Rwanda: Cartographie des crimes
Rwanda: cartographie des crimes du livre "In Praise of Blood, the crimes of the RPF" de Judi Rever
Kagame devra être livré aux Rwandais pour répondre à ses crimes: la meilleure option de réconciliation nationale entre les Hutus et les Tutsis.
Let us remember Our People
Let us remember our people, it is our right
You can't stop thinking
Don't you know
Rwandans are talkin' 'bout a revolution
It sounds like a whisper
The majority Hutus and interior Tutsi are gonna rise up
And get their share
SurViVors are gonna rise up
And take what's theirs.
We're the survivors, yes: the Hutu survivors!
Yes, we're the survivors, like Daniel out of the lions' den
(Hutu survivors) Survivors, survivors!
Get up, stand up, stand up for your rights
et up, stand up, don't give up the fight
“I’m never gonna hold you like I did / Or say I love you to the kids / You’re never gonna see it in my eyes / It’s not gonna hurt me when you cry / I’m not gonna miss you.”
The situation is undeniably hurtful but we can'stop thinking we’re heartbroken over the loss of our beloved ones.
"You can't separate peace from freedom because no one can be at peace unless he has his freedom".
Malcolm X
Welcome to Home Truths
The year is 1994, the Fruitful year and the Start of a long epoch of the Rwandan RPF bloody dictatorship. Rwanda and DRC have become a unique arena and fertile ground for wars and lies. Tutsi RPF members deny Rights and Justice to the Hutu majority, to Interior Tutsis, to Congolese people, publicly claim the status of victim as the only SurViVors while millions of Hutu, interior Tutsi and Congolese people were butchered. Please make RPF criminals a Day One priority. Allow voices of the REAL victims to be heard.
Everybody Hurts
“Everybody Hurts” is one of the rare songs on this list that actually offers catharsis. It’s beautifully simple: you’re sad, but you’re not alone because “everybody hurts, everybody cries.” You’re human, in other words, and we all have our moments. So take R.E.M.’s advice, “take comfort in your friends,” blast this song, have yourself a good cry, and then move on. You’ll feel better, I promise.—Bonnie Stiernberg
KAGAME - GENOCIDAIRE
Paul Kagame admits ordering...
Paul Kagame admits ordering the 1994 assassination of President Juvenal Habyarimana of Rwanda.
Why did Kagame this to me?
Inzira ndende
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Hutu Children & their Mums
Rwanda-rebranding
Rwanda-rebranding-Targeting dissidents inside and abroad, despite war crimes and repression
Rwanda has “A well primed PR machine”, and that this has been key in “persuading the key members of the international community that it has an exemplary constitution emphasizing democracy, power-sharing, and human rights which it fully respects”. It concluded: “The truth is, however, the opposite. What you see is not what you get: A FAÇADE”
Rwanda has hired several PR firms to work on deflecting criticism, and rebranding the country.
Targeting dissidents abroad
One of the more worrying aspects of Racepoint’s objectives
was to “Educate and correct the ill informed and factually
incorrect information perpetuated by certain groups of expatriates
and NGOs,” including, presumably, the critiques
of the crackdown on dissent among political opponents
overseas.
This should be seen in the context of accusations
that Rwanda has plotted to kill dissidents abroad. A
recent investigation by the Globe and Mail claims, “Rwandan
exiles in both South Africa and Belgium – speaking in clandestine meetings in secure locations because of their fears of attack – gave detailed accounts of being recruited to assassinate critics of President Kagame….
Ways To Get Rid of Kagame
How to proceed for revolution in Rwanda:
- The people should overthrow the Rwandan dictator (often put in place by foreign agencies) and throw him, along with his henchmen and family, out of the country – e.g., the Shah of Iran, Marcos of Philippines.Compaore of Burkina Faso
- Rwandans organize a violent revolution and have the dictator killed – e.g., Ceaucescu in Romania.
- Foreign powers (till then maintaining the dictator) force the dictator to exile without armed intervention – e.g. Mátyás Rákosi of Hungary was exiled by the Soviets to Kirgizia in 1970 to “seek medical attention”.
- Foreign powers march in and remove the dictator (whom they either instated or helped earlier) – e.g. Saddam Hussein of Iraq or Manuel Noriega of Panama.
- The dictator kills himself in an act of desperation – e.g., Hitler in 1945.
- The dictator is assassinated by people near him – e.g., Julius Caesar of Rome in 44 AD was stabbed by 60-70 people (only one wound was fatal though).
- Organise strikes and unrest to paralyze the country and convince even the army not to support the dictaor – e.g., Jorge Ubico y Castañeda was ousted in Guatemala in 1944 and Guatemala became democratic, Recedntly in Burkina Faso with the dictator Blaise Compaoré.
Almighty God :Justice for US
Killing Hutus on daily basis
RPF Trade Mark: Akandoya
Fighting For Our Freedom?
KAGAME VS JUSTICE
Tuesday, July 29, 2008
Gacaca : l’injustice continue au Rwanda
Institution traditionnelle rwandaise visant la réconciliation, le gacaca a été présenté comme moyen pour accélérer l’examen des dossiers des personnes accusées de génocide qui se trouvaient par dizaine de milliers en prison depuis 1994. Grâce au soutien économique de la Communauté internationale, la juridiction gacaca est entrée en fonction le 15 janvier 2005 et a largement semé dans le pays peur et injustice. Voici un témoignage direct et actuel.
Gacaca prolongé
En principe le gacaca aurait dû se terminer en 2007, mais la liste des gens à juger est encore longue, c’est pourquoi les autorités ont prolongé son activité jusqu’à cette année 2008, pour les provinces où la liste des procès n’est pas terminée. A ces endroits, c’est même pire qu’auparavant : on est pressé, on n’a pas le temps d’écouter les témoins à faveur. Jusqu’à présent, le jour du gacaca, tout est fermé, sauf les hôpitaux et les écoles, et la population est obligée d’y assister. Pendant le procès il est interdit de rire (parfois on en a envie, un rire de déception), d’applaudir, de montrer un sentiment quelconque : les local defense qui surveillent interviennent et bousculent les gens, jusqu’à les frapper.
Actuellement il y a deux aspects qui prennent plus d’importance et nous font peur: le viol et l’idéologie génocidaire. Une femme peut venir déclarer au gacaca : « Pendant le génocide, tel m’a violée ». Ce sont des femmes souvent manipulées par Ibuka[1]. Leur accusation provoque l’immédiate arrestation de l’accusé. Par la suite, Ibuka cherche de témoins à charge, qui provoqueront une condamnation à vingt-cinq ans de prison. Dans le cas d’un viol récent, c’est l’hôpital qui donne son avis. Il est vrai, des viols se sont passés, mais maintenant c’est devenu une accusation facile pour se défaire de certaines personnes.
Quant à l’idéologie génocidaire, les parents sont accusés de l’enseigner à leurs enfants. Or, c’est le système scolaire d’aide aux enfants des rescapés qui fausse tout : on leur paie les taxes scolaires, l’uniforme, le matériel scolaire ; on leur donne la priorité dans l’accueil aux internats. Mon enfant m’a dit de ne pas lui acheter l’uniforme, il l’achètera bas prix à l’école auprès des camarades qui la reçoivent gratuitement de la part du FARG (Fond pour les rescapés du génocide). A l’école, Ibuka fait des réunions pour les seuls enfants des rescapés. Parmi eux certains ne sont pas sérieux à l’école, parce qu’ils disent qu’ils ne payent rien. Et malheur au professeur qui ose les corriger. Tout récemment un professeur a été condamné à cinq ans de prison et au dédommagement de 500.000 francs rwandais[2], parce qu’il a osé exhorter un enfant de rescapé indiscipliné à s’engager et à songer à son avenir.
Une fille rescapée s’entendait bien avec d’autres filles de l’internat, en particulier avec deux sœurs. Lorsque la maman de ces dernières venait leur rendre visite, elles partageaient avec leur copine la pommade et tout ce qu’elle leur amenait. Le père de ces deux filles était en prison, et un jour l’aînée alla lui rendre visite. En rentrant, elle dit à la cadette que son père la saluait et qu’il ne prévoyait pas que les hommes puissent le libérer, Dieu seul pouvait le faire. La fillette se mit à pleurer. En voyant cela, la fille rescapée, leur amie, courut dire qu’on était en train de l’insulter. La fillette a été chassée de l’école.
Maintenant les députés descendent dans les écoles secondaires, soi-disant pour prêcher la réconciliation, mais ils expliquent le histoire du pays d’une façon déformée et les parents craignent qu’ils prêchent la haine. A mon petit enfant à l’école on dit d’éviter l’idéologie génocidaire. « Est-ce que j’ai l’idéologie génocidaire ? », m’a-t-il demandé. On est en train d’intoxiquer la nouvelle génération. A l’université, c’est grave aussi : dans les campus, ce sont les rescapés qui ont la priorité. Une fille de ma parenté a été renvoyé de campus, soi-disant qu’il n’y avait pas de place, et sa place a été occupée par une étudiante rescapée. Ce sont des choses qui blessent les jeunes.
Le gacaca de remboursement du dégât et pillage
On dit qu’il y a des provinces où les gacaca ont déjà terminé leurs listes : on se tourne alors vers les biens. On cherche à arracher aux gens les biens qu’ils ont : si un hutu a une vache, on lui dit qu’il l’avait volée pendant le génocide. Si un rescapé dit qu’avant les massacres il avait dix vaches et une maison, on part à la recherche de ceux qui ont mangé ses vaches et abîmé sa maison. Bien sûr, il y a eu des pillages et des vols, et ceux qui les ont commis ont payé juste après la guerre. A ce moment-là, c’était terrible : on frappait les gens, même si tu n’avais rien volé, il te fallait payer.
Maintenant, il suffit que le rescapé désigne celui qui lui aurait volé un bien pendant le génocide, et cette personne est mise sous procès. Souvent on cherche de faux témoins pour qu’elle cède ce bien ; par peur, personne n’ose contredire l’accusateur, seul l’accusé essaie de se défendre.
Une personne de ma connaissance avait régulièrement acheté un champs dans les années ’80. L’ancien propriétaire, malheureusement, fut tué pendant le génocide. La commission d’enquête sur les biens instituée après les massacres avait reconnu que le champs appartenait à celui qui l’avait acheté auparavant. Maintenant, des gens sont allés suggérer à un membre de famille de cet homme de prétendre le champs. C’est ainsi qu’on a appelé en jugement le propriétaire du champ.
Ibuka toujours à la recherche
Ibuka est une organisation à différents niveaux : elle a des représentants au niveau national, provincial… jusqu’à la plus petite entité, la cellule. Le niveau le plus bas est chargé d’identifier les intellectuels hutu du milieu qu’on peut accuser. Il en transmet la liste à l’échelon suivant, jusqu’à ce qu’elle parvient au niveau supérieur : là on décide comment procéder et on donne l’ordre aux comités de juges qui dirigent les gacaca de condamner certaines personnes[3]. Jusqu’à présent, dans un quartier on peut trouver deux jeunes hutu qui ont terminé l’Université, qui n’ont de problèmes avec personne, mais les gens d’Ibuka les regardent : « Celui-là, pourquoi vit-il en de bonnes conditions ? ». Ils peuvent venir poser des questions, provoquer, pour dire enfin : « Vous avez échappé d’être mis sur la liste des accusés, mais maintenant c’est votre tour».
Avant que le procès gacaca n’ait lieu, Ibuka prépare les gens qui y assisteront pour qu’ils accusent l’inculpé. Quand celui-ci commence à parler pour se défendre, les juges et des personnes présentes à la séance l’interrompent en posant beaucoup de questions souvent insensées. Avant même qu’il commence à répondre à l’une, ou à peine a-t-il commencé à parler, un autre intervient pour lui en poser une autre. Découragé et énervé, l’accusé se taît, et les juges partent délibérer.
Le premier jugement se fait à niveau de secteur, où il y a aussi une deuxième chambre, d’appel. Si après cet appel on n’est pas satisfait, on peut recourir à la suprême responsable de Gacaca, qui peut donner l’autorisation de représenter appel – le dernier – dans un autre secteur
La peur continue
La peur dans la population hutu, majoritaire dans le pays, continue : nous avons peur du pouvoir, parce que le pouvoir n’a pas de pitié. Lorsque les gens se rencontrent, ils se disent discrètement : « Faites attention, ne dites pas…, ne faites pas… ». La population garde l’espoir qu’un jour la paix reviendra, mais chaque fois que les puissances du monde félicitent le pouvoir rwandais, elle sent cette paix plus lointaine. Nous espérons qu’un jour la Communauté internationale connaîtra à fond le problème du Rwanda. Peut-être faudrait-il un pouvoir neutre qui donne la liberté aux deux ethnies. Nous espérons qu’on enlèvera l’idée que tout hutu est méchant : tous n’ont pas tué, il y a des tutsi aussi qui ont tué ! Pendant la guerre commencée en 1990 et le génocide de 1994, d’un côté et de l’autre il y a eu des morts ; FPR et MRND se battaient pour le pouvoir.
Si les autorités n’incitaient pas à la haine, nous la population serions déjà retournés à la situation d’auparavant, lorsqu’on se mariait sans problème entre différentes ethnies. Maintenant les autorités disent aux tutsi : « Ce sont vos ennemis, il ne faut pas les marier ». L’Etat avait souhaité que chaque enfant orphelin puisse quitter l’internat et aie une famille : c’est ainsi que beaucoup de familles, tutsi et hutu, ont accueilli des orphelins, en provenance de l’orphelinat ou de familles victimes de la guerre.
Grâce aux aides reçus, on a maintenant dans le pays beaucoup plus d’écoles. Quand il y a des calamités, le gouvernement intervient rapidement ; par exemple, à l’occasion du récent tremblement de terre, l’Etat a mobilisé le personnel médical, a transporté par hélicoptère les blessés plus graves à Kigali, a fourni des soins gratuits aux sinistrés. En général, toutefois, les aides enrichissent les autorités, plutôt que secourir les pauvres. Les Eglises se taisent par peur : car si vous osez dire que tel chose n’est pas bonne, on vous accusera de développer l’idéologie génocidaire, de lutter contre le programme du gouvernement.
Fait dans la Région des Grands Lacs, le 25 mars 2008. Habineza
[1] Association des rescapés. Sont appelés « rescapés » les survivants Tutsi du génocide.
[2] Environ 1000 dollars américains.
[3] Ibuka a fait cela au départ des gacaca : elle faisait récolter les informations, a composé les listes des personnes à accuser et a ordonné aux juges de libérer tel, d’emprisonner tel autre.
Institution traditionnelle rwandaise visant la réconciliation, le gacaca a été présenté comme moyen pour accélérer l’examen des dossiers des personnes accusées de génocide qui se trouvaient par dizaine de milliers en prison depuis 1994. Grâce au soutien économique de la Communauté internationale, la juridiction gacaca est entrée en fonction le 15 janvier 2005 et a largement semé dans le pays peur et injustice. Voici un témoignage direct et actuel.
Gacaca prolongé
En principe le gacaca aurait dû se terminer en 2007, mais la liste des gens à juger est encore longue, c’est pourquoi les autorités ont prolongé son activité jusqu’à cette année 2008, pour les provinces où la liste des procès n’est pas terminée. A ces endroits, c’est même pire qu’auparavant : on est pressé, on n’a pas le temps d’écouter les témoins à faveur. Jusqu’à présent, le jour du gacaca, tout est fermé, sauf les hôpitaux et les écoles, et la population est obligée d’y assister. Pendant le procès il est interdit de rire (parfois on en a envie, un rire de déception), d’applaudir, de montrer un sentiment quelconque : les local defense qui surveillent interviennent et bousculent les gens, jusqu’à les frapper.
Actuellement il y a deux aspects qui prennent plus d’importance et nous font peur: le viol et l’idéologie génocidaire. Une femme peut venir déclarer au gacaca : « Pendant le génocide, tel m’a violée ». Ce sont des femmes souvent manipulées par Ibuka[1]. Leur accusation provoque l’immédiate arrestation de l’accusé. Par la suite, Ibuka cherche de témoins à charge, qui provoqueront une condamnation à vingt-cinq ans de prison. Dans le cas d’un viol récent, c’est l’hôpital qui donne son avis. Il est vrai, des viols se sont passés, mais maintenant c’est devenu une accusation facile pour se défaire de certaines personnes.
Quant à l’idéologie génocidaire, les parents sont accusés de l’enseigner à leurs enfants. Or, c’est le système scolaire d’aide aux enfants des rescapés qui fausse tout : on leur paie les taxes scolaires, l’uniforme, le matériel scolaire ; on leur donne la priorité dans l’accueil aux internats. Mon enfant m’a dit de ne pas lui acheter l’uniforme, il l’achètera bas prix à l’école auprès des camarades qui la reçoivent gratuitement de la part du FARG (Fond pour les rescapés du génocide). A l’école, Ibuka fait des réunions pour les seuls enfants des rescapés. Parmi eux certains ne sont pas sérieux à l’école, parce qu’ils disent qu’ils ne payent rien. Et malheur au professeur qui ose les corriger. Tout récemment un professeur a été condamné à cinq ans de prison et au dédommagement de 500.000 francs rwandais[2], parce qu’il a osé exhorter un enfant de rescapé indiscipliné à s’engager et à songer à son avenir.
Une fille rescapée s’entendait bien avec d’autres filles de l’internat, en particulier avec deux sœurs. Lorsque la maman de ces dernières venait leur rendre visite, elles partageaient avec leur copine la pommade et tout ce qu’elle leur amenait. Le père de ces deux filles était en prison, et un jour l’aînée alla lui rendre visite. En rentrant, elle dit à la cadette que son père la saluait et qu’il ne prévoyait pas que les hommes puissent le libérer, Dieu seul pouvait le faire. La fillette se mit à pleurer. En voyant cela, la fille rescapée, leur amie, courut dire qu’on était en train de l’insulter. La fillette a été chassée de l’école.
Maintenant les députés descendent dans les écoles secondaires, soi-disant pour prêcher la réconciliation, mais ils expliquent le histoire du pays d’une façon déformée et les parents craignent qu’ils prêchent la haine. A mon petit enfant à l’école on dit d’éviter l’idéologie génocidaire. « Est-ce que j’ai l’idéologie génocidaire ? », m’a-t-il demandé. On est en train d’intoxiquer la nouvelle génération. A l’université, c’est grave aussi : dans les campus, ce sont les rescapés qui ont la priorité. Une fille de ma parenté a été renvoyé de campus, soi-disant qu’il n’y avait pas de place, et sa place a été occupée par une étudiante rescapée. Ce sont des choses qui blessent les jeunes.
Le gacaca de remboursement du dégât et pillage
On dit qu’il y a des provinces où les gacaca ont déjà terminé leurs listes : on se tourne alors vers les biens. On cherche à arracher aux gens les biens qu’ils ont : si un hutu a une vache, on lui dit qu’il l’avait volée pendant le génocide. Si un rescapé dit qu’avant les massacres il avait dix vaches et une maison, on part à la recherche de ceux qui ont mangé ses vaches et abîmé sa maison. Bien sûr, il y a eu des pillages et des vols, et ceux qui les ont commis ont payé juste après la guerre. A ce moment-là, c’était terrible : on frappait les gens, même si tu n’avais rien volé, il te fallait payer.
Maintenant, il suffit que le rescapé désigne celui qui lui aurait volé un bien pendant le génocide, et cette personne est mise sous procès. Souvent on cherche de faux témoins pour qu’elle cède ce bien ; par peur, personne n’ose contredire l’accusateur, seul l’accusé essaie de se défendre.
Une personne de ma connaissance avait régulièrement acheté un champs dans les années ’80. L’ancien propriétaire, malheureusement, fut tué pendant le génocide. La commission d’enquête sur les biens instituée après les massacres avait reconnu que le champs appartenait à celui qui l’avait acheté auparavant. Maintenant, des gens sont allés suggérer à un membre de famille de cet homme de prétendre le champs. C’est ainsi qu’on a appelé en jugement le propriétaire du champ.
Ibuka toujours à la recherche
Ibuka est une organisation à différents niveaux : elle a des représentants au niveau national, provincial… jusqu’à la plus petite entité, la cellule. Le niveau le plus bas est chargé d’identifier les intellectuels hutu du milieu qu’on peut accuser. Il en transmet la liste à l’échelon suivant, jusqu’à ce qu’elle parvient au niveau supérieur : là on décide comment procéder et on donne l’ordre aux comités de juges qui dirigent les gacaca de condamner certaines personnes[3]. Jusqu’à présent, dans un quartier on peut trouver deux jeunes hutu qui ont terminé l’Université, qui n’ont de problèmes avec personne, mais les gens d’Ibuka les regardent : « Celui-là, pourquoi vit-il en de bonnes conditions ? ». Ils peuvent venir poser des questions, provoquer, pour dire enfin : « Vous avez échappé d’être mis sur la liste des accusés, mais maintenant c’est votre tour».
Avant que le procès gacaca n’ait lieu, Ibuka prépare les gens qui y assisteront pour qu’ils accusent l’inculpé. Quand celui-ci commence à parler pour se défendre, les juges et des personnes présentes à la séance l’interrompent en posant beaucoup de questions souvent insensées. Avant même qu’il commence à répondre à l’une, ou à peine a-t-il commencé à parler, un autre intervient pour lui en poser une autre. Découragé et énervé, l’accusé se taît, et les juges partent délibérer.
Le premier jugement se fait à niveau de secteur, où il y a aussi une deuxième chambre, d’appel. Si après cet appel on n’est pas satisfait, on peut recourir à la suprême responsable de Gacaca, qui peut donner l’autorisation de représenter appel – le dernier – dans un autre secteur
La peur continue
La peur dans la population hutu, majoritaire dans le pays, continue : nous avons peur du pouvoir, parce que le pouvoir n’a pas de pitié. Lorsque les gens se rencontrent, ils se disent discrètement : « Faites attention, ne dites pas…, ne faites pas… ». La population garde l’espoir qu’un jour la paix reviendra, mais chaque fois que les puissances du monde félicitent le pouvoir rwandais, elle sent cette paix plus lointaine. Nous espérons qu’un jour la Communauté internationale connaîtra à fond le problème du Rwanda. Peut-être faudrait-il un pouvoir neutre qui donne la liberté aux deux ethnies. Nous espérons qu’on enlèvera l’idée que tout hutu est méchant : tous n’ont pas tué, il y a des tutsi aussi qui ont tué ! Pendant la guerre commencée en 1990 et le génocide de 1994, d’un côté et de l’autre il y a eu des morts ; FPR et MRND se battaient pour le pouvoir.
Si les autorités n’incitaient pas à la haine, nous la population serions déjà retournés à la situation d’auparavant, lorsqu’on se mariait sans problème entre différentes ethnies. Maintenant les autorités disent aux tutsi : « Ce sont vos ennemis, il ne faut pas les marier ». L’Etat avait souhaité que chaque enfant orphelin puisse quitter l’internat et aie une famille : c’est ainsi que beaucoup de familles, tutsi et hutu, ont accueilli des orphelins, en provenance de l’orphelinat ou de familles victimes de la guerre.
Grâce aux aides reçus, on a maintenant dans le pays beaucoup plus d’écoles. Quand il y a des calamités, le gouvernement intervient rapidement ; par exemple, à l’occasion du récent tremblement de terre, l’Etat a mobilisé le personnel médical, a transporté par hélicoptère les blessés plus graves à Kigali, a fourni des soins gratuits aux sinistrés. En général, toutefois, les aides enrichissent les autorités, plutôt que secourir les pauvres. Les Eglises se taisent par peur : car si vous osez dire que tel chose n’est pas bonne, on vous accusera de développer l’idéologie génocidaire, de lutter contre le programme du gouvernement.
Fait dans la Région des Grands Lacs, le 25 mars 2008. Habineza
[1] Association des rescapés. Sont appelés « rescapés » les survivants Tutsi du génocide.
[2] Environ 1000 dollars américains.
[3] Ibuka a fait cela au départ des gacaca : elle faisait récolter les informations, a composé les listes des personnes à accuser et a ordonné aux juges de libérer tel, d’emprisonner tel autre.
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Profile
I am Jean-Christophe Nizeyimana, an Economist, Content Manager, and EDI Expert, driven by a passion for human rights activism. With a deep commitment to advancing human rights in Africa, particularly in the Great Lakes region, I established this blog following firsthand experiences with human rights violations in Rwanda and in the DRC (formerly Zaïre) as well. My journey began with collaborations with Amnesty International in Utrecht, the Netherlands, and with human rights organizations including Human Rights Watch and a conference in Helsinki, Finland, where I was a panelist with other activists from various countries.
My mission is to uncover the untold truth about the ongoing genocide in Rwanda and the DRC. As a dedicated voice for the voiceless, I strive to raise awareness about the tragic consequences of these events and work tirelessly to bring an end to the Rwandan Patriotic Front (RPF)'s impunity.
This blog is a platform for Truth and Justice, not a space for hate. I am vigilant against hate speech or ignorant comments, moderating all discussions to ensure a respectful and informed dialogue at African Survivors International Blog.
Genocide masterminded by RPF
Finally the well-known Truth Comes Out.
After suffering THE LONG years, telling the world that Kagame and his RPF criminal organization masterminded the Rwandan genocide that they later recalled Genocide against Tutsis. Our lives were nothing but suffering these last 32 years beginning from October 1st, 1990 onwards. We are calling the United States of America, United Kingdom, Japan, and Great Britain in particular, France, Belgium, Netherlands and Germany to return to hidden classified archives and support Honorable Tito Rutaremara's recent statement about What really happened in Rwanda before, during and after 1994 across the country and how methodically the Rwandan Genocide has been masterminded by Paul Kagame, the Rwandan Hitler. Above all, Mr. Tito Rutaremara, one of the RPF leaders has given details about RPF infiltration methods in Habyarimana's all instances, how assassinations, disappearances, mass-slaughters across Rwanda have been carried out from the local autority to the government,fabricated lies that have been used by Gacaca courts as weapon, the ICTR in which RPF had infiltrators like Joseph Ngarambe, an International court biased judgments & condemnations targeting Hutu ethnic members in contraversal strategy compared to the ICTR establishment to pursue in justice those accountable for crimes between 1993 to 2003 and Mapping Report ignored and classified to protect the Rwandan Nazis under the RPF embrella . NOTHING LASTS FOREVER.
Human and Civil Rights
Human Rights, Mutual Respect and Dignity
For all Rwandans :
Hutus - Tutsis - Twas
Rwanda: A mapping of crimes
Rwanda: A mapping of crimes in the book "In Praise of Blood, the crimes of the RPF by Judi Rever
Be the last to know: This video talks about unspeakable Kagame's crimes committed against Hutu, before, during and after the genocide against Tutsi in Rwanda.
The mastermind of both genocide is still at large: Paul Kagame
KIBEHO: Rwandan Auschwitz
Kibeho Concetration Camp.
Mass murderers C. Sankara
Stephen Sackur’s Hard Talk.
Prof. Allan C. Stam
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Prof. Christian Davenport
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Prof. Christian Davenport Michigan University & Faculty Associate at the Center for Political Studies
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Sheltering 2,5 million refugees
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Everything happens for a reason
Bad things are going to happen in your life, people will hurt you, disrespect you, play with your feelings.. But you shouldn't use that as an excuse to fail to go on and to hurt the whole world. You will end up hurting yourself and wasting your precious time. Don't always think of revenging, just let things go and move on with your life. Remember everything happens for a reason and when one door closes, the other opens for you with new blessings and love.
Hutus didn't plan Tutsi Genocide
Kagame, the mastermind of Rwandan Genocide (Hutu & tutsi)
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