Rwanda: Cartographie des crimes
Rwanda: cartographie des crimes du livre "In Praise of Blood, the crimes of the RPF" de Judi Rever
Kagame devra être livré aux Rwandais pour répondre à ses crimes: la meilleure option de réconciliation nationale entre les Hutus et les Tutsis.
Let us remember Our People
Let us remember our people, it is our right
You can't stop thinking
Don't you know
Rwandans are talkin' 'bout a revolution
It sounds like a whisper
The majority Hutus and interior Tutsi are gonna rise up
And get their share
SurViVors are gonna rise up
And take what's theirs.
We're the survivors, yes: the Hutu survivors!
Yes, we're the survivors, like Daniel out of the lions' den
(Hutu survivors) Survivors, survivors!
Get up, stand up, stand up for your rights
et up, stand up, don't give up the fight
“I’m never gonna hold you like I did / Or say I love you to the kids / You’re never gonna see it in my eyes / It’s not gonna hurt me when you cry / I’m not gonna miss you.”
The situation is undeniably hurtful but we can'stop thinking we’re heartbroken over the loss of our beloved ones.
"You can't separate peace from freedom because no one can be at peace unless he has his freedom".
Malcolm X
Welcome to Home Truths
The year is 1994, the Fruitful year and the Start of a long epoch of the Rwandan RPF bloody dictatorship. Rwanda and DRC have become a unique arena and fertile ground for wars and lies. Tutsi RPF members deny Rights and Justice to the Hutu majority, to Interior Tutsis, to Congolese people, publicly claim the status of victim as the only SurViVors while millions of Hutu, interior Tutsi and Congolese people were butchered. Please make RPF criminals a Day One priority. Allow voices of the REAL victims to be heard.
Everybody Hurts
“Everybody Hurts” is one of the rare songs on this list that actually offers catharsis. It’s beautifully simple: you’re sad, but you’re not alone because “everybody hurts, everybody cries.” You’re human, in other words, and we all have our moments. So take R.E.M.’s advice, “take comfort in your friends,” blast this song, have yourself a good cry, and then move on. You’ll feel better, I promise.—Bonnie Stiernberg
KAGAME - GENOCIDAIRE
Paul Kagame admits ordering...
Paul Kagame admits ordering the 1994 assassination of President Juvenal Habyarimana of Rwanda.
Why did Kagame this to me?
Inzira ndende
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Hutu Children & their Mums
Rwanda-rebranding
Rwanda-rebranding-Targeting dissidents inside and abroad, despite war crimes and repression
Rwanda has “A well primed PR machine”, and that this has been key in “persuading the key members of the international community that it has an exemplary constitution emphasizing democracy, power-sharing, and human rights which it fully respects”. It concluded: “The truth is, however, the opposite. What you see is not what you get: A FAÇADE”
Rwanda has hired several PR firms to work on deflecting criticism, and rebranding the country.
Targeting dissidents abroad
One of the more worrying aspects of Racepoint’s objectives
was to “Educate and correct the ill informed and factually
incorrect information perpetuated by certain groups of expatriates
and NGOs,” including, presumably, the critiques
of the crackdown on dissent among political opponents
overseas.
This should be seen in the context of accusations
that Rwanda has plotted to kill dissidents abroad. A
recent investigation by the Globe and Mail claims, “Rwandan
exiles in both South Africa and Belgium – speaking in clandestine meetings in secure locations because of their fears of attack – gave detailed accounts of being recruited to assassinate critics of President Kagame….
Ways To Get Rid of Kagame
How to proceed for revolution in Rwanda:
- The people should overthrow the Rwandan dictator (often put in place by foreign agencies) and throw him, along with his henchmen and family, out of the country – e.g., the Shah of Iran, Marcos of Philippines.Compaore of Burkina Faso
- Rwandans organize a violent revolution and have the dictator killed – e.g., Ceaucescu in Romania.
- Foreign powers (till then maintaining the dictator) force the dictator to exile without armed intervention – e.g. Mátyás Rákosi of Hungary was exiled by the Soviets to Kirgizia in 1970 to “seek medical attention”.
- Foreign powers march in and remove the dictator (whom they either instated or helped earlier) – e.g. Saddam Hussein of Iraq or Manuel Noriega of Panama.
- The dictator kills himself in an act of desperation – e.g., Hitler in 1945.
- The dictator is assassinated by people near him – e.g., Julius Caesar of Rome in 44 AD was stabbed by 60-70 people (only one wound was fatal though).
- Organise strikes and unrest to paralyze the country and convince even the army not to support the dictaor – e.g., Jorge Ubico y Castañeda was ousted in Guatemala in 1944 and Guatemala became democratic, Recedntly in Burkina Faso with the dictator Blaise Compaoré.
Almighty God :Justice for US
Killing Hutus on daily basis
RPF Trade Mark: Akandoya
Fighting For Our Freedom?
KAGAME VS JUSTICE
Saturday, November 29, 2008
À Son excellence Monsieur Kouchner, Ministre des Affaires Etrangères de la République française A Paris;
J’ai l’honneur de Vous transmettre ma très haute estime pour les efforts inlassables et le combat combien noble que la France, Pays de la liberté, de la démocratie et des droits de l’homme, mène au sein de la Communauté Internationale, en faveur de la paix et pour le respect des droits de l’homme dans le monde. Je suis particulièrement et avec beaucoup d’intérêts la sollicitude de la France pour le retour de la paix dans les divers pays en guerre ou en conflits larvés en Afrique tels que la Côte d’Ivoire, la Centre Afrique, le Tchad, le Darfour, la Somalie et la RDC dans la région du Kivu, à l’Est.
En dépit des différents accords de cessez-le-feu eu et de l’accord de paix signé à Arusha, en République Unie de Tanzanie le 4/8/1993, devant les observateurs internationaux qui devaient garantir la mise en application de l’accord de paix, le FPR, a dans la suite, refusé le partage du pouvoir et a délibérément déclenché l’offensive exterminatrice et finale d’avril juillet 1994, à l’issue de laquelle, il a pris le pouvoir, après avoir causé et versé un immense bain de sang. Ce qui s’appelle aujourd’hui, le génocide des Tutsis.
Je suis sincèrement de ceux qui dénoncent la mauvaise foi du FPR qui cherche par tous les moyens de se soustraire à ses immenses responsabilités dans le drame qu’il a au peuple rwandais depuis 1990, en se déchargeant de ces responsabilités pour les rejeter sur les Hutus du Rwanda et la Communauté internationale au sein de laquelle la France a pourtant a joué un rôle combien positif en assistant le Gouvernement rwandais d’alors à faire à d’innombrables défis, dans le cadre d’une agression perpétrée contre le Rwanda à partir de l’Uganda.
Monsieur le Ministre,
Ils sont très nombreux au Rwanda et dans le monde ceux qui, ont salué l’arrestation de Madame Rose Kabuye à l’Aéroport de Frankfurt, en République fédérale d’Allemagne et son transfert devant la justice française, en vertu des mandats d’arrêt internationaux lancés par le juge antiterroriste Jean Louis Bruguière, dans le cadre des enquêtes menées sur l’attentat contre l’avion du Président Juvénal Habyarimana ; attentat dans lequel périrent sur le coup deux chefs d’État dans l’exercice de leurs.
Cet attentat contre l’avion du Président Habyarimana n’est donc pas un élément isolé ; il n’aurait pas été le prétexte pour les soi-disant extrémistes Hutus de mettre en exécution le plan de génocide concocté depuis longtemps ; puisqu’il a sonné le signal de lancement de l’offensive finale sur Kigali. La thèse d’un complot hutu pour conserver le pouvoir sans partage, cette thèse ne p eut plus être défendue maintenant, faute de preuve et parce qu’il est évident que c’est le FPR qui est le vrai planificateur de cette tragédie. L’attentat est donc directement lié à l’offensive finale du FPR pour prendre le pouvoir par la force ; laquelle offensive a entraîné la catastrophe rwandaise.
Après avoir attendu en vain la vérité sur cette attentat terroriste qui a coûté la vie à deux chefs d’État dans l’exercice de leur fonction, à l’équipage français, à plusieurs Ministres rwandais et burundais et au chef de l’état- major de l’armée rwandaise et Toutes les unités des forces armées rwandaises dans le périmètre KWSA, étaient placées sous le contrôle de la MINUAR qui avait détaché un élément de contrôle dans chaque camp militaire. La garde présidentielle ne pouvait donc pas avoir une position de tir à Masaka. Cette localité au contraire avait, comme le centre de Kabuga, une position de la MINUAR. Voir l’accord KWSA signé le 24 décembre 1993 par les parties concernées. Voir la Déclaration d u FPR datée du 09 avril 1994. Lire Bernard Lugan dans son ouvrage « Rwanda, Contre enquête sur le génocide », page 153-164.
Le souhait de tous c’est de voir la justice française à l’œuvre pour tirer au clair une affaire dont non seulement les victimes attendent l’issue avec ferveur, mais aussi, vous vous en doutez bien plus de 7 millions Rwandais et l’humanité entière attendent la vérité sur le drame rwandais à partir à l’issue du verdict de cette affaire. Les gens ne sont pas intéressés de savoir que Madame Kabuye est une héroïne qui a arrêté le génocide, dans la mesure où la guerre qu’elle a préparée et à laquelle elle a participé entraîné un grand nombre de victimes innocentes dès lors même que l’accord de paix signé le 4/8/2008 mettait fin à la guerre entre le gouvernement rwandais et le FPR.
En outre dans les procès qui se sont déroulés au TPIR, il n’a pas été produit un seul rapport fiable sur le nombre et l’identité exacte de victimes de la tragédie rwandaise, ainsi que les circonstances exactes de la mort des victimes. De 500.000 victimes, chiffres qui auraient été avancés par des services secrets étrangers au cas où le FPR reprenait les combats, à cause des tensions que sa stratégie de déstabilisation avait créées dans le pays, on est passé à 800.000 et même à plus de un million de victimes. Il est à penser que ce chiffre ne p eut être de loin inférieur à la réalité plus macabre.
Et contrairement aux idées reçues, les Hutus sont les plus nombreux. Cfr. émission de France 24 en date du 24 novembre 2008. Rose Kabuye se trouvait au CND à Kimihurura depuis l’installation du 3 bataillon APR. Il y a lieu de prendre l’exemple du mémorial de Gisozi qui abrite 250.000 crânes. Dont on pourrait penser qu’il s’agit de Tutsis. Alors que les chiffres du recensement général de la population de la ville de Kigali en 1994 donne l’effectif total de 235.000 habitants dont seulement 3 9000 habitants sont (.... )
Quant au voyage que vous avez effectué au Rwanda, il est étonnant de voir que vous parliez des enfants de 12 à 13 ans que vous avez vus avec des machettes ; cela pour confirmer que la commande de machettes avait eu lieu. Vous voudrez considérer que le court séjour que vous avez passé à Kigali vous étiez chaque fois escorté par la MINUAR dans un véhicule blindé, parce que la ville de Kigali était bombardée nuit et jour par l’artillerie du FPR qui, au mois de mais avait presque conquis toute la ville.
Nulle part vous n’êtes descendu pour visiter les places ou les différents endroits de la ville, excepté votre visite dans les installations hébergeant les réfugiés, notamment le stade Amahoro, en zone FPR. Certes vous êtes allés voir le gouvernement intérimaire dans son refuge à Gitarama. Mais vous vous souvenez qu’au retour, alors que la MINUAR vous a placé dans un véhicule blindé à partir de Giticyinyoni, à cause des combats intenses qui se déroulaient dans la ville, le convoi a néanmoins essuyé d es tirs d’une mitrailleuse en flanc de la colline Jari, peu avant les feux rouges de la Nyabugogo.
Vous vous souvenez qu’au retentissement des tirs, le convoi s’est arrêté et vous avez fait un mouvement dangereux en sortant du blindé pour vous coucher dans une rigole. Mais chose étonnante, vous avez déclaré le soir sur les ondes internationales que vous aviez fait objet de tirs de la part des FAR. Peut-être craigniez-vous de dire que c’était le FPR qui venait de tirer sur votre convoi ! Le FPR le faisait d’ailleurs souvent contre des convois escortés par la MINUAR !
Monsieur le Ministre,
Devons-nous penser que votre intervention est destinée à banaliser le rôle du FPR dans l’attentat contre l’avion présidentiel, pour empêcher la découverte d e la vérité par la Justice française, à un moment crucial où d’aucuns s’attend raient plutôt à une plus grande transparence qui dégagerait la France du bourbier rwandais, et permettrait au peuple rwandais de se réconcilier. La France n’étant pas impliquée dans l’attentat contre l’avion présidentiel, la justice française n’a aucun obstacle à établir la vérité sur cet attentat.
Concerne vos propos dans l’entretien que vous avez eu avec les journalistes de RFI et de TV5 Monde, le 23 novembre 2008 sur l'arrestation de Madame Rose Kabuye par la justice française impliquée dans l’attentat contre les Présidents Juvénal Habyarimana et Cyprien Ntaryamira et leurs collaborateurs, survenu le 6 avril 1994 vers 20 heures 30 à Kigali.
Excellence Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de Vous transmettre ma très haute estime pour les efforts inlassables et le combat combien noble que la France, Pays de la liberté, de la démocratie et des droits de l’homme, mène au sein de la Communauté Internationale, en faveur de la paix et pour le respect des droits de l’homme dans le monde. Je suis particulièrement et avec beaucoup d’intérêts la sollicitude de la France pour le retour de la paix dans les divers pays en guerre ou en conflits larvés en Afrique tels que la Côte d’Ivoire, la Centre Afrique, le Tchad, le Darfour, la Somalie et la RDC dans la région du Kivu, à l’Est.
Dans la région des Grands Lacs, vous n’ignorez pas le drame qui a frappé ce petit pays à l’Est de la RDC depuis le mois d’octobre 1990, lorsque la coalition NRA/FPR/APR a envahi ce territoire à partir de l’Ouganda. Là encore, la France a joué un rôle combien positif, en aidant ce pays à faire face à une guerre barbare d’agression, en vertu des accords de coopération signés entre le Rwanda et la France.
En dépit des différents accords de cessez-le-feu eu et de l’accord de paix signé à Arusha, en République Unie de Tanzanie le 4/8/1993, devant les observateurs internationaux qui devaient garantir la mise en application de l’accord de paix, le FPR, a dans la suite, refusé le partage du pouvoir et a délibérément déclenché l’offensive exterminatrice et finale d’avril juillet 1994, à l’issue de laquelle, il a pris le pouvoir, après avoir causé et versé un immense bain de sang. Ce qui s’appelle aujourd’hui, le génocide des Tutsis.
Je suis sincèrement de ceux qui dénoncent la mauvaise foi du FPR qui cherche par tous les moyens de se soustraire à ses immenses responsabilités dans le drame qu’il a au peuple rwandais depuis 1990, en se déchargeant de ces responsabilités pour les rejeter sur les Hutus du Rwanda et la Communauté internationale au sein de laquelle la France a pourtant a joué un rôle combien positif en assistant le Gouvernement rwandais d’alors à faire à d’innombrables défis, dans le cadre d’une agression perpétrée contre le Rwanda à partir de l’Uganda.
Je suis de ceux qui dénoncent le mensonge et la mauvaise foi des autorités du FPR, qui incriminent faussement les troupes françaises de participation aux événements tragiques d’avril juillet 1994, lorsque ces autorités savent bien que les troupes françaises avaient quitté le Rwanda, conformément à l’accord de cessez-le-feu de Dar-es-Salaam signé entre le Gouvernement rwandais et le FPR le 7 mars 1993. D’ailleurs le Général Dallaire confirme le départ des troupes françaises du Rwanda, dans son ouvrage « J’ai serré la main du diable », à la page 174.
Certes, les troupes françaises sont revenues plus tard à Kigali, dans le cadre de l’opération Amaryllis et lors de l’opération « Turquoise ». Ces opérations se sont déroulées dans un cadre légal et ont pu sauver des dizaines de milliers de gens menacés par les combats du FPR. Je n’ignore pas les fausses accusations montées par le régime tyrannique du FPR contre les autorités françaises et de très hauts gradés de l’armée française, sur b ase de mensonges et de contrevérités, dans ce qui s’appelle désormais le « Rapport Mucyo » auquel beaucoup de gens ont réagi en dénonçant les mensonges y contenus.
Je sais que les relations diplomatiques sont mauvaises entre Paris et Kigali, suite à la surenchère d’un régime criminel qui intimide ses partenaires sans nécessairement prendre en compte l’avis et les intérêts des millions de Rwandais, pour s’attirer la bienveillance de la Communauté internationale qu’il a jusque-là manipulée à volonté, pour couvrir ses crimes abominables.
Mais comme le disait si bien Madame Braeckmann, en Kinyarwanda la vérité passe à travers le feu et ne brûle pas. Espérons que l’arrestation et son placement sous contrôle judiciaire par les autorités judiciaires françaises permettra au monde entier de savoir ce qui s’est passé, spécialement à partir de la destruction de l’avion présidentiel le 6 avril 1994.
Car cela n’intéresse pas seulement les victimes de cet attentat au premier rang desquels se trouvent les familles de l’équipage de l’avion, mais des millions de Rwandais ont tragiquement vécu cet événement fatidique qui n’était qu’un maillon dans un plan militaire conçu, soigneusement préparé et mis en œuvre par le FPR cette nuit du 6 à 7 avril 1994 à partir de Kigali, pour prendre le pouvoir par la force.
Monsieur le Ministre,
Ils sont très nombreux au Rwanda et dans le monde ceux qui, ont salué l’arrestation de Madame Rose Kabuye à l’Aéroport de Frankfurt, en République fédérale d’Allemagne et son transfert devant la justice française, en vertu des mandats d’arrêt internationaux lancés par le juge antiterroriste Jean Louis Bruguière, dans le cadre des enquêtes menées sur l’attentat contre l’avion du Président Juvénal Habyarimana ; attentat dans lequel périrent sur le coup deux chefs d’État dans l’exercice de leurs.
Lire le Communiqué conjoint publié à l’issue de la rencontre de haut niveau entre le Gouvernement de la République Rwandaise et le Front Patriotique Rwandais, tenue à Dar-Es-Salaam du 5 au 7 mars 1993. Au point IV) de ce document il est décidé : « Retrait des troupes étrangères et leur remplacement par une force internationale neutre organisée dans le cadre de l’OUA et des Nations Unies et ayant en conformité avec l’article II.6 de l’Accord du 12 juillet 1992, une vocation humanitaire. Cette force sera normalement installée à Kigali et aura pour tâche de contribuer à assurer l’apaisement et en particulier la sécurité des expatriés, partout ils peuvent être.
Lire aussi le document confidentiel entre le Gouvernement rwandais et le Front patriotique rwandais relatif aux modalités de retrait des troupes françaises. Ce document dispose que les troupes françaises présentes au Rwanda depuis le 8 février 1993 devront se retirer du pays à partir du 17 mars 1993 dans un délai de 8 jours. Le reste des troupes françaises présentes au Rwanda avant le 8 février 1 993, deux compagnies devront être cantonnées à Kigali à partir du 17 mars 1993 jusqu’à leur remplacement par une force internationale neutre convenue de commun accord entre les deux parties.
Voir la réaction des détenus contre le Rapport Mucyo. fonctions et des Ministres rwandais et burundais. Cet attentat est reconnu aujourd’hui par les experts du Tribunal Pénal International pour le Rwanda comme l’élément déclencheur des massacres intervenus au Rwanda en avril juillet 1994, d’autant plus que, dans la même nuit du 6 au 7 avril 1994, le Front Patriotique Rwandais a repris les hostilités sur tous les fronts, en massacrant de nombreuses populations depuis cette nuit même à Kigali, dans les secteurs Kimihurura, Kacyiru, Remera et Kicukiro.
Il n’est donc plus permis d’accréditer la thèse fausse selon laquelle le FPR serait intervenu militairement le 7 avril 1994 dans l’après midi, vers 16 heu res pour arrêter le massacre de Tutsis et de Hutus modérés. Il se trouve même qu’au vu de la preuve documentaire actuellement disponible, les membres de l’opposition qui disait- on, avait été massacrés par la garde présidentielle, ont été en réalité tués par les agents du FPR. Celui-ci avait détaché auprès de chaque membre concerné des agents de surveillance. Ainsi auraient été tués par le FPR Lando, Kavaruganda et autre Ngango…..Cela s’entend puisque la garde présidentielle était déjà sous le feu du FPR.
Par conséquent le déferlement de la garde présidentielle pour massacrer les Tutsi dès la descente de l’avion fait partie de cette légende que les ténors du FPR, comme Madame Braeckmann, amplifient encore maintenant, jusqu’à prétendre que ce serait cette même garde présidentielle qui aurait descend u l’avion présidentiel à partir de « sa position de Masaka ».
Il n’est donc plus permis d’accréditer la thèse fausse selon laquelle le FPR serait intervenu militairement le 7 avril 1994 dans l’après midi, vers 16 heu res pour arrêter le massacre de Tutsis et de Hutus modérés. Il se trouve même qu’au vu de la preuve documentaire actuellement disponible, les membres de l’opposition qui disait- on, avait été massacrés par la garde présidentielle, ont été en réalité tués par les agents du FPR. Celui-ci avait détaché auprès de chaque membre concerné des agents de surveillance. Ainsi auraient été tués par le FPR Lando, Kavaruganda et autre Ngango…..Cela s’entend puisque la garde présidentielle était déjà sous le feu du FPR.
Par conséquent le déferlement de la garde présidentielle pour massacrer les Tutsi dès la descente de l’avion fait partie de cette légende que les ténors du FPR, comme Madame Braeckmann, amplifient encore maintenant, jusqu’à prétendre que ce serait cette même garde présidentielle qui aurait descend u l’avion présidentiel à partir de « sa position de Masaka ».
Comme si Madame Braeckmann ignorait que Kigali et ses 3 environs étaient placés sous régime de consignation d’armes, dans un périmètre englobant la localité de Masaka. Depuis la reprise des combats à partir de Kigali, les autorités rwandaises ont demandé la cessation des combats depuis le 7 avril 1994 ; le FPR y a réservé systématiquement une fin de non recevoir. Et au moment où les responsables rwandais réclamaient l’aide de la Communauté internationale pour protéger les populations, le FPR a menacé de s’attaquer au x troupes étrangères qui se trouveraient sur son couloir de progression.
Cet attentat contre l’avion du Président Habyarimana n’est donc pas un élément isolé ; il n’aurait pas été le prétexte pour les soi-disant extrémistes Hutus de mettre en exécution le plan de génocide concocté depuis longtemps ; puisqu’il a sonné le signal de lancement de l’offensive finale sur Kigali. La thèse d’un complot hutu pour conserver le pouvoir sans partage, cette thèse ne p eut plus être défendue maintenant, faute de preuve et parce qu’il est évident que c’est le FPR qui est le vrai planificateur de cette tragédie. L’attentat est donc directement lié à l’offensive finale du FPR pour prendre le pouvoir par la force ; laquelle offensive a entraîné la catastrophe rwandaise.
Après avoir attendu en vain la vérité sur cette attentat terroriste qui a coûté la vie à deux chefs d’État dans l’exercice de leur fonction, à l’équipage français, à plusieurs Ministres rwandais et burundais et au chef de l’état- major de l’armée rwandaise et Toutes les unités des forces armées rwandaises dans le périmètre KWSA, étaient placées sous le contrôle de la MINUAR qui avait détaché un élément de contrôle dans chaque camp militaire. La garde présidentielle ne pouvait donc pas avoir une position de tir à Masaka. Cette localité au contraire avait, comme le centre de Kabuga, une position de la MINUAR. Voir l’accord KWSA signé le 24 décembre 1993 par les parties concernées. Voir la Déclaration d u FPR datée du 09 avril 1994. Lire Bernard Lugan dans son ouvrage « Rwanda, Contre enquête sur le génocide », page 153-164.
Lire le récent document d u colonel Luc Marchal sur l’arrestation de Rose Kabuye. Plusieurs documents découverts par le procureur du TPIR dans le cadre d es enquêtes spéciales réalisées par le TPIR sur les crimes du FPR en font foi. qui a sonné le signal de lancement de l’offensive finale et exterminatrice du FPR pour prendre le pouvoir par la force, en violation de l’accord de paix d’Arusha. Des millions de gens attendent que, enfin, la justice française puisse mener le travail judiciaire nécessaire à travers le dossier Rose Kabuye, afin d’éclairer l’opinion rwandaise et le public international sur les tenants et les aboutissants de cet attentat qui a déclenché l’épouvantable tragédie rwandaise d’avril juillet 1994.
Seulement votre déclaration le 23 novembre 2008 devant les journalistes de RFI et de TV5, sur la mise en liberté de Madame Rose Kabuye, placée sous contrôle judiciaire, en qualité de Ministre des Affaires Étrangères de la France a jeté le trouble, lorsque vous vous êtes félicité de ce que Madame Rose Kabuye ait été placée en liberté sous contrôle judiciaire et de ce qu’elle pourra bientôt lever le malentendu et ainsi permettre à la France de poursuivre ses efforts de normalisation des relations avec le Rwanda.
Vous avez dit que Rose Kabuye est parmi ceux qui ont arrêté le génocide au Rwanda en 1994 et qu’elle n’a rien à avoir avec le génocide des Tutsis ; ce génocide, selon Vous, ayant été préparé depuis longtemps par le régime déchu et ayant massacré 800.000 Tutsis.
Vous avez dit que Rose Kabuye est parmi ceux qui ont arrêté le génocide au Rwanda en 1994 et qu’elle n’a rien à avoir avec le génocide des Tutsis ; ce génocide, selon Vous, ayant été préparé depuis longtemps par le régime déchu et ayant massacré 800.000 Tutsis.
Dans le même ordre d’idées, répondant à la question d’un journaliste qui vous demandait si les auteurs de l’attentat ne savaient pas qu’ils allaient provoquer des massacres, vous vous êtes insurgé contre une question qui, selon vous relevait du négationnisme ; vous affirmiez avec force qu’on ne peut pas nier que le génocide ait été préparé de longue date et que votre visite au Rwanda au moment de la tragédie vous a permis de voir des enfants de 12 à 13 ans armés de machettes ; vous avez même argumenté sur la planification du génocide par l’ancien régime en disant que vous savez ainsi que beaucoup d’autres que deux millions de machettes ont été 7 commandées pour massacrer les Tutsis.
Le souhait de tous c’est de voir la justice française à l’œuvre pour tirer au clair une affaire dont non seulement les victimes attendent l’issue avec ferveur, mais aussi, vous vous en doutez bien plus de 7 millions Rwandais et l’humanité entière attendent la vérité sur le drame rwandais à partir à l’issue du verdict de cette affaire. Les gens ne sont pas intéressés de savoir que Madame Kabuye est une héroïne qui a arrêté le génocide, dans la mesure où la guerre qu’elle a préparée et à laquelle elle a participé entraîné un grand nombre de victimes innocentes dès lors même que l’accord de paix signé le 4/8/2008 mettait fin à la guerre entre le gouvernement rwandais et le FPR.
En outre dans les procès qui se sont déroulés au TPIR, il n’a pas été produit un seul rapport fiable sur le nombre et l’identité exacte de victimes de la tragédie rwandaise, ainsi que les circonstances exactes de la mort des victimes. De 500.000 victimes, chiffres qui auraient été avancés par des services secrets étrangers au cas où le FPR reprenait les combats, à cause des tensions que sa stratégie de déstabilisation avait créées dans le pays, on est passé à 800.000 et même à plus de un million de victimes. Il est à penser que ce chiffre ne p eut être de loin inférieur à la réalité plus macabre.
Et contrairement aux idées reçues, les Hutus sont les plus nombreux. Cfr. émission de France 24 en date du 24 novembre 2008. Rose Kabuye se trouvait au CND à Kimihurura depuis l’installation du 3 bataillon APR. Il y a lieu de prendre l’exemple du mémorial de Gisozi qui abrite 250.000 crânes. Dont on pourrait penser qu’il s’agit de Tutsis. Alors que les chiffres du recensement général de la population de la ville de Kigali en 1994 donne l’effectif total de 235.000 habitants dont seulement 3 9000 habitants sont (.... )
Si vous avez les preuves sur la planification du génocide des Tutsis que le procureur du TPIR n’a pas encore trouvées, vous rendriez un grand service à l’humanité entière, en les lui donnant, parce que jusqu’ici il ne les a pas montrées. En tous la commande de deux millions de machettes relèverait plus de l’affabulation que de la réalité, parce que cette preuve –là n’a pas été montrée.
Quant au voyage que vous avez effectué au Rwanda, il est étonnant de voir que vous parliez des enfants de 12 à 13 ans que vous avez vus avec des machettes ; cela pour confirmer que la commande de machettes avait eu lieu. Vous voudrez considérer que le court séjour que vous avez passé à Kigali vous étiez chaque fois escorté par la MINUAR dans un véhicule blindé, parce que la ville de Kigali était bombardée nuit et jour par l’artillerie du FPR qui, au mois de mais avait presque conquis toute la ville.
Nulle part vous n’êtes descendu pour visiter les places ou les différents endroits de la ville, excepté votre visite dans les installations hébergeant les réfugiés, notamment le stade Amahoro, en zone FPR. Certes vous êtes allés voir le gouvernement intérimaire dans son refuge à Gitarama. Mais vous vous souvenez qu’au retour, alors que la MINUAR vous a placé dans un véhicule blindé à partir de Giticyinyoni, à cause des combats intenses qui se déroulaient dans la ville, le convoi a néanmoins essuyé d es tirs d’une mitrailleuse en flanc de la colline Jari, peu avant les feux rouges de la Nyabugogo.
Vous vous souvenez qu’au retentissement des tirs, le convoi s’est arrêté et vous avez fait un mouvement dangereux en sortant du blindé pour vous coucher dans une rigole. Mais chose étonnante, vous avez déclaré le soir sur les ondes internationales que vous aviez fait objet de tirs de la part des FAR. Peut-être craigniez-vous de dire que c’était le FPR qui venait de tirer sur votre convoi ! Le FPR le faisait d’ailleurs souvent contre des convois escortés par la MINUAR !
En clair vous n’avez peut-être voulu rendre compte des réalités macabres de cette guerre qui est de la responsabilité totale du FPR. Vous vous souvenez que c’est alors que vous avez fait un rapport indiquant qu’il se déroulait un génocide des Tutsis, alors que dans le même temps tous les efforts tentés pour faire cesser les combats étaient boycottés par le FPR qui tirait même sur des convois humanitaires lors des opérations d’échanges de réfugiés entre la zone gouvernementale et la zone FPR...
Monsieur le Ministre,
Je suis de ceux sont conscients que la France doit faire ce qui est possible pour défendre ses intérêts. Mais il faut penser que la France peut dans la mesure du possible concilier ses intérêts avec son devoir moral de contribuer au rétablissement de la vérité sur le drame rwandais. Ce ne sont pas les responsables français qui ignorent en effet, les non dits, les contrevérités et les mensonges qui ont été fabriqués et entretenus sur la tragédie rwandaise.
Mieux que n’importe qui, les autorités françaises savent combien le Gouvernement français a déployé d’énormes efforts pour empêcher que la catastrophe ne s’abatte sur le Rwanda, depuis 1990, mais elle n’a pas été entendue d’autres pays membres du Conseil de Sécurité de l’ONU, comme en témoignent de nombreux documents des Nations Unies. Nous ne pensons donc pas qu’il soit de l’intérêt de la France de cautionner le mensonge du Tutsis.
Mieux que n’importe qui, les autorités françaises savent combien le Gouvernement français a déployé d’énormes efforts pour empêcher que la catastrophe ne s’abatte sur le Rwanda, depuis 1990, mais elle n’a pas été entendue d’autres pays membres du Conseil de Sécurité de l’ONU, comme en témoignent de nombreux documents des Nations Unies. Nous ne pensons donc pas qu’il soit de l’intérêt de la France de cautionner le mensonge du Tutsis.
Or non seulement toute la population de la ville de Kigali n’a pas été massacrée pour donner 250.000 crânes, mais encore tous les Tutsis de la ville de Kigali n’ont pas tués, puisque dans les sites et dans les opérations d’échange sous la houlette de la MINUAR au moins 25000 d’entre eux ont été protégés et sauvés.
Cela sans compter ceux que le FPR a extraits et conduits vers ses arrières. FPR en accédant à la fausse thèse dont ses lobbies du FPR ont inondé le monde, en faisant croire que le FPR n’aurait repris les combats en avril juillet 1994 que pour arrêter le génocide. De nombreuses preuves documentaires montrent que c’est le FPR qui a attaqué le Rwanda depuis 1990 à partir de l’Uganda, qu’il a violé tous les accords de cessez-le-feu et l’accord de paix d’Arusha, en assassinant le Président Habyarimana et en reprenant les combats dans la nuit du 6 au 7 avril 1994.
Devons-nous penser que votre intervention est destinée à banaliser le rôle du FPR dans l’attentat contre l’avion présidentiel, pour empêcher la découverte d e la vérité par la Justice française, à un moment crucial où d’aucuns s’attend raient plutôt à une plus grande transparence qui dégagerait la France du bourbier rwandais, et permettrait au peuple rwandais de se réconcilier. La France n’étant pas impliquée dans l’attentat contre l’avion présidentiel, la justice française n’a aucun obstacle à établir la vérité sur cet attentat.
Il faut penser que la France n’aurait aucun intérêt à dégager le régime FPR de ses responsables dans l’attentat qui a déclenché une tragédie humaine dont des millions de Rwandais gardent la mémoire. La seule manière d’aider les Rwandais à se réconcilier avec eux –mêmes et avec la Communauté internationale, est de faire éclater la vérité sur le drame rwandais que les Rwandais ont subi et qui les a terrassés pour très longtemps encore.
Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Ministre les assurances de ma très haute considération.
Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Ministre les assurances de ma très haute considération.
K.D
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
À Son excellence Monsieur Kouchner, Ministre des Affaires Étrangèr es de la République française
A Paris ;
Concerne vos propos dans l’entretien que vous avez eu avec les journalistes de
RFI et de TV 5 Monde, le 23 novembre 2008 sur l’arrestation de Madame Rose
Kabuye par la justice française impliquée dans l’attentat contre les Présidents Juvénal
Habyarimana et Cyprien Ntaryamira et leurs collaborateurs, survenu le 6 avril 1994
vers 20 heures 30 à Kigali.
Concerne vos propos dans l’entretien que vous avez eu avec les journalistes de
RFI et de TV 5 Monde, le 23 novembre 2008 sur l’arrestation de Madame Rose
Kabuye par la justice française impliquée dans l’attentat contre les Présidents Juvénal
Habyarimana et Cyprien Ntaryamira et leurs collaborateurs, survenu le 6 avril 1994
vers 20 heures 30 à Kigali.
Excellence Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de Vous transmettre ma très haute estime pour les effo rts inlassables et
le combat combien noble que la France, Pays de la liberté, de la démocratie et des
droits de l’homme, mène au sein de la Communauté Internationale, en faveur de la
paix et pour le respect des droits de l’homme dans le monde. Je suis particulièrement
et avec beaucoup d’intérêts la sollicitude de la France pour le retour de la paix dans
les divers pays en guerre ou en conflits larvés en Afrique tels que la Côte d’Ivoire, la
Centre Afrique, le Tchad, le Darfour, la Somalie et la RDC dans la région du Kivu,
à l’Est.
Dans la région des Grands Lacs, vous n’ignorez pas le drame qui a frapp é ce petit
pays à l’Est de la RDC depuis le mois d’octobre 1990, lorsque la coalition
NRA/FPR/APR a envahi ce territoire à partir de l’Ouganda. Là encore, la France a
joué un rôle combien positif, en aidant ce pays à faire face à une gu erre barbare
d’agression, en vertu des accords de coop ération signés entre le Rwanda et la France.
En dépit des différents accords de cessez-le-f eu et de l’accord de paix signé à
Arusha, en République Unie de Tanzanie le 4/8/1993, devant les observateurs
internationaux qui devaient garantir la mise en application de l’accord de p aix, le
FPR, a dans la suite, refusé le partage du pouvoir et a délibérément déclenché
l’offensive exterminatrice et finale d’avril juillet 1994, à l’issue de laquelle, il a pris le
pouvoir, après avoir causé et versé un immense bain de sang. Ce qui s’appelle
aujourd’hui, le génocide des Tutsis.
Je suis sincèrement de ceux qui dénoncent la mauvaise foi du FPR qui cherche par
tous les moyens de se soustraire à ses immenses responsabilités dans le drame qu’il a
au peuple rwandais depuis 1990, en se déchargeant de ces responsabilités pour les
rejeter sur les Hutus du Rwanda et la Communauté internationale au sein de laquelle
la France a pourtant a joué un rôle combien positif en assistant le Gouvernement
rwandais d’alors à faire à d’innombrables défis, dans le cadre d’une agression
perpétrée contre le Rwanda à partir de l’Uganda.
Je suis de ceux qui dénoncent le mensonge et la mauvaise foi des autorités du FPR,
qui incriminent faussement les troupes françaises de participation aux événements
tragiques d’avril juillet 1994, lorsque ces autorités savent bien que les troupes
françaises avaient quitté le Rwanda, conformément à l’accord de cessez-le-feu de
Dar-es-salaam signé entre le Gouvernement rwandais et le FPR le 7 mars 1993.
D’ailleurs le Général Dallaire confirme le dép art des troupes françaises du Rwanda,
dans son ouvrage « J’ai serré la main du diable », à la page 174.
Certes, les troupes françaises sont revenues plus tard à Kigali, dans le cadre de
l’opération Amaryllis et lors de l’opération « Turquoise ». Ces opérations se sont
déroulées dans un cadre légal et ont pu sauver des dizaines de milliers de gens
menacés par les combats du FPR. Je n’ignore pas les fausses accusations montées par
le régime tyrannique du FPR contre les autorités françaises et de très hauts gradés de
l’armée française, sur b ase de mensonges et de contrevérités, dans ce qui s’appelle
désormais le « Rapport Mucyo » auquel beaucoup de gens ont réagi en dénonçant
les mensonges y contenus.
Je sais que les relations diplomatiques sont mauvaises entre Paris et Kigali, suite à la surenchère d’un régime criminel qui intimide ses partenaires sans nécessairement prendre en compte l’avis et les intérêts des millions de Rwandais, pour s’attirer la bienveillance de la Communauté internationale qu’il a jusque-là manipulée à volonté, pour couvrir ses crimes abominables. Mais comme le disait si bien Madame Braeckmann, en Kinyarwanda la vérité passe à travers le feu et
ne brûle pas. Espérons que l’arrestation et son placement sous contrôle judiciaire par
les autorités judiciaires françaises permettra au monde entier de savoir ce qui s’est
passé, spécialement à partir de la destruction de l’avion présidentiel le 6 av ril 1994.
Car cela n’intéresse pas seulement les victimes de cet attentat au premier rang
desquels se trouvent les familles de l’équipage de l’avion, mais des millions de
Rwandais ont tragiquement vécu cet événement fatidique qui n’était qu’un maillon
dans un plan militaire conçu , soigneusement préparé et mis en œuvre par le FPR
cette nuit du 6 à 7 avril 1994 à partir de Kigali, pour prendr e le pouvoir par la force.
Monsieur le Ministre,
Ils sont très nombreux au Rwanda et dans le monde ceux qui, ont salué l’arrestation
de Madame Rose Kabuye à l’Aéroport de Frankfurt, en République fédérale
d’Allemagne et son transfert devant la justice française, en vertu des mandats d’arr êt
internationaux lancés par le juge antiterroriste Jean Louis Bruguièr e, dans le cadre des
enquêtes menées sur l’attentat contre l’avion du Président Juvénal Habyarimana ;
attentat dans lequel périrent sur le coup deux chefs d’État dans l’exercice de leurs
Lire le Communiqué conjoint publié à l’issue de la rencontre de haut niveau entre le Gouvernement de la République Rwandaise et le Front Patriotique Rwandais, tenue à Dar-Es-Salaam du 5 au 7 mars 1993. Au point IV) de ce document il est décidé : « Retrait des troupes étrangères et leur remplacement par une force internationale neutre organisée dans le cadre de l’OUA et des Nations Unies et ayant en conformité avec l’article II.6 de l’Accord du 12 juillet 1992, une vocation
humanitaire. Cette force sera normalement installée à Kigali et aura pour tâche de contribuer à assurer
l’ap aisement et en particulier la sécurité des expatriés, partout ils peuvent être.
Lire aussi le document confidentiel entre le Gouvernement rwandais et le Front patriotique rwandais
relatif aux modalités de retrait des troupes françaises. Ce document dispose que les troupes françaises
présentes au Rwanda depuis le 8 février 1993 d evront se retirer du pays à partir du 17 mars 1993 dans
un délai de 8 jours. Le reste des troupes françaises présentes au Rwanda avant le 8 février 1 993, deux
co mpagnies devront être canto nnées à Kigali à partir du 17 mars 1993 jusq u’à leur remplacement par
une force internationale neutre convenue de commun accord entre les deux parties.
Voir la réaction des détenus contre le Rapport Mucyo.
2
3
fonctions et des Ministres rwandais et burundais. Cet attentat est reconnu aujourd’hui
par les experts du Tribunal Pénal International pour le Rwanda comme l’élément
déclencheur des massacres intervenus au Rwanda en avril juillet 1994, d’autant
plus que, dans la même nuit du 6 au 7 avril 1994, le Front Patriotique Rwandais a
repris les hostilités sur tous les fronts, en massacrant de nombreuses populations
depuis cette nuit même à Kigali, dans les secteu rs Kimihurura, Kacyiru, Remera et
Kicukiro. Il n’est donc plus permis d’accréditer la thèse fausse selon laquelle le FPR
serait intervenu militairement le 7 avril 1994 dans l’après midi, vers 16 heu res pour
arrêter le massacre de Tutsis et de Hutus modérés. Il se trou ve même qu’au vu de la
preuve documentaire actuellement disponible, les membres de l’opposition qui disait-
on, avaient été massacrés par la garde présidentielle, ont été en réalité tués p ar les
agents du FPR. Celui-ci avait détaché auprès de chaque membre concerné des agents
de surveillance. Ainsi auraient été tués par le FPR Lando, Kavaruganda et autre
Ngango…..Cela s’entend puisque la garde présidentielle était déjà sous le feu du FPR.
Par conséquent le déferlement de la garde présidentielle pour massacrer les Tutsi dès
la descente de l’avion fait partie de cette légende que les ténors du FPR, comme
Madame Braeckmann, amplifient encore maintenant, jusqu’à prétend re que ce serait
cette même garde présidentielle qui aurait descend u l’avion présidentiel à partir de
« sa position de Masaka ». Comme si Madame Braeckmann ignorait que Kigali et ses
3
environs étaient placés sous régime de consignation d’armes,
dans un périmètre
englobant la localité de Masaka.
Depuis la reprise des combats à partir de Kigali,les autorités rwandaises ont demandé
la cessation des combats depuis le 7 avril 1994 ; le FPR y a réservé systématiquement
une fin de non recevoir. Et au moment où les responsables rwandais réclamaient
l’aide de la Communauté internationale pour protéger les populations, le FPR a
menacé de s’attaquer au x troupes étrangères qui se trouveraient sur son couloir de
4
progression.
Cet attentat contre l’avion du Président Habyarimana n’est donc pas un
élément isolé ; il n’aurait pas été le prétexte pour les soi-disant extrémistes Hutus de
mettre en exécution le plan de génocide concocté depuis longtemps ; puisqu’il a
sonné le signal de lancement de l’offensive finale sur Kigali. La thèse d’un complot
5
hutu pour conserver le pouvoir sans partage, cette thèse ne p eut plus être défendue
maintenant, faute de preuve et parce qu’il est évid ent que c’est le FPR qui est le vrai
planificateur de cette tragédie. L’attentat est donc directement lié à l’offensive finale
du FPR pour prendre le pouvoir par la force ; laquelle offensive a entr aîné la
6
catastrophe rwandaise.
Après avoir attendu en vain la vérité sur cette attentat terroriste qui a coûté la vie à
deux chefs d’État dans l’exercice de leur fonction, à l’équipage français, à plusieurs
Ministres rwandais et burundais et au chef de l’état- major de l’armée rwandaise et
3
Toutes les unités des fo rces armées rwandaises dans le périmètre KWSA, étaient placées sous le
co ntrôle de la MINUAR qui avait détaché un élément de contrôle dans chaque camp militaire. La garde
présid entielle ne pouvait donc pas avoir une p osition de tir à Masaka. Cette localité au contraire avait,
co mme le centre de Kabuga, une position de la MINUAR. Voir l’accord KWSA signé le 24 d écembre
1993 par les parties concernées.
Voir la Déclaration d u FPR datée du 09 avril 1994.
4
5
Lire Bernard Lugan dans son ouvrage « Rwanda, Co ntre enquête sur le génocide », page 153-164.
Lire le récent d ocument d u colonel Luc Marchal sur l’arrestation de Rose Kabuye. Plusieurs
6
documents découverts par le procureur du TPIR dans le cadre d es enquêtes spéciales réalisées par le
TPIR sur les crimes du FPR en font foi.
4
qui a sonné le signal de lancement de l’offensive finale et exterminatrice du FPR pour
prendre le pouvoir par la force, en violation de l’accord de paix d’Arusha.
Des millions de gens attendent que, enfin, la justice fran çaise puisse mener le travail
judiciaire nécessaire à travers le dossier Rose Kabuye, afin d’éclairer l’opinion
rwandaise et le public international sur les tenants et les aboutissants de cet attentat
qui a déclenché l’épouvantable tragédie rwand aise d’avril juillet 1994.
Seulement votre déclaration le 23 novembre 2008 devant les journalistes de RFI et
de TV5, sur la mise en liberté de Mad ame Rose Kabuye, placée sous contrôle
judiciaire, en qualité de Ministre des Affaires Étrangères de la France a jeté le trouble,
lorsque vous vous êtes félicité de ce que Madame Rose Kabuye ait été placée en
liberté sous contrôle judiciaire et de ce qu’elle pourra bientôt lever le malentendu et
ainsi permettre à la France de poursuivre ses efforts de normalisation des relations
avec le Rwanda. Vous avez dit que Rose Kabuye est parmi ceux qui ont arrêté le
génocide au Rwanda en 1994 et qu’elle n’a rien à avoir av ec le génocide des Tutsis ;
ce génocide, selon Vous, ayant été préparé depuis longtemps par le régime déchu et
ayant massacré 800.000 Tutsis.
Dans le même ordre d’idées, répondant à la qu estion d’un journaliste qui vous
demandait si les auteurs de l’attentat ne savaient pas qu’ils allaient provoquer des
massacres, vous vous êtes insurgé contre une question qui, selon vous relevait du
négationnisme ; vous affirmiez avec force qu’on ne peut pas nier que le génocide ait
été préparé de longue date et que votre visite au Rwanda au moment de la tragédie
vous a permis de voir des enfants de 12 à 13 ans armés de machettes ; vous avez
même argumenté sur la planification du génocide par l’ancien régime en disant que
vous savez ainsi que beaucoup d’autres que deux millions de machettes ont été
7
commandées pour massacrer les Tutsis.
Le souhait de tous c’est de voir la justice française à l’œuvre pour tirer au clair une
affaire dont non seulement les victimes attendent l’issue avec ferveur, mais aussi,
vous vous en doutez bien plus de 7 millions Rwandais et l’humanité entière
attendent la vérité sur le drame rwandais à partir à l’issue du verdict de cette affaire.
Les gens ne sont pas intéressés de savoir que Madame Kabuye est une héro ïne qui a
8
arrêté le génocide, dans la mesure où la guerre qu’elle a préparée
et à laquelle elle a
participé entraîné un grand nombre de victimes innocentes dès lors même que
l’accord de paix signé le 4/8/2008 mettait fin à la guerre entre le gouvernement
rwandais et le FPR.
En outre dans les procès qui se sont déroulés au TPIR, il n’a pas été produit un seul
rapport fiable sur le nombre et l’identité exacte de victimes de la tragédie rwandaise,
ainsi que les circonstances exactes de la mort des victimes. De 500.000 victimes,
chiffres qui auraient été avancés par des services secrets étrangers au cas où le FPR
reprenait les combats, à cause des tensions que sa stratégie de déstabilisation avait
créées dans le pays, on est passé à 800.000 et même à plus de un million de victimes.
Il est à penser que ce chiffre ne p eut être de loin inférieur à la réalité plus macabre. Et
9
contrairement aux idées reçues, les Hutus sont les plus nombreux.
Cfr émission de France 24 en date du 24 novembre 2008.
7
8
è me
Rose Kabuye se trouvait au CND à Kimihurura depuis l’installation du 3
bataillon APR.
Il y a lieu de prendre l’exemple du mémorial de Gisozi qui abrite 250.000 crânes. Dont on pourrait
9
penser qu’il s’agit de Tutsis. Alors que les chiffres du recensement général de la population de la ville
de Kigali en 1994 donne l’effectif total de 235.000 habitants dont seulement 3 9000 habitants sont
5
Si vous avez les preuves sur la planification du génocide des Tutsis que le procureu r
du TPIR n’a pas encore trouvées, vous rendriez un grand service à l’humanité entière,
en les lui donnant, parce que jusqu’ici il ne les a pas montrées. En tous la commande
de deux millions de machettes relèverait plus de l’affabulation que de la réalité, parce
que cette preuve –là n’a pas été montrée.
Quant au voyage que vous avez effectué au Rwanda, il est étonnant de voir que vous
parliez des enfants de 12 à 13 ans que vous avez vus avec des machettes ; cela pour
confirmer que la commande de machettes avait eu lieu. Vous voudrez considérer que
le court séjour que vous avez passé à Kigali vous étiez chaque fois escorté par la
MINUAR dans un véhicule blindé, parce que la ville de Kigali était bombardée nuit et
jour par l’artillerie du FPR qui, au mois de mais avait presque conquis toute la ville.
Nulle part vous n’êtes descendu pour visiter les places ou les différents endroits de la
ville, excepté votre visite dans les installations hébergeant les réfugiés, notamment le
stade Amahoro, en zone FPR.
Certes vous êtes allés voir le gouvernement intérimaire dans son refuge à Gitarama.
Mais vous vous souvenez qu’au retour, alors que la MINUAR vous a placé dans un
véhicule blindé à partir de Giticyinyoni, à cause des combats intenses qui se
déroulaient dans la ville, le convoi a néanmoins essuyé d es tirs d’une mitrailleuse en
flanc de la colline Jari, peu avant les feux rouges de la Nyabugogo. Vous vous
souvenez qu’au retentissement des tirs, le convoi s’est arrêté et vous avez fait un
mouvement dangereux en sortant du blindé pour vous coucher dans une rigole. Mais
chose étonnante, vous avez déclaré le soir sur les ondes internationales que vous aviez
fait objet de tirs de la part des FAR. Peut-être craigniez-vous de dire que c’était le
FPR qui venait de tirer sur votre convoi ! Le FPR le faisait d’ailleurs souvent contre
des convois escortés par la MINUAR !
En clair vous n’avez peut-être voulu rendre compte des réalités macabres de cette
guerre qui est de la responsabilité totale du FPR. Vous vous souvenez que c’est alors
que vous avez fait un rapport indiquant qu’il se déroulait un génocide des Tutsis, alors
que dans le même temps tous les efforts tentés pour faire cesser les combats étaient
boycottés par le FPR qui tirait même sur des convois humanitaires lors des opérations
d’échanges de réfugiés entre la zone gouvernementale et la zone FPR..
Monsieur le Ministre,
Je suis de ceux sont conscients que la France doit faire ce qui est possible pour
défendre ses intérêts. Mais il faut penser que la France peut dans la mesure du
possible concilier ses intérêts av ec son devoir moral de contribuer au rétablissement
de la vérité sur le drame rwandais. Ce ne sont pas les responsables fran çais qui
ignorent en effet, les non dits, les contrevérités et les mensonges qui ont été
fabriqués et entretenus sur la tragédie rwand aise. Mieux que n’importe qui, les
autorités françaises savent combien le Gouvernement fran çais a déployé d’ énormes
efforts pour empêcher que la catastrophe ne s’abatte sur le Rwanda, depuis 1990,
mais elle n’a pas été entendue d’autres pays membres du Conseil de Sécurité de
l’ONU, comme en témoignent de nombreux documents des Nations Unies. Nous ne
pensons donc pas qu’il soit de l’intérêt de la France de cautionner le mensonge du
Tutsis. Or non seulement toute la population de la ville de Kigali n’a pas été massacrée pour donner
250.000 crânes, mais encore tous les Tutsis de la ville de Kigali n’ont pas tués, puisque dans les sites
et dans les opérations d’échange sous la houlette de la MINUAR au moins 25000 d’entre eux o nt été
protégés et sauvés. Cela sans compter ceux que le FPR a extraits et co nduits vers ses arrières.
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FPR en accédant à la fausse thèse dont ses lobbies du FPR ont inondé le monde, en
faisant croire que le FPR n’aurait repris les combats en avril juillet 1994 que pour
arrêter le génocide. De nombreuses preuves documentaires montrent que c’est le
FPR qui a attaqué le Rwanda depuis 1990 à partir de l’Uganda, qu’il a violé tous les
accords de cessez-le-feu et l’acco rd de paix d’Arusha, en assassinant le Président
Habyarimana et en reprenant les combats dans la nuit du 6 au 7 avril 1994.
Devons - nous penser que votre intervention est destinée à banaliser le r ôle du FPR
dans l’attentat contre l’avion présidentiel, pour empêcher la découv erte d e la vérité
par la Justice française, à un moment crucial où d’aucuns s’attend raient plutôt à une
plus grande transparence qui dégagerait la France du bourbier rwandais, et permettrait
au peuple rwandais de se réconcilier. La France n’étant pas impliquée dans l’attentat
contre l’avion présidentiel, la justice française n’a aucun obstacle à établir la vérité sur
cet attentat.
Il faut penser que la France n’aurait au cun intérêt à dégager le régime FPR de ses
responsables dans l’attentat qui a déclenché une tragédie humaine dont des millions
de Rwandais gardent la mémoire. La seule manière d’aider les Rwandais à se
réconcilier avec eux –mêmes et avec la Communauté internationale, est de faire
éclater la vérité sur le drame rwandais qu e les Rwandais ont subi et qui les a terrassés
pour très longtemps encore.
Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Ministre les assurances de ma très haute
considération.
K.D
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
Thursday, November 27, 2008
The Causes of the Rwandan
Civil War
Civil War
Those typed children are genocidaires and Interahamwe in the eyes of Rwanda Nazis. The criminal Organization RPF led by the Rwanda Top Nazi Paul Kagame mass slaghtered 3,500,000 of children and mothers ONLY BECAUSE THEY HAPPEN TO BE BORN HUTUS. No mention about these crimes AT ALL. No mention about the Rwanda genocide still underway in Rwanda and in the Eastern region of DRC against Hutu ethnic members living in both countries. PAUL KAGAME AND LAURENT NKUNDA ENJOY THEIR IMPUNITY due to Tony Blair's bloody advices!
To the extent that Westerners know anything about Rwanda today, it is thanks to the Rwandan genocide entertainment industry which has proliferated in recent years (Hotel Rwanda, Shakes Hands with the Devil, Un Dimanche à Kigali, to name only a few). According to the myth propagated in these and many other films, books, and documentaries, the conflict really only begins in April 1994 with the shooting down of Rwandan President Juvénal Habyarimana’s plane.
As the mainstream discourse goes, ‘extremist’ Hutus shot down their own president’s plane in order to justify the slaughter of the country’s ethnic Tutsi minority. But if the conflict can be so easily periodized at all, one should really begin the story in late 1980s when the current Rwandan President Paul Kagame was head of the Ugandan army’s military intelligence under the American-backed dictatorship of Yoweri Museveni. In late September 1990, while both the presidents of Rwandan (Habyarimana) and Uganda (Museveni) were away in New York attending a UNICEF meeting, 4000 soldiers and high ranking officers from the Ugandan National Army ‘mutinied’ and invaded Rwanda.1 Immediately after the invasion, Paul Kagame – who was in the United States at the time of the invasion being trained by the U.S. military in Fort Leavenworth, Kansas – returned to Uganda to take up a position as the commander of invading Ugandan forces (soon to be known as the Rwandan Patriotic Forces (RPF)).
2
For the next three years, Museveni allowed his former troops to move freely across the Rwanda-Uganda border as the RPF terrorized and dispossessed hundreds of thousands of Hutu peasants in northern Rwanda of the most fertile land in the country. Robin Philpot, who has written a damning exposé on the Western role played in the Rwandan civil war, has written that within “two and a half years after the invasion, only 1800 people lived in an area of northern Rwanda that previously had a population of 800,000.”
For the next three years, Museveni allowed his former troops to move freely across the Rwanda-Uganda border as the RPF terrorized and dispossessed hundreds of thousands of Hutu peasants in northern Rwanda of the most fertile land in the country. Robin Philpot, who has written a damning exposé on the Western role played in the Rwandan civil war, has written that within “two and a half years after the invasion, only 1800 people lived in an area of northern Rwanda that previously had a population of 800,000.”
In other circumstances, this act has been called ‘ethnic cleansing’, if not genocide. But such victims are not worthy of mention when Western imperialism has had a hand in such acts. Conspiracies of silence most often shroud their histories.
In a testimony submitted to the International Criminal Tribunal for Rwanda, one source recites that
from 1989 onwards, America supported joint RPF-Ugandan attacks upon Rwanda... There were at least 56 'situation reports' in (US) State Department files in 1991… As American and British relations with Uganda and the RPF strengthened, so hostilities between Uganda and Rwanda escalated… By August 1990 the RPF had begun preparing an invasion with the full knowledge and approval of British intelligence.
In a testimony submitted to the International Criminal Tribunal for Rwanda, one source recites that
from 1989 onwards, America supported joint RPF-Ugandan attacks upon Rwanda... There were at least 56 'situation reports' in (US) State Department files in 1991… As American and British relations with Uganda and the RPF strengthened, so hostilities between Uganda and Rwanda escalated… By August 1990 the RPF had begun preparing an invasion with the full knowledge and approval of British intelligence.
At a time when the Western presses were expressing harsh indignation at Saddam Hussein for invading Kuwait, the international community was giving little attention to the RPF’s war crimes. Instead, it was the Habyarimana government that was being condemned by the world for its responses to the invasion and occupation (not unlike the way the Iraqi people are being demonized today for fighting back against their own occupation).
In response to the October 1990 invasion, the Rwandan government had some 8000 suspected collaborators arrested, holding them for periods ranging from a few days to a few months. And without taking into consideration the state of emergency which gave rise to these arrests, human rights organizations like Human Rights Watch, as Philpot reports, ignorantly claimed that “the arrests provided verifiable proof of serious human rights violations...proof of the genocidal intentions of the Rwandan Government leaders”.
But no mention of the genocidal intentions of the RPF were made by Human Rights Watch.
Aside from the attacks being lodged by NGOs, Habyarimana was facing a host of other destabilizing forces from without. The ‘international community’ was pressuring Habyarimana to hold multiparty elections (while under occupation); and the IMF was imposing a Structural Adjustment Program that ended up leading to a harsh devaluation of the Rwandan Franc.
Aside from the attacks being lodged by NGOs, Habyarimana was facing a host of other destabilizing forces from without. The ‘international community’ was pressuring Habyarimana to hold multiparty elections (while under occupation); and the IMF was imposing a Structural Adjustment Program that ended up leading to a harsh devaluation of the Rwandan Franc.
6
By August 1993, with pressures escalating from all sides, the Habyarimana government buckled, signing the Arusha accords which allowed for a near parity of military and political forces between the Habyarimana government and the RPF forces.
In the same period in neighbouring Burundi, the first democratically elected Hutu president Melchior Ndadaye was assassinated by Tutsi officers in the Burundian army shortly after taking office. As a consequence, 375,000 Hutu refugees fled from Burundi to Rwanda to add to the one million Hutus internally displaced by the RPF.
In the same period in neighbouring Burundi, the first democratically elected Hutu president Melchior Ndadaye was assassinated by Tutsi officers in the Burundian army shortly after taking office. As a consequence, 375,000 Hutu refugees fled from Burundi to Rwanda to add to the one million Hutus internally displaced by the RPF.
One cannot underestimate the level of resentment Hutus would have been experiencing at this point as they were being unilaterally victimized in a conflict, with the world siding with the RPF. Up until 1994, the refugee crisis in Rwanda was one that solely affected Hutus, thus intensifying the ethnic animosities between the 85-90% Hutu majority and Tutsi minority.
The precipitating cause for what came to be known as the Rwandan genocide came on April 6, 1994 when the plane carrying President Habyarimana and the president of Burundi Cyprien Ntaryamira was shot down with a shoulder rocket. But this is not how the world would come to know this event: not as an assassination of two heads of state deeming a global outcry and an appropriate response by the United Nations, but rather a ‘plane crash’, brought down by unknown perpetrators, likely ‘Hutu extremists’ looking for a pretext to execute their genocidal plot. But no evidence has ever been brought against any Hutu extremists for this crime. In fact, all evidence that has been gathered on the case points to the RPF and Paul Kagame.
The precipitating cause for what came to be known as the Rwandan genocide came on April 6, 1994 when the plane carrying President Habyarimana and the president of Burundi Cyprien Ntaryamira was shot down with a shoulder rocket. But this is not how the world would come to know this event: not as an assassination of two heads of state deeming a global outcry and an appropriate response by the United Nations, but rather a ‘plane crash’, brought down by unknown perpetrators, likely ‘Hutu extremists’ looking for a pretext to execute their genocidal plot. But no evidence has ever been brought against any Hutu extremists for this crime. In fact, all evidence that has been gathered on the case points to the RPF and Paul Kagame.
With the creation of the International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR) in November 1994, the United Nations Security Council mandated that all violations of international human rights committed in Rwanda during 1994 be investigated. This was a convenient timeframe for the United States and Britain, whose support for the war crimes of the RPF against Hutus prior to 1994 – and what they probably estimated would continue long after 1994 – would go uninvestigated.
In its investigations, the Tribunal delegated a completely separate team to investigate the assassination alone. After years of investigation and once the official inquiry began to compile substantial evidence suggesting that it was indeed Paul Kagame and the RPF who were responsible for the downing of the plane, Chief Prosecutor for the Tribunal Louise Arbour shut down the investigation and put a gag order on its investigators.
8 As if proscribing the mandate of the ICTR to 1994 was not discriminatory enough, Louise Arbour shut down the investigation into the assassination of the two presidents lest the world learn that the RPF were not the saviours that the media made them out to be. Were Kagame and the RPF found guilty of triggering the events of 1994, the whole Manichean narrative concerning the evil Hutu génocidaires and innocent Tutsi victims would be thrown into question. To date, despite all the war crimes and crimes against humanity committed by Tutsi forces, from 1990 to the present, not a single RPF member or official of the Kagame government has stood trial at the ICTR.
While these accounts of the Rwandan civil war will almost certainly not correspond with the account most people have come to know from sources like Hotel Rwanda, the real-life hero of that film, Paul Rusesabagina himself, has called for the arrest of Paul Kagame and the RPF forces.
Rusesabagina’s call is in line with a recent issuance by the French judge Jean-Louis Bruguière of 23 November 23, 2006, which put out arrest warrants for nine close collaborators of the Kagame regime on the charges of downing the presidential aircraft on April 6, 1994, which killed everyone on board including three French citizens. (Bruguière was constitutionally prohibitted from issuing an arrest warrant for Kagame because he is still the head of state.)
While Bruguière’s case begins to shed some light on the untold horrors of the Rwandan civil war and Western complicity therein, the horrible consequences of the West’s support for the RPF were only just beginning with Kagame’s seizure of power in July 1994.
The Consequences of the Rwandan Civil War:
Holocaust and Plunder in the Congo
The Consequences of the Rwandan Civil War:
Holocaust and Plunder in the Congo
The motivations for the Western-supported coups in Uganda (1986) and Rwanda (1994) become perfectly clear in hindsight when we look to how events have unfolded in the Great Lakes Region of Africa over the last two decades, particularly with respect to Sudan and the Democratic Republic of Congo (DRC). One of the reasons for strong Western support in Uganda was to create a strong military and ideological bulwark against the spreading influence of Islam in Sudan. After coming to power, Museveni of Uganda aided the insurgency in the south of Sudan led by John Garang of the Sudan People’s Liberation Movement/Army. The civil war generated by Western subversion in south Sudan left two million dead. And of course, now there is the related and similarly foreign-generated conflict ensuing in the Darfur region of Sudan.
But even more directly and with even greater destruction and plunder have the puppet governments of Rwanda and Uganda been involved the Democratic Republic of the Congo.
In the wake of the events of 1994 in Rwanda, with the coming to power of the RPF, some 1,300,000 Rwandan refugees fled to the Democratic Republic of Congo (at that time, still Mobuto’s Zaïre). Upon the justification that Hutu génocidaires who had fled to the eastern region of Zaïre needed to be eliminated, Rwanda and Uganda invaded and occupied the eastern regions of Zaïre. In an oral report provided by investigative journalist Wayne Madsen to the U.S. congress, he claims that U.S. intelligence and satellite imagery aided Rwanda and Uganda in carrying out their genocidal assaults in the refugee camps where hundreds of thousands of Hutus were living. Meanwhile, the U.S., Rwanda, and Uganda were all supporting Laurent Kabila and his paramilitary squad, the Alliance of Democratic Forces for the Liberation of Congo-Zaire (AFDL-CZ) against the Mobutu government.
In the wake of the events of 1994 in Rwanda, with the coming to power of the RPF, some 1,300,000 Rwandan refugees fled to the Democratic Republic of Congo (at that time, still Mobuto’s Zaïre). Upon the justification that Hutu génocidaires who had fled to the eastern region of Zaïre needed to be eliminated, Rwanda and Uganda invaded and occupied the eastern regions of Zaïre. In an oral report provided by investigative journalist Wayne Madsen to the U.S. congress, he claims that U.S. intelligence and satellite imagery aided Rwanda and Uganda in carrying out their genocidal assaults in the refugee camps where hundreds of thousands of Hutus were living. Meanwhile, the U.S., Rwanda, and Uganda were all supporting Laurent Kabila and his paramilitary squad, the Alliance of Democratic Forces for the Liberation of Congo-Zaire (AFDL-CZ) against the Mobutu government.
While all this was carried out under the pretense of hunting down Hutu génocidaires, as Madsen writes,
America's early support for Laurent Kabila, which was aided by U.S. allies in Rwanda and Uganda, had less to do with getting rid of the Mobutu regime than it did in opening up Congo's vast mineral riches to North American based mining companies.
America's early support for Laurent Kabila, which was aided by U.S. allies in Rwanda and Uganda, had less to do with getting rid of the Mobutu regime than it did in opening up Congo's vast mineral riches to North American based mining companies.
The series of reports drafted by the United Nations Security Council concerning the illegal exploitation of resources in the DRC confirms this claim with a great degree of specificity. The first in the series of these reports, from 12 April 2001, extensively details the role that the occupying forces of Rwanda and Uganda have played in carrying out the systematic plundering of natural resources and the continuation of civil strife in the DRC.
The report itself provides enough details of the personal relationships and business connections involved in perpetuating the conflict in the DRC (which has killed millions since 1996, with estimates ranging from 5-10 million) to easily justify an international criminal tribunal for the DRC. In its concluding recommendations, the Panel of the report indeed recommends that the Security Council consider establishing an international mechanism that will investigate and prosecute individuals involved in economic criminal activities…[and] companies and government officials whose economic and financial activities directly or indirectly harm powerless people and weak economies.
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Yet, despite how damning the report is of the Anglo-American puppets in the region, the report barely scratches at the surface of the role played by Western imperialism in fomenting the conflicts in the DRC. The report reads as if the only parties to whom economic benefits of the conflict in the DRC accrued were the Rwandan and Ugandan economies, thus casting the conflict as merely another born-in-Africa affair to which Western parties and corporations have unwittingly been pulled into. (The most recent depiction of this myth I can think of is in the film Blood Diamond, which puts forward the idea that it is the West who is victim, the beguiled victim of the illicit market of ‘blood diamonds’).
Yet, despite how damning the report is of the Anglo-American puppets in the region, the report barely scratches at the surface of the role played by Western imperialism in fomenting the conflicts in the DRC. The report reads as if the only parties to whom economic benefits of the conflict in the DRC accrued were the Rwandan and Ugandan economies, thus casting the conflict as merely another born-in-Africa affair to which Western parties and corporations have unwittingly been pulled into. (The most recent depiction of this myth I can think of is in the film Blood Diamond, which puts forward the idea that it is the West who is victim, the beguiled victim of the illicit market of ‘blood diamonds’).
Only on one page of the 57-page report are ‘developed countries’ referenced for their role in supporting Rwandan and Ugandan operations in the DRC:
• “The Panel also has indications of the direct and indirect involvement of some staff of the embassies and cooperation of agencies of developed countries. They have facilitated the purchase of illegal minerals”
• “The rush to profit of some foreign companies that were ready to do business regardless of elements of unlawfulness and irregularities”
• “The political legitimization provided by some developed countries.”
• “The Panel also has indications of the direct and indirect involvement of some staff of the embassies and cooperation of agencies of developed countries. They have facilitated the purchase of illegal minerals”
• “The rush to profit of some foreign companies that were ready to do business regardless of elements of unlawfulness and irregularities”
• “The political legitimization provided by some developed countries.”
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The most telling statement made by the report on the same page was how “the main bilateral donors to Rwanda and Uganda have been the U.K., Denmark, Germany, and the U.S.” and how such bilateral aid has helped free up the recipient countries to spend more on their militaries while foreign aid took care of the social needs of the population. (I wonder what all those yuppie-do-gooder NGO workers administering humanitarian aid – feeding children, building schools – would say if one were to tell them that they were actually just freeing up the resources of the host government to carry out a genocidal conflict in the next country?) The report asks the critical question “while such [humanitarian] support is legitimate…Were these savings used to finance this war?”
The most telling statement made by the report on the same page was how “the main bilateral donors to Rwanda and Uganda have been the U.K., Denmark, Germany, and the U.S.” and how such bilateral aid has helped free up the recipient countries to spend more on their militaries while foreign aid took care of the social needs of the population. (I wonder what all those yuppie-do-gooder NGO workers administering humanitarian aid – feeding children, building schools – would say if one were to tell them that they were actually just freeing up the resources of the host government to carry out a genocidal conflict in the next country?) The report asks the critical question “while such [humanitarian] support is legitimate…Were these savings used to finance this war?”
However, the report does not draw out this question to its logical conclusions, because to do so would be to suggest that imperialist countries like the U.K. and the U.S. indirectly funded the Rwandan and Ugandan militaries by freeing up the national budgets of those countries through bilateral humanitarian provisions. This has been a clever and safe way for the West to distance itself from the conflict in the DRC which has claimed to life of millions of Congolese.
Show Trials Intended to Rewrite History
Show Trials Intended to Rewrite History
Notwithstanding the intentional shortsightedness of the report – afterall, who could have expected a U.N. Security Council-commissioned report to indict its veto-wielding members U.S. and U.K.? – there is enough information in that report alone to show just how criminal are the Western-backed regimes of Paul Kagame in Rwanda and Yoweri Museveni in Uganda, and, more importantly, what Anglo-American imperialism had in mind when it brought these regimes to power. The death, destruction, and plunder of the DRC since the 1996 invasion by Uganda and Rwanda pales in comparison to what unfolded in Rwanda from April to July 1994. Yet, the whole International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR)-process and its domestic counterpart in Canada in the form of the Modern War Crimes Program has been directed solely at the persecution of the Hutus who backed the Habyarimana government in the 1994-period of the Rwandan conflict. Justice is not as blind and impartial as we are led to believe.
With the evidence referenced above, it is clear that the ongoing trial of Désiré Munyaneza in Montréal is intended as nothing more than a show trial intended to further entrench the mainstream myth of the ‘Rwandan genocide’. I am not suggesting that people like Munyaneza should not face justice for the crimes of rape and murder, if indeed people like him are responsible for these acts. But he should be held no less to account than the Tutsi-RPF war criminals who have carried out ten-times the carnage in Central Africa; and most certainly the imperialist players who have brought such conditions to bear upon the African continent.
The trial of Munyaneza is nothing but a show trial, a spectacle which sustains the mainstream myth about the ‘Rwandan genocide’, collectively diverting the attention of Western audiences from the greatest war criminals of them all. From the kangaroo courts of the International Criminal Tribunal for the Former Yugoslavia to the trial of Saddam Hussein, and the ongoing unilateral persecution of Hutus involved in Rwandan civil war, for one to condemn unilateral persecutions is not necessarily to rush blindly to the defense of a figure like Saddam Hussein, but to aspire to the ideal that Lady Justice ought to remain blindfolded.
The greatest war criminals of the late twentieth century — those imperialist powers who destabilized and waged war against Yugoslavia and Rwanda to those who continue to do the same with Iraq and the DRC today — have escaped justice altogether. The Law in a time of ceaseless war and plunder cannot but be a reflection of the configurations of power which put the Law into place. And with respect to Canada, its persecution of Désiré Munyaneza is no exception to this rule.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
Wednesday, November 26, 2008
Mme Claudine Vidal réagissant à la supposée rétractation de J. Ruzibiza
Du 23 au 26 avril 2005, André Guichaoua et moi-même nous rencontrons Ruzibiza à Oslo et avons une longue discussion de travail qui est enregistrée. Cet enregistrement a servi pour l’introduction, notamment en ce qui concernait les méthodes de travail de Ruzibiza et sa biographie.En septembre 2005, la mise au point du livre est achevée. Le livre sort en octobre, à Paris, chez l’éditeur Panama.
Le communiqué mis sur l’agence Hirondelle, signé de André Guichaoua et de moi-même était à mon sens explicite. En peu de mots (la brièveté est nécessaire), nous avons évoqué une présentation de Ruzibiza par lui-même faisant serment de sincérité en évoquant sa famille assassinée, ce qui n’est pas rien, ni au Rwanda, ni en Afrique, ni nulle part ailleurs dans le monde. Durant des années, il a maintenu ses déclarations avec force, dans différents médias, devant le juge espagnol et au TPIR où les avocats ne lui ont pas fait de cadeaux, comme vous le verrez si vous prenez connaissance de sa déposition.
Il lui faudra prouver qu’il a menti, car, sur l’attentat, comme sur le reste, il fait preuve de précision. Je rappelle aussi que les seules réactions de Kigali à son livre ont été de le traiter de “fou”, ou de dire qu’il était infirmier, bref, ont porté sur sa personne mais pas sur le contenu du livre.
Il ne suffit pas de dire maintenant: “j’ai tout inventé” après avoir affirmé le contraire des années durant, et maintenant, c’est à dire au moment de l’arrestation de Rose Kabuye...Je n’ai pas grand chose à dire de plus. Sauf une chose: c’est bien lui qui a écrit son livre (de même que c’était lui qui a signé chez les juges et répondu au TPIR, ou qui écrivait en kinyarwanda son communiqué accusateur du 23 mars 2003). Or, des journalistes et des membres de certaines associations ont fait courir la rumeur qu’il n’était pas l’auteur de son livre, mais les universitaires qui l’ont préfacé et postfacé.
Il ne suffit pas de dire maintenant: “j’ai tout inventé” après avoir affirmé le contraire des années durant, et maintenant, c’est à dire au moment de l’arrestation de Rose Kabuye...Je n’ai pas grand chose à dire de plus. Sauf une chose: c’est bien lui qui a écrit son livre (de même que c’était lui qui a signé chez les juges et répondu au TPIR, ou qui écrivait en kinyarwanda son communiqué accusateur du 23 mars 2003). Or, des journalistes et des membres de certaines associations ont fait courir la rumeur qu’il n’était pas l’auteur de son livre, mais les universitaires qui l’ont préfacé et postfacé.
J’ai tenu à démentir ces propos mensongers. Je l’ai fait hier (mardi 25 novembre) sur radio Africa n°1, dans son émission de 13 heures trente et 19 heures trente (à Paris), “le journal des auditeurs”.Je résume.J’ai rappelé que le premier à avoir rencontré Ruzibiza à Oslo avait été André Guichaoua.Ce dernier avait été convoqué par le juge Bruguière, intéressé par des éléments d’un de ses livres.
À l’époque, Guichaoua enquêtait sur l’assassinat de politiciens rwandais en 1994. Le commandant Pierre Payebien, officier de police judiciaire, qui menait les enquêtes pour le juge Bruguière, lui cita le nom d’Abdul Ruzibiza et lui proposa de le mettre en contact avec lui. Ruzibiza accepta de le rencontrer et il y eut des échanges de mail. Dans un mail du 6 octobre 2003, Ruzibiza parle de son intention d’écrire un livre. Rencontre en Norvège le 13 décembre 2003, entre Guichaoua et Ruzibiza. Ruzibiza publie sur le net le 14 mars 2004 le long communiqué en kinyarwanda que vous avez certainement lu.Début 2005, Ruzibiza envoie son manuscrit à André Guichaoua. Un manuscrit daté du 1er février 2005.
Guichaoua, qui souhaite une autre lecture, me le communique avec l’accord de Ruzibiza. Je l’estime publiable à condition de procéder à un travail d’édition (des longueurs, des répétitions, des problèmes de rédaction). J’envoie une “notice” à Ruzibiza pour lui expliquer ces questions techniques. Le livre comprenait trois parties sur lesquelles je travaille et j’envoie, par mail, une version à Ruzibiza qui me la renvoie, toujours par mail, avec ses propres corrections.
Du 23 au 26 avril 2005, André Guichaoua et moi-même nous rencontrons Ruzibiza à Oslo et avons une longue discussion de travail qui est enregistrée. Cet enregistrement a servi pour l’introduction, notamment en ce qui concernait les méthodes de travail de Ruzibiza et sa biographie.En septembre 2005, la mise au point du livre est achevée. Le livre sort en octobre, à Paris, chez l’éditeur Panama.
J’ai précisé sur Africa n°1 qu’il y a des preuves de tout ceci. Il est facile de vérifier électroniquement que les fichiers sont bien partis à telle date, de tel ordinateur, il est aussi facile de vérifier les différences entre le manuscrit de départ et le manuscrit final. Enfin, l’enregistrement de la discussion de travail à Oslo est bien conservé, ainsi que les nombreux échanges de mail qui ont été liés à ce travail.
Bref, nous n’avons aucun mal à prouver, si nécessaire, que Ruzibiza est bien l’auteur de son livre, ce qu’il ne nie d’ailleurs pas. Maintenant, j’ajoute que, contrairement à ce qu’il a prétendu sur France 24, nous ne lui avons jamais demandé de retirer quoi que ce soit concernant le rôle de la France et notamment sur l’opération Turquoise. Cependant, des annexes qu’il aurait voulu publier n’ont pas été intégrées, faute de place, c’était déjà un très gros livre (495 p.).En fait, nous avons publié un témoignage (il aurait pu paraître à l’Harmattan comme beaucoup d’autres témoignages, eux aussi préfacés par des universitaires) qui semblait très intéressant.
Ruzibiza n’était pas le premier dissident du FPR à accuser Paul Kagame d’avoir été le commanditaire de l’attentat du 6 avril, ni d’avoir commis des crimes contre l’humanité, d’autres l’ont fait avant lui, et d’autres encore qui n’appartenaient pas au FPR.Quant aux “vrais mobiles” qui l’ont poussé à mettre par écrit de telles révélations, je vous rappelle qu’il les avait fort bien expliqués dans son communiqué de mars 2003 et qu’il les a repris de nouveau dans son livre: faire éclater la vérité, faire juger tous les auteurs de crimes, quels qu’ils soient.Il en donne un autre maintenant, plutôt étrange: “mesurer la haine des Français à l’égard des Tutsis”. Comprenne qui pourra!
Bonne soirée.
Claudine Vidal
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
Tuesday, November 25, 2008
When are we going to stop treating the Bruguière inquiry as a case of universal jurisdiction? It is not. The French courts' competence here is based on the fact that some of the victims were French nationals. Many countries in the world, including Rwanda, make their national courts competent under such circumstances. So this has nothing to do with universal jurisdiction. Do the Rwandans genuinely ignore this fact or do they insist on this being a case of universal jurisdiction because this makes it easier for them to make a case against the French inquiry?
Filip Reyntjens, in «La Guerre des Grands Lacs, Alliances mondiales et conflits extraterritoriaux en Afrique Centrale ».
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
Monday, November 24, 2008
La guerre en République Démocratique du Congo (RDC)
La solution est-elle pour demain?
Le conflit actuel en RDC est une tragédie humanitaire qui se déroule sous les yeux et le silence des ONG, des représentants des grandes puissances, de l’ONU ( la MONUC), de l’Union Africaine et dans l’impuissance totale du gouvernement congolais.
Le gouvernement congolais face à la guerre actuelle imposée à son pays
Le plus regrettable est de constater que le gouvernement congolais prend des décisions mitigées au lieu des décisions claires qui positionnent le peuple congolais dans leurs droits internationaux. Récemment, des Congolais et plusieurs africains ont appris par des médias occidentaux que le nouveau Ministre des affaires étrangères a invité les services de renseignement militaries rwandais de venir en RDC pour des enquêtes autour de la probable collaboration entre l’armée congolaise et les FDLR. Pourtant le gouvernement congolais avait déclaré à l’ONU que l'armée du CNDP de Nkunda Laurent est appuyée par le Rwanda. Les témoins oculaires tels que des ONG, la MONUC et la population locale ont confirmé dans les médias internationaux, la présence de l’armée rwandaise à coté des rebelles tutsi de Laurent Nkunda.
Si cette invitation est mise en application, l’ envahisseur sera autorisé officiellement à examiner la défense congolaise et ses positions, ce qui lui permettra de conquérir le Congo plus facilement.
Les décisions que les Congolais et les Africains attendent de la part du gouvernement congolais sont :
1) Demander l’embargo sur des armes à l’encontre des pays impliqués au conflit à savoir le Rwanda et l’Ouganda.
2) Dresser une liste des entreprises qui pillent la richesse du Congo en faisant souffrir la population congolaise et porter plainte contre eux au nom du peuple congolais.
3) Etablir la responsabilité de ceux qui sont derrière le CNDP et le Rwanda en générale en vue de sanctionner leur implication dans la guerre infligée au Congo.
4) Traduire en justice internationale tous les chefs de guerre et tous les criminels impliqués dans la déstabilisation du Congo .
5) Prendre des mesures appropriées à l’égard des différentes groupes politico-militaires impliquées dans la déstabilisation du Congo .
6) Demander une aide militaire .pour aider le gouvernement congolais à constituer une force efficace capable de protéger sa population et l'intégrité territoriale de leur pays contre les agresseurs
7) Demander à l'ONU de prendre les mesures efficaces qui encourageraient le retour des réfugiés rwandais dans leur pays d’origine en garantissant leur protection et le respect de leurs droits
8) Accroitre l’aide humanitaire et son accès à la population par toutes les mesures adéquates..
La MONUC et des grandes puissances
Une cruauté d’une exceptionnelle virulence ne peut être imposée à un peuple que par un étranger. Ce qui l'explique dans des invasions dirigées par des étrangers dont Nkunda , Ruberwa, Bizima et autres soutenus par les tutsi des grands lacs. Ces agressions d'un pays où la population ne demande qu'à vivre en paix sont intolérables.
La population de l’Est du Congo constate que la MONUC est du côté des agresseurs, d’où son inaction (voir la manifestation de la population civile contre la MONUC à l’Est du Congo).
La MONUC créée en 1999 est-elle réellement au Congo pour la paix ou elle est la MINUAR (Mission des Nations Unies au Rwanda jusqu’ en 1994) déménagée au Congo pour mettre au pouvoir une minorité tutsi au détriment des autochtones congolais ?
En effet, la population rwandaise avait fait le même constant quant à la partialité de cette mission avant 1994 et s’en plaignait. Les résultats de la MINUAR et leurs conséquences on les connait, on les voit aujourd’hui au Rwanda aussi.
La MONUC composée de 17.000 hommes ne parvient pas à neutraliser des rebelles de CNDP composés 3 500 hommes. Aucun africain ne croira jamais le prétexte de cette impuissance de la MONUC et des grandes puissances face au conflit au Congo. Toute la population pose la même question "pourquoi cette mission"? Ce conflit a donc révélé progressivement la complicité et les enjeux géopolitiques et économiques de ceux qui font souffrir le peuple congolais et les autres peuples d'Afrique.
Il est temps que les Responsables politiques africains s’interrogent si réellement certaines grandes puissances occidentales veulent aider le continent africain à démarrer son développement durable. Surement pas celles qui coopèrent avec des groupes rebelles pour piller les richesses du continent en déstabilisant les régimes élus démocratiquement.
Il est évident que les ressources minières de la RDC alimentent la convoitise de certaines puissances étrangères qui restent indifférentes à la souffrance du peuple congolais. Ces richesses naturelles qui devraient aider ce peuple à se développer deviennent la source de leur malheur.
Il est temps que ceux qui sont impliqués au conflit prennent leur responsabilité pour trouver la solution à cette guerre qui s’éternise et qui fait sombrer la population dans la tragédie.
Le gouvernement congolais doit être le premier à donner des directives à suivre et qui expriment d’abord le désir du peuple congolais et qui garantissent ensuite la paix et l’unité territoriale, et la cohabitation harmonieuse avec ses voisins.
Le Comité pour le soutien
des intérêts de la société civile
dans la région des grands lacs
Bruxelles, le 24 novembre 2008.
La solution est-elle pour demain?
Le conflit actuel en RDC est une tragédie humanitaire qui se déroule sous les yeux et le silence des ONG, des représentants des grandes puissances, de l’ONU ( la MONUC), de l’Union Africaine et dans l’impuissance totale du gouvernement congolais.
Le gouvernement congolais face à la guerre actuelle imposée à son pays
Le plus regrettable est de constater que le gouvernement congolais prend des décisions mitigées au lieu des décisions claires qui positionnent le peuple congolais dans leurs droits internationaux. Récemment, des Congolais et plusieurs africains ont appris par des médias occidentaux que le nouveau Ministre des affaires étrangères a invité les services de renseignement militaries rwandais de venir en RDC pour des enquêtes autour de la probable collaboration entre l’armée congolaise et les FDLR. Pourtant le gouvernement congolais avait déclaré à l’ONU que l'armée du CNDP de Nkunda Laurent est appuyée par le Rwanda. Les témoins oculaires tels que des ONG, la MONUC et la population locale ont confirmé dans les médias internationaux, la présence de l’armée rwandaise à coté des rebelles tutsi de Laurent Nkunda.
Si cette invitation est mise en application, l’ envahisseur sera autorisé officiellement à examiner la défense congolaise et ses positions, ce qui lui permettra de conquérir le Congo plus facilement.
Les décisions que les Congolais et les Africains attendent de la part du gouvernement congolais sont :
1) Demander l’embargo sur des armes à l’encontre des pays impliqués au conflit à savoir le Rwanda et l’Ouganda.
2) Dresser une liste des entreprises qui pillent la richesse du Congo en faisant souffrir la population congolaise et porter plainte contre eux au nom du peuple congolais.
3) Etablir la responsabilité de ceux qui sont derrière le CNDP et le Rwanda en générale en vue de sanctionner leur implication dans la guerre infligée au Congo.
4) Traduire en justice internationale tous les chefs de guerre et tous les criminels impliqués dans la déstabilisation du Congo .
5) Prendre des mesures appropriées à l’égard des différentes groupes politico-militaires impliquées dans la déstabilisation du Congo .
6) Demander une aide militaire .pour aider le gouvernement congolais à constituer une force efficace capable de protéger sa population et l'intégrité territoriale de leur pays contre les agresseurs
7) Demander à l'ONU de prendre les mesures efficaces qui encourageraient le retour des réfugiés rwandais dans leur pays d’origine en garantissant leur protection et le respect de leurs droits
8) Accroitre l’aide humanitaire et son accès à la population par toutes les mesures adéquates..
La MONUC et des grandes puissances
Une cruauté d’une exceptionnelle virulence ne peut être imposée à un peuple que par un étranger. Ce qui l'explique dans des invasions dirigées par des étrangers dont Nkunda , Ruberwa, Bizima et autres soutenus par les tutsi des grands lacs. Ces agressions d'un pays où la population ne demande qu'à vivre en paix sont intolérables.
La population de l’Est du Congo constate que la MONUC est du côté des agresseurs, d’où son inaction (voir la manifestation de la population civile contre la MONUC à l’Est du Congo).
La MONUC créée en 1999 est-elle réellement au Congo pour la paix ou elle est la MINUAR (Mission des Nations Unies au Rwanda jusqu’ en 1994) déménagée au Congo pour mettre au pouvoir une minorité tutsi au détriment des autochtones congolais ?
En effet, la population rwandaise avait fait le même constant quant à la partialité de cette mission avant 1994 et s’en plaignait. Les résultats de la MINUAR et leurs conséquences on les connait, on les voit aujourd’hui au Rwanda aussi.
La MONUC composée de 17.000 hommes ne parvient pas à neutraliser des rebelles de CNDP composés 3 500 hommes. Aucun africain ne croira jamais le prétexte de cette impuissance de la MONUC et des grandes puissances face au conflit au Congo. Toute la population pose la même question "pourquoi cette mission"? Ce conflit a donc révélé progressivement la complicité et les enjeux géopolitiques et économiques de ceux qui font souffrir le peuple congolais et les autres peuples d'Afrique.
Il est temps que les Responsables politiques africains s’interrogent si réellement certaines grandes puissances occidentales veulent aider le continent africain à démarrer son développement durable. Surement pas celles qui coopèrent avec des groupes rebelles pour piller les richesses du continent en déstabilisant les régimes élus démocratiquement.
Il est évident que les ressources minières de la RDC alimentent la convoitise de certaines puissances étrangères qui restent indifférentes à la souffrance du peuple congolais. Ces richesses naturelles qui devraient aider ce peuple à se développer deviennent la source de leur malheur.
Il est temps que ceux qui sont impliqués au conflit prennent leur responsabilité pour trouver la solution à cette guerre qui s’éternise et qui fait sombrer la population dans la tragédie.
Le gouvernement congolais doit être le premier à donner des directives à suivre et qui expriment d’abord le désir du peuple congolais et qui garantissent ensuite la paix et l’unité territoriale, et la cohabitation harmonieuse avec ses voisins.
Le Comité pour le soutien
des intérêts de la société civile
dans la région des grands lacs
Bruxelles, le 24 novembre 2008.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
Sunday, November 23, 2008
Breaking News
Mesdames,
Messieurs,
Le problème ne fait que s'aggraver ou plutôt commencer. Je viens d'apprendre que :
- M. Joshua Ruzibiza devra être poursuivi par la Norvège, son pays d'accueil pour mensonge sur sa demande d'asile.
- M. Joshua Ruzibiza doit être poursuivi par le TPIR pour déposition mensongère et
- pour avoir fait parti du célèbre commando criminel du FPR et devra donc être poursuivi pour avoir commis pendant la période du 1 Janvier et le 31 Décembre 1994 des crimes de guerre, de terrorisme, crimes contre l'humanité et crimes de génocide...
- Enfin, Le cas de Rose Kabuye devra être analysé par les instances habilitées et s'il tombe dans les crimes qui ont été commis pendant la période du 1 Janvier et le 31 Décembre 1994, alors Mme Rose Kabuye devra être remise au TPIR pour être poursuivie des crimes de guerre, crimes contre l'humanité et crimes de génocide. Les avocats de la défense et ou le procureur près le TPIR ont le droit de demander son extradition pour Arusha en Tanzanie.
La Vérité, Toujours Tétue
Jean-Christophe, Libre Penseur
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet it cannot be destroyed. ==> Wolverine
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Profile
I am Jean-Christophe Nizeyimana, an Economist, Content Manager, and EDI Expert, driven by a passion for human rights activism. With a deep commitment to advancing human rights in Africa, particularly in the Great Lakes region, I established this blog following firsthand experiences with human rights violations in Rwanda and in the DRC (formerly Zaïre) as well. My journey began with collaborations with Amnesty International in Utrecht, the Netherlands, and with human rights organizations including Human Rights Watch and a conference in Helsinki, Finland, where I was a panelist with other activists from various countries.
My mission is to uncover the untold truth about the ongoing genocide in Rwanda and the DRC. As a dedicated voice for the voiceless, I strive to raise awareness about the tragic consequences of these events and work tirelessly to bring an end to the Rwandan Patriotic Front (RPF)'s impunity.
This blog is a platform for Truth and Justice, not a space for hate. I am vigilant against hate speech or ignorant comments, moderating all discussions to ensure a respectful and informed dialogue at African Survivors International Blog.
Genocide masterminded by RPF
Finally the well-known Truth Comes Out.
After suffering THE LONG years, telling the world that Kagame and his RPF criminal organization masterminded the Rwandan genocide that they later recalled Genocide against Tutsis. Our lives were nothing but suffering these last 32 years beginning from October 1st, 1990 onwards. We are calling the United States of America, United Kingdom, Japan, and Great Britain in particular, France, Belgium, Netherlands and Germany to return to hidden classified archives and support Honorable Tito Rutaremara's recent statement about What really happened in Rwanda before, during and after 1994 across the country and how methodically the Rwandan Genocide has been masterminded by Paul Kagame, the Rwandan Hitler. Above all, Mr. Tito Rutaremara, one of the RPF leaders has given details about RPF infiltration methods in Habyarimana's all instances, how assassinations, disappearances, mass-slaughters across Rwanda have been carried out from the local autority to the government,fabricated lies that have been used by Gacaca courts as weapon, the ICTR in which RPF had infiltrators like Joseph Ngarambe, an International court biased judgments & condemnations targeting Hutu ethnic members in contraversal strategy compared to the ICTR establishment to pursue in justice those accountable for crimes between 1993 to 2003 and Mapping Report ignored and classified to protect the Rwandan Nazis under the RPF embrella . NOTHING LASTS FOREVER.
Human and Civil Rights
Human Rights, Mutual Respect and Dignity
For all Rwandans :
Hutus - Tutsis - Twas
Rwanda: A mapping of crimes
Rwanda: A mapping of crimes in the book "In Praise of Blood, the crimes of the RPF by Judi Rever
Be the last to know: This video talks about unspeakable Kagame's crimes committed against Hutu, before, during and after the genocide against Tutsi in Rwanda.
The mastermind of both genocide is still at large: Paul Kagame
KIBEHO: Rwandan Auschwitz
Kibeho Concetration Camp.
Mass murderers C. Sankara
Stephen Sackur’s Hard Talk.
Prof. Allan C. Stam
The Unstoppable Truth
Prof. Christian Davenport
The Unstoppable Truth
Prof. Christian Davenport Michigan University & Faculty Associate at the Center for Political Studies
The killing Fields - Part 1
The Unstoppable Truth
The killing Fields - Part II
The Unstoppable Truth
Daily bread for Rwandans
The Unstoppable Truth
The killing Fields - Part III
The Unstoppable Truth
Time has come: Regime change
Drame rwandais- justice impartiale
Carla Del Ponte, Ancien Procureur au TPIR:"Le drame rwandais mérite une justice impartiale" - et réponse de Gerald Gahima
Sheltering 2,5 million refugees
Credible reports camps sheltering 2,500 million refugees in eastern Democratic Republic of Congo have been destroyed.
The UN refugee agency says it has credible reports camps sheltering 2,5 milion refugees in eastern Democratic Republic of Congo have been destroyed.
Latest videos
Peter Erlinder comments on the BBC documentary "Rwanda's Untold Story
Madam Victoire Ingabire,THE RWANDAN AUNG SAN SUU KYI
Rwanda's Untold Story
Rwanda, un génocide en questions
Bernard Lugan présente "Rwanda, un génocide en... par BernardLugan Bernard Lugan présente "Rwanda, un génocide en questions"
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Everything happens for a reason
Bad things are going to happen in your life, people will hurt you, disrespect you, play with your feelings.. But you shouldn't use that as an excuse to fail to go on and to hurt the whole world. You will end up hurting yourself and wasting your precious time. Don't always think of revenging, just let things go and move on with your life. Remember everything happens for a reason and when one door closes, the other opens for you with new blessings and love.
Hutus didn't plan Tutsi Genocide
Kagame, the mastermind of Rwandan Genocide (Hutu & tutsi)