Rwanda: Cartographie des crimes
Rwanda: cartographie des crimes du livre "In Praise of Blood, the crimes of the RPF" de Judi Rever
Kagame devra être livré aux Rwandais pour répondre à ses crimes: la meilleure option de réconciliation nationale entre les Hutus et les Tutsis.
Let us remember Our People
Let us remember our people, it is our right
You can't stop thinking
Don't you know
Rwandans are talkin' 'bout a revolution
It sounds like a whisper
The majority Hutus and interior Tutsi are gonna rise up
And get their share
SurViVors are gonna rise up
And take what's theirs.
We're the survivors, yes: the Hutu survivors!
Yes, we're the survivors, like Daniel out of the lions' den
(Hutu survivors) Survivors, survivors!
Get up, stand up, stand up for your rights
et up, stand up, don't give up the fight
“I’m never gonna hold you like I did / Or say I love you to the kids / You’re never gonna see it in my eyes / It’s not gonna hurt me when you cry / I’m not gonna miss you.”
The situation is undeniably hurtful but we can'stop thinking we’re heartbroken over the loss of our beloved ones.
"You can't separate peace from freedom because no one can be at peace unless he has his freedom".
Malcolm X
Welcome to Home Truths
The year is 1994, the Fruitful year and the Start of a long epoch of the Rwandan RPF bloody dictatorship. Rwanda and DRC have become a unique arena and fertile ground for wars and lies. Tutsi RPF members deny Rights and Justice to the Hutu majority, to Interior Tutsis, to Congolese people, publicly claim the status of victim as the only SurViVors while millions of Hutu, interior Tutsi and Congolese people were butchered. Please make RPF criminals a Day One priority. Allow voices of the REAL victims to be heard.
Everybody Hurts
“Everybody Hurts” is one of the rare songs on this list that actually offers catharsis. It’s beautifully simple: you’re sad, but you’re not alone because “everybody hurts, everybody cries.” You’re human, in other words, and we all have our moments. So take R.E.M.’s advice, “take comfort in your friends,” blast this song, have yourself a good cry, and then move on. You’ll feel better, I promise.—Bonnie Stiernberg
KAGAME - GENOCIDAIRE
Paul Kagame admits ordering...
Paul Kagame admits ordering the 1994 assassination of President Juvenal Habyarimana of Rwanda.
Why did Kagame this to me?
Inzira ndende
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Hutu Children & their Mums
Rwanda-rebranding
Rwanda-rebranding-Targeting dissidents inside and abroad, despite war crimes and repression
Rwanda has “A well primed PR machine”, and that this has been key in “persuading the key members of the international community that it has an exemplary constitution emphasizing democracy, power-sharing, and human rights which it fully respects”. It concluded: “The truth is, however, the opposite. What you see is not what you get: A FAÇADE”
Rwanda has hired several PR firms to work on deflecting criticism, and rebranding the country.
Targeting dissidents abroad
One of the more worrying aspects of Racepoint’s objectives
was to “Educate and correct the ill informed and factually
incorrect information perpetuated by certain groups of expatriates
and NGOs,” including, presumably, the critiques
of the crackdown on dissent among political opponents
overseas.
This should be seen in the context of accusations
that Rwanda has plotted to kill dissidents abroad. A
recent investigation by the Globe and Mail claims, “Rwandan
exiles in both South Africa and Belgium – speaking in clandestine meetings in secure locations because of their fears of attack – gave detailed accounts of being recruited to assassinate critics of President Kagame….
Ways To Get Rid of Kagame
How to proceed for revolution in Rwanda:
- The people should overthrow the Rwandan dictator (often put in place by foreign agencies) and throw him, along with his henchmen and family, out of the country – e.g., the Shah of Iran, Marcos of Philippines.Compaore of Burkina Faso
- Rwandans organize a violent revolution and have the dictator killed – e.g., Ceaucescu in Romania.
- Foreign powers (till then maintaining the dictator) force the dictator to exile without armed intervention – e.g. Mátyás Rákosi of Hungary was exiled by the Soviets to Kirgizia in 1970 to “seek medical attention”.
- Foreign powers march in and remove the dictator (whom they either instated or helped earlier) – e.g. Saddam Hussein of Iraq or Manuel Noriega of Panama.
- The dictator kills himself in an act of desperation – e.g., Hitler in 1945.
- The dictator is assassinated by people near him – e.g., Julius Caesar of Rome in 44 AD was stabbed by 60-70 people (only one wound was fatal though).
- Organise strikes and unrest to paralyze the country and convince even the army not to support the dictaor – e.g., Jorge Ubico y Castañeda was ousted in Guatemala in 1944 and Guatemala became democratic, Recedntly in Burkina Faso with the dictator Blaise Compaoré.
Almighty God :Justice for US
Killing Hutus on daily basis
RPF Trade Mark: Akandoya
Fighting For Our Freedom?
KAGAME VS JUSTICE
Wednesday, April 8, 2009
permanent contre le monde entier
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NDLR. POUR COMPRENDRE: Ce témoignage n'est qu'un ajout à tout ce que le monde connaissait. Pour avoir réussi à planiffier le génocide rwandais, Paul Kagame reçoit un cadeau: l'immunité présidentiel - diriger le Rwanda pour ne pas être rattrapé par la justice. Pour leur sécurité, Ses co-auteurs étrangers reçoivent l'immunité du travail aux Nations-Unies tels que, Roméo Dallaire, Kofi Annan, Sadako Ogata, Louise Arbour, etc.
***
Les autres criminels sont accueillis à Kigali comme des Héros. Sadako Ogata reçoit une médaille en guise de remerciement pour le génocide en RDC contre les réfugiés hutus. Bill Clinton est un héro à Kigali malgré le discours officiel en contreverse qu'il n'a pas intervenu au Rwanda et a refusé que les Nations Unies interviennent. Roméo Dallaire est un héro et arrive à tourner un film au Rwanda (une mise en scène) apprécié par le le plus grand criminel du monde, Paul Kagame. Et pour mieux embellir le costume et blanchir le Nazi rwandais, Tony Blair devient le confident No 1 du dictateur sanguinaire!
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NDLR. POUR COMPRENDRE: Ce témoignage n'est qu'un ajout à tout ce que le monde connaissait. Pour avoir réussi à planiffier le génocide rwandais, Paul Kagame reçoit un cadeau: l'immunité présidentiel - diriger le Rwanda pour ne pas être rattrapé par la justice. Pour leur sécurité, Ses co-auteurs étrangers reçoivent l'immunité du travail aux Nations-Unies tels que, Roméo Dallaire, Kofi Annan, Sadako Ogata, Louise Arbour, etc.
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Les autres criminels sont accueillis à Kigali comme des Héros. Sadako Ogata reçoit une médaille en guise de remerciement pour le génocide en RDC contre les réfugiés hutus. Bill Clinton est un héro à Kigali malgré le discours officiel en contreverse qu'il n'a pas intervenu au Rwanda et a refusé que les Nations Unies interviennent. Roméo Dallaire est un héro et arrive à tourner un film au Rwanda (une mise en scène) apprécié par le le plus grand criminel du monde, Paul Kagame. Et pour mieux embellir le costume et blanchir le Nazi rwandais, Tony Blair devient le confident No 1 du dictateur sanguinaire!
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En effet, au Rwanda en général, et à Kigali la capitale en particulier, la journée du 7 avril 2009 était exclusivement consacrée à la commémoration du 15 ème anniversaire de la prise de pouvoir par les armes du Front patriotique rwandais ( FPR ) de Paul Kagame; mais aussi à la mémoire des victimes des massacres à l´échelle nationale qui eurent lieu là-bas pendant cent jours.
C´est-à-dire du 7 avril 1994, jour qui avait suivi les assassinats avec une entreprise terroriste du président Juvérnal Habyarhimana et de son homologue burundais Cyprien Ntaryamira, au 18 juillet 1994, officiellement retenu comme le jour de la fin de cette horrible hécatombe.
Même s´il est vrai - c´est le cas de le dire - qu`après cette date, d´innombrables témoignages concordants, venant même du côté des convertis tutsis ayant été co-acteurs de ces massacres soutiennent que, les nouveaux maîtres des lieux du Front patriotique rwandais à dominante tutsie, après avoir chassé du pouvoir le parti unique de l´époque et ses milices Interhamwes qui trouvèrent refuge à l´est du Congo - aujourd´hui transformé eux tous, en zone de non-droit et en immense mouroir -, continuèrent d´en perpétrer d´autres contre les populations civiles hutues - charniers et fosses communes - qu´ils ont par suite mis sur le dos des convaincus.
Quinze ans après l´acte terroriste du FPR et son corollaire, dont les conséquences ont endeuillé des millions des Rwandais, et continuent d´être ressenties dans la région entière des Grands Lacs, en particulier au Congo qui, lui aussi en 13 ans, deplore déjà six millions de ses filles et fils, sans qu´il n´est soit pour autant au bout de ses peines.
Cependant, une question vient à l´esprit par rapport à la journée d´aujourd´hui au Rwanda: doit-on à travers des cérémonies hypocrites qui cachent mal la responsabilité des vrais initiateurs et auteurs de cette tragédie, continuer à entretenir le mensonge et à faire le culte de la haine?
L´Afrique, le monde dit civilisé ou sinon les démocraties occidentales - porteuses de grandes valeurs et de principes - , et la Communauté de nations tout entière, doivent-ils continuer à se laisser délibérément floués par le régime génocido-militariste au pouvoir au Rwanda; sachant bien que celui-ci est à des années lumières d´être saint et exempt de toute responsabilité dans cette affaire? Qui trompe-t-on et de qui se moque-t-on en définitive?
Les Rwandais ont besoin de se réconcilier et de panser leurs plaies, et non pas de continuer indéfiniment d´accabler les uns ou à s´accuser mutuellement.
Il est tout à fait légitime et justifié pour les Rwandais de commémorer la mémoire des victimes de cette tragédie humaine qui s´était abattue sur ce pays voisin, voire frère du Congo; mais toutefois, sans omettre de tenir compte de la sensibilité des discours et propos qui sont tenus par les détenteurs actuels du pouvoir, lesquels discours laisseraient à penser que ceux-ci, seraient encore loin d´être animés d´une véritable volonté d´aider le peuple rwandais à se réconcilier avec lui-même. Et ce, dans le seul dessein d´occulter la vérité de peur que leur responsabilité n´éclate au grand jour; et de conserver ainsi le pouvoir monopolistique au profit d´un régime et d´un syndicat de familles appartenant à la minorité tutsie, selon le vocabulaire politique en usuel là-bas au Rwanda.
En fait, la mort d´un seul être humain quelle soit la manière dont elle survient, c´est-à-dire naturellement, accidentellement ou brutalement causée à dessein ou pas, par les circonstances fâcheuses de la vie, a toujours constitué une perte, un motif de tristesse, d´anxiété et de consternation pour toute la communauté. Et ce, dans toutes les civilisations du monde depuis la nuits des temps.
Ceci dit, imaginons-nous un peu l´ampleur que cela pourrait avoir sur la société, lorsque mort d´homme survient à une échelle industrielle comme ce fut le cas au Rwanda en 1994, et comme c´est encore le cas au Congo en général, et au Nord-Kivu en particulier depuis 1996. La peine et les conséquences désastreuses qui en résultent pour la société sont incommensurables et ne peuvent s´oublier par le fait des bidons accords entre compères, du moins, en ce qui concerne le Congo.
Toutefois, la mort d´un ou des plusieurs individus une fois survenue, quels soient la perte, les peines, les douleurs et les conséquences qu´elle engendre: les morts, il faut bien finir par les enterrer. C´est là même la loi de la nature, pour ne pas parler de celle de Dieu le créateur de la vie et de toute chose. Et à cet effet, Les Écritures Saintes sont formelles et nous disent: << Tu es venu en poussières et tu retourneras en poussières >>. Dans le parler populaire dans certains pays d´Afrique de l´ouest, dont en Côte d´Ivoire pour ne pas le nommer, on va même jusqu´à l´exprimer par un syllogisme selon lequel: <>. Et cela a toujours été le cas et fait partie de la norme dans toutes les sociétés humaines, indépendamment de leurs races, de leurs cultures, de leurs croyances religieuses ou ancestrales, etc...
Voire, des êtres exceptionnels tels ceux que je m´en vais énumérer, n´ont pas été des cas d´exception à cette règle divine. Le grand patriarche et père des croyants Abraham, avait été enterré. Tout comme le Fils de l´Homme, qui s´était fait homme pour sauver l´humanité, à savoir Jésus Christ lui-même, s´était fait inhumer avant de vaincre sur la mort trois jours plus tard. Il en avait été de même pour le grand prophète Moïse, qui avait sorti son peuple de l´esclavage d´Égypte, que Dieu lui-même après lui avoir retiré sa confiance, - mourût sans avoir vu la Terre promise - prit le soin de l´enterrer à un endroit secret que ne connaît personne si ce n´est lui seul, comme nous l´enseigne les Écritures Saintes.
L´inhumation d´un défunt, peu importe les coutumes en usage ou le rite - chrétien, juif, musulman, hindou, bouddhiste ou ancestral - dans le cadre duquel elle a lieu, reste aussi bien symbolique qu´important, car elle marque pour le (a) disparu (e) comme qui dirait, la rupture du cordon ombilical le (la) reliant au monde d´en deçà, c´est-à-dire de notre monde des vivants, à celui d´au-delà, c´est-à-dire celui des morts. Et ceci, pour lui permettre d´effectuer librement et en toute beauté le grand voyage vers l´autre cosmogonie. Car, dans toutes civilisations du monde, on croit à une autre vie après la mort physique d´un être humain sur cette terre des Hommes. C´est pourquoi, d´un côté, on parle de la réincarnation, du purigatoire, du séjour des morts, du paradis ou de l´enfer. Et de l´autre, de l´Égypte ancienne, de la Grèce antique, en passant par l´Empire romain à nos jours, on construisait et on construit encore: pyramides, nécropoles, cimetières où l´on enterrait et enterre - suivant leurs statuts sociaux - les morts pour leur repos éternel. Passage quasi-obligé d´une cosmogonie à l´autre.
C´est ainsi donc que dans certaines coutumes usuelles en Afrique, dont au Congo: on ne déclare pas quelqu´un mort, ni encore moins on ne le pleure, ni on n´organise ses funérailles, avant d´avoir vu son cadavre. Ce n´est qu´après l´avoir vu et organisé son deuil, et son enterrement en bonne et due forme, qu´on le croit définitivement mort et parti dans le monde d´au-delà. Autrement, les croyances populaires très ancrées dans la culture et les mentalités collectives soutiennent le contraire. On considère que le (a) défunt (e) est encore là parmi nous dans le monde d´en deçà, pour les pires et pour les meilleurs, et ce, selon son état d´esprit par rapport aux circonstances juste ou injustes ayant conduit à sa mort.
Ceci, explique le fait qu´il ne soit pas rare de voir lors des enterrements, les vivants prononcer soit des oraisons funèbres pour implorer le pardon d´un défunt, soit des incantations pour conjurer les effets de sa colère ou de sa méchanceté, qui pourraient éventuellement s´abattre sur les vivants. Et même après cela, dans certains cas, on continue à servir le répas complet aux défunts, en déposant soit à leurs tombes, soit à un endroit précis de la maison où ils avaient l´habitude de s´installer de leur vivant. Et dans l´Église catholique, comme vous le savez, on dit ou on chante une messe de requiem pour le repos du défunt. De tous ce qui précède, il n´y a rien de la superstition...
À quoi servent-ils réellement tous ces mémoriaux du génocide disséminés à travers tout le territoire national rwandais? Sans doute pour la mémoire nous dira-t-on. Mais ne constituraient-ils pas pour le régime au pouvoir, des armes politiques et des sanctuaires permanents pour continuer à entretenir la haine ethnique entre Hutus et Tutsis?
Le Rwanda est le seul pays où, en nombre et par tête d´habitants au kilomètre carré, l´on compte le plus des mémoriaux au monde. Car, dans chaque village, dans chaque ville, a été dressé pour <> semble-t-il, un mémorial en mémoire des victimes du génocide de 1994... Celui de Gisozi, à Kigali, où a été regroupés les restes plus de 250 000 corps, est l´un des plus visités, et bien entendu, l´un des plus coûteux. En effet, il est vrai qu´établir l´identité exacte de chacune des victimes par rapport aux cadavres et aux restes humains trouvés sur les lieux de crime, ne serait certes pas une mince affaire, mais plutôt une opération de tant coûteuse que difficile; compte tenu des circonstances dans lesquelles avaient eu lieu les différents massacres pendant les cent jours évoqués ci-haut; où l´animosité humaine des uns et des autres, déshumanisant l´autrui, a permis aux bourreaux de tout bord, de traiter son prochain exactement comme se comporte le boucher dans l´exercice de son noble métier dans sa boucherie. Abomination inqualifiable!
Toutefois, il conviendrait, au-delà de la sensibilité de cette question et du devoir de mémoire qui sont sans nulle doute importants, de se poser la question de savoir: si ces ouvrages qu´on entretient à coup de millions de francs rwandais - qui auraient pu se servir à autres choses - , ne seraient-ils pas devenus des sanctuaires de la haine et l´antagonisme ethniques ( hutue-tutsie ), qui ont caractérisé l´histoire de ce pays voisin, depuis l´arrivée des premiers colons et missionnaires européens?
Avec ou de quel sentiment, un visiteur rwandais qui ressort d´un de ces mémoriaux, serait-il animé vis-à-vis de son ou de ses compatriotes de l´autre ethnie ( hutue ), si il s´agit le cas échéant d´un Tutsi? Réponse: il pourrait être tenté de reporter ce ressentiment qu´il éprouverait sur tous les Hutus, qui pourraient tous d´emblée être perçus à ses yeux comme des tueurs irréfléchis, ou une véritable incarnation du Mal. Si c´est plutôt d´un Hutu dont il est question, et qui sait ce qui a dû réellement se passer pendant ces cents jours-là, celui-ci aura le sentiment de subir une injustice de l´Histoire. Entre Africains, on se connaît. Car, il n´y a pas mieux qu´Africain, qui connaisse ce qui se passe exactement dans la tête et le raisonnement d´un autre Africain. Le cartésianisme occidental, reste encore dans une très large mesure, l´apanage des Occidentaux eux-mêmes. Qu´en serait-il alors d´un visiteur étranger, sachant bien que c´est aux seuls Hutus - suite aux mensonges de Paul Kagame - que la Communauté internationale, faisant preuve de peu d´impartialité, aurait selon la plus grande vraisemblance, choisi de faire porter toute la responsabilité de cette tragédie du Rwanda?
Ces mémoriaux, ayant le courage de le reconnaître et de dire haut et fort les choses, qui ressembleraient plus à des forteresse de la haine inter-ethnique, ne sont certes pas de nature à favoriser l´indulgence, l´oubli, et la réconciliation et la cohabitation hamonieuse et sincère des Rwandais toutes ethnies confondues, en vue de l´émergence d´une nouvelle société démocratique et républicaine, débarrassée de tous les démons de la haine et des guerres inter-ethniques.
Ainsi, il existe donc le risque aussi bien pour les Rwandais que non- Rwandais, qu´on finisse par se dire et se laisser convaincre par la rpopagande, qu´il faudra enfermer les Hutus - injustement reconnus comme les seuls coupables - dans un sentiment de culpabilité permanente; et qu´il est juste de les frapper indéfiniment de parias pour les faire expier leurs abominables forfaits. Et ainsi donc, laisser libre cours à la clique à Paul Kagame, de monopoliser tous les pouvoir au profit de quelques familles de l´ethnie à laquelle il appartient, et de n´en faire qu´à sa tête. En bloquant bien entendu, toute bonne initiative ou tentative de véritable dialogue et réconciliation nationale, en vue de la vraie sécurité et d´une paix durable, et du développement intégral, qui sont d´un intérêt vital, pour le Rwanda, le Congo et la région des Grands Lacs africains tout entière. Ceci, au nom d´une velléité d´extermination d´une partie de la population rwandaise par les extrémistes, dont il est pourtant au premier degré, l´initiateur et l´un des acteurs principaux responsables.
C´est plutôt par stratégie et escroquerie politiques et non par respect aux morts, que le régime de Kigali répand ça et là des mémoriaux.
Par conséquent, il paraît clair que c´est dans cette logique-là que s´inscrit la stratégie du régime génocido-militariste au pouvoir au Rwanda. Faire porter le chapeau aux uns, pour un drame humain dont la responsabilité est à partager, et accaparer ainsi tous les pouvoir comme pour prendre sa revanche, et diriger enfin le pays par la terreur comme c´est actuellement le cas.
En effet, comment peut-on expliquer que des gens qui tuent à une échelle industrielle aussi facilement qu´on tue des insectes - dont l´exceptionnel maccabre bilan est de près de 7 millions de vies humaines fauchées, au Rwanda, au Congo et dans une moindre mesure au Burundi - , qui n´ont donc aucun respect pour la vie elle-même, puissent en avoir pour les morts des massacres qu´ils ont eux-mêmes occasionnés? Paul Kagame et compagnie au pouvoir à Kigali, sont trop mal placés pour se livrer à de telles cérémonies de receuillement pour qu´on croie en leur sincérité... N´est-ce pas là un choquant paradoxe et escroquerie politique de mauvais goût? Pourquoi donc alors les Justices francaise et espagnole les poursuivraient-elles des gens qui se sont auto-érigés en <<>>, si cela serait vrai? À moins qu´elles soient toutes les deux devenues déraisonnables et folles. Ce qui est loin d´être le cas.
Et si d´après le régime rwandais, la France qui, selon lui, aurait été de près ou loin impliquée dans ce drame, et voudrait pour cela lui faire un procès politique, avec les neuf mandats d´arrêts délivrés par le juge Jean-Louis Bruguière à l´encontre de neuf (9) membres de son équipe; et que dira-t-on alors de la Justice espagnole qui est allée quatre fois plus loin, qui, par le juge Baltazar Garzón, en a délivré au total quarante (40) contre les mêmes individus et trente un (31) autres depuis février 2009?
Dans ce cas, l´armée espagnole aurait elle aussi d´après le régime génocido-militariste rwandais participé aux massacres en 1994, et l´espagne voudrait elle aussi lui faire un procès politique?
Les dirigeants rwandais qui ne supportent pas la vérité, doivent comprendre qu´il y a des Congolais, des Rwandais comme le Major Abdul Ruzibiza - pour ne citer que lui, et dont vous aurez l´opportunité de savourer l´interview sur le lien en bas de page -, et bien des gens de bon sens de par le monde, qui ne supportent pas non plus le mensonge, et que la vérité doit tôt ou tard être restituée.
Ceci dit, depuis 2007, des renseignements très précis font état de multiples tranferts des ossement et restes humains sortis de fosses communes au Congo, et ensuite convoyés par camions entiers, des zones jadis contrôlées par des pseudo-rébellions, devenues par la faiblesse et grâce la complicité d´un des leûrs à la tête du semblant d´État congolais, des partis politiques pseudo-congolais que sont le Rasseblement des Congolais Démocrates (RCD) d´Azarias Ruberwa, ensuite par le CNDP de Laurent Nkundabatware; vers le Rwanda, pour aller renforcer et gonfler en restes humains, les mémoriaux existant là-bas sur place, et charger ainsi davantage ceux qu´ils accusent eux, d´en être les seuls responsables; pendant qu´une partie de ces ossements humains étaient déversée, dans des sacs avec des poids à l´intérieur, pour les tracter au fond du Fleuve Congo.
Et ce, pour parer à l´éventualité d´une enquête internationale qu´ils redoutent encore, en faisant d´avance disparaître les preuves de leurs crimes de guerre et crimes contre l´humanité, dans les zones où sevissaient l´armée rwandaise, sous le couvert des alliés Rwando-<> ci-haut cités. Pourquoi donc, et quel est le vrai dessein de toutes ces machiavéliques manigances autour des restes humains et des mémoriaux? Réponse: grosse escroquerie politique et vaste manipulation de la Communauté internationale...
Le Rwanda ne serait-il pas devenu comparable à un immense château hanté? Tant que les victimes du génocide seront pas enterrées dignement...
Comme évoqué plus haut, l´inhumation selon les coutumes en usage, est un acte important dans toutes les civilisations humaines, pour le repos des morts. Dans le respect le plus absolu pour les victimes du génocide rwandais de 1994, pour lesquels le souci de voir leurs âmes reposer en paix nous anime. Il y a cependant lieu de se demander si les autorités rwandaises ne feraient pas mieux: de chercher à les identifier d´abord, et ensuite, à leur donner des sépultures dignes? C´est bien entendu, ce qu´elles ont dû faire du site de Nyanza sur les collines qui surplombent Kigali, où se tiennent les cérémonies d´aujourd hui, a été réhabilité en fosses communes pour toutes victimes. N´empêche-t-on pas aux morts de s´en aller vers l´au-delà, en les enfermant dans des lieux où ils ont été injustement victimes de la barbarie des uns et de l´ambition des autres? En faisant cyniquement d´eux des objets de musée exposés à la curiosité du monde, ne se serve-t-on pas là d´eux comme du matériel durable de propagande à l´échelle internationale et d´armes de récupération politique massive? Au regard du comportement des dirigeants rwandais et de tous ce qui se fait depuis 15 ans, on est tenté d´y répondre par l´affirmative en disant: Oui!
Vu ce qui précède, ne serait-il pas juste de dire que le Rwanda, dont le territoire national est disséminé des mémoriaux serait hanté par l´esprit des morts, à l´image d´un immense château dont toutes les pièces seraient hantées? Étant donné que les détenteurs du pouvoir n´ont jamais permis aux morts d´effectuer comme il se doit, leur dernier voyage vers l´autre cosmogonie. Des corps qui n´ont pas été portés à terre, ou sinon incinérés pour être inhumés ou répandus dans la nature, ne retournent pas en poussières selon la volonté divine. N´est-ce pas! Et ces victimes, soulignons-le, ne sont pas avec le coeur plein d´anthousiasme, eu égard aux conditions injustes et aux méthodes inhumaines que nous connaissons, dans lesquelles la mort atroce leur avait été infligée.
Rappelons, dans même ordre d´idées que, le parc de ces nombreux mémoriaux du génocide rwandais dressés partout dans le pays, absorbent des frais évalués à plusieurs millions de francs rwandais. Des sommes colossales qui auraient pu servir à autre chose, comme par exemple: la lutte contre la pauvreté que le Gouvernement a fait de l´un de ses chévaux de bataille. Dans un pays où les populations ont cruellement besoin de chaque petit franc qui compte pour sa survie, et où ni l´assitance financière généreuse que lui apporte la Communauté internationale, ni le banditisme d´État auquel il se livre sur les ressources minières, économiques et autres de son voisin congolais depuis 13 ans, comme confirmé par nombre de Rapports des Nations Unies, n´ont suffi pour y éradiquer la misère, car plus de 70% de sa population totale vit sous le seuil de pauvreté.
Ainsi, il est impérieux de préciser un fait très déterminant dans la trame et la dynamique du drame rwandais de 1994, dont on a souvent tendance à oublier: l´analphabétisme. Car, les élites des deux bords eux inscrits, savent bien ce qu´ils font, et ce qu´ils font faire aux populations souvent peu ou pas du tout inscrites. Retenons qu´au-delà des efforts qui sont faits par les autorités et de l´aide de l´UNESCO dont bénéficie le pays, dans le cadre des objectifs du Millénium des Nations unies pour l´éducation; le Rwanda detient le triste record de personnes analphabètes, soit 80% de sa population globale, pour 0,25% des diplômés universitaires. Respectivement, le taux plus élevé et le plus faible dans la région de Grands Lacs, mais surtout de toute l´Afrique. Conséquence: population facilement manipulable à dessein par l´élite. De là, on comprend plus facilement pourquoi l´holocauste a pu avoitr lieu.
C´est ainsi donc que les mémoriaux du génocide pour ne <<>>, pourraient bien être troqués contre des écoles et des bibliothèques, où l´on pourra mieux conserver la mémoire sans pour autant rémuer le coûteau dans la plaie comme c´est actuelllemnt le cas. En termes plus clairs pour ne pas avoir à macher les mots: <>. Des établissements publics, où l´on apprendra aux enfants rwandais, et à tous les Rwandais en général:
1. Le sens de l´égalité de droits et l´appartenance à une seule et même nation; quelles que soient les différences morphologiques ou autres, qui ne peuvent en aucun cas servir d´excuse pour déhumaniser autrui, et l´affubler de tous les noms d´oiseaux.
2. À faire un bon usage de la machette dont on s´en sert uniquement pour défricher le terrain et des travaux champêtres, relatifs à la culture du thé et du café, source principale des revenus dont le pays a cruellement besoinn pour son développement, et non pas pour charcuter son compatriote.
3. Où les Rwandais, s´instruiront sur l´usage pacifiste et défensif de la mitrailleuse ou du pistolet-mitrailleur, dont on ne pourrait se servir que lorsque le pays fait face à une menace extérieure, et non pas pour se massacrer mutuellement entre concitoyens au Rwanda, ou contre des paisibles et pacifiques voisins au Congo. Car un peuple qui a connu la souffrance, doit apprendre à avoir des égards pour les autres. Et non, se transformer soi-même en bourreau des autres (des Congolais).
En définitive: une telle approche serait judicieuse, et ferait mieux l´affaire des Rwandais, plutôt que ces mémoriaux qui ne font pas autre chose qu´entretenir la haine de l´autre.
À quoi ressemblerait donc le monde, si tous les pays du monde décidaient d´emboîter les pas au Rwanda, en dressant partout des mémoriaux <>?
Figurez-vous un peu l´hypothèse de voir tous les pays du monde, emboîter les pas aux autorités rwandaises en construisant ca et là des mémoriaux, pour les victimes de guerres ou massacres qu´ils ont connus. Vous conviendrez avec moi qu´il y a n´aurait sûrement plus de terrains vides pour autre chose. Ceci dit, imaginez-vous:
- Que la Russie et tous les pays qui autrefois formaient l´ex-Union soviétique, qui ont perdu ensemble près de 20 millions de leûrs lors de la Séconde Guerre mondiale, fassent autant. Rappelons aussi que les Russes auraient ou envisageraient d´ailleurs de déménager le Camarade Vladimir Oulianov Lénine, grand théoricien et père fondateur de l´ex-Union soviétique, de son très célèbre mausolée sur la Place Rouge de Moscou, où il repose embaumé depuis sa disparition en 1924, et le troquer contre une sépulture dans la terre. Moins coûteuse semble-t-il.
- Que l´État hébreu, c´est-à-dire Israël avec ses 6 millions de victimes de la Shoa, décide enfn d´importer d´Allemagne et d´Europe, les restes encore existants de celles-ci, pour les abriter dans des mémoriaux qu´il fera dresser dans toutes ses villes et villages, dans les limites de la minuscule superficie de son territoire.
- Que la Grande-Bretagne, qui avait vu sa magnifique capitale la ville de Londres, constamment bombardée par la Luft Waffe, l´aviation allemande (plutôt nazie), lors de la Seconde Guerre mondiale, occasionnant ainsi plusieurs milliers de victimes, sans parler de dégâts materiels; ait choisi de les conserver dans des memoriaux.
- Que tous les pays d´Europe: de la Belgique à la France, de la Pologne à la Tchéquie, du Danemark à la Norvège, du Balkan à l´Oural, qui ont souffert de affres de l´occupation nazie, fassent comme le Rwanda.
Conclusion: il n´existait pas aujourd´hui d´amitié et de la concorde entre tous ces pays ci haut cites et l´Allemagne fédérale, ni même l´Union européenne...
Imaginez aussi que le Congo construise partout sur l´étendue de son territoire national, notamment à Kiwanja qui a été récemment au mois de septembre 2008, le théâtre de massacres perpétrés par les troupes rwandaises sous le couvert de Laurent Nkundabatware, des mémoriaux pour ses 6 millions de morts - non décretés par le Congo, mais établis par des sources internationales indépendantes - dûs aux trois (3) guerres d´agréssion et de prédation rwando-ougando-burundaises, lui imposées et soutenues par les pirates de la Globalisation néolibérale tirant les ficelles dans l´ombre. On ne parlerait plus jamais de paix entre le Congo et tous ces pays agresseurs précités.
Eh bien, figurez-vous dans le même ordre d´idées, que le Cambodge fasse de même de ses 2 millions de victimes de la terreur des Khmers rouges: il n´y aurait sûrement pas la paix et la réconciliation nationale qui règnent en moment dans ce pays. Que l´Arménie ait fait autant: le rapprochement en vue d´un dialogue qui s´amorce petit à petit avec la Turquie, s´éloignerait davantage. Si les Kurdes irakiens qui ont aujourd´hui un des leûrs à la tête de l´Irak, avait construit à Allabja des mémoriaux pour <<>> les 6 000 victimes gazées sur ordre de Saddam Hussein, et exécuté par les bons soins d´Ali le Chimique?
Iil n´y aurait certes pas aujourd´hui de paix entre les différents groupes ethniques qui composent ce pays. À quoi ressemblerait aujourd´hui le Liban, si les Chrétiens et les Musulmans de ce pays procédèrent de la même manière? Et que dire de la grande Chine par rapport au Japon? De l´Algérie par rapport à la France? de l´Angola par rapport au Portugal? Que dire des USA, par rapport aux lattaques terroriste du 11 septembre 2001 contre les deux Tours jumelles du centre de New York?
Conclusion: les uns éprouveront indéfiniment de la rancoeur et de la haine pour les autres; ils seront en état de guerre permanent les uns contre les autres; et ne pourront jamais réaliser quelque chose de bon ensemble, et ce, au grand dam de tout le monde.
Enfin, Paul Kagamé et son régime, ont trouvé une formule magique, qu´ils qualifient de: divisionnisme, pour faire taire leurs adversaires et tout son de cloche discordant qui revendiquent l´ouverture, le dialogue et la démocratie au Rwanda. Que sont-ils devenus? Les Bizimungu et consort.....
En effet, il n´y a au Rwanda de Paul Kagamé, aucune place pour l´opposition politique démocratique. La presse libre, il en existe pas, et la presse nationale, totalement inféodée au régime. Aucune forme de constestation n´est permise dans le pays: c´est le comble du totalitarisme pur et dur et de la pensée unique. Au fait, que sont devenus les deux anciens ministres de l´Intérieur et de la Justice? Séjournent-il toujours en prison?
Où serait donc passé l´opposant, et ancien Premier ministre consensuel, Faustin Twagiramungu? Toujours en fuite à l´étranger! Et alors enfin, l´ancien Président de la République de 1994 à 2000, en l´occurence Pasteur Bizimungu, celui qui, pour justifier la guerre d´agression et de prédation décretée son Vice-président et ministre de la Défense contre le Congo, réclamait à cor et à cri la convocation d´une deuxième <> pour rédécouper le Congo, et rendre au Rwanda ses territoires qui se trouveraient de l´autre côté de la frontière? Continue-t-il toujours de moisir dans les géôles du régime de terreur pour cause d´avoir tenté de fonder son propre parti politique? Et curieusement, tous, des Hutus, et tous accusé de <<>>. Comprenne qui pourra!
Enfin, pour clore, revenons un peu à l´affaire de la présence des Hutus à l´est du Congo. Ainsi donc, préférant au dialogue l´usage de la force contre ceux-ci; près d´un mois après que l´Armée rwandaise qui était intervenu au Congo pour traquer les rebelles hutus, serait <<>> chez elle au Rwanda; et ce, après des cérémonies grandoises organisées par le Chef d´état-major général rwandais, James Kabarebe - recherché par la Justice internationale pour crimes de guerre et crimes contre l´humanité - , et le général d´opérette congolais, John Numbi à Goma; où par un communiqué conjoint, ils clamaient leur victoire et déclaraient haut et fort avoir neutralisé la résistance hutue. Peut-on donc dans ce cas, nous Congolais, prendre bonne note de cela, et considérer que l´Armée de Kagamé ne reviendra plus chez nous sous ce prétexte-là? Puisque l´affaire est définitivement réglée selon eux. Seul l´avenir nous le dira. Le peuple du Congo a besoin d´un <> comme préalable à la normalisation de nos relations bilatérales.
À la Communauté internationale de retenir qu´un génocide rwando-rwandais, dont un régime au pouvoir au Rwanda est coresponsable, ne lui procure nullement le droit d'en commettre d´autres contre ses propres populations, et encore moins contre celles du Congo voisin. Cela ne lui donne pas non plus le droit de bâtir une dictature monoethnique et néo-féodale, le placant au-dessus des lois internationales. Le monde a pour cela le devoir d´ouvrir grand les yeux, et d´empêcher à ce que cet homme et son régime dangereux ne continue plus impunément à faire d´autres millions de victimes au Rwanda, au Congo et dans toute la région des Grands Lacs africains.
Que Dieu bénisse le Congo et garde son peuple.
Pépin Lulendo
Le 7 avril 2009
C´est-à-dire du 7 avril 1994, jour qui avait suivi les assassinats avec une entreprise terroriste du président Juvérnal Habyarhimana et de son homologue burundais Cyprien Ntaryamira, au 18 juillet 1994, officiellement retenu comme le jour de la fin de cette horrible hécatombe.
Même s´il est vrai - c´est le cas de le dire - qu`après cette date, d´innombrables témoignages concordants, venant même du côté des convertis tutsis ayant été co-acteurs de ces massacres soutiennent que, les nouveaux maîtres des lieux du Front patriotique rwandais à dominante tutsie, après avoir chassé du pouvoir le parti unique de l´époque et ses milices Interhamwes qui trouvèrent refuge à l´est du Congo - aujourd´hui transformé eux tous, en zone de non-droit et en immense mouroir -, continuèrent d´en perpétrer d´autres contre les populations civiles hutues - charniers et fosses communes - qu´ils ont par suite mis sur le dos des convaincus.
Quinze ans après l´acte terroriste du FPR et son corollaire, dont les conséquences ont endeuillé des millions des Rwandais, et continuent d´être ressenties dans la région entière des Grands Lacs, en particulier au Congo qui, lui aussi en 13 ans, deplore déjà six millions de ses filles et fils, sans qu´il n´est soit pour autant au bout de ses peines.
Cependant, une question vient à l´esprit par rapport à la journée d´aujourd´hui au Rwanda: doit-on à travers des cérémonies hypocrites qui cachent mal la responsabilité des vrais initiateurs et auteurs de cette tragédie, continuer à entretenir le mensonge et à faire le culte de la haine?
L´Afrique, le monde dit civilisé ou sinon les démocraties occidentales - porteuses de grandes valeurs et de principes - , et la Communauté de nations tout entière, doivent-ils continuer à se laisser délibérément floués par le régime génocido-militariste au pouvoir au Rwanda; sachant bien que celui-ci est à des années lumières d´être saint et exempt de toute responsabilité dans cette affaire? Qui trompe-t-on et de qui se moque-t-on en définitive?
Les Rwandais ont besoin de se réconcilier et de panser leurs plaies, et non pas de continuer indéfiniment d´accabler les uns ou à s´accuser mutuellement.
Il est tout à fait légitime et justifié pour les Rwandais de commémorer la mémoire des victimes de cette tragédie humaine qui s´était abattue sur ce pays voisin, voire frère du Congo; mais toutefois, sans omettre de tenir compte de la sensibilité des discours et propos qui sont tenus par les détenteurs actuels du pouvoir, lesquels discours laisseraient à penser que ceux-ci, seraient encore loin d´être animés d´une véritable volonté d´aider le peuple rwandais à se réconcilier avec lui-même. Et ce, dans le seul dessein d´occulter la vérité de peur que leur responsabilité n´éclate au grand jour; et de conserver ainsi le pouvoir monopolistique au profit d´un régime et d´un syndicat de familles appartenant à la minorité tutsie, selon le vocabulaire politique en usuel là-bas au Rwanda.
En fait, la mort d´un seul être humain quelle soit la manière dont elle survient, c´est-à-dire naturellement, accidentellement ou brutalement causée à dessein ou pas, par les circonstances fâcheuses de la vie, a toujours constitué une perte, un motif de tristesse, d´anxiété et de consternation pour toute la communauté. Et ce, dans toutes les civilisations du monde depuis la nuits des temps.
Ceci dit, imaginons-nous un peu l´ampleur que cela pourrait avoir sur la société, lorsque mort d´homme survient à une échelle industrielle comme ce fut le cas au Rwanda en 1994, et comme c´est encore le cas au Congo en général, et au Nord-Kivu en particulier depuis 1996. La peine et les conséquences désastreuses qui en résultent pour la société sont incommensurables et ne peuvent s´oublier par le fait des bidons accords entre compères, du moins, en ce qui concerne le Congo.
Toutefois, la mort d´un ou des plusieurs individus une fois survenue, quels soient la perte, les peines, les douleurs et les conséquences qu´elle engendre: les morts, il faut bien finir par les enterrer. C´est là même la loi de la nature, pour ne pas parler de celle de Dieu le créateur de la vie et de toute chose. Et à cet effet, Les Écritures Saintes sont formelles et nous disent: << Tu es venu en poussières et tu retourneras en poussières >>. Dans le parler populaire dans certains pays d´Afrique de l´ouest, dont en Côte d´Ivoire pour ne pas le nommer, on va même jusqu´à l´exprimer par un syllogisme selon lequel: <
Voire, des êtres exceptionnels tels ceux que je m´en vais énumérer, n´ont pas été des cas d´exception à cette règle divine. Le grand patriarche et père des croyants Abraham, avait été enterré. Tout comme le Fils de l´Homme, qui s´était fait homme pour sauver l´humanité, à savoir Jésus Christ lui-même, s´était fait inhumer avant de vaincre sur la mort trois jours plus tard. Il en avait été de même pour le grand prophète Moïse, qui avait sorti son peuple de l´esclavage d´Égypte, que Dieu lui-même après lui avoir retiré sa confiance, - mourût sans avoir vu la Terre promise - prit le soin de l´enterrer à un endroit secret que ne connaît personne si ce n´est lui seul, comme nous l´enseigne les Écritures Saintes.
L´inhumation d´un défunt, peu importe les coutumes en usage ou le rite - chrétien, juif, musulman, hindou, bouddhiste ou ancestral - dans le cadre duquel elle a lieu, reste aussi bien symbolique qu´important, car elle marque pour le (a) disparu (e) comme qui dirait, la rupture du cordon ombilical le (la) reliant au monde d´en deçà, c´est-à-dire de notre monde des vivants, à celui d´au-delà, c´est-à-dire celui des morts. Et ceci, pour lui permettre d´effectuer librement et en toute beauté le grand voyage vers l´autre cosmogonie. Car, dans toutes civilisations du monde, on croit à une autre vie après la mort physique d´un être humain sur cette terre des Hommes. C´est pourquoi, d´un côté, on parle de la réincarnation, du purigatoire, du séjour des morts, du paradis ou de l´enfer. Et de l´autre, de l´Égypte ancienne, de la Grèce antique, en passant par l´Empire romain à nos jours, on construisait et on construit encore: pyramides, nécropoles, cimetières où l´on enterrait et enterre - suivant leurs statuts sociaux - les morts pour leur repos éternel. Passage quasi-obligé d´une cosmogonie à l´autre.
C´est ainsi donc que dans certaines coutumes usuelles en Afrique, dont au Congo: on ne déclare pas quelqu´un mort, ni encore moins on ne le pleure, ni on n´organise ses funérailles, avant d´avoir vu son cadavre. Ce n´est qu´après l´avoir vu et organisé son deuil, et son enterrement en bonne et due forme, qu´on le croit définitivement mort et parti dans le monde d´au-delà. Autrement, les croyances populaires très ancrées dans la culture et les mentalités collectives soutiennent le contraire. On considère que le (a) défunt (e) est encore là parmi nous dans le monde d´en deçà, pour les pires et pour les meilleurs, et ce, selon son état d´esprit par rapport aux circonstances juste ou injustes ayant conduit à sa mort.
Ceci, explique le fait qu´il ne soit pas rare de voir lors des enterrements, les vivants prononcer soit des oraisons funèbres pour implorer le pardon d´un défunt, soit des incantations pour conjurer les effets de sa colère ou de sa méchanceté, qui pourraient éventuellement s´abattre sur les vivants. Et même après cela, dans certains cas, on continue à servir le répas complet aux défunts, en déposant soit à leurs tombes, soit à un endroit précis de la maison où ils avaient l´habitude de s´installer de leur vivant. Et dans l´Église catholique, comme vous le savez, on dit ou on chante une messe de requiem pour le repos du défunt. De tous ce qui précède, il n´y a rien de la superstition...
À quoi servent-ils réellement tous ces mémoriaux du génocide disséminés à travers tout le territoire national rwandais? Sans doute pour la mémoire nous dira-t-on. Mais ne constituraient-ils pas pour le régime au pouvoir, des armes politiques et des sanctuaires permanents pour continuer à entretenir la haine ethnique entre Hutus et Tutsis?
Le Rwanda est le seul pays où, en nombre et par tête d´habitants au kilomètre carré, l´on compte le plus des mémoriaux au monde. Car, dans chaque village, dans chaque ville, a été dressé pour <
Toutefois, il conviendrait, au-delà de la sensibilité de cette question et du devoir de mémoire qui sont sans nulle doute importants, de se poser la question de savoir: si ces ouvrages qu´on entretient à coup de millions de francs rwandais - qui auraient pu se servir à autres choses - , ne seraient-ils pas devenus des sanctuaires de la haine et l´antagonisme ethniques ( hutue-tutsie ), qui ont caractérisé l´histoire de ce pays voisin, depuis l´arrivée des premiers colons et missionnaires européens?
Avec ou de quel sentiment, un visiteur rwandais qui ressort d´un de ces mémoriaux, serait-il animé vis-à-vis de son ou de ses compatriotes de l´autre ethnie ( hutue ), si il s´agit le cas échéant d´un Tutsi? Réponse: il pourrait être tenté de reporter ce ressentiment qu´il éprouverait sur tous les Hutus, qui pourraient tous d´emblée être perçus à ses yeux comme des tueurs irréfléchis, ou une véritable incarnation du Mal. Si c´est plutôt d´un Hutu dont il est question, et qui sait ce qui a dû réellement se passer pendant ces cents jours-là, celui-ci aura le sentiment de subir une injustice de l´Histoire. Entre Africains, on se connaît. Car, il n´y a pas mieux qu´Africain, qui connaisse ce qui se passe exactement dans la tête et le raisonnement d´un autre Africain. Le cartésianisme occidental, reste encore dans une très large mesure, l´apanage des Occidentaux eux-mêmes. Qu´en serait-il alors d´un visiteur étranger, sachant bien que c´est aux seuls Hutus - suite aux mensonges de Paul Kagame - que la Communauté internationale, faisant preuve de peu d´impartialité, aurait selon la plus grande vraisemblance, choisi de faire porter toute la responsabilité de cette tragédie du Rwanda?
Ces mémoriaux, ayant le courage de le reconnaître et de dire haut et fort les choses, qui ressembleraient plus à des forteresse de la haine inter-ethnique, ne sont certes pas de nature à favoriser l´indulgence, l´oubli, et la réconciliation et la cohabitation hamonieuse et sincère des Rwandais toutes ethnies confondues, en vue de l´émergence d´une nouvelle société démocratique et républicaine, débarrassée de tous les démons de la haine et des guerres inter-ethniques.
Ainsi, il existe donc le risque aussi bien pour les Rwandais que non- Rwandais, qu´on finisse par se dire et se laisser convaincre par la rpopagande, qu´il faudra enfermer les Hutus - injustement reconnus comme les seuls coupables - dans un sentiment de culpabilité permanente; et qu´il est juste de les frapper indéfiniment de parias pour les faire expier leurs abominables forfaits. Et ainsi donc, laisser libre cours à la clique à Paul Kagame, de monopoliser tous les pouvoir au profit de quelques familles de l´ethnie à laquelle il appartient, et de n´en faire qu´à sa tête. En bloquant bien entendu, toute bonne initiative ou tentative de véritable dialogue et réconciliation nationale, en vue de la vraie sécurité et d´une paix durable, et du développement intégral, qui sont d´un intérêt vital, pour le Rwanda, le Congo et la région des Grands Lacs africains tout entière. Ceci, au nom d´une velléité d´extermination d´une partie de la population rwandaise par les extrémistes, dont il est pourtant au premier degré, l´initiateur et l´un des acteurs principaux responsables.
C´est plutôt par stratégie et escroquerie politiques et non par respect aux morts, que le régime de Kigali répand ça et là des mémoriaux.
Par conséquent, il paraît clair que c´est dans cette logique-là que s´inscrit la stratégie du régime génocido-militariste au pouvoir au Rwanda. Faire porter le chapeau aux uns, pour un drame humain dont la responsabilité est à partager, et accaparer ainsi tous les pouvoir comme pour prendre sa revanche, et diriger enfin le pays par la terreur comme c´est actuellement le cas.
En effet, comment peut-on expliquer que des gens qui tuent à une échelle industrielle aussi facilement qu´on tue des insectes - dont l´exceptionnel maccabre bilan est de près de 7 millions de vies humaines fauchées, au Rwanda, au Congo et dans une moindre mesure au Burundi - , qui n´ont donc aucun respect pour la vie elle-même, puissent en avoir pour les morts des massacres qu´ils ont eux-mêmes occasionnés? Paul Kagame et compagnie au pouvoir à Kigali, sont trop mal placés pour se livrer à de telles cérémonies de receuillement pour qu´on croie en leur sincérité... N´est-ce pas là un choquant paradoxe et escroquerie politique de mauvais goût? Pourquoi donc alors les Justices francaise et espagnole les poursuivraient-elles des gens qui se sont auto-érigés en <<>>, si cela serait vrai? À moins qu´elles soient toutes les deux devenues déraisonnables et folles. Ce qui est loin d´être le cas.
Et si d´après le régime rwandais, la France qui, selon lui, aurait été de près ou loin impliquée dans ce drame, et voudrait pour cela lui faire un procès politique, avec les neuf mandats d´arrêts délivrés par le juge Jean-Louis Bruguière à l´encontre de neuf (9) membres de son équipe; et que dira-t-on alors de la Justice espagnole qui est allée quatre fois plus loin, qui, par le juge Baltazar Garzón, en a délivré au total quarante (40) contre les mêmes individus et trente un (31) autres depuis février 2009?
Dans ce cas, l´armée espagnole aurait elle aussi d´après le régime génocido-militariste rwandais participé aux massacres en 1994, et l´espagne voudrait elle aussi lui faire un procès politique?
Les dirigeants rwandais qui ne supportent pas la vérité, doivent comprendre qu´il y a des Congolais, des Rwandais comme le Major Abdul Ruzibiza - pour ne citer que lui, et dont vous aurez l´opportunité de savourer l´interview sur le lien en bas de page -, et bien des gens de bon sens de par le monde, qui ne supportent pas non plus le mensonge, et que la vérité doit tôt ou tard être restituée.
Ceci dit, depuis 2007, des renseignements très précis font état de multiples tranferts des ossement et restes humains sortis de fosses communes au Congo, et ensuite convoyés par camions entiers, des zones jadis contrôlées par des pseudo-rébellions, devenues par la faiblesse et grâce la complicité d´un des leûrs à la tête du semblant d´État congolais, des partis politiques pseudo-congolais que sont le Rasseblement des Congolais Démocrates (RCD) d´Azarias Ruberwa, ensuite par le CNDP de Laurent Nkundabatware; vers le Rwanda, pour aller renforcer et gonfler en restes humains, les mémoriaux existant là-bas sur place, et charger ainsi davantage ceux qu´ils accusent eux, d´en être les seuls responsables; pendant qu´une partie de ces ossements humains étaient déversée, dans des sacs avec des poids à l´intérieur, pour les tracter au fond du Fleuve Congo.
Et ce, pour parer à l´éventualité d´une enquête internationale qu´ils redoutent encore, en faisant d´avance disparaître les preuves de leurs crimes de guerre et crimes contre l´humanité, dans les zones où sevissaient l´armée rwandaise, sous le couvert des alliés Rwando-<
Le Rwanda ne serait-il pas devenu comparable à un immense château hanté? Tant que les victimes du génocide seront pas enterrées dignement...
Comme évoqué plus haut, l´inhumation selon les coutumes en usage, est un acte important dans toutes les civilisations humaines, pour le repos des morts. Dans le respect le plus absolu pour les victimes du génocide rwandais de 1994, pour lesquels le souci de voir leurs âmes reposer en paix nous anime. Il y a cependant lieu de se demander si les autorités rwandaises ne feraient pas mieux: de chercher à les identifier d´abord, et ensuite, à leur donner des sépultures dignes? C´est bien entendu, ce qu´elles ont dû faire du site de Nyanza sur les collines qui surplombent Kigali, où se tiennent les cérémonies d´aujourd hui, a été réhabilité en fosses communes pour toutes victimes. N´empêche-t-on pas aux morts de s´en aller vers l´au-delà, en les enfermant dans des lieux où ils ont été injustement victimes de la barbarie des uns et de l´ambition des autres? En faisant cyniquement d´eux des objets de musée exposés à la curiosité du monde, ne se serve-t-on pas là d´eux comme du matériel durable de propagande à l´échelle internationale et d´armes de récupération politique massive? Au regard du comportement des dirigeants rwandais et de tous ce qui se fait depuis 15 ans, on est tenté d´y répondre par l´affirmative en disant: Oui!
Vu ce qui précède, ne serait-il pas juste de dire que le Rwanda, dont le territoire national est disséminé des mémoriaux serait hanté par l´esprit des morts, à l´image d´un immense château dont toutes les pièces seraient hantées? Étant donné que les détenteurs du pouvoir n´ont jamais permis aux morts d´effectuer comme il se doit, leur dernier voyage vers l´autre cosmogonie. Des corps qui n´ont pas été portés à terre, ou sinon incinérés pour être inhumés ou répandus dans la nature, ne retournent pas en poussières selon la volonté divine. N´est-ce pas! Et ces victimes, soulignons-le, ne sont pas avec le coeur plein d´anthousiasme, eu égard aux conditions injustes et aux méthodes inhumaines que nous connaissons, dans lesquelles la mort atroce leur avait été infligée.
Rappelons, dans même ordre d´idées que, le parc de ces nombreux mémoriaux du génocide rwandais dressés partout dans le pays, absorbent des frais évalués à plusieurs millions de francs rwandais. Des sommes colossales qui auraient pu servir à autre chose, comme par exemple: la lutte contre la pauvreté que le Gouvernement a fait de l´un de ses chévaux de bataille. Dans un pays où les populations ont cruellement besoin de chaque petit franc qui compte pour sa survie, et où ni l´assitance financière généreuse que lui apporte la Communauté internationale, ni le banditisme d´État auquel il se livre sur les ressources minières, économiques et autres de son voisin congolais depuis 13 ans, comme confirmé par nombre de Rapports des Nations Unies, n´ont suffi pour y éradiquer la misère, car plus de 70% de sa population totale vit sous le seuil de pauvreté.
Ainsi, il est impérieux de préciser un fait très déterminant dans la trame et la dynamique du drame rwandais de 1994, dont on a souvent tendance à oublier: l´analphabétisme. Car, les élites des deux bords eux inscrits, savent bien ce qu´ils font, et ce qu´ils font faire aux populations souvent peu ou pas du tout inscrites. Retenons qu´au-delà des efforts qui sont faits par les autorités et de l´aide de l´UNESCO dont bénéficie le pays, dans le cadre des objectifs du Millénium des Nations unies pour l´éducation; le Rwanda detient le triste record de personnes analphabètes, soit 80% de sa population globale, pour 0,25% des diplômés universitaires. Respectivement, le taux plus élevé et le plus faible dans la région de Grands Lacs, mais surtout de toute l´Afrique. Conséquence: population facilement manipulable à dessein par l´élite. De là, on comprend plus facilement pourquoi l´holocauste a pu avoitr lieu.
C´est ainsi donc que les mémoriaux du génocide pour ne <<>>, pourraient bien être troqués contre des écoles et des bibliothèques, où l´on pourra mieux conserver la mémoire sans pour autant rémuer le coûteau dans la plaie comme c´est actuelllemnt le cas. En termes plus clairs pour ne pas avoir à macher les mots: <
1. Le sens de l´égalité de droits et l´appartenance à une seule et même nation; quelles que soient les différences morphologiques ou autres, qui ne peuvent en aucun cas servir d´excuse pour déhumaniser autrui, et l´affubler de tous les noms d´oiseaux.
2. À faire un bon usage de la machette dont on s´en sert uniquement pour défricher le terrain et des travaux champêtres, relatifs à la culture du thé et du café, source principale des revenus dont le pays a cruellement besoinn pour son développement, et non pas pour charcuter son compatriote.
3. Où les Rwandais, s´instruiront sur l´usage pacifiste et défensif de la mitrailleuse ou du pistolet-mitrailleur, dont on ne pourrait se servir que lorsque le pays fait face à une menace extérieure, et non pas pour se massacrer mutuellement entre concitoyens au Rwanda, ou contre des paisibles et pacifiques voisins au Congo. Car un peuple qui a connu la souffrance, doit apprendre à avoir des égards pour les autres. Et non, se transformer soi-même en bourreau des autres (des Congolais).
En définitive: une telle approche serait judicieuse, et ferait mieux l´affaire des Rwandais, plutôt que ces mémoriaux qui ne font pas autre chose qu´entretenir la haine de l´autre.
À quoi ressemblerait donc le monde, si tous les pays du monde décidaient d´emboîter les pas au Rwanda, en dressant partout des mémoriaux <
Figurez-vous un peu l´hypothèse de voir tous les pays du monde, emboîter les pas aux autorités rwandaises en construisant ca et là des mémoriaux, pour les victimes de guerres ou massacres qu´ils ont connus. Vous conviendrez avec moi qu´il y a n´aurait sûrement plus de terrains vides pour autre chose. Ceci dit, imaginez-vous:
- Que la Russie et tous les pays qui autrefois formaient l´ex-Union soviétique, qui ont perdu ensemble près de 20 millions de leûrs lors de la Séconde Guerre mondiale, fassent autant. Rappelons aussi que les Russes auraient ou envisageraient d´ailleurs de déménager le Camarade Vladimir Oulianov Lénine, grand théoricien et père fondateur de l´ex-Union soviétique, de son très célèbre mausolée sur la Place Rouge de Moscou, où il repose embaumé depuis sa disparition en 1924, et le troquer contre une sépulture dans la terre. Moins coûteuse semble-t-il.
- Que l´État hébreu, c´est-à-dire Israël avec ses 6 millions de victimes de la Shoa, décide enfn d´importer d´Allemagne et d´Europe, les restes encore existants de celles-ci, pour les abriter dans des mémoriaux qu´il fera dresser dans toutes ses villes et villages, dans les limites de la minuscule superficie de son territoire.
- Que la Grande-Bretagne, qui avait vu sa magnifique capitale la ville de Londres, constamment bombardée par la Luft Waffe, l´aviation allemande (plutôt nazie), lors de la Seconde Guerre mondiale, occasionnant ainsi plusieurs milliers de victimes, sans parler de dégâts materiels; ait choisi de les conserver dans des memoriaux.
- Que tous les pays d´Europe: de la Belgique à la France, de la Pologne à la Tchéquie, du Danemark à la Norvège, du Balkan à l´Oural, qui ont souffert de affres de l´occupation nazie, fassent comme le Rwanda.
Conclusion: il n´existait pas aujourd´hui d´amitié et de la concorde entre tous ces pays ci haut cites et l´Allemagne fédérale, ni même l´Union européenne...
Imaginez aussi que le Congo construise partout sur l´étendue de son territoire national, notamment à Kiwanja qui a été récemment au mois de septembre 2008, le théâtre de massacres perpétrés par les troupes rwandaises sous le couvert de Laurent Nkundabatware, des mémoriaux pour ses 6 millions de morts - non décretés par le Congo, mais établis par des sources internationales indépendantes - dûs aux trois (3) guerres d´agréssion et de prédation rwando-ougando-burundaises, lui imposées et soutenues par les pirates de la Globalisation néolibérale tirant les ficelles dans l´ombre. On ne parlerait plus jamais de paix entre le Congo et tous ces pays agresseurs précités.
Eh bien, figurez-vous dans le même ordre d´idées, que le Cambodge fasse de même de ses 2 millions de victimes de la terreur des Khmers rouges: il n´y aurait sûrement pas la paix et la réconciliation nationale qui règnent en moment dans ce pays. Que l´Arménie ait fait autant: le rapprochement en vue d´un dialogue qui s´amorce petit à petit avec la Turquie, s´éloignerait davantage. Si les Kurdes irakiens qui ont aujourd´hui un des leûrs à la tête de l´Irak, avait construit à Allabja des mémoriaux pour <<>> les 6 000 victimes gazées sur ordre de Saddam Hussein, et exécuté par les bons soins d´Ali le Chimique?
Iil n´y aurait certes pas aujourd´hui de paix entre les différents groupes ethniques qui composent ce pays. À quoi ressemblerait aujourd´hui le Liban, si les Chrétiens et les Musulmans de ce pays procédèrent de la même manière? Et que dire de la grande Chine par rapport au Japon? De l´Algérie par rapport à la France? de l´Angola par rapport au Portugal? Que dire des USA, par rapport aux lattaques terroriste du 11 septembre 2001 contre les deux Tours jumelles du centre de New York?
Conclusion: les uns éprouveront indéfiniment de la rancoeur et de la haine pour les autres; ils seront en état de guerre permanent les uns contre les autres; et ne pourront jamais réaliser quelque chose de bon ensemble, et ce, au grand dam de tout le monde.
Enfin, Paul Kagamé et son régime, ont trouvé une formule magique, qu´ils qualifient de: divisionnisme, pour faire taire leurs adversaires et tout son de cloche discordant qui revendiquent l´ouverture, le dialogue et la démocratie au Rwanda. Que sont-ils devenus? Les Bizimungu et consort.....
En effet, il n´y a au Rwanda de Paul Kagamé, aucune place pour l´opposition politique démocratique. La presse libre, il en existe pas, et la presse nationale, totalement inféodée au régime. Aucune forme de constestation n´est permise dans le pays: c´est le comble du totalitarisme pur et dur et de la pensée unique. Au fait, que sont devenus les deux anciens ministres de l´Intérieur et de la Justice? Séjournent-il toujours en prison?
Où serait donc passé l´opposant, et ancien Premier ministre consensuel, Faustin Twagiramungu? Toujours en fuite à l´étranger! Et alors enfin, l´ancien Président de la République de 1994 à 2000, en l´occurence Pasteur Bizimungu, celui qui, pour justifier la guerre d´agression et de prédation décretée son Vice-président et ministre de la Défense contre le Congo, réclamait à cor et à cri la convocation d´une deuxième <
Enfin, pour clore, revenons un peu à l´affaire de la présence des Hutus à l´est du Congo. Ainsi donc, préférant au dialogue l´usage de la force contre ceux-ci; près d´un mois après que l´Armée rwandaise qui était intervenu au Congo pour traquer les rebelles hutus, serait <<>> chez elle au Rwanda; et ce, après des cérémonies grandoises organisées par le Chef d´état-major général rwandais, James Kabarebe - recherché par la Justice internationale pour crimes de guerre et crimes contre l´humanité - , et le général d´opérette congolais, John Numbi à Goma; où par un communiqué conjoint, ils clamaient leur victoire et déclaraient haut et fort avoir neutralisé la résistance hutue. Peut-on donc dans ce cas, nous Congolais, prendre bonne note de cela, et considérer que l´Armée de Kagamé ne reviendra plus chez nous sous ce prétexte-là? Puisque l´affaire est définitivement réglée selon eux. Seul l´avenir nous le dira. Le peuple du Congo a besoin d´un <
À la Communauté internationale de retenir qu´un génocide rwando-rwandais, dont un régime au pouvoir au Rwanda est coresponsable, ne lui procure nullement le droit d'en commettre d´autres contre ses propres populations, et encore moins contre celles du Congo voisin. Cela ne lui donne pas non plus le droit de bâtir une dictature monoethnique et néo-féodale, le placant au-dessus des lois internationales. Le monde a pour cela le devoir d´ouvrir grand les yeux, et d´empêcher à ce que cet homme et son régime dangereux ne continue plus impunément à faire d´autres millions de victimes au Rwanda, au Congo et dans toute la région des Grands Lacs africains.
Que Dieu bénisse le Congo et garde son peuple.
Pépin Lulendo
Le 7 avril 2009
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a "time", yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
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I am Jean-Christophe Nizeyimana, an Economist, Content Manager, and EDI Expert, driven by a passion for human rights activism. With a deep commitment to advancing human rights in Africa, particularly in the Great Lakes region, I established this blog following firsthand experiences with human rights violations in Rwanda and in the DRC (formerly Zaïre) as well. My journey began with collaborations with Amnesty International in Utrecht, the Netherlands, and with human rights organizations including Human Rights Watch and a conference in Helsinki, Finland, where I was a panelist with other activists from various countries.
My mission is to uncover the untold truth about the ongoing genocide in Rwanda and the DRC. As a dedicated voice for the voiceless, I strive to raise awareness about the tragic consequences of these events and work tirelessly to bring an end to the Rwandan Patriotic Front (RPF)'s impunity.
This blog is a platform for Truth and Justice, not a space for hate. I am vigilant against hate speech or ignorant comments, moderating all discussions to ensure a respectful and informed dialogue at African Survivors International Blog.
Genocide masterminded by RPF
Finally the well-known Truth Comes Out.
After suffering THE LONG years, telling the world that Kagame and his RPF criminal organization masterminded the Rwandan genocide that they later recalled Genocide against Tutsis. Our lives were nothing but suffering these last 32 years beginning from October 1st, 1990 onwards. We are calling the United States of America, United Kingdom, Japan, and Great Britain in particular, France, Belgium, Netherlands and Germany to return to hidden classified archives and support Honorable Tito Rutaremara's recent statement about What really happened in Rwanda before, during and after 1994 across the country and how methodically the Rwandan Genocide has been masterminded by Paul Kagame, the Rwandan Hitler. Above all, Mr. Tito Rutaremara, one of the RPF leaders has given details about RPF infiltration methods in Habyarimana's all instances, how assassinations, disappearances, mass-slaughters across Rwanda have been carried out from the local autority to the government,fabricated lies that have been used by Gacaca courts as weapon, the ICTR in which RPF had infiltrators like Joseph Ngarambe, an International court biased judgments & condemnations targeting Hutu ethnic members in contraversal strategy compared to the ICTR establishment to pursue in justice those accountable for crimes between 1993 to 2003 and Mapping Report ignored and classified to protect the Rwandan Nazis under the RPF embrella . NOTHING LASTS FOREVER.
Human and Civil Rights
Human Rights, Mutual Respect and Dignity
For all Rwandans :
Hutus - Tutsis - Twas
Rwanda: A mapping of crimes
Rwanda: A mapping of crimes in the book "In Praise of Blood, the crimes of the RPF by Judi Rever
Be the last to know: This video talks about unspeakable Kagame's crimes committed against Hutu, before, during and after the genocide against Tutsi in Rwanda.
The mastermind of both genocide is still at large: Paul Kagame
KIBEHO: Rwandan Auschwitz
Kibeho Concetration Camp.
Mass murderers C. Sankara
Stephen Sackur’s Hard Talk.
Prof. Allan C. Stam
The Unstoppable Truth
Prof. Christian Davenport
The Unstoppable Truth
Prof. Christian Davenport Michigan University & Faculty Associate at the Center for Political Studies
The killing Fields - Part 1
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The killing Fields - Part II
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Daily bread for Rwandans
The Unstoppable Truth
The killing Fields - Part III
The Unstoppable Truth
Time has come: Regime change
Drame rwandais- justice impartiale
Carla Del Ponte, Ancien Procureur au TPIR:"Le drame rwandais mérite une justice impartiale" - et réponse de Gerald Gahima
Sheltering 2,5 million refugees
Credible reports camps sheltering 2,500 million refugees in eastern Democratic Republic of Congo have been destroyed.
The UN refugee agency says it has credible reports camps sheltering 2,5 milion refugees in eastern Democratic Republic of Congo have been destroyed.
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Everything happens for a reason
Bad things are going to happen in your life, people will hurt you, disrespect you, play with your feelings.. But you shouldn't use that as an excuse to fail to go on and to hurt the whole world. You will end up hurting yourself and wasting your precious time. Don't always think of revenging, just let things go and move on with your life. Remember everything happens for a reason and when one door closes, the other opens for you with new blessings and love.
Hutus didn't plan Tutsi Genocide
Kagame, the mastermind of Rwandan Genocide (Hutu & tutsi)
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