et ses proches ne seront pas impunis. Il est inacceptable que ce qui continue d'ailleurs à se faire à l'est de la RDC fasse partie du "passé simple", c'est-à-dire soit banalisé.
Manipulation, demi-vérité et instrumentalisation du génocide
Tout le monde sait qu'au lendemain de la victoire du Front patriotique rwandais, le génocide rwandais a concerné les Tutsi et les Hutu dits modérés (encore qu'il faille savoir ce qu'on entend par modérés, comme si ceux qui font de ce triste génocide un fonds de commerce seraient moins extrémistes).
Mais, tenez la constitution du Rwanda de P. Kagame vient d'être modifiée pour dire "génocide commis sur les Tutsis." Oubliez ceux qu'on appelait naguère Hutus modérés. Apparemment il n'y en a plus un seul aux yeux de Kigali, surtout après la déception de celui qui les représentait, Mr. Paul Rusesabagina, le patron de "Hotel Rwanda" ou Hotel de Milles Collines? Son témoignage sur les exactions du FPR a directement suscité des doutes et des critiques sur le film tant acclamé à Kigali à sa sortie. Pourtant le film raconte une demi-vérité, et nous savons tous qu'il n'a pas de vérité partielle.
Comme quoi les médias ont contribué à la désinformation et ont été utilisés pour mentir, maquiller la réalité. De toute façon, tant que Hollywood ne lancera pas Hotel Rwanda 2 pour étaler les crimes du FPR et corriger Hotel Rwanda 1 en y incluant notamment l'élément déclencheur du génocide, Hotel Rwanda présente toujours une idée tronquée de la vérité, surtout aux yeux des Américains qui vous disent que "they finally understand what happened." Ailleurs, le déballage a commencé.
C'est notamment au Canada où les écrits de Filpot Robin mettent à mal le fameux Général Dalaire, le témoignage du Lieutenant Ruzibiza, ancien proche de P. Kagame, sur la responsabilité de ce dernier dans ce qui s'est passé au Rwanda, etc.
Si l'amendement de la constitution rwandaise cite les seuls Tutsis comme victimes --ce qui rend le texte tribaliste-- il semble qu'il est interdit aux Rwandais de s'appeler Hutus ou Tutsis.
Il semble qu'ils doivent s'appeler des Rwandais. Ceci pour couvrir les injustices tribales très criantes actuellement. C'est tout de même incongru d'interdire aux gens de s'identifier par leur groupe ethnique (ce qui est normal en Afrique, en tout cas) et en même temps consacrer des dispositions dans la constitution qui parlent d'une ethnie juste pour montrer qu'elle a été victime. C'est au fait une autre manière de tribaliser, d'opérer une discrimination. on arrive au résultat de l'interdit par un autre procédé et au final c'est le Hutu qui est discriminé.
Accord de non extradition et soutien américain
Le Rwanda de Kagame est parmi les rares pays ayant signé un accord de non extradition visant à éviter la traduction devant la justice internationale des militaires américains coupables des faits de guerre. Ce qui fait du pays un hôte favorable de l'AFRICOM, le Centre de Commandement militaire américain en Afrique dont la basera est au Bugesera. En contre partie, l'Amérique le rassure de son soutien. Cela est encore visible, car l'on ne comprendrait pas autrement que les millions des morts au Congo soient aussi oubliés et négligés si le petit pays de milles collines n'avait pas bénéficié de la puissance arrogante américaine.
Mais si je peux utiliser une expression très populaire, la société rwandaise actuelle "is not sustainable". Vouloir ou pas elle sera sujette de mutations jusqu'a ce que l'équilibre sociopolitique revienne.
Dans l'entre-temps, nous continuerons à assister à des agitations constantes de Kagame et sa clique très anxieux de subir le sort Bemba. Comme ce dernier, il sera lâché et livré par ses actuels protecteurs.
Par Mahano J.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
Wednesday, August 5, 2009
Les images du terrain disent tout de la triste réalité du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de la Province Orientale. Jusque-là il n’y a que les évêques catholiques congolais qui ont trouvé le mot juste qui qualifie cette réalité de « Génocide ».
La presse libre et indépendante de par le monde ne dit pas le contraire. Elle va jusqu’à donner le nom de l’idéologue de l’holocauste de l’Est de la R.D. Congo : Walter Kansteiner, un homme politique américain qui a conçu en 2001 pour les intérêts des USA, le plan du déplacement forcé des populations congolaises habitant la partie orientale de la R.D. Congo pour laisser la place aux Tutsi qui reviendront de leur diaspora comme des sionistes vers leur Sion, le Kivu, où coulent le coltan, le gaz méthane, le pétrole, et tous les minerais précieux du XXIème siècle.
C’est ainsi que le processus de démocratisation du Congo trouve toujours un dernier blocage à l’Est du pays. Mais les congolais tiennent tête à ce plan machiavélique qui est à sa phase d’infiltration des institutions congolaises. La première vague d’infiltration a eu lieu avec le dialogue intercongolais et la formation du gouvernement d’union nationale. La deuxième phase qui concerne les militaires, a eu lieu lors des opérations de brassage et de mixage avec les rebelles du CNDP de Nkunda.
La troisième phase d’infiltration a eu lieu avec les opérations militaire conjointes Umoja Wetu de Février 2009 pendant lesquelles des milliers des rwandais (civils, Militaires, vaches) sont entrés au Kivu. Le nombre des Tutsi de Rubare en Territoire de Rutshuru a déjà triplé depuis Février 2009. La partie du Graben qui part du Lac Vitshumbi jusqu’à Eringeti est aujourd’hui, selon les témoignages des paysans, parsemée de colonies des Tutsi armés qui tantôt opèrent comme FDLR, tantôt comme Nalu/ADF, tantôt comme Fardc…
Les sans-abris de Mayangos de Beni disent qu’ils se disputent leurs champs avec ces forces d’occupation bien armées. Le silence de toutes les autorités de tutelle du parc national des Virunga, s’explique par cet état des choses. La quatrième phase, est en cours de préparation… La purge à laquelle on assiste dans toutes les institutions de la République en assure les préparatifs en douceur…
Pourquoi ce plan auquel les congolais continuent de résister fait-il quelques avancées ? Ce n’est pas parce que les congolais sont amorphes comme certains medias défaitistes voudraient le faire croire. Tous les atouts d’étouffer ce plan machiavélique sont entre les mains des congolais. La Loi internationale de l’ONU, les différents accords internationaux auxquels la RDC souscrit, etc. sont en faveur des congolais.
Mais, les leaders politiques actuels affaiblissent les institutions de la République. Ce n’est pas qu’ils ont tous la mauvaise foi… Mais ils ont peur de se sacrifier pour le pays. Certains se disent cibles des menaces de mort politique ou physique... Il suffit de suivre les péripéties des contrats chinois qui démontrent que le gouvernement actuel sous Joseph Kabila avait une fois vu clair pour l’avenir de la R.D. Congo en signant des contrats gagnant-gagnant avec le géant asiatique.
Aujourd’hui, même les USA empruntent de l’argent à la Chine pour équilibrer leurs économies. Mais les USA, et l’Union Européenne, ne veulent pas que la R.D. Congo troque ses minerais avec leur bailleur. C'est du pur gangstérisme de cow-boys qui n'ont comme argument que leurs gros fusils dont la capacité de nuisance est connue.
Pour payer leurs dettes envers la Chine et pour doper leurs économies frileuses, les USA et l’UE espèrent recoloniser les républiques bananières de leur zone d’influence. C’est pourquoi on assiste aux pratiques sans foi ni loi de la guerre froide qu’on croyait révolue : des coups d’état, des rebellions, du terrorisme d’état, des contrats léonins, etc.
Les leaders politiques de la R.D.Congo n’ont pas su créer une cohésion intérieure solide pour résister aux ré-colonisateurs. Cette faiblesse politique a exposé leur flanc aux ré-colonisateurs qui leur demandent fidélité, sinon c’est la mort politique ou physique. Il n’est pas facile d’être vrai homme d’état en R.D. Congo.
Le Bloggeur congolais Antoine Lokonga ne trouve que deux vrais hommes d'Etat dans l’histoire de la R.D. Congo : Emery Patrice Lumumba et Mzee Laurent Désiré Kabila. Ils sont tous deux morts martyrs de l’Indépendence et de la souveraineté congolaise. C’est leur exemple que les politiciens devraient suivre aujourd’hui pour sortir le Congo de l’obscurantisme et du paternalisme néo-colonial de l'époque de Kasavubu et de Mobutu qui avaient privilégié les intérêts des occidentaux à la souveraineté nationale. Tous les deux sont morts sans gloire de mort naturelle !
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Joseph Kabila sera jugé en fonction de ce qu’il fera du génocide congolais (7 millions des morts) et de contrats chinois qui sont un test de son leadership en matière économique et de relations internationales. Acceptera-t-il des millions de dollars ou d’euros à la place des milliards de renminbi chinois? Pendan combien de temps peut-il tenter de menager les ardeurs trois chèvres (USA, UE, Chine) devant le choux congolais sans le brouter?
Les victimes de l’agression de la R.D.Congo, des massacres des populations, viols et mutilations génitales des mamans congolaises, les incendies des maisons, l’épuration ethnique (cas de Kiwanja en Territoire de Rutshuru), délogement des congolais de la chefferie de Mayangos/Beni, l’insécurité généralisée dans toute la région, etc. ne peuvent tomber dans l’oubli… On ne peut continuer à dire que la paix est revenue dans une région ou plusieurs millions des congolais vivent démunis dans la jungle.
Le premier chantier national c’est la securité des congolais et de leurs biens, le retour des déplacés chez eux, etc. Un cas qui continue d’étonner les congolais de Beni-Lubero, c’est l’initiative de S.E. Mgr SIKULI du Diocèse de Butembo-Beni pour reconstruire les maisons des victimes des incendies. Les bailleurs de 5 chantiers n'auraient pas encore participé à cette initiative. Est-ce parce qu’elle est à l’antipode du plan américain de Walter Kansteiner…
Le Président Joseph Kabila vient de visiter trois fois le Nord-Kivu en l’espace de six mois… Mais, ce qui serait la priorité des priorités d'un gouvernement responsable, à savoir, la sécurité des congolais et de leurs biens, souffre toujours. Au contraire, il a inauguré une foire à Goma et les débuts des travaux d’asphaltage d’un Km de route à Beni. Aquand le chantier de la sécurité?
Kakule Mathe
Butembo
Beni-Lubero Online
La presse libre et indépendante de par le monde ne dit pas le contraire. Elle va jusqu’à donner le nom de l’idéologue de l’holocauste de l’Est de la R.D. Congo : Walter Kansteiner, un homme politique américain qui a conçu en 2001 pour les intérêts des USA, le plan du déplacement forcé des populations congolaises habitant la partie orientale de la R.D. Congo pour laisser la place aux Tutsi qui reviendront de leur diaspora comme des sionistes vers leur Sion, le Kivu, où coulent le coltan, le gaz méthane, le pétrole, et tous les minerais précieux du XXIème siècle.
C’est ainsi que le processus de démocratisation du Congo trouve toujours un dernier blocage à l’Est du pays. Mais les congolais tiennent tête à ce plan machiavélique qui est à sa phase d’infiltration des institutions congolaises. La première vague d’infiltration a eu lieu avec le dialogue intercongolais et la formation du gouvernement d’union nationale. La deuxième phase qui concerne les militaires, a eu lieu lors des opérations de brassage et de mixage avec les rebelles du CNDP de Nkunda.
La troisième phase d’infiltration a eu lieu avec les opérations militaire conjointes Umoja Wetu de Février 2009 pendant lesquelles des milliers des rwandais (civils, Militaires, vaches) sont entrés au Kivu. Le nombre des Tutsi de Rubare en Territoire de Rutshuru a déjà triplé depuis Février 2009. La partie du Graben qui part du Lac Vitshumbi jusqu’à Eringeti est aujourd’hui, selon les témoignages des paysans, parsemée de colonies des Tutsi armés qui tantôt opèrent comme FDLR, tantôt comme Nalu/ADF, tantôt comme Fardc…
Les sans-abris de Mayangos de Beni disent qu’ils se disputent leurs champs avec ces forces d’occupation bien armées. Le silence de toutes les autorités de tutelle du parc national des Virunga, s’explique par cet état des choses. La quatrième phase, est en cours de préparation… La purge à laquelle on assiste dans toutes les institutions de la République en assure les préparatifs en douceur…
Pourquoi ce plan auquel les congolais continuent de résister fait-il quelques avancées ? Ce n’est pas parce que les congolais sont amorphes comme certains medias défaitistes voudraient le faire croire. Tous les atouts d’étouffer ce plan machiavélique sont entre les mains des congolais. La Loi internationale de l’ONU, les différents accords internationaux auxquels la RDC souscrit, etc. sont en faveur des congolais.
Mais, les leaders politiques actuels affaiblissent les institutions de la République. Ce n’est pas qu’ils ont tous la mauvaise foi… Mais ils ont peur de se sacrifier pour le pays. Certains se disent cibles des menaces de mort politique ou physique... Il suffit de suivre les péripéties des contrats chinois qui démontrent que le gouvernement actuel sous Joseph Kabila avait une fois vu clair pour l’avenir de la R.D. Congo en signant des contrats gagnant-gagnant avec le géant asiatique.
Aujourd’hui, même les USA empruntent de l’argent à la Chine pour équilibrer leurs économies. Mais les USA, et l’Union Européenne, ne veulent pas que la R.D. Congo troque ses minerais avec leur bailleur. C'est du pur gangstérisme de cow-boys qui n'ont comme argument que leurs gros fusils dont la capacité de nuisance est connue.
Pour payer leurs dettes envers la Chine et pour doper leurs économies frileuses, les USA et l’UE espèrent recoloniser les républiques bananières de leur zone d’influence. C’est pourquoi on assiste aux pratiques sans foi ni loi de la guerre froide qu’on croyait révolue : des coups d’état, des rebellions, du terrorisme d’état, des contrats léonins, etc.
Les leaders politiques de la R.D.Congo n’ont pas su créer une cohésion intérieure solide pour résister aux ré-colonisateurs. Cette faiblesse politique a exposé leur flanc aux ré-colonisateurs qui leur demandent fidélité, sinon c’est la mort politique ou physique. Il n’est pas facile d’être vrai homme d’état en R.D. Congo.
Le Bloggeur congolais Antoine Lokonga ne trouve que deux vrais hommes d'Etat dans l’histoire de la R.D. Congo : Emery Patrice Lumumba et Mzee Laurent Désiré Kabila. Ils sont tous deux morts martyrs de l’Indépendence et de la souveraineté congolaise. C’est leur exemple que les politiciens devraient suivre aujourd’hui pour sortir le Congo de l’obscurantisme et du paternalisme néo-colonial de l'époque de Kasavubu et de Mobutu qui avaient privilégié les intérêts des occidentaux à la souveraineté nationale. Tous les deux sont morts sans gloire de mort naturelle !
.
Joseph Kabila sera jugé en fonction de ce qu’il fera du génocide congolais (7 millions des morts) et de contrats chinois qui sont un test de son leadership en matière économique et de relations internationales. Acceptera-t-il des millions de dollars ou d’euros à la place des milliards de renminbi chinois? Pendan combien de temps peut-il tenter de menager les ardeurs trois chèvres (USA, UE, Chine) devant le choux congolais sans le brouter?
Les victimes de l’agression de la R.D.Congo, des massacres des populations, viols et mutilations génitales des mamans congolaises, les incendies des maisons, l’épuration ethnique (cas de Kiwanja en Territoire de Rutshuru), délogement des congolais de la chefferie de Mayangos/Beni, l’insécurité généralisée dans toute la région, etc. ne peuvent tomber dans l’oubli… On ne peut continuer à dire que la paix est revenue dans une région ou plusieurs millions des congolais vivent démunis dans la jungle.
Le premier chantier national c’est la securité des congolais et de leurs biens, le retour des déplacés chez eux, etc. Un cas qui continue d’étonner les congolais de Beni-Lubero, c’est l’initiative de S.E. Mgr SIKULI du Diocèse de Butembo-Beni pour reconstruire les maisons des victimes des incendies. Les bailleurs de 5 chantiers n'auraient pas encore participé à cette initiative. Est-ce parce qu’elle est à l’antipode du plan américain de Walter Kansteiner…
Le Président Joseph Kabila vient de visiter trois fois le Nord-Kivu en l’espace de six mois… Mais, ce qui serait la priorité des priorités d'un gouvernement responsable, à savoir, la sécurité des congolais et de leurs biens, souffre toujours. Au contraire, il a inauguré une foire à Goma et les débuts des travaux d’asphaltage d’un Km de route à Beni. Aquand le chantier de la sécurité?
Kakule Mathe
Butembo
Beni-Lubero Online
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
Tuesday, August 4, 2009
****
Today is Barack Obama's 48th birthday, as he was born - whether in America or not - on August 4, 1961.
Happy Birthday ,Mr. President.
On August 4, 1993, was signed the Arusha Peace Agreement Accords.
Coïncidence?
On April 6, 1994 began the Tutsi minority hegemony over the hutu majority. The Fruitful year and the Start of a long epoch of the Gen. Kagame's bloody dictatorship.
Today is Barack Obama's 48th birthday, as he was born - whether in America or not - on August 4, 1961.
Happy Birthday ,Mr. President.
On August 4, 1993, was signed the Arusha Peace Agreement Accords.
Coïncidence?
On April 6, 1994 began the Tutsi minority hegemony over the hutu majority. The Fruitful year and the Start of a long epoch of the Gen. Kagame's bloody dictatorship.
****
The Government of the Republic of Rwanda on the one hand, and the Rwandese Patriotic Front on the other;
Firmly resolved to find a political negotiated solution to the war situation confronting the Rwandese people since 1st Octo ber, 1990;
Considering and appreciating the efforts deployed by the countries of the Sub-region with a view to helping the Rwandese people to recover peace;
Referring to the numerous high-level meetings held respectively at Mwanza, United Republic of Tanzania, on 17th October, 1990, in Gbadolite, Republic Zaire, on 26th October, 1990, in Goma, Republic of Zaire, on 20th November, 1990, in Zanzibar, United Republic of Tanzania, on 17th February, 1991, in Dar-es-Salaam, United Republic of Tanzania, on 19th February, 1991 and from 5th to 7th March, 1993;
Considering that all these meetings aimed first and foremost at establishing a ceasefire so as to enable the two parties to look for a solution to the war through direct negotiations;
Noting the N'SELE Ceasefire Agreement, of 29th March, 1991 as amended in GBADOLITE on 16th
September, 1991 and at ARUSHA on 12th July, 1992;
Reaffirming their unwavering determination to respect principles underlying the Rule of Law which include democracy, national unity, pluralism, the respect of fundamental freedoms and rights of the individual;
Considering that these principles constitute the basis and consistency of a lasting peace awaited by the Rwandese people for the benefit of the present and future generations;
Noting the Protocol of Agreement on the Rule of Law signed at Arusha on 18th August, 1992;
Considering that the two parties accepted the principle of power-sharing within the framework of a Broad-Based Transitional Government;
Noting the Protocols of Agreement on Power-Sharing signed at ARUSHA respectively on 30th October, 1992, and on 9th January, 1993;
Considering that the conflictual situation between the two parties can only be brought to an end through the formation of one and single National Army and a new National Gendarmerie from forces of the two warring parties;
Noting of the Protocol of Agreement on the integration of Armed Forces of both Parties, signed at Arusha on 3rd August, 1993;
Recognizing that the unity of the Rwandese people cannot be achieved until a definitive solution to the problem of Rwandese refugees is found and that the return of Rwandese refugees to their country is an inalienable right and constitutes a factor for peace and national unity and reconciliation;
Noting the Protocol of Agreement on the repatriation of Rwandese refugees and the Resettlement of Displaced Persons, signed at ARUSHA on 9th June, 1993;
Resolved to eradicate and put a definite end to all the root causes which gave rise to the war;
Have, at the conclusion of the Peace Talks held in Arusha, United Republic of Tanzania, between 10th July, 1992 and 24th June, 1993 as well as Kinihira, Republic of Rwanda from 19th to 25th July, 1993 under the aegis of the Facilitator, His Excellency Ali Hassan MWINYI, President of the United Republic of Tanzania, in the presence of the Representative of the Mediator, His Excellency, MOBUTU SESE SEKO, President of the Republic of Zaire as well as Representatives of the Current Chairmen of the OAU, His Excellency Abdou DIOUF, President of the Republic of Senegal, and Hosni MUBARAK, President of the Arab Republic of Egypt,the Secretary General of the OAU, Dr. Salim Ahmed SALIM, the Secretary General of the United Nations, Dr. Boutros Boutros GHALI and Observers representing Federal Republic of Germany, Belgium, Burundi, the United States of America, France, Nigeria, Uganda and Zimbabwe;
Calling the International Community to witness;
Hereby agree on the following provisions:
The Government of the Republic of Rwanda on the one hand, and the Rwandese Patriotic Front on the other;
Firmly resolved to find a political negotiated solution to the war situation confronting the Rwandese people since 1st Octo ber, 1990;
Considering and appreciating the efforts deployed by the countries of the Sub-region with a view to helping the Rwandese people to recover peace;
Referring to the numerous high-level meetings held respectively at Mwanza, United Republic of Tanzania, on 17th October, 1990, in Gbadolite, Republic Zaire, on 26th October, 1990, in Goma, Republic of Zaire, on 20th November, 1990, in Zanzibar, United Republic of Tanzania, on 17th February, 1991, in Dar-es-Salaam, United Republic of Tanzania, on 19th February, 1991 and from 5th to 7th March, 1993;
Considering that all these meetings aimed first and foremost at establishing a ceasefire so as to enable the two parties to look for a solution to the war through direct negotiations;
Noting the N'SELE Ceasefire Agreement, of 29th March, 1991 as amended in GBADOLITE on 16th
September, 1991 and at ARUSHA on 12th July, 1992;
Reaffirming their unwavering determination to respect principles underlying the Rule of Law which include democracy, national unity, pluralism, the respect of fundamental freedoms and rights of the individual;
Considering that these principles constitute the basis and consistency of a lasting peace awaited by the Rwandese people for the benefit of the present and future generations;
Noting the Protocol of Agreement on the Rule of Law signed at Arusha on 18th August, 1992;
Considering that the two parties accepted the principle of power-sharing within the framework of a Broad-Based Transitional Government;
Noting the Protocols of Agreement on Power-Sharing signed at ARUSHA respectively on 30th October, 1992, and on 9th January, 1993;
Considering that the conflictual situation between the two parties can only be brought to an end through the formation of one and single National Army and a new National Gendarmerie from forces of the two warring parties;
Noting of the Protocol of Agreement on the integration of Armed Forces of both Parties, signed at Arusha on 3rd August, 1993;
Recognizing that the unity of the Rwandese people cannot be achieved until a definitive solution to the problem of Rwandese refugees is found and that the return of Rwandese refugees to their country is an inalienable right and constitutes a factor for peace and national unity and reconciliation;
Noting the Protocol of Agreement on the repatriation of Rwandese refugees and the Resettlement of Displaced Persons, signed at ARUSHA on 9th June, 1993;
Resolved to eradicate and put a definite end to all the root causes which gave rise to the war;
Have, at the conclusion of the Peace Talks held in Arusha, United Republic of Tanzania, between 10th July, 1992 and 24th June, 1993 as well as Kinihira, Republic of Rwanda from 19th to 25th July, 1993 under the aegis of the Facilitator, His Excellency Ali Hassan MWINYI, President of the United Republic of Tanzania, in the presence of the Representative of the Mediator, His Excellency, MOBUTU SESE SEKO, President of the Republic of Zaire as well as Representatives of the Current Chairmen of the OAU, His Excellency Abdou DIOUF, President of the Republic of Senegal, and Hosni MUBARAK, President of the Arab Republic of Egypt,the Secretary General of the OAU, Dr. Salim Ahmed SALIM, the Secretary General of the United Nations, Dr. Boutros Boutros GHALI and Observers representing Federal Republic of Germany, Belgium, Burundi, the United States of America, France, Nigeria, Uganda and Zimbabwe;
Calling the International Community to witness;
Hereby agree on the following provisions:
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The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
RUD-Urunana Urunana rw'Abaharanira Ubumwe na Demokarasi Ralliement pour l'Unité et la DémocratieRally for Unity and DemocracyTel: 001-201-794-6542 / 001-506-461-3919 Email: urunana@optonline.net url: www.rud-urunana.org
Dislocation du RUD-Urunana : Du Sensationnalisme Dénoué de tout Fondement:
Notre organisation voudrait démentir catégoriquement les informations qui viennent d’être publiées par certains journaux congolais et repris par plusieurs copier/coller journaux selon lesquelles le RUD-Urunana se serait divisé en deux entités.
En outre d’être faux et sans fondement, les individus dont il est question dans ces dépêches étaient en compagnie l’un de l’autre dans les dernières 48 heures.Il est apparent que depuis la publication de la Feuille de Route deKisangani le 26 Mai 2008 et l’établissement du Centre de Kasiki le 31Juillet 2008, il y’a des forces qui travaillent dans l’ombre pour faire échec à cette initiative de paix dans laquelle notre organisation s’estimpliqué sans réserve.
Après avoir échoué le rapatriement forcé desoccupants du Centre de Kasiki dans les conditions connues, ces mêmesforces continuent par tous les moyens à vouloir torpiller toute initiative qui viserait à trouver des solutions pacifiques et durablesau problème des réfugiés rwandais établis dans la région des Grands Lacsafricains en général et à l’est de la RDC en particulier.
Notreorganisation considère que cette dernière désinformation s’inscrit danscette perspective. Nul ne devrait s’étonner que dans l’avenir, on apprenne d’autres affirmations gratuites à l’égard de notre organisation les unes plus rocamboles ques que d’autres.Notre organisation est et reste convaincue que la seule voie qui mène àdes solutions durables à l’instabilité qui règne dans la région passe par la résolution du problème des réfugiés rwandais.
Or, c’est dans le cadre des approches telles que celles préconisées par la Feuille de Route de Kisangani et les clarifications subséquentes que cette situation dramatique dans la région trouvera un dénouement qui sera la fondation d’une stabilité et d’une paix durables dans la région.
Tout en restant disposé à poursuivre toute avenue qui respecte les droits des réfugiés rwandais où qu'ils soient, nous lançons un appel solennel aurégime de Kigali d'entamer un Dialogue avec son opposition afin detrouver de manière durable une solution définitive au problème politique rwandais qui est la source principale d'instabilité récurrente dans toute la région.
1 Août 2009
Dr. Augustin Dukuze
Porte-Parole
Dislocation du RUD-Urunana : Du Sensationnalisme Dénoué de tout Fondement:
Notre organisation voudrait démentir catégoriquement les informations qui viennent d’être publiées par certains journaux congolais et repris par plusieurs copier/coller journaux selon lesquelles le RUD-Urunana se serait divisé en deux entités.
En outre d’être faux et sans fondement, les individus dont il est question dans ces dépêches étaient en compagnie l’un de l’autre dans les dernières 48 heures.Il est apparent que depuis la publication de la Feuille de Route deKisangani le 26 Mai 2008 et l’établissement du Centre de Kasiki le 31Juillet 2008, il y’a des forces qui travaillent dans l’ombre pour faire échec à cette initiative de paix dans laquelle notre organisation s’estimpliqué sans réserve.
Après avoir échoué le rapatriement forcé desoccupants du Centre de Kasiki dans les conditions connues, ces mêmesforces continuent par tous les moyens à vouloir torpiller toute initiative qui viserait à trouver des solutions pacifiques et durablesau problème des réfugiés rwandais établis dans la région des Grands Lacsafricains en général et à l’est de la RDC en particulier.
Notreorganisation considère que cette dernière désinformation s’inscrit danscette perspective. Nul ne devrait s’étonner que dans l’avenir, on apprenne d’autres affirmations gratuites à l’égard de notre organisation les unes plus rocamboles ques que d’autres.Notre organisation est et reste convaincue que la seule voie qui mène àdes solutions durables à l’instabilité qui règne dans la région passe par la résolution du problème des réfugiés rwandais.
Or, c’est dans le cadre des approches telles que celles préconisées par la Feuille de Route de Kisangani et les clarifications subséquentes que cette situation dramatique dans la région trouvera un dénouement qui sera la fondation d’une stabilité et d’une paix durables dans la région.
Tout en restant disposé à poursuivre toute avenue qui respecte les droits des réfugiés rwandais où qu'ils soient, nous lançons un appel solennel aurégime de Kigali d'entamer un Dialogue avec son opposition afin detrouver de manière durable une solution définitive au problème politique rwandais qui est la source principale d'instabilité récurrente dans toute la région.
1 Août 2009
Dr. Augustin Dukuze
Porte-Parole
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
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Profile
I am Jean-Christophe Nizeyimana, an Economist, Content Manager, and EDI Expert, driven by a passion for human rights activism. With a deep commitment to advancing human rights in Africa, particularly in the Great Lakes region, I established this blog following firsthand experiences with human rights violations in Rwanda and in the DRC (formerly Zaïre) as well. My journey began with collaborations with Amnesty International in Utrecht, the Netherlands, and with human rights organizations including Human Rights Watch and a conference in Helsinki, Finland, where I was a panelist with other activists from various countries.
My mission is to uncover the untold truth about the ongoing genocide in Rwanda and the DRC. As a dedicated voice for the voiceless, I strive to raise awareness about the tragic consequences of these events and work tirelessly to bring an end to the Rwandan Patriotic Front (RPF)'s impunity.
This blog is a platform for Truth and Justice, not a space for hate. I am vigilant against hate speech or ignorant comments, moderating all discussions to ensure a respectful and informed dialogue at African Survivors International Blog.
Genocide masterminded by RPF
Finally the well-known Truth Comes Out.
After suffering THE LONG years, telling the world that Kagame and his RPF criminal organization masterminded the Rwandan genocide that they later recalled Genocide against Tutsis. Our lives were nothing but suffering these last 32 years beginning from October 1st, 1990 onwards. We are calling the United States of America, United Kingdom, Japan, and Great Britain in particular, France, Belgium, Netherlands and Germany to return to hidden classified archives and support Honorable Tito Rutaremara's recent statement about What really happened in Rwanda before, during and after 1994 across the country and how methodically the Rwandan Genocide has been masterminded by Paul Kagame, the Rwandan Hitler. Above all, Mr. Tito Rutaremara, one of the RPF leaders has given details about RPF infiltration methods in Habyarimana's all instances, how assassinations, disappearances, mass-slaughters across Rwanda have been carried out from the local autority to the government,fabricated lies that have been used by Gacaca courts as weapon, the ICTR in which RPF had infiltrators like Joseph Ngarambe, an International court biased judgments & condemnations targeting Hutu ethnic members in contraversal strategy compared to the ICTR establishment to pursue in justice those accountable for crimes between 1993 to 2003 and Mapping Report ignored and classified to protect the Rwandan Nazis under the RPF embrella . NOTHING LASTS FOREVER.
Human and Civil Rights
Human Rights, Mutual Respect and Dignity
For all Rwandans :
Hutus - Tutsis - Twas
Rwanda: A mapping of crimes
Rwanda: A mapping of crimes in the book "In Praise of Blood, the crimes of the RPF by Judi Rever
Be the last to know: This video talks about unspeakable Kagame's crimes committed against Hutu, before, during and after the genocide against Tutsi in Rwanda.
The mastermind of both genocide is still at large: Paul Kagame
KIBEHO: Rwandan Auschwitz
Kibeho Concetration Camp.
Mass murderers C. Sankara
Stephen Sackur’s Hard Talk.
Prof. Allan C. Stam
The Unstoppable Truth
Prof. Christian Davenport
The Unstoppable Truth
Prof. Christian Davenport Michigan University & Faculty Associate at the Center for Political Studies
The killing Fields - Part 1
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The killing Fields - Part II
The Unstoppable Truth
Daily bread for Rwandans
The Unstoppable Truth
The killing Fields - Part III
The Unstoppable Truth
Time has come: Regime change
Drame rwandais- justice impartiale
Carla Del Ponte, Ancien Procureur au TPIR:"Le drame rwandais mérite une justice impartiale" - et réponse de Gerald Gahima
Sheltering 2,5 million refugees
Credible reports camps sheltering 2,500 million refugees in eastern Democratic Republic of Congo have been destroyed.
The UN refugee agency says it has credible reports camps sheltering 2,5 milion refugees in eastern Democratic Republic of Congo have been destroyed.
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Hutus didn't plan Tutsi Genocide
Kagame, the mastermind of Rwandan Genocide (Hutu & tutsi)